Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Anne Frank en BD

Album publié en 2025 aux éditions Bayard.


Résumé éditeur

Amsterdam, 1942.
Pour échapper aux rafles des nazis, la famille Frank se cache dans une annexe du bureau d’Otto Frank. C’est dans ce petit appartement qu’Anne écrit son célèbre journal, avant d’être arrêtée en 1944.

Le succès mondial d’un journal intime
Cette BD raconte les deux ans qu’Anne Frank a passé avec sa famille dans un grenier à Amsterdam. À travers des planches sobres, émouvantes et d’une grande sensibilité, la BD évoque avec finesse les espoirs et les épreuves d’une jeune adolescente.

La Seconde Guerre mondiale à hauteur d’enfants.
Un titre grand public pour redonner vie à un témoignage poignant et montrer comment l’histoire individuelle s’inscrit dans la grande Histoire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Anne Frank en BD »

Sophie Pelloux-Prayer et Cléo Germain relèvent avec brio le défi de rendre accessible aux jeunes lecteurs l’histoire d’Anne Frank. Cette bande dessinée de 48 pages, parue en janvier 2025 chez Bayard Jeunesse, transpose avec délicatesse les deux années de clandestinité de la famille Frank dans l’annexe d’Amsterdam.

Le scénario de Sophie Pelloux-Prayer parvient à condenser l’expérience de l’Annexe sans trahir la complexité psychologique d’Anne. La BD évoque avec finesse les espoirs et les épreuves d’une jeune adolescente, tout en inscrivant son témoignage personnel dans le contexte plus large de la persécution nazie. Cette approche permet d’aborder la Shoah « à hauteur d’enfants » sans édulcorer la gravité historique.

extrait bd Anne Frank en BD

Cléo Germain déploie un trait épuré s’inscrivant dans la tradition de la ligne claire. Ses planches sobres, émouvantes et d’une grande sensibilité offrent une lecture fluide qui respecte la gravité du sujet tout en demeurant accessible. L’illustratrice parvient à insuffler une touche d’humour et de légèreté là où l’histoire le permet.

Cette adaptation constitue une excellente introduction à l’œuvre d’Anne Frank pour les lecteurs dès 8 ans, servant de passerelle vers la découverte du journal original.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

AmsterdamCamp de Bergen-Belsen

Lidiya Litvyak

Album publié en 2024 aux éditions Clair de Lune.


Résumé éditeur

couverture bd Lidiya Litvyak

Lidiya Vladimirovna LITVYAK, dit Lili, est née en 1921 à Moscou (Russie). Adolescente, elle rejoint un club d’aviation et dès 15 ans, elle commence à piloter des avions.
À la fin des années 1930, elle obtient sa licence d’instructeur de vol et intègre l’armée de l’air soviétique après l’invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne.
C’est en 1942, durant la seconde guerre mondiale, après de violentes batailles aériennes, que la jeune pilote aux cheveux blonds et aux yeux gris gagne le surnom de « la rose blanche de Stalingrad », en référence au lys, mal identifié, peint sur son chasseur. Le lieutenant junior Lidiya Litvyak a appartenu à plusieurs régiments de chasses et fût décorée de l’Ordre de l’étoile rouge.
En 1943, elle est abattue par des chasseurs allemands, mais comme son corps n’a pas été retrouvé, les dirigeants soviétiques ont supposé qu’elle avait été capturée.
Staline ayant toujours pensé qu’un Russe capturé devait automatiquement être considéré comme un traître, il aura fallu attendre le 6 mai 1990, que le président russe Mikhaïl Gorbatchev lui décerne finalement la décoration de Héros de l’Union soviétique avec une promotion posthume au grade de lieutenant-major.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Lidiya Litvyak »

La bande dessinée Lidiya Litvyak d’Antonio Gil rend un vibrant hommage à une figure légendaire de l’aviation soviétique, surnommée la « Rose de Stalingrad« . À travers un récit captivant et un style graphique percutant, l’auteur plonge le lecteur dans la vie de cette jeune pilote héroïque, qui s’est illustrée sur le front de l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale.

