Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Le Débarquement de Provence

Album publié aux éditions Tartamudo en 2025.


couverture bd Le Débarquement de Provence

Le 15 août 1944, il y a 80 ans, avait lieu Le Débarquement de Provence. Sept semaines après celui de Normandie, l’opération amphibie et aéroportée Anvil-Dragoon mobilise plus de moyens en hommes et en matériel que l’Opération Overlord.

     
Avec deux divisions blindées et trois d’infanteries, commandées par de Lattre de Tassigny, l’armée Française est de retour pour reconquérir sa souveraineté.


C’est avec huit histoires courtes dessinées par des artistes internationaux de renom, accompagnées d’un dossier pédagogique, que cet évènement majeur de l’Histoire de France va vous être raconté.

Contient un dossier en fin d’album.
Une coédition Tartamudo / ONaCVG / Mémorial du Débarquement de Provence du Mont Faron / Ministère des Armées.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Débarquement de Provence »

La BD sortira en juillet 2025. Un avis sera posté quand elle sera lue.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Débarquement de Provence

Cartier-Bresson, Allemagne 1945

Albums publiés en 2016 aux éditions Dupuis.


Résumé éditeur

1945. Les Alliés marchent sur les camps et le monde découvre l’horreur nazie. À Dessau, en Allemagne, une rescapée reconnaît sa délatrice et la gifle. Henri Cartier-Bresson, alors sur place, capture ce geste dans une image qui deviendra emblématique.


Avant d’accompagner les Américains dans la Libération, puis, plus tard, de cofonder l’agence Magnum, Henri Cartier-Bresson était déjà un photoreporter majeur du XXe siècle.

Fait prisonnier en 1940, il parviendra à s’échapper en 1943 et reviendra témoigner en images avec une précision du geste, une science du moment, un talent du cadrage qui feront de lui, selon les mots de Pierre Assouline, « L’oeil du siècle ». 


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Cartier-Bresson, Allemagne 1945 »

« Magnum Photos – Tome 2 : Cartier-Bresson, Allemagne 1945 » est une œuvre magistrale qui plonge le lecteur dans l’univers tumultueux de la Seconde Guerre mondiale à travers les yeux du légendaire photographe Henri Cartier-Bresson.

Scénarisée par Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël, et illustrée par Sylvain Savoia, cette bande dessinée parvient à capturer l’essence même du photojournalisme, tout en offrant un aperçu intime de la vie de Cartier-Bresson.

L’ouvrage se distingue par son mélange astucieux de biographie et de narration visuelle. Le scénario, structuré avec des flashbacks habiles, nous transporte de 1940 à 1946, période où Cartier-Bresson fut capturé et détenu dans des camps allemands avant de s’évader et de reprendre son appareil photo. Les illustrations de Savoia, en noir et blanc, rendent hommage aux clichés iconiques du photographe, créant un pont visuel entre les dessins et les photographies originales​​.

extrait bd Cartier-Bresson, Allemagne 1945

Le point culminant de l’album est sans doute la reconstitution de la fameuse scène à Dessau en 1945, où Cartier-Bresson immortalise une rescapée giflant sa délatrice. Ce moment, d’une intensité brute, est représenté avec une précision et une sensibilité qui témoignent du talent de l’équipe créative pour capturer les émotions humaines complexes​.

On pourrait reprocher à l’œuvre une certaine rapidité dans le traitement de divers aspects de la vie de Cartier-Bresson. Malgré cela, le supplément de 46 pages signé Thomas Tode enrichit considérablement la compréhension historique et photographique de cette période, faisant de cet album un véritable trésor pour les amateurs de photographie et d’histoire​.

« Cartier-Bresson, Allemagne 1945 » est une fusion réussie d’art et d’histoire, offrant une immersion profonde et visuellement captivante dans l’un des chapitres les plus marquants du XXe siècle.

Le maillot de la discorde

Albums publiés en 2024 aux éditions Steinkis.


