Étiquette : 2019

La curée

Album publié en 2019 aux Editions Les Arènes.


Adapté de l’œuvre de Emile Zola (publié pour la première fois en 1871)

Découvrez une adaptation en BD du roman d’Emile Zola par Eric Stalner et Cédric Simon. Une critique sociale corrosive d’une incroyable actualité.

À la fin d’une chasse à courre, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. « De l’or et de la chair », Émile Zola résumait ainsi La Curée.

couverture bd la curée

L’or, c’est Aristide Saccard. Ce bourgeois affairiste vorace veut saigner Paris et se repaître de l’argent qui coule dans les veines d’une capitale bouleversée par les travaux haussmanniens.

Sans scrupules, il triche, vole, ment et manipule… même ses proches.

La chair, c’est Renée, la seconde épouse de Saccard. Jeune femme comblée et courtisée, elle cherche à tromper son ennui en dilapidant sa fortune et en goûtant la jouissance de l’interdit.

Or qu’y a-t-il de plus immoral que d’entretenir une relation fiévreuse avec un beau-fils que l’on a élevé ?

À travers des dessins somptueux, Éric Stalner et Cédric Simon nous offrent une version sublimée et moderne de l’œuvre de Zola.

La Curée, c’est l’argent tout-puissant qui nourrit le vice et la débauche.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La curée »

Dans le sillage des géants de la littérature, « La Curée » d’Éric Stalner émerge non seulement comme une adaptation fidèle, mais aussi comme une œuvre artistique autonome qui mérite son propre éclat.

Stalner se réapproprie le roman naturaliste d’Émile Zola avec une maîtrise qui frôle l’irrévérence, tant son coup de pinceau est à la fois audacieux et respectueux de la source originelle.

Le Paris haussmannien, avec ses veines bouillonnantes de progrès et ses plaies ouvertes de corruption, est capturé dans des illustrations qui parlent autant que le texte lui-même. Stalner se fait architecte et historien, dressant des édifices visuels où chaque brique semble imprégnée des aspirations et des déboires des personnages zoliens.

Le scénario, tout en s’ancrant dans la fidélité, ne manque pas de s’envoler lorsque nécessaire. Stalner évite l’écueil de la redite et transforme le didactisme potentiel de l’adaptation en une exploration viscérale de thèmes éternels : l’ambition, le désir, la chute. L’histoire d’Aristide et de sa famille est un écho graphique aux tumultes de notre époque, un miroir où le lecteur est invité à se reconnaître, à frémir, à s’interroger.

« La Curée » de Stalner n’est donc pas une simple réinterprétation graphique, mais une réflexion artistique qui s’inscrit dans la continuité de l’œuvre de Zola, tout en insufflant un souffle nouveau, moderne et captivant.

Une réussite qui confirme que la bande dessinée est un art à part entière, capable de revisiter et de sublimer les classiques.


Emile Zola est l’un des plus grands écrivains français du XIXe siècle, célèbre pour sa contribution au mouvement littéraire naturaliste.

L’une de ses œuvres les plus marquantes est « La Curée« , publiée en 1871, qui explore les thèmes de la cupidité, de l’ambition et de la décadence de la bourgeoisie parisienne pendant le Second Empire.

Dans La Curée, Zola suit l’histoire de deux cousins, Aristide Saccard et Maxime, qui cherchent à s’enrichir rapidement dans le monde des affaires et de la spéculation immobilière.

Le roman décrit les excès de la société parisienne de l’époque, où l’argent et le pouvoir sont les seuls critères de réussite. Mais au-delà de la richesse matérielle, Zola dépeint également l’avidité de ses personnages et leur insatiable besoin de satisfaction.

Avec une écriture vivante et précise, Zola nous transporte dans le Paris de l’époque et nous offre une critique sociale acerbe de la société de son temps.

« La Curée » est ainsi une œuvre phare de la littérature française qui a marqué son époque et continue d’influencer les générations de lecteurs et d’écrivains qui ont suivi.


Crime et Châtiment

Albums publiés une première fois en 2019 aux Editions Philippe Rey.


Adapté de l’œuvre de Fiodor Dostoïevski (publié pour la première fois en décembre 1866).

couverture bande dessinée Crime et Châtiment

Raskolnikov, étudiant sans le sou de vingt-trois ans, décide de tuer la vieille prêteuse sur gages à qui il vient de confier ses dernières possessions.

