La Belle et La Bête – Volume 2

Album publié aux éditions Bamboo en 2015.


Adapté de l’œuvre d’ Jeanne-Marie Leprince de Beaumont parue en 1756.

couverture bd La Belle et La Bête - Volume 2

« Belle » vit dans une petite ville portuaire avec ses deux soeurs et son père, un riche commerçant.
D’une nature solitaire, elle passe son temps à rêvasser dans les livres lorsqu’elle n’est pas obligée de se plier aux desiderata de ses aînées, narcissiques et jalouses.
Il est vrai que, malgré ses allures de « garçon manqué », elle est d’une grande beauté dont elle n’a pas conscience.
Un jour, le village est attaqué par un bateau volant d’où descendent des monstres cornus venus dérober les mauvaises âmes.
Alors que ses soeurs sont prises à partie, leur père s’interpose, s’attirant les foudres des démons.
Par amour et dévotion envers sa famille, Belle lui demande de les épargner en échange de sa vie. Le démon accepte, et Belle embarque à ses côtés sur le navire volant où elle rencontre leur chef, la Bête


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Belle et La Bête – Volume 2 »

Cette adaptation fantasy en deux tomes constitue une réinterprétation originale du conte classique que Maxe L’Hermenier réussit à renouveler sans le banaliser.

Ce deuxième volume, paru en 2015 aux éditions Bamboo, conclut ce diptyque avec une charge émotionnelle amplifiée par l’apparition de Diane, ancienne bien-aimée de la Bête, dont la fidélité éclaire le récit d’une tendresse singulière contrastant avec l’univers sombre du navire démoniaque.
Ici, Maxe L’Hermenier troque la résignation médiévale pour une intrigue tressée de jalousies humaines et d’enjeux surnaturels : le jeune Liam, jaloux de l’intimité croissante entre Belle et la créature, accepte l’aide du démon pour voler le miroir magique contenant l’essence même de la Bête. Ce volume explore avec habileté la transformation du monstre par l’amour contre la corruption de l’âme par l’envie.

extrait bd La Belle et La Bête - Volume 2

Sur le plan visuel, Looky et Dem signent un travail graphique remarquable : les paysages et décors splendides du roncier enchanteur se déploient avec luxuriance, tandis que les personnages expressifs alternent tendresse et colère avec une dynamique remarquable. La colorisation de Sébastien Lamirand transcende ces graphismes sans les étouffer, créant une atmosphère visuellement captivante.
Cette conclusion propose une véritable fin de conte où le bien triomphe et le mal reçoit sa juste punition, restituant au mythe sa portée morale intemporelle.


Les BD de la série « La Belle et La Bête »

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