Le Nom de la Rose

Album publié en 2023 aux éditions Glénat


Résumé éditeur

D’après le roman de Umberto Eco sorti en 1980.

Tome 1 – Livre premier

Quand le maître italien du Neuvième art revisite le chef-d’œuvre d’Umberto Eco.

couverture bd Le Nom de la Rose tome 1

En l’an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l’Italie, plusieurs moines sont retrouvés morts.

Pour mettre un terme à ces inquiétantes disparitions avant l’arrivée d’une importante délégation de l’Église, le frère Guillaume de Baskerville tente de lever le voile sur ce mystère qui attise toutes les superstitions.

Assisté par son jeune secrétaire Adso de Melk, il va progressivement percer à jour les troubles secrets de la congrégation, et se heurter à la ferme interdiction d’approcher la bibliothèque de l’édifice.

Pourtant, Baskerville en est persuadé, quelque chose se trame entre ses murs. Et bientôt, à la demande du pape, l’inquisiteur Bernardo Gui se rend à son tour au monastère et s’immisce dans l’enquête.

Les morts s’accumulent et la foi n’est d’aucun secours…

Événement ! Milo Manara s’attelle à l’adaptation en deux tomes du chef d’œuvre d’Umberto Eco, vendu à plusieurs millions d’exemplaires et traduit en 43 langues.

Après Jean-Jacques Annaud au cinéma (1986), c’est un nouvel artiste de prestige qui s’empare du célébrissime polar médiéval. À la demande des héritiers Eco, Manara a eu carte blanche pour donner sa vision de l’œuvre, et a pour cela choisi un triple parti pris graphique très audacieux.

Son adaptation s’ouvre en effet sur Umberto Eco lui-même s’adressant au lecteur, dessiné dans un noir et blanc classique. Puis commence l’intrigue médiévale elle-même, et là Manara renoue avec le noir et blanc au lavis, rehaussé d’effets de matières et de modelés qu’il a déjà utilisé pour Le Caravage.

Enfin, chacun sait que les livres tiennent un rôle fondamental dans l’intrigue, et Manara s’amuse donc de temps à autre à recréer des enluminures d’époque, réalisées à la manière des moines copistes du Moyen Âge.

L’ensemble est mis en couleurs par la propre fille de Manara sous la supervision de son père, là aussi selon la même méthode qui a présidé à la réalisation du Caravage.


Le Nom de la Rose – Tome 01

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Nom de la Rose – Tome 1 »

Milo Manara, l’artiste italien de renom, se lance dans l’adaptation de « Le Nom de la Rose » d’Umberto Eco en deux tomes. Dans un décor médiéval, en 1327, une abbaye bénédictine est le théâtre de mystérieuses morts. Frère Guillaume de Baskerville et son jeune secrétaire, Adso de Melk, mènent l’enquête malgré l’interdiction d’approcher la bibliothèque. L’inquisiteur Bernardo Gui se joint à eux, mais les morts s’accumulent, défiant la foi.

Manara a obtenu une carte blanche des héritiers d’Eco pour créer son adaptation. Son approche graphique est audacieuse, mélangeant noir et blanc classique, lavis, et reconstitutions d’enluminures d’époque. La mise en couleurs par sa fille ajoute une dimension unique à l’œuvre.

« Le Nom de la Rose » en bande dessinée est un hommage à l’œuvre originale, mettant en valeur les talents d’adaptation de Manara. Le choix de Marlon Brando pour incarner Baskerville apporte du charisme, et l’ambiance visuelle nous plonge dans un monde médiéval oppressant et mystérieux.

extrait bd Le Nom de la Rose - Tome 1

Manara réussit à préserver l’essence du récit tout en adaptant habilement les aspects visuels. Cette adaptation complexe est une prouesse artistique, et Manara démontre une polyvalence impressionnante. La bande dessinée offre une immersion visuelle captivante, avec une utilisation subtile de la couleur.

« Le Nom de la Rose » en bande dessinée est une célébration de l’œuvre d’Eco et du talent de Manara, un mariage parfait entre deux grands artistes italiens.

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