La mathématique du chat de Philippe Geluck

Bande dessinée publiée en 2008 aux éditions Delagrave.


couverture bd La mathématique du chat de Philippe Geluck

Mathématicien bruxellois doublé d’un amateur de bande dessinée, Daniel Justens ne pouvait ignorer l’œuvre de Philippe Geluck, son confrère en sciences graphiques et mathématiques.
C’est en lisant les strips du Chat qu’il fit une découverte fondamentale : les syllogismes et les impasses logiques du félin, dont la fonction première était de faire rire, recelaient en fait tous les fondements des mathématiques modernes.

L’œuvre cryptée de Philippe Geluck peut enfin éclater au grand jour.
Les nombreux amateurs du Chat vont pouvoir reprendre leur lecture et rire de plus belle, en découvrant qu’en fait, ils ont régulièrement fait des mathématiques sans le savoir et que cette science qui traduit si bien les angoisses existentielles du matou matheux, rend compte aussi des nôtres.

Les mathématiciens découvriront dans ce petit opuscule nombre d’exemples utiles et de sujets de réflexion pour leurs élèves. Et puis surtout, ils y trouveront la réponse à la question qu’on leur renvoie sans cesse et qui les taraude : « À quoi servent les mathématiques ? »

« À comprendre les albums du Chat, bien sûr ! »


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La mathématique du chat de Philippe Geluck »

Daniel Justens, mathématicien bruxellois et amateur de bande dessinée, nous livre avec « La mathématique du Chat » une analyse fascinante qui révèle les fondements mathématiques cachés dans l’œuvre de Philippe Geluck. Publié en 2008 chez Delagrave/Casterman et lauréat du prix Tangente 2009, cet essai de 188 pages démontre avec brio que les syllogismes apparemment anodins du célèbre félin recèlent en réalité tous les fondements des mathématiques modernes.

Daniel Justens structure son analyse en parcourant méthodiquement tous les domaines mathématiques : arithmétique, théorie naïve des ensembles, géométrie, analyse, statistiques, probabilités et logique. L’auteur décortique avec le plus grand sérieux les paradoxes du Chat, révélant comment celui-ci manie l’axiome du choix de Zermelo ou le paradoxe du menteur d’Épiménide. On découvre que les lecteurs du « chat » ont « fait des mathématiques sans le savoir » et en se divertissant.

L’écriture de Daniel Justens allie rigueur académique et accessibilité, rendant les concepts mathématiques digestibles grâce aux exemples humoristiques de Geluck. Cette synthèse entre érudition et divertissement fait de cet ouvrage un bon outil pédagogique.

« La mathématique du Chat » est comme une lecture essentielle pour les amateurs de Philippe Geluck et les passionnés de vulgarisation scientifique, prouvant, s’il fallait en douter, l’utilité des mathématiques dans notre quotidien.

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