Six jours – La Tragédie du village de Graignes

Album publié en 2019 aux Editions Urban Comics.
Résumé éditeur

6 juin 1944, Jour-J.
Cent quatre-vingts deux parachutistes de l’armée américaine sont largués au-dessus des campagnes françaises, à trente kilomètres de leur objectif initial, loin derrière les lignes ennemies…
Plongez dans l’histoire vraie du village de Graignes, en Normandie, où l’horreur de la guerre et le hasard des circonstances ont unis les soldats américains et les villageois français dans l’adversité et la fraternité.
La bd « Six jours – La Tragédie du village de Graignes » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Six jours – La Tragédie du village de Graignes »
Six jours, scénarisé par Robert Venditti et Kevin Maurer, et illustré par Andrea Mutti, plonge le lecteur dans un épisode méconnu mais poignant de la Seconde Guerre mondiale : la bataille de Graignes. Ce récit historique retrace le destin tragique de parachutistes américains et des habitants d’un petit village normand, unis dans une lutte désespérée contre les forces SS.
La bande dessinée se distingue par sa fidélité aux faits historiques, fruit d’une recherche approfondie. Robert Venditti, inspiré par l’histoire de son grand-oncle, offre une œuvre empreinte d’humanité où se mêlent courage, fraternité et sacrifice. Les thèmes de la solidarité face à l’adversité et de l’horreur de la guerre sont explorés avec intensité.

Andrea Mutti excelle dans la retranscription visuelle des combats, avec des scènes violentes et immersives qui capturent l’intensité du conflit. Les couleurs alternent entre teintes apaisantes et atmosphères oppressantes, renforçant l’impact émotionnel du récit. Cependant, le cadre normand manque parfois d’authenticité graphique, ce qui peut nuire à l’ancrage géographique.
Accessible et poignant, Six jours constitue une porte d’entrée idéale pour les amateurs d’histoire militaire ou les lecteurs curieux du Débarquement. Cette œuvre rend hommage au courage des héros oubliés de Graignes.
Pour aller plus loin
Lien vers l’article Ouest-France en cliquant sur l’image ci dessous.