Mais le plan ne se déroule pas comme prévu…

Tourmenté par sa conscience, Raskolnikov sombre dans la paranoïa. Arrivera-t-il à garder son secret ?

Bastien Loukia signe de manière magistrale la première adaptation en bande dessinée de Crime et Châtiment.

Ses couleurs intenses et ses visages habités nous plongent au cœur des ténèbres dostoïevskiennes, celles de la condition humaine.


Fiodor Dostoïevski (1821-1881) était un écrivain russe du 19ème siècle. Il est célèbre pour ses œuvres littéraires qui ont influencé de nombreux écrivains modernes. L’un de ses livres les plus connus est « Crime et châtiment », publié en 1866.

Ce roman raconte l’histoire de Rodion Raskolnikov, un étudiant pauvre qui tue une vieille femme avare pour justifier son crime par une théorie philosophique.

Le livre explore les thèmes de la culpabilité, de la rédemption et de la psychologie humaine, offrant une analyse profonde de l’âme humaine.

« Crime et châtiment » est considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature russe et mondiale, et Dostoïevski est souvent considéré comme l’un des plus grands écrivains de tous les temps.

Le Tour du monde en 80 jours

Album publié en 2019 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Jules Verne publiée le 22 décembre 1872.

couverture bande dessinée Le Tour du monde en 80 jours (Glénat)

Un pari fou pour une incroyable aventure

Faire le tour du monde en 1 920 heures, ou 15 200 minutes, c’est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres !

Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée. Il est poursuivi, de steamboat en railroad, par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la banque d’Angleterre !

Une grande aventure où se croise une belle indienne à sauver du bûcher, où les ponts s’effondrent, les navires flambent… et où un gentleman dépense et se dépense pour atteindre son but à l’heure exacte !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Tour du monde en 80 jours »

Chrys Millien revisite avec brio le chef-d’œuvre de Jules Verne dans sa bande dessinée « Le Tour du Monde en 80 Jours« . À travers des illustrations détaillées et une narration dynamique, Millien parvient à capturer l’aventure rocambolesque de Phileas Fogg et de son fidèle serviteur Passepartout.

Les dessins de Millien se démarquent par leur précision et leur capacité à retranscrire l’atmosphère victorienne du roman. Chaque vignette est un tableau soigné qui transporte le lecteur de Londres aux contrées exotiques, passant des jungles indiennes aux déserts américains.

extrait bd Le Tour du monde en 80 jours

Narrativement, l’adaptation reste fidèle à l’œuvre originale. Le rythme est effréné, reflet fidèle du pari insensé de Fogg de boucler le tour du globe en 80 jours. Les péripéties s’enchaînent avec fluidité.

Le caractère des protagonistes est également bien rendu. Phileas Fogg, avec son flegme et sa détermination implacable, contraste parfaitement avec l’enthousiasme et la débrouillardise de Passepartout. La BD parvient à maintenir l’équilibre entre suspense et humour, ce qui en fait une lecture agréable pour tous les âges.

« Le Tour du Monde en 80 Jours » de Chrys Millien est une adaptation réussie qui respecte l’esprit du roman tout en offrant une expérience visuelle immersive. C’est une œuvre recommandée tant pour les amateurs de Jules Verne que pour les néophytes désireux de découvrir cette histoire intemporelle.



Jules Verne était un écrivain français du 19ème siècle, né en 1828 et décédé en 1905. On le considère comme l’un des pionniers de la science-fiction et de la littérature d’aventure, ayant écrit de nombreux romans qui ont inspiré des générations d’écrivains et de lecteurs.

L’un de ses livres les plus célèbres, « Le Tour du monde en 80 jours », publié en 1873, raconte l’histoire de Phileas Fogg, un gentleman anglais qui parie qu’il peut faire le tour du monde en 80 jours.

Accompagné de son serviteur Passepartout, Fogg traverse des continents entiers, traverse des océans, affronte des tempêtes, des voleurs et même des membres de la police qui le poursuivent pour un vol qu’il n’a pas commis.

Le livre est un véritable tour de force narratif, mélangeant aventures, humour, suspense et critique sociale.