Antonio Gil explore avec finesse les thèmes du courage, du sacrifice et de la quête d’égalité dans un monde dominé par les hommes. Lidiya Litvyak, personnage principal, est dépeinte avec une profondeur psychologique remarquable : ses doutes, ses espoirs et ses combats intérieurs sont autant d’éléments qui humanisent cette héroïne légendaire. Le récit ne se contente pas de glorifier ses exploits militaires mais met également en lumière les défis personnels auxquels elle a été confrontée, notamment son combat pour être acceptée dans une unité masculine.

extrait bd Lidiya Litvyak

Le style visuel d’Antonio Gil est saisissant. Les illustrations, à la fois réalistes et empreintes d’émotion, capturent l’intensité des combats aériens tout en mettant en valeur les moments plus intimes de la vie de Lidiya. Les couleurs froides et les contrastes marqués renforcent l’atmosphère dramatique du récit, tandis que les détails minutieux des avions et des uniformes témoignent d’un souci historique rigoureux.

Lidiya Litvyak est une œuvre incontournable pour les amateurs d’histoire et de bande dessinée. Antonio Gil réussit à conjuguer une narration poignante avec un art visuel immersif. Cette bande dessinée s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir une héroïne méconnue mais inspirante, tout en profitant d’un récit richement documenté et magnifiquement illustré.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Kozhevnya

La Dernière Nuit de Mussolini

Album publié en 2025 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

Digne de la commedia dell’arte.

couverture bd La Dernière Nuit de Mussolini

La photographie du Duce et de sa maîtresse Clara Petacci pendus par les pieds sur la place Loreto de Milan a fait le tour du monde.
Et la résonance de ce cliché a souvent occulté dans la mémoire collective la dernière cavale de Mussolini sur les bords du lac de Côme… Mussolini n’est pas mort à Milan. Fuyant la résistance italienne comme les forces alliées, Mussolini et Clara Petacci tentent de rejoindre la Suisse en compagnie de quelques fidèles du régime.
Cette fuite désespérée, proche du grotesque, prendra fin une soirée d’avril 1945, sous une pluie fine, en Lombardie : Mussolini démasqué est finalement arrêté, déguisé, planqué et fusillé le lendemain matin sur les berges de ce lac d’une beauté rare.
Cette dernière sortie pathético-romanesque, d’une violence inouïe, est à l’image de la trajectoire de celui qui inventa le fascisme. En quelques jours tout remonte à la surface.

Après Le Matin de Sarajevo et L’Affaire Zola, Jean-Charles Chapuzet et Christophe Girard nous entraînent dans une cavale de trois jours pour revivre les dernières heures du dictateur et mieux comprendre son rapport au pouvoir, comme son rapport aux femmes. Avec ce roman graphique digne d’un polar historique, les auteurs nous livrent les moments-clés de la vie de cette figure à la fois grotesque et terrible, peu exploitée en bande dessinée.
Entre grandeur et décadence, amour et clandestinité, on traverse les heures sombres du XXe siècle et on entre dans l’intimité d’un couple au destin tragique. Une œuvre riche et documentée.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Dernière Nuit de Mussolini »

Avec La Dernière Nuit de Mussolini, Jean-Charles Chapuzet et Christophe Girard livrent une œuvre magistrale qui mêle tragédie historique et satire grotesque. Ce roman graphique, publié chez Glénat, retrace les derniers jours de Benito Mussolini en avril 1945, tout en explorant les contradictions d’un homme qui a marqué l’histoire par son ambition démesurée et sa chute pathétique.

Le récit, structuré autour des ultimes heures du dictateur, s’appuie sur des flashbacks pour dresser une biographie concise mais percutante. Jean-Charles Chapuzet, historien de formation, s’appuie sur des références solides pour restituer avec précision les moments clés du fascisme italien, de la marche sur Rome à la République de Salò.
Cette approche non linéaire met en lumière les paradoxes du personnage : un leader charismatique mais lâche, corrompu et brutal. Les dialogues ciselés plongent le lecteur dans l’intimité d’un homme hanté par ses échecs et abandonné par ses alliés.

Christophe Girard adopte un style semi-réaliste aux accents caricaturaux pour capturer la nature grotesque de Mussolini. Les tons gris des scènes finales contrastent avec les couleurs vives des flashbacks, accentuant le décalage entre la grandeur passée et la décadence présente.
La violence est montrée sans détour, reflétant la brutalité du régime fasciste et la vengeance implacable des partisans italiens. Christophe Girard parvient à humaniser le dictateur tout en soulignant son caractère monstrueux, notamment à travers des expressions faciales marquées et un jeu subtil sur les ombres.

La Dernière Nuit de Mussolini est plus qu’une biographie graphique : c’est une réflexion puissante sur le pouvoir, la décadence et l’héritage du fascisme. À mi-chemin entre polar historique et satire politique, elle s’adresse autant aux amateurs d’histoire qu’aux passionnés de bande dessinée.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Lac de Côme

La Muette – Drancy, un camp aux portes de Paris

Album publié en 2025 aux éditions La Boite à Bulle.


