Les Contes de l’Ankou – Tome 3

Bande dessinée publiée en 2007 aux éditions Soleil.


couverture bd Les Contes de l'Ankou - Tome 3

À la recherche de son père, Sofia Cadic vient d’apprendre une sombre nouvelle : il serait devenu l’Ankou, celui qui emporte les âmes défuntes vers l’au-delà.

Dès lors, elle compte tout mettre en oeuvre pour le retrouver.

Même si pour cela elle doit, tout comme son père autrefois, guetter le trépas d’un inconnu… Et dans un élan de folie, Sofia songe soudain à tuer elle-même…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Contes de l’Ankou – Tome 3 »

Dans le troisième tome des « Contes de l’Ankou« , Jean-Luc Istin parvient avec brio à tisser le fil de récits sombres et envoûtants, où la mort, loin d’être un spectre à fuir, devient une compagne intime de la tradition bretonne.

La figure de l’Ankou, ce « passeur » des âmes, est traitée avec une profondeur qui force le respect et une délicatesse surprenante, en dépit de son association habituelle avec l’obscurité et la finitude.

Cette bande dessinée s’inscrit dans la continuité d’une œuvre qui, loin de se limiter à la simple illustration d’histoires populaires, cherche à les réinventer, leur offrant une nouvelle vie, une nouvelle résonance. La mort, bien que présente et omniprésente, n’est pas un terme mais une transition, un passage, une réalité avec laquelle les vivants apprennent à cohabiter, à dialoguer.

extrait bd Les Contes de l'Ankou - Tome 3

L’esthétique de l’œuvre mérite également une mention spéciale. Les illustrations, loin de se contenter de soutenir le texte, lui offrent une dimension supplémentaire, transformant chaque planche en une œuvre d’art. La couverture du tome, souvent citée pour sa beauté, ne fait pas exception, promettant et délivrant une expérience visuelle riche.

« Les Contes de l’Ankou – Tome 3 » s’affirme comme un opus à la fois poétique et poignant, une célébration de la culture bretonne et de sa manière unique de concevoir l’inéluctable.

Jean-Luc Istin, avec ses comparses, offre un travail qui marie avec finesse l’horreur et la beauté, la fin et le début, le deuil et l’espoir.

Un récit graphique d’une rare qualité, à la fois ancré dans la tradition et audacieusement moderne.


Lieux visités par la bd en Bretagne

CancaleSaint-Suliac