« Le Tour du monde en 80 jours » a été un succès immédiat. C’est devenu un classique de la littérature française et mondiale, inspirant de nombreuses adaptations cinématographiques, théâtrales et télévisuelles.

Jules Verne est l’un des plus grands écrivains de 19ème siècle.

Normandie juin 44 – T05 – Juno Beach / Dieppe

Album publié une première fois en 2013 aux éditions Vagabondages et en 2019 chez OREP Editions


Durant la seconde guerre mondiale, le Canada a payé un lourd tribut lors de la libération de l’Europe.

couverture bd Normandie juin 44 - T05 - Juno Beach / Dieppe

En août 1942, par manque de repères, le débarquement de Dieppe appelé « Opération JUBILÉE » se solda par un cuisant échec et d’énormes pertes…

Mais, finalement, il s’avéra plein d’enseignements puisqu’il permit à l’étatmajor allié d’en préparer un autre : l’ « Opération NEPTUNE » du « plan OVERLORD » qui, lui, allait être décisif…

Ce 6 juin 1944, les soldats canadiens débarquèrent sur les sables de Juno Beach.

Pour eux, plus rien ne serait jamais comme avant. Et pourtant… Presque tous ces jeunes gars étaient des volontaires.

C’est l’un de ces rescapés qui, vingt-cinq ans plus tard, participe à une émission sur la mémoire de ces événements. Ça se passe sur « RADIO MONTRÉAL » et il y a beaucoup d’émotion dans le studio.


Normandie 44 est une série de bandes dessinées historiques qui offre une plongée captivante dans les événements de la Seconde Guerre mondiale.

Bien que les fait soient réels, les auteurs s’appuient sur des personnages de fiction. Celà permet à la bd de ne pas ressembler à un simple cours d’histoire.

extrait Normandie juin 44 - T05 - Juno Beach / Dieppe

L’œuvre parvient à transmettre avec fluidité les faits historiques. Les personnages, bien qu’étant des représentations fictives, ajoutent de l’intérêt et une profondeur émotionnelle à l’ensemble. Le dessin, maladroit par moments, s’améliore au fil des albums, offrant des illustrations évocatrices.


Vous pouvez aussi découvrir

La bd sur le débarquement à Dieppe en 1942. Cliquez sur la couverture ci dessous.

Normandie juin 44 – T03 –  Gold Beach – Arromanches

Album publié une première fois en 2011 aux éditions Vagabondages et en 2019 chez OREP Editions


Le port artificiel d’Arromanches portait pour nom de code « Mulberry B ».

couverture bd Normandie juin 44 - T03 -  Gold Beach - Arromanches

De sa conception, en Angleterre, jusqu’à son utilisation optimale, en passant par les affres de la grande tempête qui le détruisit partiellement, Jimmy, ingénieur civil spécialisé en ingénierie portuaire, a tout vécu.

Tout ça, il l a raconté dans un livre sorti confidentiellement, peu après la fin de la guerre.

Cette opération insensée dont dépendait le sort du Débarquement, il y a participé…

Il parle de l’opiniâtreté des soldats et du génie des hommes, mais aussi de ces marins-pêcheurs de Port-en- Bessin qui ont aidé à la reconstruction du port artificiel quand tout semblait perdu.

Aujourd’hui, quarante-deux ans plus tard au musée commémoratif d Arromanches, Linda, une adolescente anglaise, lit le bouquin de Jimmy et prend conscience de l importance du devoir de mémoire. D autant que la grande Histoire va lui permettre de mieux comprendre celle de sa propre famille…


Normandie 44 est une série de bandes dessinées historiques qui offre une plongée captivante dans les événements de la Seconde Guerre mondiale.

Bien que les fait soient réels, les auteurs s’appuient sur des personnages de fiction. Celà permet à la bd de ne pas ressembler à un simple cours d’histoire.

extrait bd Normandie juin 44 T03

L’œuvre parvient à transmettre avec fluidité les faits historiques. Les personnages, bien qu’étant des représentations fictives, ajoutent de l’intérêt et une profondeur émotionnelle à l’ensemble. Le dessin, maladroit par moments, s’améliore au fil des albums, offrant des illustrations évocatrices.



Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

ArromanchesGold Beach

Nez-de-Cuir

Album publié aux éditions Futuropolis en 2019.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Jean de La Varende


Le comte Roger de Tainchebraye revenu défiguré de la campagne de France de 1814 doit cacher son visage derrière un masque de cuir.

couverture bd Nez-de-Cuir

Serait-ce la fin du jeune homme de 22 ans qui était un «Dom Juan» dans sa Normandie natale?

Profondément marqué, cynique et meurtri, il multiplie les conquêtes. Une seule femme lui résiste, Judith de Rieusses.

Roger en tombe follement amoureux mais refuse le mariage de peur qu’en faisant tomber le masque il dévoile sa déchéance et n’attire que la pitié de sa bien-aimée…


Découvrir un extrait de la bd « Nez-de-Cuir »


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Nez-de-Cuir »

« Nez-de-Cuir » de Jean Dufaux, illustré avec maestria par Jacques Terpant, se distingue comme une entreprise ambitieuse et raffinée. L’ouvrage, qui s’attelle à la tâche périlleuse d’adapter le roman de Jean de La Varende, nous plonge dans les tréfonds de l’âme tourmentée de son protagoniste, le comte Roger de Tainchebraye, revenu de guerre non seulement marqué dans sa chair mais aussi dans son esprit.

La narration, tout en reprenant les codes classiques du genre romanesque, trébuche parfois sur l’écueil de la prolixité. Le texte s’étire en longueurs, qui, loin d’ennoblir le rythme, tendent à le ralentir, à le rendre par moments aussi immobile que le masque de cuir qui dissimule les cicatrices de notre héros. Pourtant, malgré cette tendance à l’excès de récitatifs, la plume de Dufaux ne perd jamais de sa superbe, distillant avec parcimonie les mots qui peignent avec justesse le tableau d’une époque.

Quant au dessin de Terpant, il s’élève au-dessus de ses quelques raideurs pour offrir une élégance rare, une palette de couleurs qui transcende le papier pour insuffler vie et dimension aux scènes et aux personnages. Chaque planche est une fenêtre ouverte sur l’époque de la Restauration, cette période historique souvent oubliée, mais ici magnifiquement ressuscitée.

Il y a, dans cette œuvre, une vivacité, une force brute qui emporte le lecteur. On y ressent la sincérité, la passion pour les corps, pour l’amour charnel et terrestre, qui sont le sel de la vie même. Dufaux et Terpant ne se contentent pas de narrer, ils invitent à sentir, à toucher la texture des émotions, à goûter à la complexité des relations humaines, rappelant par là que l’amour, bien qu’éternel thème, peut toujours être revisité avec une fraîcheur inattendue.

Ainsi, « Nez-de-Cuir » se révèle être une œuvre complexe et nuancée. Malgré ses longueurs et une tendance à l’excès de dialogue, elle demeure une contribution précieuse à la littérature graphique, un hommage vibrant non seulement à son matériel source mais également au médium de la bande dessinée elle-même.


Jean de La Varende était un écrivain français du XXe siècle, né en 1887 en Normandie et décédé en 1959. Il est surtout connu pour son travail de romancier, explorant souvent les thèmes de l’histoire et de la culture de la France.

L’un de ses romans les plus célèbres est Nez-De-Cuir, publié en 1933.

Ce roman raconte l’histoire d’un jeune homme nommé Julien Sorel qui, après avoir été rejeté par sa famille, rejoint l’armée française. Il se fera rapidement remarquer pour son courage et sa bravoure.

Nez-De-Cuir est un roman historique captivant qui explore les thèmes de l’honneur, de la loyauté et de l’identité nationale.

portrait dessinée de Jean de La Varende, auteur de Nez-de-Cuir

De La Varende est considéré comme l’un des grands écrivains normands. Son travail continue d’être apprécié aujourd’hui pour sa richesse littéraire et son style captivant.


Le Chant du monde

Album publié aux éditions Gallimard en 2019.


D’après l’œuvre de Jean Giono parue pour la première fois en 1934.

Quête, enlèvement, bataille et vengeance: un récit d’aventure aux accents légendaires, un western provençal le long de la Durance.

Antonio, dit «Bouche d’or», est un homme du fleuve.

Mais lorsque Matelot, le vieux bûcheron, vient lui demander de l’aide pour retrouver son fils disparu, il n’hésite pas à emprunter avec lui un chemin plus périlleux qu’il n’y paraît.

