Les chefs d’œuvre de Lovecraft – Le Molosse

Album publié en 2022 aux éditions Ki-oon.


Résumé éditeur

Adapté des nouvelles de Howard Phillips Lovecraft (Le Temple (1920/1925), Le Molosse (1922/1924) et La Cité sans nom (1921)).

couverture bd Le Molosse

Un voyage aux tréfonds de notre monde, là où se tapit l’innommable…

Dans « Le Temple’, un sous-marin allemand isolé en haute mer est victime d’une étrange malédiction. La peur s’empare de l’équipage et entraîne le vaisseau au plus profond des abysses, là où aucun homme n’est encore allé…

Les héros du « Molosse‘, eux, n’hésitent pas à profaner des tombes pour assouvir leur passion de l’occulte. Fervents lecteurs de leur copie du Necronomicon, ouvrage de magie noire, ils vont découvrir que certaines choses doivent rester enfouies à jamais…

Ce même Necronomicon guide le voyageur de « La Cité sans nom’ au milieu du désert. Là, l’homme comprend que sa civilisation n’est pas la seule sur Terre, et que l’être humain est bien petit face aux forces de l’inconnu…

De son trait sombre et réaliste reconnaissable entre tous, Gou Tanabe met en images les pires cauchemars imaginés par H. P. Lovecraft, le maître du fantastique et de l’horreur. Aux frontières des mondes, les protagonistes mènent une lutte sans espoir pour ne pas sombrer dans la folie !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Molosse »

« Le Molosse », neuvième volet de la collection Les Chefs-d’Œuvre de Lovecraft publiée chez Ki-oon, réunit trois adaptations signées Gou TanabeLe Temple (1920/1925), Le Molosse (1922/1924) et La Cité sans nom (1921) ; cette édition française, traduite par Sylvain Chollet, est parue le 15 septembre 2022 pour un total de 170 pages.

Dès l’introduction, le lecteur est plongé dans l’atmosphère oppressante du sous-marin U-29, où la folie gagne l’équipage en découvrant une statuette maudite ; l’immersion tient autant au texte originel qu’à la gestion rigoureuse du rythme narratif par Gou Tanabe, qui choisit de ralentir les séquences de découverte pour mieux faire exploser l’horreur dans un huis-clos sous-marin. Le thème de l’occultisme, incarné par le Necronomicon, tisse une continuité entre les récits et souligne la faiblesse de l’homme face à l’inconnu.

Sur le plan graphique, Gou Tanabe déploie un trait à la fois sombre et détaillé : le jeu de noir et blanc accentue la tension, tandis que le cadrage cinématographique de certaines planches intensifie la terreur viscérale. Chaque vignette participe à l’angoisse, offrant un équilibre entre réalisme et suggestion fantastique.

Ce manga de 170 pages se distingue par sa fidélité respectueuse à H. P. Lovecraft et par la puissance visuelle de son adaptation ; un incontournable pour les amateurs de fantastique.

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