Résumé éditeur

À travers divers destins croisés, le camp d’internement de la Muette, à Drancy, raconté pour la première fois en bande dessinée.

20 août 1941, la police française se prépare à arrêter 5000 habitants du 11e arrondissement de Paris, tous de confession juive… Quelques jours plus tard, ils seront 4230 hommes à être emprisonnés dans la cité de La Muette à Drancy.

Durant trois années, la cité verra ainsi passer 67  000 hommes, femmes et enfants en partance pour les camps de la mort… Parmi eux, Béno, Nissim, Jean, Chil, Chana et bien d’autres. Des noms qui sont autant de victimes de la logique d’extermination nazie – et de ses complicités françaises. Des destins qui se croiseront dans un quotidien rythmé par les rafles et déportations qui emplissent et vident alternativement le camp…

À travers ces histoires, Valérie Villieu et Simon Géliot donnent pour la première fois à voir la vie du camp de La Muette  : son organisation, son évolution et le quotidien des interné.e.s qui y sont passés. Un quotidien marqué par la souffrance, la lutte pour survivre mais aussi la solidarité et la foi en un avenir meilleur.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Muette – Drancy, un camp aux portes de Paris »

Dès l’ouverture de cette BD, La Muette s’affirme comme une plongée saisissante dans l’histoire du camp d’internement de Drancy, d’août 1941 à août 1944. Signé par Valérie Villieu (scénario) et Simon Géliot (dessin), ce roman graphique de 304 pages est précédé d’une préface éclairée de l’historienne Annette Wieviorka.

Le scénario, bâtie autour des destins croisés de Béno, Nissim, Chana et bien d’autres, alterne scènes de vie quotidienne — brimades, trafics, privations — et moments de solidarité. Cette construction en mosaïque, sans dévoiler l’issue des trajectoires, installe une tension constante et invite le lecteur à partager l’angoisse du huis clos.

extrait bd La Muette - Drancy, un camp aux portes de Paris

Sur le plan graphique, le choix d’une palette monochromatique (nuances de bleu froid) renforce l’atmosphère oppressante du camp et sert le récit avec sobriété. Les traits anguleux de Simon Géliot soulignent la fragilité des corps émaciés et la rudesse des baraquements, tandis que les cadrages serrés immergent le lecteur au cœur du cauchemar.

À la fois outil pédagogique et œuvre littéraire, cette BD s’adresse aux enseignants d’histoire et à tout public désireux de comprendre la mécanique de l’internement en France pendant la Seconde Guerre mondiale.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Drancy

L’Enfer Bleu – Tome 2

Album publié en 2025 aux éditions Paquet.


Résumé éditeur

couverture bd L'Enfer Bleu - Tome 2

Alberto, un jeune homme de 19 ans sans expérience du combat ni tendances politiques, décide de s’engager volontairement dans la Division bleue, cherchant à vivre ce qu’il considère comme une grande aventure. S’imaginant participer à la victoire rapide de l’Allemagne sur l’Union soviétique, il se heurte brusquement à la dure réalité d’un conflit prolongé et brutal au milieu de l’hiver le plus rigoureux du XXe siècle.

Ce récit s’appuie sur les expériences authentiques d’Alberto, membre du 2e bataillon du régiment Esparza, le célèbre bataillon romain.
Au fur et à mesure que la guerre progresse, Alberto devient un personnage essentiel, servant de lien fiable avec le commandant et de témoin clé de nombreuses batailles sur le front de Volkhov.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Enfer Bleu – Tome 2 »

« L’Enfer Bleu – Tome 2 » poursuit le témoignage d’Alberto, jeune volontaire de la Division bleue, engagé sur le front du Volkhov durant l’hiver 1941. Paco Asenjo restitue avec fidélité le contexte historique de cette unité de combattants espagnols intégrés à la Wehrmacht, mêlant récits de combats et intimité du soldat confronté à l’horreur glaciale de l’Est soviétique.

