Demain les chats

Album publié en 2021 aux Editions Albin Michel.
Résumé éditeur
Adapté du roman de Bernard Werber publié pour la première fois le 6 octobre 2016.

Après la guerre et l’épidémie, qui des chats ou des rats gagnera le pouvoir et le savoir des humains ?
À Montmartre vivent deux chats extraordinaires.
Bastet, la narratrice qui souhaite mieux communiquer et comprendre les humains.
Pythagore, chat de laboratoire qui peut se brancher sur Internet grâce à une prise USB greffée au sommet de son crâne.
Ces deux-là se rencontrent et se découvrent alors que le monde des humains s’embrase. Les chats doivent se préparer à prendre la relève de la civilisation humaine… et éviter que l’effrayant Cambyse ne mène les rats à la conquête du monde.
Après le succès de Demain les chats de Bernard Werber, Bastet et Pythagore s’incarnent en bande dessinée pour gagner la guerre contre la barbarie.
La bd « Demain les chats » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Demain les chats »
Demain les chats, adaptation du roman de Bernard Werber par Pog et Naïs Quin transpose brillamment l’univers post-apocalyptique de l’auteur en bande dessinée. Dans un Paris ravagé par les attentats et l’épidémie, l’histoire suit Bastet, chatte narratrice, et Pythagore, siamois connecté à Internet via une prise USB.
L’adaptation du scénario de Pog condense intelligemment l’œuvre de Bernard Werber sans sacrifier sa profondeur philosophique. Les thèmes chers à l’auteur trouvent une nouvelle incarnation fluide et accessible. Le scénariste préserve cette perspective décalée qui révèle notre propension à l’autodestruction tout en s’adaptant parfaitement au medium graphique.

Le style graphique de Naïs Quin constitue l’atout majeur de cette adaptation. Diplômée de l’école Pivaut, elle déploie un univers vivant, expressif, sombre et parfois inquiétant. Son trait mélange subtilement BD franco-belge, comics et manga, créant une esthétique contemporaine parfaitement adaptée à l’ambiance crépusculaire. Ses couleurs accompagnent la tension narrative et matérialisent visuellement les concepts abstraits du roman.
Cette première partie de trilogie réussit le pari difficile de conserver la dimension philosophique de Bernard Werber tout en exploitant pleinement les possibilités de la bande dessinée. Une BD remarquable, accessible tant aux lecteurs familiers de Werber qu’aux néophytes du genre.