Le Fantôme de l’Opéra – Première partie

Album publié en 2011 aux éditions Gallimard.


Résumé éditeur

D’après le roman de Gaston Leroux publié le 23 septembre 1909.

couverture bd Le Fantôme de l'Opéra - Première partie

Paris, 1878.
Des drames inexpliqués secouent l’opéra Garnier : un machiniste est retrouvé pendu au bout d’une corde et le grand lustre se décroche en pleine représentation.
Un mystérieux « fantôme de l’Opéra » hante les lieux, se livrant à un étrange chantage…

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Fantôme de l’Opéra – Première partie »

Dans cette première partie du « Fantôme de l’Opéra« , Christophe Gaultier offre une adaptation saisissante du célèbre roman de Gaston Leroux. Publiée en 2011 chez Gallimard, cette bande dessinée nous plonge dans le Paris de 1878, où d’inexplicables événements bouleversent l’Opéra Garnier : un machiniste retrouvé pendu, un lustre qui s’écrase en pleine représentation et un mystérieux fantôme exigeant tribut.

Christophe Gaultier conserve admirablement l’essence du récit original tout en l’adaptant parfaitement au médium graphique. Le triangle amoureux entre Ingrid Daaé, Pierre de Chagny et le Fantôme est au cœur de la narration, explorant les thèmes de la passion dévorante, de la difformité et de l’art comme rédemption. L’emprise presque surnaturelle du Fantôme sur la cantatrice devient palpable, transformant cette dernière en véritable artiste.

Le style graphique, délibérément sombre, épouse parfaitement l’ambiance gothique du récit. Le trait épais de Christophe Gaultier confère une profondeur remarquable aux planches, tandis que son dessin, suggérant les atmosphères plutôt que s’attardant sur les détails, crée une tension constante. Les couleurs de Marie Galopin accentuent cette atmosphère lugubre, jouant sur des contrastes subtils qui servent admirablement l’intrigue.

Cette bande dessinée séduira les amateurs d’ambiances oppressantes et de récits fantastiques. Christophe Gaultier, coutumier des histoires sombres, trouve ici un terrain d’expression idéal. Premier volet d’un diptyque prometteur, cette adaptation réussie nous fait attendre la suite avec une impatience.


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