La Première Guerre mondiale en bande dessinée

Album publié en 2024 aux éditions du Orep.
Résumé éditeur

― On va donner l’assaut ici… et capturer la tranchée d’en face.
― J’ai peur…
En 1914, la Première Guerre mondiale commence. On avait dit aux soldats que la guerre serait courte et qu’ils seraient rentrés
pour Noël.
Mais Noël est passé, et le Noël suivant aussi… Quatre années plus tard, les combats se sont enfin arrêtés.
Le soldat français, le poilu, n’oubliera jamais cette guerre avec ses combats terribles et les longs mois passés dans les tranchées.
La bd « La Première Guerre mondiale en bande dessinée » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Première Guerre mondiale en bande dessinée »
Signée par l’historienne Isabelle Bournier, directrice culturelle et pédagogique du Mémorial de Caen, et le dessinateur Sébastien Corbet, cette bande dessinée documentaire (48 pages, OREP, mai 2020) offre une initiation rigoureuse à la Grande Guerre destinée aux jeunes lecteurs.
Le récit suit chronologiquement la trajectoire du « poilu », de l’assaut initial à l’armistice, en alternant vignettes intimes et faits clés (taxis de la Marne, tranchées, voix des soldats). Isabelle Bournier veille à la précision historique – dates, uniformes, armes – tout en ménageant une plongée émotionnelle : la peur, l’ennui interminable et la solidarité entre combattants émergent à travers un personnage représentatif plutôt qu’héroïque. L’album intègre enfin un dossier pédagogique et des jeux permettant de consolider l’apprentissage.
Le trait de Sébastien Corbet, semi-réaliste et volontairement « décalé », ménage une distance critique nécessaire pour un jeune public (9-10 ans), tout en restituant la violence du conflit : perspectives construites en strips de trois cases, palettes contrastées et arrêts sur image accentuent l’impact visuel sans sombrer dans l’effroi gratuit.
Accessible, factuelle et visuellement plaisante, La Première Guerre mondiale en bande dessinée constitue un outil idéal pour initier les jeunes adolescents à la mémoire du conflit. Recommandé tant aux enseignants qu’aux bibliothèques jeunesse, ce one-shot saura éveiller la curiosité historique.