Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1

Album publié en 2012 aux éditions Casterman


Résumé éditeur

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 1

Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d’écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne.

Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 – 18, c’est la première fois que Tardi se penche d’aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale.

Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l’histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie.

Ce « roman familial » prend des accents d’autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques).

Cet ouvrage s’annonce d’emblée comme l’un des événements bande dessinée de la fin d’année. Jamais sans doute Tardi ne s’était autant livré dans l’un de ses albums.

La bd « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1 » disponible ici


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1 »


« Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB » est une bande dessinée empreinte d’émotion et de profondeur, signée par Jacques Tardi. Dans cet ouvrage, l’auteur réalise un hommage touchant à son père, René Tardi, un militaire qui a été prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale.

La première chose qui frappe est le caractère personnel de ce projet. Jacques Tardi donne une voix à son père, René, et retranscrit fidèlement ses souvenirs de cette période difficile.

Cette démarche révèle une réconciliation entre le père et le fils, permettant à René de partager son expérience et à Jacques de mieux comprendre son passé.

La bande dessinée dépeint la vie quotidienne au Stalag II B avec une minutie historique, mettant en lumière les conditions de vie difficiles, la faim, la promiscuité, les maladies, les brimades, et les actes de solidarité entre les prisonniers. La narration est à la fois dense et captivante, avec des dialogues brillants entre le père et le fils.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 1

Les illustrations ajoutent une dimension visuelle essentielle à l’histoire. Elles offrent une reconstitution historique détaillée, mettant en lumière l’ambiance et les détails du camp de prisonniers, des chars et des uniformes, tout en conservant une humanité touchante dans les expressions des personnages.

Ce premier tome de « Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB » est une œuvre mémorable, à la fois un devoir de mémoire et un témoignage poignant de l’expérience de René Tardi.

Cette bande dessinée transcende les frontières de la simple narration graphique pour devenir un puissant moyen de rappeler l’histoire et les souffrances des prisonniers de guerre de la Seconde Guerre mondiale.

Une lecture instructive et émotionnelle qui mérite d’être partagée avec les générations futures.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp Stalag II-B

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