Étiquette : 2019

Au revoir les enfants

Album publié en 2019 aux éditions Plein Vent


Résumé éditeur

La véritable histoire du père Jacques

Lucien Bunel, en religion père Jacques, est né en 1900.

Il devient prêtre puis religieux carme et fonde avant guerre un collège à Avon.

Pendant l’occupation, il entre dans la résistance et cache des adultes et des enfants juifs.

En 1944, il est arrêté et déporté d’abord à Sarrebrück puis à Mauthausen.

Il se consacre jour et nuit aux autres prisonniers. Il meurt d’épuisement en Autriche un mois après la libération du camp.

Louis Malle, élève au collège d’Avon à l’époque (il a alors 12 ans), a été marqué par cette arrestation qu’il raconte dans son film Au revoir les enfants.

Voici donc l’incroyable histoire du père Jacques, prêtre, déporté et Juste parmi les nations.

La bd « Au revoir les enfants » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd «Au revoir les enfants»

Le roman graphique « Au revoir les enfants » de Camille W. de Prévaux et Jean Trolley nous plonge dans la vie extraordinaire de Lucien Bunel , rebaptisé Père Jacques, qui consacra sa vie à aider les autres.

L’enquête journalistique menée par un personnage fictif nous permet de rencontrer les témoins de sa vie, de son enfance en Normandie à sa déportation à Mauthausen.

extrait Au revoir les enfants

La sobriété artistique en noir et blanc souligne parfaitement la profondeur du récit.

Ce livre hommage réussit avec brio à rendre hommage à cet homme remarquable, véritable symbole de courage et d’abnégation.


Quelques mots sur Lucien Bunel / père Jacques

Lucien Louis Bunel, connu sous les noms de Jacques de Jésus ou le père Jacques, était un prêtre catholique français et un moine carme.

Né le 29 janvier 1900 à Barentin (Seine-Maritime) et décédé le 2 juin 1945 à Linz (Autriche). Il est reconnu à Yad Vashem comme l’un des Justes parmi les nations.

Dès son plus jeune âge, Lucien Bunel nourrissait le désir de devenir prêtre.

Il a fréquenté le petit séminaire de Rouen. On le considérait comme déterminé, bien que ses professeurs n’appréciaient pas particulièrement son caractère.

Il a été ordonné prêtre le 1er juillet 1925.

Père Jacques a souhaité rejoindre l’Ordre du Carmel, mais l’archevêque de Rouen a refusé son consentement.

En 1934, il a fondé et dirigé le Petit Collège Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus à Avon. Il y enseignait les lettres classiques et était un pédagogue remarquable, privilégiant une approche pratique de l’éducation.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en poursuivant ses activités au collège d’Avon, le père Jacques s’est rapidement engagé dans la Résistance.

Il a protégé des réfractaires du STO et a accueilli des enfants juifs sous de fausses identités. Son arrestation en janvier 1944, suite à une dénonciation, était principalement liée à son implication dans la Résistance.

Déporté dans plusieurs camps, le père Jacques est resté un homme de compassion et de solidarité, prenant soin des malades et des plus faibles. Il était aimé de ses camarades prisonniers et même des Allemands. Son comportement exemplaire dans les pires conditions inspirait respect et admiration.

Après la libération du camp, malgré sa maladie, le père Jacques a représenté les Français lors des réunions du Comité international des déportés. Il est décédé à l’hôpital Sainte-Élisabeth de Linz le 2 juin 1945.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

AvonCamp de RoyallieuMauthasen

Les Pestiférés

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


Résumé éditeur

« La peste noire, c’est la mort assurée pour le malade et la mort possible pour ses voisins ! »

couverture bd Les Pestiférés 2019

En 1720, à Marseille, la découverte de trois cadavres va bouleverser la vie tranquille de la communauté dirigée par Maître Pancrace.

En effet, la peste est aux portes de la ville !

Bientôt, tous les quartiers de Marseille se replient sur eux-mêmes.

Des barricades sont érigées et on ne laisse plus ni sortir ni entrer personne.

Dans le quartier de Maître Pancrace, une société de reclus s’est organisée.

En bonne santé, en sécurité et avec des vivres pour plusieurs mois, les habitants s’assombrissent pourtant chaque jour.

