Les Chevaux du Pech Merle – Tome 1 – Genèse

Bande dessinée publiée en 2017 aux éditions Joël Polomski.
Résumé éditeur

Le jeune Gabir était audacieux, plein d’ardeur et de vitalité. Il était persuadé devenir un jour le meilleur chasseur de son clan, les Oo-Dons.
Mais le destin en décida autrement. Sa rencontre avec Nordal, le chaman, l’emmènera au-delà des ombres…
En suivant son aventure dans cet extraordinaire labyrinthe de galeries ornées que constitue la grotte du Pech Merle, découvrez les images de cet exceptionnel sanctuaire, peintes ou gravées il y a 29 000 ans.
La grotte du Pech Merle est un authentique chef d’œuvre de l’art préhistorique.
Ce site préservé depuis des millénaires présente l’une des plus belles expressions artistiques de l’humanité.
La bd « Les Chevaux du Pech Merle – Tome 1 – Genèse » disponible ici





L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Chevaux du Pech Merle – Tome 1 – Genèse »
Les Chevaux du Pech Merle – Tome 1 – Genèse de Joël Polomski s’impose comme une bande dessinée ambitieuse, à la croisée du récit préhistorique et de la reconstitution artistique. Joël Polomski, auteur passionné par le patrimoine du Lot, puise son inspiration dans les célèbres grottes ornées de Pech Merle, dont les chevaux ponctués constituent l’un des fleurons de l’art paléolithique français.
L’album s’articule autour d’une immersion dans la vie de nos ancêtres, en restituant avec fidélité le contexte du Magdalénien, il y a environ 16 000 ans. L’auteur met en scène la création des peintures pariétales, en s’appuyant sur les recherches archéologiques et les débats scientifiques autour de leur réalisme et de leur portée symbolique.
Les thèmes de la transmission, de la relation à la nature et du rôle des femmes dans l’art préhistorique traversent l’ouvrage, conférant aux personnages une profondeur psychologique rare dans ce genre. Le regard porté sur les artistes du passé évite tout anachronisme, préférant suggérer l’ambivalence entre observation minutieuse du réel et interprétation symbolique des signes et des animaux.

Graphiquement, Joël Polomski adopte un style naturaliste, privilégiant des lignes précises et des couleurs sourdes qui évoquent la matière et la lumière des grottes. Les compositions rappellent les panneaux originaux, notamment par l’utilisation de motifs de ponctuations et de mains négatives, renforçant l’émotion et l’authenticité du récit.
Ce premier tome s’adresse autant aux amateurs d’histoire qu’aux passionnés d’art, offrant une expérience immersive et documentée. Joël Polomski réussit à rendre vivante la genèse d’un chef-d’œuvre pariétal, tout en invitant à la réflexion sur la puissance expressive de l’art des origines.