Le Chien des Baskerville – (Les aventures illustrées de Sherlock Holmes)

Album publié en 2025 aux éditions Akileos.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre d’ Arthur Conan Doyle publiée en mars 1902.

couverture bd Le Chien des Baskerville

« Pour l’amour de Dieu, de quoi s’agit-il ? » Quand Mille Marv Morstan passe au 221B Baker Street, l’histoire totalement inexplicable qu’elle raconte chamboule le coeur du Dr John Watson, et sort son ami Sherlock Holmes de la léthargie dans laquelle il s’était plongé.
Qui d’autre que le seul détective en consultation de Londres pourrait résoudre le mystère de l’officier de l’armée disparu, de l’unijambiste, de son complice aux pieds nus, du coffre au trésor disparu et du… signe des quatre ?
« Il s’agit d’un meurtre, Watson… »

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Chien des Baskerville »

Adaptant avec fidélité l’un des chefs-d’œuvre d’Arthur Conan Doyle, Ian Edginton et I.N.J. Culbard livrent une bande dessinée qui capte l’essence gothique et mystérieuse du roman originel tout en proposant une relecture graphique audacieuse.
Parue chez Akileos en 2025, cette adaptation s’inscrit dans une tradition de revisites des romans de Sherlock Holmes, mais se démarque par son atmosphère visuelle singulière et son respect du livre d’origine.

La force de cette adaptation réside dans la restitution de la tension entre rationalité et superstition, cœur du roman. La lande de Dartmoor, ses brumes et ses légendes, servent de toile de fond à une enquête où la peur de l’inconnu affleure à chaque page. Ian Edginton choisit de rester fidèle à la structure narrative du roman, laissant une large place au Dr Watson, dont la vulnérabilité et l’humanité offrent un contrepoint à la froide logique de Holmes. Les dialogues, sobres et efficaces, soulignent la psychologie des personnages.

extrait bd Le Chien des Baskerville

Le dessin de Ian Culbard, minimaliste et anguleux, peut dérouter de prime abord. Les visages, marqués de traits sombres, confèrent aux protagonistes une gravité presque mélancolique, en particulier à Watson. Cette stylisation accentue l’étrangeté et la tension qui règnent sur la lande, tout en évitant l’excès de détails superflus. L’économie de moyens sert l’ambiance : chaque case semble baignée dans une lumière crépusculaire, renforçant l’impression d’un monde à la frontière du réel et du fantastique.

Cette bande dessinée s’adresse aussi bien aux amateurs de Sherlock Holmes qu’aux lecteurs curieux d’expériences graphiques originales. En respectant l’esprit du roman tout en imposant une identité visuelle forte, Edginton et Culbard proposent une adaptation qui s’impose comme une relecture intelligente et atmosphérique d’un classique du polar gothique.

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