L’ennui et la peur commencent bientôt à dérégler les mœurs des bonnes gens…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Les Pestiférés »

« Les Pestiférés » est une œuvre captivante qui plonge les lecteurs dans un Marseille ravagé par une épidémie de peste.

Cette bande dessinée, basée sur une histoire inachevée de Marcel Pagnol, offre une intrigue bien construite et surprenante.

Les personnages, empreints de réalisme, se démarquent par leur naturel et leur authenticité, éloignés des clichés théâtraux.

extrait bd Les Pestiférés

L’histoire, nourrie d’humour noir, explore les thèmes de la survie et de la solidarité au sein d’une communauté confrontée à la mort imminente.

Avec des illustrations magnifiques et une vision réaliste du XVIIIe siècle, « Les Pestiférés » est une véritable pépite.

Cette œuvre ravira les fans de Pagnol.( et également ceux qui ne connaissent pas Pagnol)


Quelques mots sur Marcel Pagnol

Marcel Pagnol, figure emblématique de la littérature française, est connu pour son talent inégalable de conteur et son amour pour la Provence.

Né le 28 février 1895 à Aubagne, Pagnol a marqué les esprits avec ses œuvres qui célèbrent la vie et l’authenticité du terroir provençal.

Parmi ses nombreux chefs-d’œuvre, le roman « Les Pestiférés » occupe une place singulière.

Publié à titre posthume en 2018, ce récit inachevé nous plonge dans l’univers dramatique d’une épidémie de peste dévastatrice qui frappe Marseille au XVIIIe siècle.

Pagnol, avec sa plume magistrale, offre une fresque historique captivante, empreinte de réalisme et de profondeur émotionnelle.

Dans « Les Pestiférés« , Pagnol explore la résilience et la solidarité des habitants d’un quartier isolé. Ils sont confrontés à une maladie impitoyable pour laquelle il n’existait alors aucun remède. Au-delà de la terrible épreuve de la peste, l’auteur dépeint avec finesse les interactions humaines, les motivations des personnages et la recherche du bonheur dans des circonstances tragiques.

Avec son style fluide et poétique, Pagnol transporte les lecteurs dans un voyage captivant à travers le temps et l’espace, offrant une vision réaliste du XVIIIe siècle marseillais.


Toutes les bd adaptées de l’œuvre de Marcel Pagnol

Les Grandes Batailles Navales – Le Bismarck

Album publié aux éditions Glénat en 2019.


Les derniers jours d’un géant

couverture bd Les Grandes Batailles Navales – Le Bismarck

Nous sommes le 24 mai 1941. La guerre embrase le monde depuis plus d’un an.

L’Allemagne nazie et l’Italie fasciste se sont alliées pour étendre sur toute l’Europe et davantage leurs visions funestes et abjectes.

Les grandes démocraties, qui pourtant semblaient puissantes, n’en finissent pas de reculer.

Quelque part dans les eaux glacées, entre les terres du Groenland et celles d’Islande, quatre redoutables vaisseaux s’affrontent dans un déluge de feu et d’acier.

Parmi eux, le Bismarck, fleuron de la marine allemande, fait montre de sa toute-puissance et coule le HMS Hood britannique.

Ivre de vengeance, la Royal Navy mobilise une véritable armée navale pour intercepter l’impétueux cuirassé allemand avec comme seul mot d’ordre : le couler !

Une course folle s’engage car le titan allemand a été blessé dans la confrontation et il cherche à rejoindre les côtes françaises pour se réparer.


« Les Grandes Batailles Navales – Le Bismarck » est un album captivant de la collection des Grandes batailles navales. Il relate avec précision les opérations menées par l’Amirauté britannique pour détruire ce redoutable navire de la Kriegsmarine.

L’album se distingue en relatant les événements jusqu’au naufrage final, évitant ainsi un récit purement didactique.

Delitte utilise des personnages fictifs pour humaniser cette chasse au Bismarck, créant ainsi un suspense bien dosé.

extrait bd Le Bismarck

Son dessin soigné et précis, ainsi que la mise en page spectaculaire, ajoutent à l’immersion. Le dossier final fournit toutes les informations nécessaires, replaçant le contexte et retraçant l’histoire des cuirassés.

