Le Signe des quatre – (Les aventures illustrées de Sherlock Holmes)

Album publié en 2025 aux éditions Akileos.
Résumé éditeur
D’après l’œuvre d’ Arthur Conan Doyle publiée en octobre 1890.

« Que signifie toute cette histoire, Holmes ? » Un bâton de marche noueux ; une botte disparue ; un portrait de famille négligé ; un détenu criminel en cavale… et l’ancestrale malédiction d’un chien fantôme…
Le grand détective Sherlock Holmes a besoin de toutes ses forces de déduction élémentaires, ainsi due du soutien sans faille de son ami le Dr Watson, pour résoudre le terrifiant mystère de sa plus fameuse affaire… « Il s’agit d’un meurtre, Watson… »
La bd « Le Signe des quatre » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Signe des quatre »
Parue chez Akileos, l’adaptation graphique du « Signe des quatre » par Ian Edginton (scénario) et Ian Culbard (dessin) offre une relecture fidèle et inventive du célèbre roman de Conan Doyle, publié initialement en 1890.
L’album transpose avec brio l’une des plus inoubliables enquêtes de Sherlock Holmes, où mystère, exotisme et romance s’entremêlent dans le Londres victorien et jusque dans l’Inde des maharajahs et le bagne des îles Andaman.
Le récit conserve toute la richesse thématique du texte original : quête de vérité, soif de justice, poids du passé colonial et promesse d’un amour naissant entre le Dr Watson et Mary Morstan. Ian Edginton parvient à restituer la tension dramatique, l’ambiance feutrée des salons londoniens et la mélancolie des personnages, tout en ménageant un suspense haletant. La psychologie des protagonistes, notamment la rigueur déductive de Holmes et la sensibilité de Watson, est respectée et nuancée, offrant un contraste subtil entre raison et émotion.

Le style de Ian Culbard, immédiatement reconnaissable, se distingue par des lignes épurées et des visages anguleux, parfois déroutants mais finalement expressifs. Les couleurs, dominées par des tons gris, kakis et sombres, servent admirablement l’atmosphère de mystère et de danger qui plane sur l’intrigue.
Cette adaptation séduira autant les amateurs de Conan Doyle que les néophytes, grâce à sa capacité à condenser l’essentiel du roman sans sacrifier la profondeur narrative. « Le Signe des quatre » version Edginton/Culbard s’impose comme une porte d’entrée idéale dans l’univers de Sherlock Holmes.