Les deux hommes se dirigent vers le Haut Pays, territoire du terrible Maudru, chef des bouviers qui règne en maître sur les hommes et les bêtes…

Un récit d’aventure mythique où la langue de Giono se mêle aux aquarelles de Jacques Ferrandez pour chanter une nature vivante et sensuelle.


Jacques Ferrandez réussit un coup de maître avec son adaptation de « Le Chant du monde » de Jean Giono.

Cette bande dessinée, imprégnée de la poésie et de la puissance narrative de l’œuvre originale, nous transporte au cœur d’une Provence intemporelle, sauvage et mystique. Les aquarelles délicates de Ferrandez recréent à merveille les paysages majestueux décrits par Giono, offrant aux lecteurs une véritable immersion visuelle.

L’intrigue, centrée sur la quête épique de Matelot et Antonio pour retrouver le fils disparu du premier, est fidèle au texte de Giono tout en bénéficiant de la mise en scène dynamique propre à la bande dessinée. Les critiques saluent unanimement cette adaptation pour sa capacité à rendre l’atmosphère et la profondeur des personnages du roman​​.

extrait bd Le Chant du monde

Ferrandez accentue les moments de tension par des cadrages serrés et un rythme narratif soutenu, tout en respectant les pauses contemplatives grâce à de larges panoramas​. Ce mariage harmonieux entre fidélité et innovation artistique fait de « Le Chant du monde » une œuvre incontournable, autant pour les amateurs de bande dessinée que pour les admirateurs de Giono.

Une véritable réussite qui confirme le talent de Ferrandez à transcender les frontières entre littérature et art graphique.



Jean Giono est écrivain français du XXe siècle, dont l’œuvre a marqué la littérature.

Les romans de Giono, tels que « Le hussard sur le toit » et « Regain« , sont devenus des classiques de la littérature française. Sa plume magistrale et sa sensibilité artistique ont permis à ses histoires de transcender les époques et d’émouvoir les lecteurs du monde entier.

Jean Giono est également connu pour sa vision écologique avant-gardiste, exprimée notamment dans « L’homme qui plantait des arbres ». Il met en lumière la relation symbiotique entre l’homme et la nature, soulignant l’importance de la préservation de notre environnement.

En parcourant les pages des romans de Giono, vous serez transporté dans un monde où la nature est protagoniste. Ses descriptions poétiques et évocatrices créent une immersion totale, permettant aux lecteurs de ressentir les émotions des personnages et de s’évader dans des contrées bucoliques.

portrait dessiné jean giono

A la recherche de Moby Dick

Albums publiés une première fois en 2019 aux Editions Futuropolis.


D’après le roman dHerman Melville paru pour la première fois en 1851.

couverture bd A la recherche de Moby Dick

Moby Dick, est un monument de la littérature universelle. Il a été traduit dans presque toutes les langues.

Il a inspiré d’innombrables interprétations, dans presque tous les genres, du cinéma à la bande dessinée.

En cette année 2019, qui célèbre le 200e anniversaire de la naissance d’Herman Melville, pourquoi donc ajouter une nouvelle glose à toutes celles qui existent déjà?

Parce que les interprétations existantes du roman concernent toujours Achab et sa folle quête. Or Moby-Dick ou le Cachalot, le véritable titre de l’œuvre de Herman Melville, ne se résume pas à la chasse engagée par le capitaine Achab sur le Pequod.

L’éclat laiteux de la baleine blanche nous empêche de voir la face cachée du cachalot. Presque la moitié du livre de Melville est consacrée à tout autre chose qu’à la poursuite de Moby-Dick.

Le drame vécu par Achab et son équipage est d’abord là pour illustrer des considérations, à la fois érudites, morales et loufoques, sur cet animal fantastique, le cachalot, et sur ce qu’il représente.
Ce livre de bande dessinée est une tentative pour restituer l’oscillation fondamentale, si profondément ressentie par Melville, entre le désir de raconter une histoire et le souci de disserter sur un mystère.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « A la recherche de Moby Dick »

À la recherche de Moby Dick, bande dessinée signée par Sylvain Venayre au scénario et Isaac Wens à l’illustration, offre une relecture captivante du classique d’Herman Melville.