Une lecture captivante d’un évènement pas tellement connu de la seconde Guerre Mondiale !



Le Bismarck était un navire de guerre allemand de renommée mondiale pendant la Seconde Guerre mondiale.

Construit par la marine allemande, le Bismarck était un cuirassé de classe supérieure. Il mesurait 251 mètres de long et pesant 50 900 tonnes.

Avec huit canons principaux de 380 mm et une vitesse maximale de 30 nœuds, il était une force imposante sur les océans.

En mai 1941, le Bismarck s’est lancé dans une mission audacieuse dans l’Atlantique, ce qui a attiré l’attention de la Royal Navy britannique. Pendant plusieurs jours, il a réussi à échapper à plusieurs attaques, devenant un véritable cauchemar pour les Britanniques.

dessin navire le bismark

Finalement, après une poursuite intense, le Bismarck a été repéré et engagé dans un combat naval acharné. Malgré sa puissance, le navire allemand a subi de lourds dégâts, perdant finalement sa gouvernail et ses capacités de manœuvre.

Le 27 mai 1941, après une bataille féroce, le Bismarck a été coulé par les forces britanniques. Cette victoire a été un tournant crucial dans la guerre, car elle a montré que même les navires les plus redoutables pouvaient être vaincus.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Océan Atlantique

La curée

Album publié en 2019 aux Editions Les Arènes.


Adapté de l’œuvre de Emile Zola (publié pour la première fois en 1871)

Découvrez une adaptation en BD du roman d’Emile Zola par Eric Stalner et Cédric Simon. Une critique sociale corrosive d’une incroyable actualité.

À la fin d’une chasse à courre, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. « De l’or et de la chair », Émile Zola résumait ainsi La Curée.

couverture bd la curée

L’or, c’est Aristide Saccard. Ce bourgeois affairiste vorace veut saigner Paris et se repaître de l’argent qui coule dans les veines d’une capitale bouleversée par les travaux haussmanniens.

Sans scrupules, il triche, vole, ment et manipule… même ses proches.

La chair, c’est Renée, la seconde épouse de Saccard. Jeune femme comblée et courtisée, elle cherche à tromper son ennui en dilapidant sa fortune et en goûtant la jouissance de l’interdit.

Or qu’y a-t-il de plus immoral que d’entretenir une relation fiévreuse avec un beau-fils que l’on a élevé ?

À travers des dessins somptueux, Éric Stalner et Cédric Simon nous offrent une version sublimée et moderne de l’œuvre de Zola.

La Curée, c’est l’argent tout-puissant qui nourrit le vice et la débauche.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La curée »

Dans le sillage des géants de la littérature, « La Curée » d’Éric Stalner émerge non seulement comme une adaptation fidèle, mais aussi comme une œuvre artistique autonome qui mérite son propre éclat.

Stalner se réapproprie le roman naturaliste d’Émile Zola avec une maîtrise qui frôle l’irrévérence, tant son coup de pinceau est à la fois audacieux et respectueux de la source originelle.

Le Paris haussmannien, avec ses veines bouillonnantes de progrès et ses plaies ouvertes de corruption, est capturé dans des illustrations qui parlent autant que le texte lui-même. Stalner se fait architecte et historien, dressant des édifices visuels où chaque brique semble imprégnée des aspirations et des déboires des personnages zoliens.

Le scénario, tout en s’ancrant dans la fidélité, ne manque pas de s’envoler lorsque nécessaire. Stalner évite l’écueil de la redite et transforme le didactisme potentiel de l’adaptation en une exploration viscérale de thèmes éternels : l’ambition, le désir, la chute. L’histoire d’Aristide et de sa famille est un écho graphique aux tumultes de notre époque, un miroir où le lecteur est invité à se reconnaître, à frémir, à s’interroger.

« La Curée » de Stalner n’est donc pas une simple réinterprétation graphique, mais une réflexion artistique qui s’inscrit dans la continuité de l’œuvre de Zola, tout en insufflant un souffle nouveau, moderne et captivant.

Une réussite qui confirme que la bande dessinée est un art à part entière, capable de revisiter et de sublimer les classiques.


