La vallée de la Peur – (Les aventures illustrées de Sherlock Holmes)

Album publié en 2025 aux éditions Akileos.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre d’ Arthur Conan Doyle publiée en 1915.

Composé d’une part d’un mystérieux meurtre dans un cottage typiquement anglais et d’autre part, d’un thriller noir américain, La Vallée de la peur a une double personnalité tout à fait conforme aux les multiples identités de ses personnages.
Un de ses titres de chapitre décrit le meurtre effroyable de l’Américain Jack Douglas, dans son manoir du Sussex, et le classique dénouement de Holmes offre un superbe coup de théâtre qui classe cette affaire parmi les meilleures fictions de détectives.
Cette adaptation en roman graphique par Ian Edginton et Ian Culbard présente dans leur intégralité les indices, les émotions et les surprises de ce chef-d’oeuvre à l’influence éternelle.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La vallée de la Peur »

Adaptant fidèlement le dernier grand roman sur Holmes d’ Arthur Conan Doyle, Ian Edginton et Ian Culbard livrent avec « La vallée de la Peur » une bande dessinée d’une remarquable densité narrative et graphique. L’album, quatrième collaboration du duo, transpose avec rigueur l’intrigue complexe du roman de 1915, oscillant entre le huis clos d’un manoir anglais et les ombres d’une société secrète américaine, tout en préservant la tension et la richesse psychologique de l’œuvre originale.

Le scénario d’Ian Edginton met en avant la dualité du récit : l’enquête ciselée, où Holmes décortique chaque indice, et la plongée dans le passé trouble de la victime, John Douglas, alias Birdy Edwards. Les personnages, notamment Holmes et Watson, conservent leur profondeur : le premier, maître de la déduction, le second, témoin empathique, tous deux confrontés à la violence du passé américain de Douglas et à la froideur du crime organisé.

Graphiquement, Ian Culbard impose un style anguleux, épuré, presque expressionniste, qui sert à merveille l’atmosphère sombre et tendue du récit. Les couleurs sobres, les visages aux traits marqués et la composition rigoureuse des planches renforcent le sentiment d’isolement et d’étrangeté, en particulier dans les scènes du manoir cerné par les douves.

Cette adaptation se distingue par sa fidélité intelligente et sa capacité à condenser une intrigue riche sans la trahir. Elle séduira les amateurs de romans policiers classiques, les passionnés de Sherlock Holmes. Un roman graphique à recommander.

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