Au niveau du scénario, le second opus approfondit la psychologie d’Alberto : son enthousiasme initial se mue en un conflit intérieur, oscillant entre loyauté envers ses frères d’armes et questionnements moraux devant la violence extrême. Les dialogues brefs mais percutants illustrent l’épuisement physique et mental des hommes, tandis que les séquences muettes laissent transparaître l’isolement grandissant du protagoniste.

extrait bd L'Enfer Bleu - Tome 2

Graphiquement, Paco Asenjo déploie un trait réaliste et maîtrisé ; ses personnages sont animés par des expressions fines et des postures dynamiques qui renvoient à leur fatigue autant qu’à leur détermination. La colorisation privilégie des teintes sourdes — bleus acier, gris terreux et ocres froids — accentuant l’atmosphère oppressante du front hivernal. Quelques choix, comme l’insertion de photographies d’archives et de cartes stratégiques en noir et blanc, renforcent l’immersion documentaire de l’album.

Ce deuxième volume séduit par l’alliance d’un scénario exigeant et d’une mise en image d’une justesse rare. A lire pour découvrir ce pan méconnu de la seconde Guerre Mondiale.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Volkhov

Bourg-en-Bresse – Lalande se rebelle

Albums publiés en 2023 aux éditions Éditions Les amis du Musée de la Résistance Nantua.


Résumé éditeur

« Bourg-en-Bresse, Lalande se rebelle », 4e édition de la Collection « L’Ain : Résistance et Déportation » nous invite à revivre les années de lutte d’un noyau résistant créé au lycée Lalande de Bourg-en-Bresse en 1940, parmi eux, Pierre Figuet, Paul Morin et Jean Marinet.

Ils participent à de nombreuses actions dont l’importance est soulignée par l’intervention de la Milice le 5 juin 1944, arrêtant certains élèves et professeurs.


Le lycée Lalande est le seul lycée civil de France à avoir obtenu la médaille de la Résistance française par décret du 3 octobre 1946.


À la fois hommage à des destins tragiques et témoin d’un engagement résistant, cet ouvrage doit aussi concourir à éveiller les consciences de nos jeunes.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Bourg-en-Bresse – Lalande se rebelle »

La bande dessinée Bourg-en-Bresse – Lalande se rebelle, réalisée par Pierre Mercier et illustrée par Josselin Duparcmeur, propose un témoignage touchant et bien documenté de la Résistance au sein du lycée Lalande de Bourg-en-Bresse.

Ce quatrième tome de la série L’Ain : Résistance et Déportation éclaire une histoire locale trop peu connue, mettant en scène des jeunes résistants audacieux comme Pierre Figuet, Paul Morin et Jean Marinet.

L’écriture de Pierre Mercier frappe par sa précision et son respect des faits historiques. Loin de tout didactisme pesant, il parvient à rendre la lutte de ces jeunes non seulement accessible mais également poignante, une manière d’immerger le lecteur dans les tourments de l’époque. Les dialogues sont justes et les situations décrites avec une sobriété qui ajoute à l’intensité du récit.

Le travail visuel de Josselin Duparcmeur amplifie cette narration. Ses illustrations, aussi évocatrices que subtiles, traduisent l’atmosphère lourde de l’Occupation tout en laissant transparaître l’ardeur et la détermination des personnages. Chaque planche semble soigneusement construite pour rendre hommage à ces résistants et à leur courage.

Bourg-en-Bresse – Lalande se rebelle s’avère une lecture à la fois enrichissante et émotive, particulièrement adaptée aux jeunes lecteurs souhaitant découvrir cette période de l’histoire.

Cette bande dessinée réussit le pari d’éduquer tout en captivant, rappelant que le passé, lorsqu’il est raconté avec talent et sensibilité, continue de résonner dans notre présent.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Bourg-en-Bresse

Ambérieu-en-Bugey – 52 locos H.S. – Opération à haut risque le 6 juin 1944

Albums publiés en 2022 aux éditions Les amis du Musée de la Résistance Nantua.


Résumé éditeur

couverture bd Ambérieu-en-Bugey - 52 locos H.S. - Opération à haut risque le 6 juin 1944

Suite à des bombardements alliés sur la gare d’Ambérieu, inefficaces et faisant des victimes civiles.

Le maquis s’organise pour saboter cet endroit stratégique, pendant que les alliés débarquent en Normandie.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ambérieu-en-Bugey – 52 locos H.S. – Opération à haut risque le 6 juin 1944 »

La bande dessinée « Ambérieu-en-Bugey – 52 locos H.S. – Opération à haut risque le 6 juin 1944 » de Pierre Mercier et Josselin Duparcmeur est une plongée immersive dans l’histoire de la Résistance française.

Ce troisième tome de la série « L’ain : Résistance et Déportation » se distingue par son engagement à relater des événements cruciaux de manière à la fois éducative et palpitante.