Emile Zola est l’un des plus grands écrivains français du XIXe siècle, célèbre pour sa contribution au mouvement littéraire naturaliste.

L’une de ses œuvres les plus marquantes est « La Curée« , publiée en 1871, qui explore les thèmes de la cupidité, de l’ambition et de la décadence de la bourgeoisie parisienne pendant le Second Empire.

Dans La Curée, Zola suit l’histoire de deux cousins, Aristide Saccard et Maxime, qui cherchent à s’enrichir rapidement dans le monde des affaires et de la spéculation immobilière.

Le roman décrit les excès de la société parisienne de l’époque, où l’argent et le pouvoir sont les seuls critères de réussite. Mais au-delà de la richesse matérielle, Zola dépeint également l’avidité de ses personnages et leur insatiable besoin de satisfaction.

Avec une écriture vivante et précise, Zola nous transporte dans le Paris de l’époque et nous offre une critique sociale acerbe de la société de son temps.

« La Curée » est ainsi une œuvre phare de la littérature française qui a marqué son époque et continue d’influencer les générations de lecteurs et d’écrivains qui ont suivi.


Crime et Châtiment

Albums publiés une première fois en 2019 aux Editions Philippe Rey.


Adapté de l’œuvre de Fiodor Dostoïevski (publié pour la première fois en décembre 1866).

couverture bande dessinée Crime et Châtiment

Raskolnikov, étudiant sans le sou de vingt-trois ans, décide de tuer la vieille prêteuse sur gages à qui il vient de confier ses dernières possessions.

Mais le plan ne se déroule pas comme prévu…

Tourmenté par sa conscience, Raskolnikov sombre dans la paranoïa. Arrivera-t-il à garder son secret ?

Bastien Loukia signe de manière magistrale la première adaptation en bande dessinée de Crime et Châtiment.

Ses couleurs intenses et ses visages habités nous plongent au cœur des ténèbres dostoïevskiennes, celles de la condition humaine.


Fiodor Dostoïevski (1821-1881) était un écrivain russe du 19ème siècle. Il est célèbre pour ses œuvres littéraires qui ont influencé de nombreux écrivains modernes. L’un de ses livres les plus connus est « Crime et châtiment », publié en 1866.

Ce roman raconte l’histoire de Rodion Raskolnikov, un étudiant pauvre qui tue une vieille femme avare pour justifier son crime par une théorie philosophique.

Le livre explore les thèmes de la culpabilité, de la rédemption et de la psychologie humaine, offrant une analyse profonde de l’âme humaine.

« Crime et châtiment » est considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature russe et mondiale, et Dostoïevski est souvent considéré comme l’un des plus grands écrivains de tous les temps.

Le Tour du monde en 80 jours

Album publié en 2019 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Jules Verne publiée le 22 décembre 1872.

couverture bande dessinée Le Tour du monde en 80 jours (Glénat)

Un pari fou pour une incroyable aventure

Faire le tour du monde en 1 920 heures, ou 15 200 minutes, c’est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres !

Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée. Il est poursuivi, de steamboat en railroad, par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la banque d’Angleterre !

Une grande aventure où se croise une belle indienne à sauver du bûcher, où les ponts s’effondrent, les navires flambent… et où un gentleman dépense et se dépense pour atteindre son but à l’heure exacte !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Tour du monde en 80 jours »

Chrys Millien revisite avec brio le chef-d’œuvre de Jules Verne dans sa bande dessinée « Le Tour du Monde en 80 Jours« . À travers des illustrations détaillées et une narration dynamique, Millien parvient à capturer l’aventure rocambolesque de Phileas Fogg et de son fidèle serviteur Passepartout.

Les dessins de Millien se démarquent par leur précision et leur capacité à retranscrire l’atmosphère victorienne du roman. Chaque vignette est un tableau soigné qui transporte le lecteur de Londres aux contrées exotiques, passant des jungles indiennes aux déserts américains.

extrait bd Le Tour du monde en 80 jours

Narrativement, l’adaptation reste fidèle à l’œuvre originale. Le rythme est effréné, reflet fidèle du pari insensé de Fogg de boucler le tour du globe en 80 jours. Les péripéties s’enchaînent avec fluidité.

