Le Premier Amour
Album publié en 2025 aux éditions Bamboo.
Résumé éditeur
D’après l’œuvre de Marcel Pagnol écrite en 1934 et publiée pour la première fois en février 1974.
Un conte poétique, inspiré d’un scénario original de Marcel Pagnol, qui raconte l’invention de l’amour et la découverte du feu.
Au temps de la préhistoire, à la fête du printemps, deux jeunes gens se rencontrent et tombent amoureux l’un de l’autre, d’un amour exclusif. lls proclament leur droit à la monogamie, contraire à la loi de la tribu et en sont chassés.
Ils errent de caverne en caverne affrontant seuls les bêtes sauvages. Un ermite leur enseigne le pouvoir des plantes et le mystère de la fécondation. Un enfant naît mais la sécheresse menace.
La pluie salvatrice va-t-elle revenir et sauver ainsi ce premier amour ?
La bd « Le Premier Amour » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Premier Amour »
Adaptation en bande dessinée d’un conte préhistorique de Marcel Pagnol (1934), « Le Premier Amour » transpose la plume du maître provençal à la BD grâce au scénariste Éric Stoffel et au dessinateur Jack Manini. Publié par Bamboo dans la collection Grand Angle, l’album de 72 pages invite à une remontée aux origines de l’amour, entre rites tribaux et découverte du feu .
Le récit suit Pâle et Petite Rousse, exclus pour leur passion exclusive, et contraints d’affronter la loi du clan et les dangers de la nature. Éric Stoffel restitue avec sobriété l’esprit de Pagnol : la monogamie devient acte de rébellion, la peur du feu allégorie de la peur de l’autre. Les personnages, malgré un cadre archaïque, gagnent en humanité grâce à des dialogues épurés et une progression dramatique maîtrisée.
Jack Manini adopte un trait fouillé, mêlant aplats ocres et sanguins à des décors minimalistes. Les visages expriment la vulnérabilité et la détermination, contribuant à l’immersion dans cet âge de pierre onirique.
Fidèle à l’œuvre originelle et riche d’une mise en scène visuelle , « Le Premier Amour » s’adresse tant aux amateurs de récits graphiques qu’aux passionnés de Pagnol. Cette BD, entre conte poétique et fresque primitive, se révèle une réussite émouvante.
