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Libres d’obéir

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Casterman.


D’après l’essai Libres d’obéir – Le management, du nazisme à aujourd’hui de Johann Chapoutot  publié le 9 janvier 2020.

couverture bd Libres d'obéir

Libres d’obéir ou comment le management moderne trouve certaines de ses racines dans l’organisation nazie.
Les auteurs racontent comment Reinhard Höhn, ancien juriste du IIIᵉ Reich, a influencé la pensée managériale en prônant l’autonomie sous contrôle, de l’après-guerre jusqu’à nos jours.
Dans cette adaptation, a été ajouté le récit de deux femmes cadres, soumises à la pression managériale, mettant en scène les conséquences concrètes de cette idéologie dans le monde professionnel actuel.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Libres d’obéir »

La BD sortira en aout 2025.

extrait bd Libres d'obéir

L’Odyssée – Tome 01 – La Colère de Poséidon

Albums publiés en 2017 aux Editions Glénat.


Adapté de l’œuvre de Homère (écrite vers -800 AV JC).

couverture bd L'Odyssée - Tome 01 - La Colère de Poséidon

Le voyage d’Ulysse commence…

Troie est désormais aux mains des grecs. La guerre aura duré 10 ans… Pour Ulysse, roi d’Ithaque, il est à présent temps de retourner dans son foyer, retrouver sa Pénélope. C’est le début d’un long et périlleux voyage. Un voyage où, à chacune de ses escales, sa force, son ingéniosité et son courage seront sans cesse mis à l’épreuve. Car ainsi en ont décidé les dieux.

L’Odyssée d’Homère est le récit initiatique par excellence. Un conte à la fois effrayant et fabuleux qui confronte un héros à lui-même et au monde qui l’entoure.
Ce « voyage d’Ulysse » qui va durer dix ans est une nouvelle fois l’occasion de retrouver quelques-uns des thèmes fondateurs de la mythologie et de la philosophie grecque, à commencer par la recherche du bonheur et de l’harmonie.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Odyssée – Tome 01 – La Colère de Poséidon »

Première étape d’un ambitieux projet dirigé par Luc FerryL’Odyssée – La Colère de Poséidon propose une adaptation fidèle et pédagogique du chef-d’œuvre d’Homère, orchestrée par Clotilde Bruneau au scénario et magnifiée par les dessins de Giovanni Lorusso. Ce volume inaugure la série La Sagesse des mythes, qui vise à rendre accessibles les grands récits fondateurs de l’Antiquité grecque.

La bande dessinée s’attache à restituer la dimension initiatique du voyage d’Ulysse : la lutte contre la fatalité, la ruse face à la force brute, et la quête du retour sont autant de thèmes universels qui traversent l’œuvre. L’adaptation se distingue par sa fidélité à la trame d’Homère, idéale pour les néophytes comme pour les amateurs de mythologie. Ulysse y apparaît dans toute sa complexité : héros rusé mais faillible, tourmenté par le doute, la nostalgie et la tentation, il incarne une humanité profonde, loin du simple archétype du guerrier invincible.

extrait bd L'Odyssée - Tome 01 - La Colère de Poséidon

Le style visuel de Giovanni Lorusso se caractérise par un encrage appuyé et des contrastes marqués, qui confèrent à l’ensemble une atmosphère sombre et épique. Les décors servent efficacement la tension dramatique, tandis que le choix des couleurs accentue la rudesse de la mer Égée et la violence divine qui s’abat sur Ulysse et ses compagnons. Cette approche graphique, classique mais soignée, accompagne avec justesse le souffle du récit.

La Colère de Poséidon s’impose comme une excellente porte d’entrée vers la mythologie grecque. Elle s’adresse particulièrement aux adolescents et aux adultes curieux de découvrir ou redécouvrir l’Odyssée à travers le prisme de la bande dessinée, tout en bénéficiant d’un éclairage philosophique en fin d’ouvrage. 
Un album à recommander.

Drôles de rêvolutions

Album publié en 2023 aux éditions Alifbata.


Résumé éditeur

D’après le roman Drôle de Printemps de Youssouf Amine Elalamy publié le 21 mars 2015.

couverture bd Drôles de rêvolutions

Dans un style plein d’humour et de dérision, Drôles de rêvolutions met en scène les soulèvements populaires qui ont bouleversé le monde arabe à travers des personnages loufoques, un brin schizos, empêtrés dans leurs angoisses, leurs fantasmes et leurs frustrations.

De la manifestante enragée à l’impitoyable dictateur, en passant par le flic repenti, le vendeur de chawarma ou le jeune accro aux jeux vidéo reconverti au jihad, ce livre raconte, de manière singulière et originale, ce que l’on a communément qualifié de « Printemps arabe ».