Le caractère des protagonistes est également bien rendu. Phileas Fogg, avec son flegme et sa détermination implacable, contraste parfaitement avec l’enthousiasme et la débrouillardise de Passepartout. La BD parvient à maintenir l’équilibre entre suspense et humour, ce qui en fait une lecture agréable pour tous les âges.

« Le Tour du Monde en 80 Jours » de Chrys Millien est une adaptation réussie qui respecte l’esprit du roman tout en offrant une expérience visuelle immersive. C’est une œuvre recommandée tant pour les amateurs de Jules Verne que pour les néophytes désireux de découvrir cette histoire intemporelle.



Jules Verne était un écrivain français du 19ème siècle, né en 1828 et décédé en 1905. On le considère comme l’un des pionniers de la science-fiction et de la littérature d’aventure, ayant écrit de nombreux romans qui ont inspiré des générations d’écrivains et de lecteurs.

L’un de ses livres les plus célèbres, « Le Tour du monde en 80 jours », publié en 1873, raconte l’histoire de Phileas Fogg, un gentleman anglais qui parie qu’il peut faire le tour du monde en 80 jours.

Accompagné de son serviteur Passepartout, Fogg traverse des continents entiers, traverse des océans, affronte des tempêtes, des voleurs et même des membres de la police qui le poursuivent pour un vol qu’il n’a pas commis.

Le livre est un véritable tour de force narratif, mélangeant aventures, humour, suspense et critique sociale.

« Le Tour du monde en 80 jours » a été un succès immédiat. C’est devenu un classique de la littérature française et mondiale, inspirant de nombreuses adaptations cinématographiques, théâtrales et télévisuelles.

Jules Verne est l’un des plus grands écrivains de 19ème siècle.

Normandie juin 44 – T05 – Juno Beach / Dieppe

Album publié une première fois en 2013 aux éditions Vagabondages et en 2019 chez OREP Editions


Durant la seconde guerre mondiale, le Canada a payé un lourd tribut lors de la libération de l’Europe.

couverture bd Normandie juin 44 - T05 - Juno Beach / Dieppe

En août 1942, par manque de repères, le débarquement de Dieppe appelé « Opération JUBILÉE » se solda par un cuisant échec et d’énormes pertes…

Mais, finalement, il s’avéra plein d’enseignements puisqu’il permit à l’étatmajor allié d’en préparer un autre : l’ « Opération NEPTUNE » du « plan OVERLORD » qui, lui, allait être décisif…

Ce 6 juin 1944, les soldats canadiens débarquèrent sur les sables de Juno Beach.

Pour eux, plus rien ne serait jamais comme avant. Et pourtant… Presque tous ces jeunes gars étaient des volontaires.

C’est l’un de ces rescapés qui, vingt-cinq ans plus tard, participe à une émission sur la mémoire de ces événements. Ça se passe sur « RADIO MONTRÉAL » et il y a beaucoup d’émotion dans le studio.


Normandie 44 est une série de bandes dessinées historiques qui offre une plongée captivante dans les événements de la Seconde Guerre mondiale.

Bien que les fait soient réels, les auteurs s’appuient sur des personnages de fiction. Celà permet à la bd de ne pas ressembler à un simple cours d’histoire.

extrait Normandie juin 44 - T05 - Juno Beach / Dieppe

L’œuvre parvient à transmettre avec fluidité les faits historiques. Les personnages, bien qu’étant des représentations fictives, ajoutent de l’intérêt et une profondeur émotionnelle à l’ensemble. Le dessin, maladroit par moments, s’améliore au fil des albums, offrant des illustrations évocatrices.


Vous pouvez aussi découvrir

La bd sur le débarquement à Dieppe en 1942. Cliquez sur la couverture ci dessous.

Normandie juin 44 – T03 –  Gold Beach – Arromanches

Album publié une première fois en 2011 aux éditions Vagabondages et en 2019 chez OREP Editions


Le port artificiel d’Arromanches portait pour nom de code « Mulberry B ».

couverture bd Normandie juin 44 - T03 -  Gold Beach - Arromanches

De sa conception, en Angleterre, jusqu’à son utilisation optimale, en passant par les affres de la grande tempête qui le détruisit partiellement, Jimmy, ingénieur civil spécialisé en ingénierie portuaire, a tout vécu.