Loin d’être une simple adaptation fidèle du texte, cet ouvrage propose une approche inédite en mêlant deux récits parallèles : celui de l’iconique capitaine Achab et celui d’un journaliste contemporain tentant de percer les mystères de ce monument littéraire.

Sylvain Venayre parvient à entremêler ces deux époques avec brio, en s’écartant du simple récit de la chasse au cachalot pour explorer les significations profondes de cette quête. Ce procédé permet de renouveler l’intérêt pour l’histoire tout en l’enrichissant d’une réflexion sur la littérature, la folie et l’infini. Les amateurs de Herman Melville y trouveront ainsi de quoi approfondir leur compréhension de l’œuvre, tandis que les nouveaux lecteurs seront guidés avec soin dans cet univers marin.

extrait bd A la recherche de Moby Dick

Isaac Wens, quant à lui, déploie un art graphique puissant. Ses dessins sont à la fois bruts et délicats, renforçant l’atmosphère oppressante des scènes en mer. L’alternance entre la dureté des éléments naturels et les moments d’introspection des personnages crée un contraste marquant. La palette de couleurs, subtile et évocatrice, soutient ce récit épique avec une sensibilité rare.

À la recherche de Moby Dick est ainsi bien plus qu’une bande dessinée d’aventure : c’est une exploration de l’œuvre de Melville et une réflexion contemporaine sur la quête humaine.


Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


L’homme qui commanda la 2e DB et libéra Paris.

couverture bande dessinée Les Compagnons de la Libération : Général Leclerc

Fin 1940, le colonel Philippe Leclerc, en poste au Tchad, décide d’attaquer Koufra, une oasis libyenne située à plus de 1 500 km.

La mission semble démentielle, car il faut traverser le Sahara, affronter le sable dans lequel les voitures s’enfonceront, puis la roche mise à nue par le vent.

Sans compter ces montagnes qui culminent à plus de 3 000 mètres. Le tout sans routes, sans cartes et sans points d’eau.

Pourtant, avec 400 hommes et 56 véhicules, Leclerc va tenter l’impossible pour conquérir un bastion italien réputé imprenable.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc »

La bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc » nous plonge au cœur des exploits audacieux du colonel Philippe Leclerc pendant la Seconde Guerre mondiale. Jean-Yves Le Naour et Fred Blier captivent avec leur récit sur la détermination et le courage exemplaires de Leclerc, mettant en lumière un moment décisif de son commandement : l’attaque de Koufra en Libye.

Le récit commence par le défi apparemment insurmontable de Leclerc : avec une troupe sous-équipée, traverser plus de 1 500 km de désert pour attaquer un bastion italien réputé imprenable. Malgré les obstacles redoutables du Sahara, des véhicules qui s’enfoncent dans le sable et un ennemi supérieur en nombre et en ressources, Leclerc refuse de reculer. Son caractère intrépide et sa conviction inébranlable en la libération de la France le poussent à défier les ordres et à poursuivre son objectif avec détermination.

Jean-Yves Le Naour présente Leclerc comme un personnage charismatique, brave et loyal, mais aussi têtu et imprudent dans sa quête pour restaurer l’honneur de la France. Le récit se concentre sur cette mission spécifique plutôt que sur une biographie exhaustive, offrant ainsi une plongée intense dans un moment crucial de l’histoire militaire française.

extrait bd Les Compagnons de la Libération - Général Leclerc

Sur le plan artistique, Fred Blier déploie un style hyperréaliste qui rend hommage à l’authenticité historique. Les détails minutieux des uniformes, des équipements et des décors transportent le lecteur au cœur de l’action, renforçant l’immersion dans l’épopée de Leclerc. La composition dynamique des planches et les angles variés capturent l’intensité des combats ainsi que les émotions des personnages, enrichissant l’expérience visuelle et narrative.

La série « Les Compagnons de la Libération » s’inscrit dans une démarche pédagogique importante, visant à éduquer le public sur le courage et la résilience des Français libres pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc » est une œuvre captivante qui honore un héros méconnu mais crucial de la résistance française. À travers un récit intense et des illustrations saisissantes, cette bande dessinée célèbre le courage individuel et collectif qui a marqué une période sombre de l’histoire européenne.


Le général Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947) était un officier français et une figure clé de la Seconde Guerre mondiale. Il a servi dans l’armée française pendant la campagne de France en 1940. Il a ensuite rejoint les Forces françaises libres du général de Gaulle.