Résumé éditeur

Uruguay, juillet 1930, première Coupe du monde de football de l’histoire.

Alexandre Villaplane, milieu de terrain et capitaine de l’équipe de France, partage l’affiche avec Étienne Mattler, solide défenseur.

Une équipe, deux destins : tandis que le premier sera fusillé pour haute trahison à la Libération de Paris, le second deviendra un héros de la Résistance.


Si proches, si loin, ces deux hommes ont connu des destins totalement opposés. Cet ouvrage richement documenté revient sur leur trajectoire.

Deux histoires méconnues : celle d’un traître oublié et celle d’un héros très discret.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le maillot de la discorde »

« Le maillot de la discorde » par Arnaud Ramsay et Étienne Oburie est une bande dessinée qui explore les destins croisés de deux footballeurs français des années 1930, Alexandre Villaplane et Étienne Mattler.

Cette œuvre captivante mêle habilement histoire sportive et contexte politique tumultueux, mettant en lumière la trajectoire opposée de ses protagonistes.

Villaplane, capitaine de l’équipe de France lors de la première Coupe du monde en 1930, sombre dans la criminalité et la collaboration avec l’occupant nazi, tandis que Mattler, surnommé « Le Lion de Belfort », incarne l’intégrité et le courage en devenant un héros de la Résistance.

extrait bd Le maillot de la discorde

Les auteurs parviennent à illustrer avec brio les tensions politiques de l’époque, notamment l’influence des régimes fascistes sur le sport. Les illustrations d’Oburie, réalistes et immersives, renforcent le caractère dramatique du récit. Ramsay, de son côté, signe un scénario bien documenté et poignant, qui interroge sur la moralité et les choix individuels face à l’histoire.

« Le maillot de la discorde » est une lecture essentielle pour les amateurs de bande dessinée historique. Cette œuvre permet de redécouvrir une période charnière de l’histoire à travers le prisme du sport, révélant comment les turbulences politiques peuvent façonner les trajectoires personnelles de manière spectaculaire.

La 3e Kamera

Album publié en 2024 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

Quand l’Histoire défile sous nos yeux : retour sur les reporters du IIIe Reich.

couverture bd La 3e Kamera

1945 à Berlin sous occupation alliée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus de 700 soldats, appareils photo et caméras en main, alimentaient la propagande du Reich.

Ces « Propaganda Kompanien », des reporters de guerre allemands sous les ordres de Goebbels, avaient pour habitude d’utiliser deux appareils photo officiels. Pourtant certains s’étaient munis d’un 3e appareil clandestin, échappant à tout contrôle : la fameuse 3e « Kamera ».

C’est le cas du lieutenant Frentz, mandaté pour suivre le Führer en personne ! Dans la capitale en ruine, une course effrénée contre la montre commence pour récupérer ces clichés. En vue du procès de Nuremberg, les fameuses 3e « Kamera » qui documentaient les crimes commis par le régime vont devenir un enjeu stratégique pour les soldats américains du CIC ( Counter Intelligence Corps) !

Ce type d’appareil peut révéler le visage des officiers SS mais aussi apporter la preuve irréfutable des atrocités perpétrées dans les camps. Mais quels autres secrets pourrait encore livrer le boitier de Frentz ?

Après le succès de La Bombe – ouvrage traduit à ce jour en 18 langues et vendu à plus de 150 000 exemplaires en France – Denis Rodier s’associe au scénariste Cédric Apikian pour un récit fictionnel puissant, basé sur des faits historiques.

En nous plongeant avec un réalisme saisissant dans l’enfer de la guerre, les auteurs reviennent sur l’existence de ces soldats-photographes et s’interrogent : étaient-ils tous alliés à la cause du régime ? L’album s’accompagne d’un dossier historique détaillé.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La 3e Kamera »

Avec « La 3e Kamera« , Cédric Apikian et Denis Rodier livrent une bande dessinée qui plonge le lecteur dans les tourments de la Seconde Guerre mondiale, tout en explorant le rôle ambigu des photographes de propagande.

