Valerius Proculus – Une enquête archéologique en Bande dessinée

Album publié en 2024 aux Editions 100Bulles.


couverture bd Valerius Proculus - Une enquête archéologique en Bande dessinée

Entre Rome, Arles et Cadix, venez suivre les (més)aventures du négociant en vin Valerius Proculus. En s’appuyant sur les découvertes extraordinaires réalisées dans les profondeurs du Rhône arlésien.

L’archéologue David Djaoui livre trois scénarios (possibles) illustrés par le dessinateur Laurent Sieurac.

Avec plus de 26 planches de bandes dessinées et un dossier pédagogique richement illustré, c’est tout un pan de l’histoire économique et commerciale de l’Antiquité romaine qui sera dévoilé, commenté et explicité sous forme d’enquêtes.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Valerius Proculus – Une enquête archéologique en Bande dessinée »

Plongeant le lecteur au cœur de l’Antiquité romaine, Valerius Proculus – Une enquête archéologique en bande dessinée se distingue par l’intelligence de sa construction et la rigueur de sa documentation.
Adaptée du travail scientifique de l’archéologue David Djaoui, cette bande dessinée, magnifiquement illustrée par Laurent Sieurac, propose trois scénarios (possibles) inspirés par de réelles découvertes subaquatiques dans le Rhône arlésien, notamment une cruche portant le nom de Valerius Proculus, négociant en vin au IIe siècle de notre ère.

La force de l’album réside dans sa capacité à conjuguer enquête policière et démarche scientifique. Le récit, structuré en séquences entrecoupées de dossiers pédagogiques, met en scène les incertitudes et hypothèses du travail archéologique, tout en rendant accessibles les arcanes de l’épigraphie, de la carpologie ou de la palynologie.
L’humour subtil, la précision du vocabulaire latin et la restitution des gestes quotidiens (préparation du garum, …) confèrent aux personnages une profondeur rare, tout en démystifiant la figure de l’archéologue.

extrait bd Valerius Proculus - Une enquête archéologique en Bande dessinée

Le dessin de Laurent Sieurac, rehaussé par les couleurs d’Antoine Kompf, excelle à restituer l’atmosphère des ports antiques, l’animation des marchés ou la tension des traversées maritimes. Les planches, parfois agrémentées de véritables objets archéologiques, soutiennent le récit et favorisent l’immersion dans un passé vivant et complexe.

À la croisée de la fiction et de la vulgarisation, Valerius Proculus s’impose comme une réussite exemplaire, recommandée aussi bien aux amateurs d’histoire qu’aux passionnés de bande dessinée soucieux de rigueur et d’originalité.
Une lecture pour quiconque souhaite comprendre, avec intelligence et sensibilité, les enjeux et les méthodes de l’archéologie contemporaine.

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