Une Enquête de Mary Lester – Les diamants de l’archiduc
Bande dessinée publiée en 2007 aux éditions Ouest-France.
Résumé éditeur
Cette bande dessinée est adaptée du premier volume de la série des Mary Lester, dont le succès est aujourd’hui grandissant.
Dans Les Diamants de l’archiduc on retrouve notre fameuse héroïne dans sa première grande enquête à Quimper avec son coéquipier Fortin, dans laquelle elle va devoir résoudre une affaire de hold-up dans une bijouterie.
Olivier Bron, dessinateur et scénariste, à travaillé en collaboration avec Jean Failler, il a lui-même mené une véritable enquête sur les traces de Mary Lester.
Né en 1940 à Quimper, Jean Failler s’est fait connaître par ses romans policiers où il met en scène à Quimper une jeune femme inspecteur, Mary Lester.
La bd « Les diamants de l’archiduc » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les diamants de l’archiduc »
Dans l’ombre des ruelles de Quimper, « Les diamants de l’archiduc » offre à Mary Lester une scène où elle peut briller de mille feux.
Sous le crayon d’Olivier Bron, cette inspectrice stagiaire échappe à la monotonie bureaucratique par une rencontre hasardeuse qui lance une série de péripéties aussi mystérieuses que captivantes. Le récit se déploie comme une toile où chaque fil est une piste, tissée avec une habileté qui captive, même si par moments, le style littéraire manque de cette étincelle qui transformerait l’ouvrage de divertissant à mémorable.
Bron, en véritable conteur, nous fait parcourir les paysages bretons avec une aisance narrative qui transporte le lecteur au-delà des pages, lui faisant presque sentir le sel marin et entendre les cris des mouettes. Si certains pourraient reprocher à la série une certaine prévisibilité stylistique, force est de constater que l’auteur réussit le tour de force de rester fidèle à un réalisme social et économique, tout en distillant le suspense.
La série a su se frayer un chemin dans le cœur des lecteurs, en partie grâce à ses adaptations télévisées qui ont élargi son audience. Cependant, ce n’est pas sans une certaine réserve que l’on accueille cet opus. Les fins, quoique satisfaisantes, semblent parfois arriver comme un deus ex machina un peu trop commode, laissant le lecteur sur sa faim quant à la complexité des personnages.
« Les diamants de l’archiduc » est une œuvre solide mais qui n’ose pas suffisamment perturber les eaux de la littérature policière. Mary Lester reste une héroïne attachante, mais on pourrait souhaiter qu’elle sorte des sentiers battus pour explorer des abysses plus profonds de la psyché humaine et de la noirceur du crime.