Étiquette : Sortie:01042007

Homo Sapiens – Tome 2 – Le sacre de l’homme

Album publié en 2007 aux Editions Bamboo.


couverture bd Homo Sapiens - Tome 2 - Le sacre de l'homme

Il y a douze mille ans, l’homme prend soudainement un tournant décisif. Il sort de la préhistoire et pose les fondations des premières civilisations.

Sapiens sapiens se sédentarise et invente l’agriculture, l’élevage,le commerce, la roue, l’alliage des métaux, les religions, l’écriture,l’architecture…


Sur son chemin, de nombreuses
épreuves l’attendent : la propriété privée engendre les premières guerres, le bétail provoque des épidémies ravageuses, la surpopulation, des famines…

Mais Sapiens sapiens continue, inlassablement à bâtir la société qui est aujourd’hui la nôtre. La conscience de l’autre, de son avenir, et de l’humanité font désormais partie de ses devoirs. Voici le récit, des grands moments qui ont conduit, à travers les siècles, à notre naissance.
Revivez le documentaire événement de France 2 dans son adaptation BD, illustrée par André Chéret, le dessinateur de Rahan !



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Homo Sapiens – Tome 2 – Le sacre de l’homme »

Avec Le sacre de l’homme, Jacques Malaterre et Loïc Malnati poursuivent leur ambitieuse fresque sur l’avènement des premières civilisations humaines, offrant un second tome aussi instructif que captivant.
S’appuyant sur une solide documentation scientifique et un sens aigu de la vulgarisation, l’album retrace la sortie de la Préhistoire, il y a 12 000 ans, pour explorer la sédentarisation, l’agriculture, l’élevage, l’écriture et les premiers grands bouleversements sociaux.

La force du récit réside dans sa capacité à condenser près de 10 000 ans d’évolution en une succession de mini-récits à hauteur d’homme, mettant en scène des personnages confrontés aux dilemmes universels de la propriété, de la famille, de la découverte technique et des premiers conflits. Cette approche donne chair à l’Histoire et éclaire la naissance de la conscience collective, des croyances et des structures sociales, tout en soulignant la complexité des interactions humaines à l’aube des civilisations.

extrait bd Homo Sapiens - Tome 2 - Le sacre de l'homme

André Chéret, déjà salué pour son travail sur Rahan, signe ici un dessin plus fin, rehaussé de couleurs directes façon aquarelle, qui confèrent au récit une sensibilité et une authenticité remarquables.
 Les planches, dynamiques et lumineuses, accompagnent avec justesse l’évolution des sociétés, traduisant aussi bien la rudesse des premiers villages que l’émergence des premiers rites. L’ensemble séduit par sa capacité à rendre l’histoire vivante et accessible à un large public.

Le sacre de l’homme s’impose comme une bande dessinée historique exigeante et accessible, idéale pour les passionnés d’histoire, les enseignants ou les jeunes lecteurs curieux de comprendre les racines de notre humanité. Par sa rigueur, sa pédagogie et son souffle narratif, l’album réussit le pari de rendre passionnante la grande aventure du Sapiens sapiens, tout en invitant à réfléchir sur notre héritage collectif.


Les Contes de l’Ankou – Tome 3

Bande dessinée publiée en 2007 aux éditions Soleil.


couverture bd Les Contes de l'Ankou - Tome 3

À la recherche de son père, Sofia Cadic vient d’apprendre une sombre nouvelle : il serait devenu l’Ankou, celui qui emporte les âmes défuntes vers l’au-delà.

Dès lors, elle compte tout mettre en oeuvre pour le retrouver.

Même si pour cela elle doit, tout comme son père autrefois, guetter le trépas d’un inconnu… Et dans un élan de folie, Sofia songe soudain à tuer elle-même…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Contes de l’Ankou – Tome 3 »

Dans le troisième tome des « Contes de l’Ankou« , Jean-Luc Istin parvient avec brio à tisser le fil de récits sombres et envoûtants, où la mort, loin d’être un spectre à fuir, devient une compagne intime de la tradition bretonne.

La figure de l’Ankou, ce « passeur » des âmes, est traitée avec une profondeur qui force le respect et une délicatesse surprenante, en dépit de son association habituelle avec l’obscurité et la finitude.

Cette bande dessinée s’inscrit dans la continuité d’une œuvre qui, loin de se limiter à la simple illustration d’histoires populaires, cherche à les réinventer, leur offrant une nouvelle vie, une nouvelle résonance. La mort, bien que présente et omniprésente, n’est pas un terme mais une transition, un passage, une réalité avec laquelle les vivants apprennent à cohabiter, à dialoguer.

extrait bd Les Contes de l'Ankou - Tome 3

L’esthétique de l’œuvre mérite également une mention spéciale. Les illustrations, loin de se contenter de soutenir le texte, lui offrent une dimension supplémentaire, transformant chaque planche en une œuvre d’art. La couverture du tome, souvent citée pour sa beauté, ne fait pas exception, promettant et délivrant une expérience visuelle riche.

« Les Contes de l’Ankou – Tome 3 » s’affirme comme un opus à la fois poétique et poignant, une célébration de la culture bretonne et de sa manière unique de concevoir l’inéluctable.

Jean-Luc Istin, avec ses comparses, offre un travail qui marie avec finesse l’horreur et la beauté, la fin et le début, le deuil et l’espoir.

Un récit graphique d’une rare qualité, à la fois ancré dans la tradition et audacieusement moderne.


Lieux visités par la bd en Bretagne

CancaleSaint-Suliac