Le scénario de Pierre Mercier brille par son authenticité et sa précision historique. En retraçant l’opération de sabotage menée par les résistants pour paralyser la gare d’Ambérieu, il réussit à capturer l’essence du courage et du sacrifice. L’intrigue est dense, pleine de suspense, et offre une perspective intime sur les défis et les dangers auxquels étaient confrontés les résistants

extrait bd Ambérieu-en-Bugey - 52 locos H.S. - Opération à haut risque le 6 juin 1944

Josselin Duparcmeur, en tant qu’illustrateur et coloriste, apporte une profondeur visuelle qui enrichit l’expérience narrative. Ses dessins détaillés et expressifs soulignent la tension et l’urgence de la mission, tout en rendant hommage aux paysages et aux environnements de l’époque.

« Ambérieu-en-Bugey – 52 locos H.S. » est une œuvre remarquable qui mérite d’être lue, notamment par ceux qui s’intéressent à la Seconde Guerre mondiale et à la Résistance française.

En combinant un récit bien documenté avec des illustrations captivantes, Mercier et Duparcmeur ont créé une bande dessinée qui éduque tout en divertissant, une véritable réussite dans le genre historique.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Ambérieu-en-Bugey

Oyonnax – Ils ont osé – Le maquis défile le 11 novembre 1943

Albums publiés en 2021 aux éditions Éditions Les amis du Musée de la Résistance Nantua.


Résumé éditeur

couverture bd Oyonnax - Ils ont osé - Le maquis défile le 11 novembre 1943

Français !
Les vainqueurs de demain invitent les vainqueurs de 1914-1918 et toute la population à assister à la MANIFESTATION qui aura lieu aujourd’hui à 14h et par laquelle nous ferons comprendre à l’envahisseur et à nos collaborateurs que ce 11 novembre est le dernier que nous passons dans la servitude.
Gloire à nos morts des deux guerres et à nos camarades emprisonnés et fusillés.
LA RÉSISTANCE FRANÇAISE.

Le 11 novembre 1943, 120 hommes en armes, sous les ordres du Capitaine Romans-Petit défilent à Oyonnax. Il s’agit du défilé des maquisards, épisode marquant et symbolique de l’histoire des maquis de l’Ain.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Oyonnax – Ils ont osé – Le maquis défile le 11 novembre 1943 »

La bande dessinée « Oyonnax – Ils ont osé – Le maquis défile le 11 novembre 1943« , signée par Pierre Mercier et Josselin Duparcmeur, se présente comme une œuvre vibrante et riche en détails historiques. Cette seconde livraison de la série « L’ain : Résistance et Déportation » plonge le lecteur au cœur d’un acte de bravoure qui a marqué la Résistance française.

D’emblée, ce qui frappe, c’est l’exactitude historique qui sous-tend le récit. Mercier parvient à tisser une trame narrative qui respecte les événements authentiques, rendant hommage aux maquisards de l’Ain qui ont défié l’occupant nazi par leur défilé audacieux le 11 novembre 1943. La tension palpable de cette journée est magistralement capturée, offrant une immersion totale dans l’époque.

extrait bd Oyonnax - Ils ont osé - Le maquis défile le 11 novembre 1943

Du côté visuel, Josselin Duparcmeur excelle. Ses illustrations, à la fois détaillées et dynamiques, soutiennent le récit avec une puissance évocatrice indéniable. Les couleurs, savamment choisies, et les compositions des planches renforcent l’atmosphère de clandestinité et de courage, conférant à l’ouvrage une dimension presque cinématographique​​.

« Oyonnax – Ils ont osé – Le maquis défile le 11 novembre 1943 » est une œuvre pédagogique et artistique de grande qualité. Elle se distingue non seulement par son souci du détail mais aussi par sa capacité à rendre un hommage appuyé et vibrant à ceux qui ont osé se lever contre l’oppression.

En résumé, c’est une lecture indispensable pour les passionnés d’histoire et les amateurs de bandes dessinées, offrant une fenêtre poignante sur un épisode héroïque de la Seconde Guerre mondiale.



Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Oyonnax

Mardi noir à Nantua – Rafle du 14 décembre 1943

Albums publiés en 2020 aux éditions Les amis du Musée de la Résistance Nantua.