Leclerc a été chargé de diriger la 2ème division blindée. Egalement connue sous le nom de division Leclerc, elle a joué un rôle important dans la libération de la France pendant la guerre.

La division a été impliquée dans de nombreuses opérations, notamment la campagne d’Afrique du Nord, la campagne d’Italie et la libération de Paris en 1944.

Leclerc était connu pour sa grande compétence militaire, son courage personnel. Il est resté populaire auprès du public français après la guerre.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Koufra

Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


L’homme qui unifia la résistance.

couverture bd Les Compagnons de la Libération : Jean Moulin

Après leur débarquement en Afrique du Nord, en novembre 1942, les Alliés soutiennent le général Giraud pour contrecarrer les plans de De Gaulle.

Mais l’homme du 18 juin n’est pas du genre à se laisser écarter de l’échiquier politique et des tractations concernant le sort de la France.

Sur le terrain, dans la France occupée, Jean Moulin œuvre pour unifier la résistance.


Mais si coaliser les mouvements combattants est déjà difficile, les faire cohabiter avec des responsables politiques de tous bords s’avère presque impossible.


Pourtant, De Gaulle fait venir Jean Moulin à Londres et le charge de créer le Conseil National de la Résistance


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin »

« Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin » de Jean-Yves Le Naour et les artistes Inaki Holgado et Marko, s’inscrit comme un chapitre captivant dans la série dédiée aux figures de la Résistance française.

L’album nous plonge dans les méandres politiques et les luttes intérieures de la France occupée, mettant en lumière le rôle crucial de Jean Moulin dans l’unification des factions résistantes.

Le récit démarre sur fond de rivalités entre les Alliés et les protagonistes français, avec De Gaulle et Moulin tentant de naviguer entre les ambitions de Giraud et les manoeuvres de l’occupant nazi. Ce contexte complexe est habilement exploré par Le Naour, qui dépeint Moulin non seulement comme un stratège militaire, mais aussi comme un homme politique habile et idéaliste, déterminé à préserver l’unité face aux divisions internes de la Résistance.

Les dessins de Holgado et Marko, d’un réalisme saisissant, capturent l’atmosphère sombre et clandestine de l’époque, renforçant l’immersion du lecteur dans les coulisses de la guerre secrète.

extrait bd Les Compagnons de la Libération - Jean Moulin

L’album est enrichi par un cahier documentaire approfondi, offrant un éclairage historique précieux sur les événements et la vie de Moulin, soulignant son impact durable sur la mémoire collective française.

À travers cette œuvre, Le Naour et son équipe nous rappellent l’importance de résister à l’oppression et de défendre les valeurs républicaines, faisant de Moulin un symbole intemporel de courage et de détermination.

« Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin » se distingue comme une contribution significative à la bande dessinée historique, offrant non seulement un récit palpitant mais aussi une réflexion profonde sur les défis moraux et politiques auxquels ont fait face les héros de la Résistance.


Jean Moulin était un haut fonctionnaire et résistant français, né en 1899 à Béziers. Il est connu pour son rôle de chef de la Résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après des études de droit et une carrière dans l’administration, Moulin est nommé préfet de Chartres en 1939. Pendant l’occupation allemande, il est révoqué de ses fonctions et rejoint la Résistance.

En 1942, Moulin est envoyé à Londres pour coordonner l’action des mouvements de Résistance français avec le gouvernement en exil.

Il est ensuite parachuté en France pour prendre le commandement de la Résistance intérieure, sous le nom de code Rex.

Il parvient à unifier les différents mouvements de Résistance en France sous l’autorité du Conseil national de la Résistance (CNR).

En juin 1943, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo à Caluire-et-Cuire, près de Lyon. Torturé pendant plusieurs jours, il ne révèle aucune information sur la Résistance et meurt des suites de ses blessures en juillet 1943.


Jean Moulin est devenu un symbole de la Résistance française et de l’unité nationale pendant la guerre. Il est considéré comme l’un des plus grands héros de la France et a reçu de nombreuses distinctions posthumes, dont la Médaille de la Résistance, la Croix de guerre 1939-1945 et la Légion d’honneur.


Musée de la Libération de Paris / Musée du Général Leclerc / Musée Jean Moulin


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

CaluireLyon