Tout ça, il l a raconté dans un livre sorti confidentiellement, peu après la fin de la guerre.

Cette opération insensée dont dépendait le sort du Débarquement, il y a participé…

Il parle de l’opiniâtreté des soldats et du génie des hommes, mais aussi de ces marins-pêcheurs de Port-en- Bessin qui ont aidé à la reconstruction du port artificiel quand tout semblait perdu.

Aujourd’hui, quarante-deux ans plus tard au musée commémoratif d Arromanches, Linda, une adolescente anglaise, lit le bouquin de Jimmy et prend conscience de l importance du devoir de mémoire. D autant que la grande Histoire va lui permettre de mieux comprendre celle de sa propre famille…


Normandie 44 est une série de bandes dessinées historiques qui offre une plongée captivante dans les événements de la Seconde Guerre mondiale.

Bien que les fait soient réels, les auteurs s’appuient sur des personnages de fiction. Celà permet à la bd de ne pas ressembler à un simple cours d’histoire.

extrait bd Normandie juin 44 T03

L’œuvre parvient à transmettre avec fluidité les faits historiques. Les personnages, bien qu’étant des représentations fictives, ajoutent de l’intérêt et une profondeur émotionnelle à l’ensemble. Le dessin, maladroit par moments, s’améliore au fil des albums, offrant des illustrations évocatrices.



Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

ArromanchesGold Beach

Nez-de-Cuir

Album publié aux éditions Futuropolis en 2019.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Jean de La Varende


Le comte Roger de Tainchebraye revenu défiguré de la campagne de France de 1814 doit cacher son visage derrière un masque de cuir.

couverture bd Nez-de-Cuir

Serait-ce la fin du jeune homme de 22 ans qui était un «Dom Juan» dans sa Normandie natale?

Profondément marqué, cynique et meurtri, il multiplie les conquêtes. Une seule femme lui résiste, Judith de Rieusses.

Roger en tombe follement amoureux mais refuse le mariage de peur qu’en faisant tomber le masque il dévoile sa déchéance et n’attire que la pitié de sa bien-aimée…


Découvrir un extrait de la bd « Nez-de-Cuir »


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Nez-de-Cuir »

« Nez-de-Cuir » de Jean Dufaux, illustré avec maestria par Jacques Terpant, se distingue comme une entreprise ambitieuse et raffinée. L’ouvrage, qui s’attelle à la tâche périlleuse d’adapter le roman de Jean de La Varende, nous plonge dans les tréfonds de l’âme tourmentée de son protagoniste, le comte Roger de Tainchebraye, revenu de guerre non seulement marqué dans sa chair mais aussi dans son esprit.

La narration, tout en reprenant les codes classiques du genre romanesque, trébuche parfois sur l’écueil de la prolixité. Le texte s’étire en longueurs, qui, loin d’ennoblir le rythme, tendent à le ralentir, à le rendre par moments aussi immobile que le masque de cuir qui dissimule les cicatrices de notre héros. Pourtant, malgré cette tendance à l’excès de récitatifs, la plume de Dufaux ne perd jamais de sa superbe, distillant avec parcimonie les mots qui peignent avec justesse le tableau d’une époque.

Quant au dessin de Terpant, il s’élève au-dessus de ses quelques raideurs pour offrir une élégance rare, une palette de couleurs qui transcende le papier pour insuffler vie et dimension aux scènes et aux personnages. Chaque planche est une fenêtre ouverte sur l’époque de la Restauration, cette période historique souvent oubliée, mais ici magnifiquement ressuscitée.

Il y a, dans cette œuvre, une vivacité, une force brute qui emporte le lecteur. On y ressent la sincérité, la passion pour les corps, pour l’amour charnel et terrestre, qui sont le sel de la vie même. Dufaux et Terpant ne se contentent pas de narrer, ils invitent à sentir, à toucher la texture des émotions, à goûter à la complexité des relations humaines, rappelant par là que l’amour, bien qu’éternel thème, peut toujours être revisité avec une fraîcheur inattendue.