Résumé éditeur

couverture bd Mardi noir à Nantua - Rafle du 14 décembre 1943

AVIS

Le 6 Décembre 1943 à NANTUA et OYONNAX, un français et une française ont été contraints par des éléments terroristes de se déshabiller. Ces deux personnes portaient sur le corps marqués de croix gammées et de croix gammées. Elles ont été traînées dans les rues de Nantua et d’Oyonnax. La police de Nantua n’est pas intervenue, celle d’Oyonnax est intervenue trop tard. La population a assisté à ce spectacle scandaleux avec satisfaction et personne n’est intervenu pour faire cesser cette manifestation.

En conséquence, le Capitaine de Gendarmerie, M. le Maire de Nantua, deux gendarmes d’Oyonnax ont été arrêtés. Ils séjourneront jusqu’à la fin de la guerre dans un camp de concentration en Allemagne. En outre, 150 hommes de Nantua entre 18 et 40 ans, seront menées pendant la durée de la guerre dans un camp de Travail en Allemagne.

LYON, le 14 Décembre 1943.

Der Kommandeur der Sicherheitspolizei und des SD in Lyon

L’association des Amis du musée remercie particulièrement le Département, la ville de Nantua, l’Office National des Anciens Combattants (ONAC) et Le Souvenir Français, pour leurs concours à la réalisation de cette B.D.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Mardi noir à Nantua – Rafle du 14 décembre 1943 »

La bande dessinée « Mardi noir à Nantua – Rafle du 14 décembre 1943 » de Pierre Mercier et Josselin Duparcmeur est un hommage bouleversant aux événements tragiques de la Seconde Guerre mondiale en France.

Publiée par l’Association des Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain, cette œuvre plonge le lecteur dans l’horreur de la rafle de Nantua, où civils et résistants furent brutalement arrêtés et déportés par les nazis.

Pierre Mercier, à travers un scénario documenté et poignant, réussit à capturer l’essence de cette période sombre. Le récit est à la fois un témoignage historique et une exploration profonde des émotions humaines face à la barbarie. La précision des faits historiques ajoutée à la dimension humaine des personnages crée une immersion totale, rendant l’horreur et le courage palpables.

extrait bd Mardi noir à Nantua - Rafle du 14 décembre 1943

Les illustrations de Josselin Duparcmeur sont remarquables. Chaque page est une œuvre d’art qui témoigne de l’horreur de la guerre tout en honorant la mémoire des victimes et des résistants.

« Mardi noir à Nantua – Rafle du 14 décembre 1943 » est une œuvre incontournable qui mêle histoire et émotion avec brio, offrant une réflexion poignante sur la résistance et la mémoire collective. Une lecture essentielle pour tous ceux qui s’intéressent à cette période de l’histoire.



Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

NantuaOyonnax

Face à face – Hitler / Staline

Album publié en 2019 aux éditions Robinson.


Résumé éditeur

couverture bd Face à face - Hitler / Staline

Hitler et Staline sont le mal incarné, la plaie béante du XXe siècle.

Du pacte germano-soviétique à la fin de la seconde guerre mondiale, ils se sont affrontés par QG et tactiques militaires interposés. Ils sont directement responsables du plus grand nombre de morts de l’histoire de l’humanité.

Ceci est le récit du combat jusqu’à la mort de deux folies mégalomaniaques, d’une partie d’échecs meurtrière entre deux totalitarismes : une plongée au cœur du face-à-face le plus radical de l’Histoire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Face à face – Hitler / Staline »

« Face à face – Hitler/Staline » d’Arnaud Delalande et Hubert Prolongeau, illustrée par Eduardo Ocaña, plonge le lecteur au cœur de la confrontation entre deux des plus cruels dictateurs du XXe siècle.

Cette bande dessinée retrace les moments clés de leur affrontement, de l’opération Barbarossa à la bataille de Stalingrad, avec une précision historique mêlée d’éléments fictionnels. Les auteurs dépeignent Hitler et Staline comme des dirigeants tout aussi intransigeants qu’incompétents, chacun dans un déni dangereux de la réalité.

extrait bd Face à face - Hitler / Staline

Le récit est rapide et énergique. Les dessins colorés et expressifs d’Ocaña capturent bien les horreurs de la guerre et les personnalités des protagonistes, mais la bande dessinée pourrait approfondir davantage l’idéologie et les motivations politiques des deux dictateurs.

« Face à face – Hitler/Staline » reste une lecture engageante et informative, rappelant l’importance du front soviétique dans la défaite nazie, souvent sous-estimée dans les récits occidentaux.

Une œuvre essentielle pour les passionnés d’histoire et de bandes dessinées