Le scénario de Cédric Apikian se distingue par sa profondeur historique et sa justesse narrative. L’auteur parvient à mêler fiction et vérités historiques de manière saisissante, invitant le lecteur à réfléchir sur la complexité morale des protagonistes. Chaque personnage est dessiné avec nuance, rendant palpable leur lutte entre conviction, survie et culpabilité.

extrait bd La 3e Kamera

Le dessin de Denis Rodier, réaliste et détaillé, est à la hauteur du récit : ses reconstitutions de Berlin en ruine sont époustouflantes, et les expressions humaines dépeintes avec une grande finesse. Les planches évocatrices confèrent à l’album une dimension cinématographique qui captive d’emblée le lecteur, renforçant l’impact dramatique de chaque scène.

La force de « La 3e Kamera » réside dans sa capacité à éclairer un aspect méconnu de l’Histoire : celui des clichés interdits, loin des images officielles glorifiant le régime nazi. Cette tension entre la vérité capturée et la propagande imposée est traitée avec brio, rendant l’œuvre non seulement divertissante mais aussi instructive.

Cette bande dessinée est un témoignage percutant et nécessaire, qui ne manquera pas de marquer ceux qui s’y aventurent.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Berlin

Justes parmi les nations – Tome 2 – Lueurs dans les Ténèbres

Album publié en 2024 aux éditions Plein Vent.


Résumé éditeur

Le 10 septembre 1943, dans le sud de la France, les Allemands envahissent l’ancienne « zone italienne », réputée jusque-là plutôt hospitalière.

La chasse aux Juifs atteint alors son paroxysme, relancée par le tristement célèbre Aloïs Brunner, qui prend ses quartiers à Nice. Les rafles se multiplient, la population nombreuse des réfugiés est traquée jour et nuit.

Ainsi la fratrie du petit Lazare, cachée au sein de l’institution Don Bosco, qui parvient à fuir in extremis. Parfois seuls, parfois avec leur famille, de nombreux enfants seront secourus, souvent par le biais de réseaux secrets bien préparés et bien organisés, mais parfois du seul fait de simples citoyens courageux, prêts à prendre tous les risques face à la barbarie.

Ce sont ces trajectoires, ces sauvetages sous leurs formes les plus diverses, témoignant du meilleur et du pire de l’humanité comme des lueurs éparses dans les ténèbres de l’Occupation, que retrace ce second album.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Justes parmi les nations – Tome 2 – Lueurs dans les Ténèbres »

Avec cette BD, Éric Stoffel, Serge Scotto livrent une œuvre poignante et lumineuse, qui plonge dans les heures sombres de l’Occupation en France. Ce deuxième volume, illustré avec talent par Frédéric Allali, Jean-Jacques Dzialowski et David Ballon, retrace des histoires de courage et d’humanité, mettant en lumière les actes héroïques de citoyens ordinaires ayant risqué leur vie pour sauver des enfants juifs.

La narration, à la fois précise et émotive, capte l’essence des événements historiques tout en rendant hommage à ces « justes » dont les actions résonnent encore aujourd’hui. Le scénario mêle habilement tension dramatique et espoir, offrant des portraits nuancés de personnages confrontés à l’inhumanité du régime nazi. Les trajectoires individuelles, comme celle de la fratrie cachée à l’institution Don Bosco, sont autant de témoignages vibrants du pire et du meilleur de l’humanité.

extrait bd Justes parmi les nations - Tome 2 - Lueurs dans les Ténèbres

Sur le plan graphique, l’utilisation subtile des couleurs accentue le contraste entre les ténèbres de la persécution et les éclats d’espoir symbolisés par les sauvetages. Chaque planche est travaillée avec soin, rendant palpable l’atmosphère oppressante de l’époque tout en magnifiant les moments d’héroïsme.

