Nicolas Eymerich Inquisiteur – 1 – La Déesse

Album publié en 2003 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

D’après le roman de Valerio Evangelisti   publié en 1994.

couverture bd Nicolas Eymerich Inquisiteur - 1

En 1352, à peine nommé Inquisiteur général du royaume d’Aragon, le père Nicolas Eymerich doit faire face à des phénomènes inimaginables : apparitions dans le ciel, naissance d’enfants si monstrueux qu’il faut en dissimuler l’existence…
Armé de sa foi et de son intelligence exceptionnelle, l’homme de Dieu se lance dans une enquête complexe, obscure, dangereuse. Une enquête dont les stupéfiantes ramifications s’étendent bien au-delà de sa propre époque… et de la nôtre.
À savoir : cette nouvelle série est l’adaptation en BD des romans à succès de Valerio Evangelisti (éditions Rivages et Pocket), qui a renouvelé la littérature fantastique par sa manière unique de mêler trame historique, enquête policière, surnaturel et science-fiction. Son oeuvre a été couronnée par le Prix de l’Imaginaire 98, le Prix Tour Eiffel et le Prix Urania.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Nicolas Eymerich Inquisiteur – 1 – La Déesse »

La Déesse, premier volume de Nicolas Eymerich Inquisiteur, propose une adaptation du roman de Valerio Evangelisti par Jorge Zentner et David Sala, publiée chez Delcourt en 2003 dans la collection Conquistador.
L’album entremêle l’enquête du dominicain Eymerich en 1352 dans le royaume d’Aragon—confronté à des naissances monstrueuses et à des apparitions célestes—avec une mission psytronique en 2194, tissant habilement passé et avenir.

Du point de vue du scénario, le récit explore la tension entre foi et hérésie, mêlant mysticisme païen et rigueur inquisitoriale. Nicolas Eymerich se révèle un enquêteur impitoyable, doté d’une intelligence froide et d’une personnalité « schizoïde » qui questionne la nature du bien et du mal, illustrant la thèse audacieuse selon laquelle « le diable n’est que la face cachée de Dieu ».

extrait bd Nicolas Eymerich Inquisiteur - 1

Graphiquement, David Sala déploie un style audacieux, alternant des traits précis et des aquarelles atmosphériques. La palette chromatique, évoluant du brun terreux médiéval à des teintes froides et éthérées, renforce l’émotion et la dualité des époques, tandis que la composition des planches accentue l’intensité dramatique.

En conclusion, ce premier tome séduira les amateurs de bande dessinée alliant un scénario énigmatique et un graphisme spectaculaire. À découvrir sans tarder pour qui aime se perdre dans l’histoire et pour redécouvrir le roman de Valerio Evangelisti.

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