Ainsi, « Nez-de-Cuir » se révèle être une œuvre complexe et nuancée. Malgré ses longueurs et une tendance à l’excès de dialogue, elle demeure une contribution précieuse à la littérature graphique, un hommage vibrant non seulement à son matériel source mais également au médium de la bande dessinée elle-même.


Jean de La Varende était un écrivain français du XXe siècle, né en 1887 en Normandie et décédé en 1959. Il est surtout connu pour son travail de romancier, explorant souvent les thèmes de l’histoire et de la culture de la France.

L’un de ses romans les plus célèbres est Nez-De-Cuir, publié en 1933.

Ce roman raconte l’histoire d’un jeune homme nommé Julien Sorel qui, après avoir été rejeté par sa famille, rejoint l’armée française. Il se fera rapidement remarquer pour son courage et sa bravoure.

Nez-De-Cuir est un roman historique captivant qui explore les thèmes de l’honneur, de la loyauté et de l’identité nationale.

portrait dessinée de Jean de La Varende, auteur de Nez-de-Cuir

De La Varende est considéré comme l’un des grands écrivains normands. Son travail continue d’être apprécié aujourd’hui pour sa richesse littéraire et son style captivant.


Le Chant du monde

Album publié aux éditions Gallimard en 2019.


D’après l’œuvre de Jean Giono parue pour la première fois en 1934.

Quête, enlèvement, bataille et vengeance: un récit d’aventure aux accents légendaires, un western provençal le long de la Durance.

Antonio, dit «Bouche d’or», est un homme du fleuve.

Mais lorsque Matelot, le vieux bûcheron, vient lui demander de l’aide pour retrouver son fils disparu, il n’hésite pas à emprunter avec lui un chemin plus périlleux qu’il n’y paraît.

Les deux hommes se dirigent vers le Haut Pays, territoire du terrible Maudru, chef des bouviers qui règne en maître sur les hommes et les bêtes…

Un récit d’aventure mythique où la langue de Giono se mêle aux aquarelles de Jacques Ferrandez pour chanter une nature vivante et sensuelle.


Jacques Ferrandez réussit un coup de maître avec son adaptation de « Le Chant du monde » de Jean Giono.

Cette bande dessinée, imprégnée de la poésie et de la puissance narrative de l’œuvre originale, nous transporte au cœur d’une Provence intemporelle, sauvage et mystique. Les aquarelles délicates de Ferrandez recréent à merveille les paysages majestueux décrits par Giono, offrant aux lecteurs une véritable immersion visuelle.

L’intrigue, centrée sur la quête épique de Matelot et Antonio pour retrouver le fils disparu du premier, est fidèle au texte de Giono tout en bénéficiant de la mise en scène dynamique propre à la bande dessinée. Les critiques saluent unanimement cette adaptation pour sa capacité à rendre l’atmosphère et la profondeur des personnages du roman​​.

extrait bd Le Chant du monde

Ferrandez accentue les moments de tension par des cadrages serrés et un rythme narratif soutenu, tout en respectant les pauses contemplatives grâce à de larges panoramas​. Ce mariage harmonieux entre fidélité et innovation artistique fait de « Le Chant du monde » une œuvre incontournable, autant pour les amateurs de bande dessinée que pour les admirateurs de Giono.

Une véritable réussite qui confirme le talent de Ferrandez à transcender les frontières entre littérature et art graphique.



Jean Giono est écrivain français du XXe siècle, dont l’œuvre a marqué la littérature.

Les romans de Giono, tels que « Le hussard sur le toit » et « Regain« , sont devenus des classiques de la littérature française. Sa plume magistrale et sa sensibilité artistique ont permis à ses histoires de transcender les époques et d’émouvoir les lecteurs du monde entier.

Jean Giono est également connu pour sa vision écologique avant-gardiste, exprimée notamment dans « L’homme qui plantait des arbres ». Il met en lumière la relation symbiotique entre l’homme et la nature, soulignant l’importance de la préservation de notre environnement.

En parcourant les pages des romans de Giono, vous serez transporté dans un monde où la nature est protagoniste. Ses descriptions poétiques et évocatrices créent une immersion totale, permettant aux lecteurs de ressentir les émotions des personnages et de s’évader dans des contrées bucoliques.

portrait dessiné jean giono