Cette bande dessinée estune ode à la résilience et à la solidarité. Lueurs dans les ténèbres – Tome 2 s’impose comme un incontournable pour tous ceux qui souhaitent comprendre et transmettre ces fragments d’histoire empreints d’humanité.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Nice

Les Évasions perdues – Stablack, l’université de la collaboration

Album publié en 2024 aux éditions Rue de Sèvres.


Résumé éditeur

Lorsque la France s’effondre en juin 1940, Jacques Leboy se retrouve comme tant d’autres déporté vers l’est sans aucune certitude sur son avenir.

Arrivé au terme de son voyage au camp de Stablack, il est assigné à un segment du stalag 1A peu commun.

Cette section dite « aspilag », fruit d’un accord entre les autorités nazies et le gouvernement de Vichy, était en effet destinée à n’accueillir que des aspirants officiers de l’armée française vaincue.

Dans ce camp-université, un seul but : former une élite française pour la « nouvelle europe » d’après la victoire allemande. Au gré de sa captivité et de ses tentatives d’évasions, Jacques questionnera tour à tour ses choix politiques et moraux, ainsi que sa foi en la religion et en l’humanité.

Jusqu’à pouvoir, près de quarante ans plus tard, raconter ce pan méconnu de l’histoire à son plus jeune fils.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Évasions perdues – Stablack, l’université de la collaboration »

Dans Les Évasions perdues – Stablack, l’université de la collaboration, Thomas Legrand et François Warzala nous entraînent dans un récit aussi intime que captivant.

Inspiré de l’histoire familiale de l’auteur, ce roman graphique explore avec finesse une page méconnue de la Seconde Guerre mondiale. Jacques Leboy, prisonnier français dans le camp de Stablack, se retrouve plongé dans une formation idéologique ambiguë orchestrée par le régime nazi, visant à modeler l’élite française de la « nouvelle Europe ».

Thomas Legrand, à travers des dialogues réalistes et une narration subtile, capte les tourments intérieurs de ses personnages, tiraillés entre collaboration et résistance. Chaque page dépeint un dilemme moral où se mêlent survie, dignité et trahison, rendant l’histoire poignante et profondément humaine.

extrait bd Les Évasions perdues - Stablack, l'université de la collaboration

Les illustrations de François Warzala jouent un rôle crucial dans l’ambiance du récit. Son style graphique, précis et détaillé, s’accorde parfaitement avec la gravité du sujet. Les tons sombres et le trait expressif nous plongent dans l’atmosphère oppressante du camp, renforçant l’empathie pour les personnages et leurs luttes.

En 256 pages, Les Évasions perdues interroge sur les choix individuels en temps de guerre et éclaire une facette obscure de la collaboration.

Cette œuvre puissante et éducative, enrichie de documents historiques, s’impose comme une lecture incontournable pour les passionnés d’histoire et les amateurs de bandes dessinées sur la Seconde Guerre Mondiale.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp de Stablack

Invisible enemy

Album publié en 2024 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

Les pilotes de chasse « Puma » de la 101e Escadre Aérienne des forces de défense hongroises patrouillent régulièrement les cieux dans leur mission de défense de l’espace aérien de l’OTAN. 

En 1990, cette unité fut nommée ainsi en hommage à Dezso Szentgyorgyi, le plus grand as hongrois de la seconde guerre mondiale.

Tout comme de nombreux autres pilotes qui, comme lui, ne quittèrent pas leur pays après la guerre, il dut cacher son passé pendant des décennies, réduit au silence par le régime au pouvoir.

Ce fut fait de façon si efficace que souvent, ils restèrent des inconnus aux yeux de leurs propres familles. 

Ils combattirent pour leur nation, et pourtant devinrent des parias…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Invisible enemy »

Avec Invisible Enemy, Gyula Pozsgay livre une œuvre d’une rare intensité, où la rigueur historique rencontre une finesse graphique exceptionnelle. À travers le récit des pilotes hongrois de la Seconde Guerre mondiale, et particulièrement celui de Dezső Szentgyörgyi, l’auteur exhume une page méconnue de l’histoire européenne, trop longtemps restée dans l’ombre.

