Fahrenheit 451
Album publié en 2025 aux éditions ActuSF.
Résumé éditeur
D’après le roman de Ray Bradbury publié le 19 octobre 1953.

Guy Montag est pompier. Son rôle, c’est de bruler les derniers livres qui restent, car ils ont été interdits.
Mais sa rencontre avec une petite fille, Clarisse, va le faire vaciller dans ses convictions. Et si les livres n’étaient pas aussi dangereux qu’on le dit ?
Et si c’était même le contraire ? Le soir chez lui, il retrouve sa femme, qui passe ses journées à regarder les écrans de télé accrochés aux murs de leur maison…
Fahrenheit 451 est un livre magistral et essentiel de la science-fiction. Écrit par Ray Bradbury et publié en 1953, il est un titre précieux pour l’humanité.
L’auteur espagnol Victor Santos en propose une adaptation BD somptueuse…
La bd « Fahrenheit 451 » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Fahrenheit 451 »
L’adaptation graphique de Fahrenheit 451 par Víctor Santos, publiée en septembre 2025 chez ActuSF, triomphe d’une gageure redoutable : transformer l’essence poétique et philosophique de l’œuvre de Ray Bradbury, parue en 1953, sans la trahir.
Loin du simple copié-collé, Víctor Santos instaure une hiérarchie des langages où l’image prédomine sur le texte, épurant les descriptions au profit de dialogues clés et d’une narration visuellement cadencée.

L’esthétique du dessinateur espagnol, visages anguleux, couleurs par aplats, jeu de clair-obscur renforce l’oppression dystopique. Les teintes ternes et ombrées incarnent l’asphyxie sociale, tandis que les nuances plus lumineuses émergent progressivement avec l’espoir de Guy Montag. Le découpage en trois actes, fidèle au roman, structure l’évolution psychologique du protagoniste, dont la mutation intérieure se lit dans chaque geste. Clarisse devient l’étincelle visuelle d’une rébellion naissante.
Avec ses 160 pages et son format cartonné soigné, cette BD ravive l’urgence d’un message : la censure et la superficialité technologique demeurent d’une actualité glaçante. Víctor Santos l’enrichit d’une sensibilité graphique qui rend l’œuvre de Ray Bradbury plus accessible sans l’appauvrir.