L’approche artistique impressionne dès les premières pages. Les planches, magnifiquement détaillées, offrent une vision immersive des combats aériens et des machines volantes qui marquèrent cette époque. Chaque trait témoigne d’un travail méticuleux, captivant aussi bien les passionnés d’aviation que les amateurs d’art graphique. Le choix des couleurs et la précision des compositions ajoutent une dimension presque cinématographique à l’ensemble.

extrait bd Invisible enemy

Le scénario, poignant et intimiste, donne voix à des héros tragiques, contraints au silence sous un régime politique oppressant. Gyula Pozsgay parvient à capturer toute la gravité de leur destin avec une narration à la fois sobre et vibrante, où chaque dialogue, chaque moment, semble chargé d’émotion.

Invisible Enemy est une réflexion sur la mémoire et la résilience, une œuvre incontournable pour quiconque s’intéresse aux récits humains derrière les grandes tragédies historiques. Une lecture marquante, à la croisée de l’art et de l’histoire.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

AlekseïevkaBelgorodBudapestKourskRossoch

Les Jours les plus longs

Album publié en 2024 aux éditions du Ouest-France.


Résumé éditeur

couverture bd Les Jours les plus longs

Que font ces six personnages le 7 mai 1943 ? Que fait Alice, petite Caennaise amoureuse qui vit sous l’occupation allemande et qui accompagne son petit ami qui part se cacher pour échapper au STO ?

Que fait Ben, ce jeune anglais désœuvré mais patriote qui part s’engager dans la 6e division aéroportée britannique ?

Que fait Rudyard, jeune officier de marine canadien qui surveille les convois dans l’atlantique à bord d’un destroyer ?

Vito, lui, combat l’Afrika Korps en Afrique du Nord dans la 1re division d’infanterie américaine : ce baptême du feu pour les Yankees ne sera pas le dernier …

Sur le front de l’Est, le lieutenant Von Diest, nazi convaincu, est mis hors de combat par les Russes, tandis qu’Eugen, antinazi, surveille le mur de l’atlantique en Norvège avant d’être rapatrié sur la Normandie
Six dates clefs comme autant d’instantanés pour raconter la guerre de ces 6 destins qui vont tous se retrouver en Normandie dans le paroxysme d’une bataille qui verra la libération de l’Europe de l’Ouest…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Jours les plus longs »

« Les Jours les plus longs » de Benoît Rondeau, magnifiquement illustré par Nicolas Biberon, est une fresque historique poignante qui plonge le lecteur au cœur de la Seconde Guerre mondiale. À travers six personnages aux parcours variés, l’œuvre dépeint avec une grande précision les complexités de ce conflit global.

Chaque protagoniste incarne une facette distincte de la guerre : Alice, jeune Caennaise, et Ben, soldat anglais, symbolisent l’engagement et la résistance. Vito, combattant américain en Afrique du Nord, et Rudyard, officier canadien, illustrent la diversité des fronts. Les soldats allemands Eugene et Von Diest offrent une perspective contrastée sur le nazisme.

On peut saluer la rigueur historique de Rondeau et l’impact visuel des illustrations de Biberon. Les scènes de bataille sont décrites avec une intensité saisissante, tandis que les moments d’intimité révèlent la profondeur émotionnelle des personnages. Ce mélange de faits et de fiction rend « Les Jours les plus longs » à la fois éducatif et captivant.

Cette bande dessinée est une réussite, offrant une exploration nuancée de la guerre à travers des récits personnels touchants et authentiques.

Une lecture indispensable pour les passionnés d’histoire et de bande dessinée

L’Enfer Bleu – Tome 1

Album publié en 2024 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

Alberto, un jeune homme de 19 ans sans expérience du combat ni tendances politiques, décide de s’engager volontairement dans la Division bleue, cherchant à vivre ce qu’il considère comme une grande aventure.

S’imaginant participer à la victoire rapide de l’Allemagne sur l’Union soviétique, il se heurte brusquement à la dure réalité d’un conflit prolongé et brutal au milieu de l’hiver le plus rigoureux du XXe siècle.


Ce récit s’appuie sur les expériences authentiques d’Alberto, membre du 2e bataillon du régiment Esparza, le célèbre bataillon romain.

Au fur et à mesure que la guerre progresse, Alberto devient un personnage essentiel, servant de lien fiable avec le commandant et de témoin clé de nombreuses batailles sur le front de Volkhov.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Enfer Bleu – Tome 1 »

Avec « L’Enfer Bleu« , Paco Asenjo livre une bande dessinée qui transcende la simple reconstitution historique pour offrir un témoignage immersif et poignant sur la condition humaine en temps de guerre.

À travers les yeux d’Alberto, jeune volontaire espagnol projeté sur le front glacial de l’Est, le lecteur plonge dans une narration d’une intensité rare.

Le récit s’appuie sur des témoignages réels, conférant une authenticité remarquable à l’œuvre. Paco Asenjo réussit à transmettre la dureté des combats et la désillusion d’une jeunesse égarée dans un conflit qui la dépasse. Loin de glorifier la guerre, cette œuvre met en lumière l’absurdité et la souffrance inhérentes à une telle expérience.

Le travail graphique est à saluer : chaque case est empreinte d’une minutie qui retranscrit l’atmosphère glaciale du front de l’Est. Les paysages enneigés, les visages marqués par la fatigue et la peur, et les scènes de bataille crues traduisent avec justesse la brutalité et l’inconfort d’une guerre implacable. Les moments de calme, en contraste, permettent d’approfondir la dimension humaine du récit.

« L’Enfer Bleu » n’est pas qu’un récit de guerre, mais un portrait touchant de la fragilité humaine face aux forces implacables de l’Histoire. Une bande dessinée magistrale.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Krasny Bor

La Libération de Paris – 1944

Bande dessinée publiée en 2024 aux éditions Plein Vent.


couverture bd La Libération de Paris - 1944

La libération de Paris, du 19 au 25 août 1944, revêt une importance capitale pour la politique intérieure française : celui qui pourra s’arroger la victoire prendra une avance considérable dans la lutte pour le pouvoir.

Entre le Parti communiste français et le général de Gaulle, la bataille fait rage. Mais pour les Alliés, Paris n’est qu’une étape qui peut s’avérer difficile sur le chemin conduisant en Allemagne. Ils souhaitent l’éviter.

Une bataille d’influence débute en parallèle, tandis que la population parisienne se soulève et que le général Leclerc ronge son frein…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Libération de Paris – 1944 »

Jean-François Vivier, avec « La Libération de Paris – 1944« , nous plonge dans les méandres de l’un des événements les plus glorieux de l’histoire moderne française.

En associant une narration rigoureuse à un souci du détail historique, Vivier, épaulé par les illustrations précises de Régis Parenteau-Denoël, réussit à rendre hommage à ce moment de la Seconde Guerre mondiale tout en rendant l’histoire accessible.

Le choix de s’inscrire dans la collection « Les grandes batailles de l’histoire de France » s’avère judicieux, car il permet à la bande dessinée de s’adresser à un large public, qu’il soit néophyte ou passionné d’histoire.

extrait bd La Libération de Paris - 1944

Sur le plan graphique, les illustrations capturent avec rigueur l’atmosphère de l’époque. Le contraste entre la richesse historique et une certaine sobriété visuelle peut laisser certains lecteurs sur leur faim, bien que la précision du dessin demeure un point fort.

« La Libération de Paris – 1944 » est une œuvre qui réussit à offrir une synthèse historique de qualité, tout en rendant hommage aux héros de ce moment crucial de l’histoire de la ville de Paris.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Paris