Au fil de ces pages au rythme serré, où les gags s’enchaînent en cascade et les personnages défilent d’une case à l’autre tel un jeu de domino, se dessine une véritable frise de la vie quotidienne des femmes et des hommes qui vivent dans des sociétés dominées par la violence et la frustration, dans un climat d’asphyxie politique et morale, et qui rêvent de changement.
Car, qu’elle soit politique, spirituelle, personnelle, intime ou sexuelle, à chacun sa rêvolution.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Drôles de rêvolutions »

Adapté du roman Drôle de printemps de Youssouf Amine ElalamyDrôles de rêvolutions constitue une approche singulière des soulèvements arabes des années 2010. Cette collaboration entre l’écrivain marocain et le dessinateur franco-marocain Yassine Hejjamy propose une radiographie humoristique et désabusée des révolutions qui ont bouleversé le monde arabe.

L’album excelle dans sa capacité à dépeindre la complexité humaine derrière les mouvements collectifs. À travers dix-huit personnages archétypaux – de la manifestante enragée au dictateur stalinien, en passant par le vendeur de chawarma et le gamer radicalisé – les auteurs explorent les motivations intimes qui poussent à la révolte. Cette approche révèle que les révolutions naissent autant de frustrations personnelles que d’idéaux politiques.

Yassine Hejjamy déploie un trait incisif qui soutient parfaitement le propos satirique de Youssouf Amine Elalamy,. Son style graphique, maîtrisé lors de sa formation à l’École Saint-Luc de Liège, traduit avec justesse l’effet domino révolutionnaire où chaque case influence la suivante. Cette construction visuelle en cascade reflète brillamment la contagion sociale des soulèvements.

Drôles de rêvolutions s’impose comme une BD mature qui interroge la nature profonde des révolutions contemporaines. Bande dessinée intéressante et distrayante.

Taïpi – Un paradis cannibale

Albums publiés en 2016 aux éditions Gallimard.


Résumé éditeur

L’adaptation du célèbre roman d’Herman Melville publié pour la première fois en 1846.

couverture bd Taïpi - Un paradis cannibale

1841. Un baleinier accoste aux Marquises, avec à son bord Tom et Toby, qui ne rêvent que de déserter.
Profitant d’une permission, et malgré les mises en garde sur les dangers de l’île, les deux hommes s’enfoncent dans la jungle.
Rien ne se passe comme prévu et la fuite dans cette nature luxuriante vire au cauchemar. D’autant que les fugitifs se retrouvent bientôt aux mains de la tribu Taïpi, réputée cannibale…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Taïpi – Un paradis cannibale »

Taïpi – Un paradis cannibale de Stéphane Melchior et Benjamin Bachelier est une adaptation brillante et audacieuse du premier roman semi-autobiographique d’Herman Melville, relatant sa fuite d’un baleinier au début des années 1840 et son séjour chez les Taïpi, tribu réputée cannibale des Marquises. Le duo d’auteurs, déjà remarqué pour leur Gatsby le Magnifique, s’empare ici d’un récit d’aventure à la fois initiatique et anthropologique, où l’exotisme sert de toile de fond à une réflexion sur la différence et l’altérité.

La narration, vive et contemporaine, s’affranchit du style parfois pesant de d’Herman Melville pour offrir une lecture fluide et accessible, sans perdre la profondeur du propos : la découverte de l’autre, la remise en cause des préjugés occidentaux, et la tension permanente entre fascination et crainte de l’inconnu. Les personnages, notamment Tom (devenu Tommo), gagnent en épaisseur au fil de leur immersion, oscillant entre méfiance et mimétisme civilisationnel, jusqu’à l’intégration quasi inconsciente dans la tribu.

extrait bd Taïpi - Un paradis cannibale

Graphiquement, Benjamin Bachelier impose un style vif, nerveux, proche de l’esquisse, où les couleurs intenses et les contrastes évoquent la moiteur tropicale et la luxuriance des paysages marquisiens. Ce parti pris esthétique insuffle une énergie singulière au récit et traduit avec justesse l’ambivalence du paradis insulaire, à la fois enchanteur et inquiétant.

Taïpi – Un paradis cannibale s’impose ainsi comme une relecture respectueuse et inventive, idéale pour les amateurs de récits d’aventure, de voyages et de questionnements sur l’humanité. Un album à recommander à tous ceux qui aiment être dépaysés.

Jekyll & Hyde – Le docteur et l’assassin

Album publié en 2025 aux Editions Glénat.


Adapté de l’œuvre de Robert Louis Stevenson L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de mister Hyde (publiée pour la première fois en janvier 1886).

couverture bd Jekyll & Hyde - Le docteur et l'assassin

Un homme, deux identités 

À Londres, le docteur Jekyll, un philanthrope obsédé par l’idée de cohabitation en un même être de plusieurs personnalités, met au point une potion pour séparer son bon côté de son côté sombre. Mais c’est ce dernier qui bientôt prendra le dessus pour le transformer en monstrueux Mister Hyde… Après Dracula et Frankenstein, ce troisième volume consacré aux classiques littéraires du fantastique gothique adaptés en bande dessinée offre un souffle nouveau à Docteur Jekyll & Mister Hyde, le chef-d’œuvre de Robert Louis Stevenson.
À travers l’étrange affaire du docteur Jekyll, Marco Cannavó explore le thème de la dualité qui caractérise le roman, les notions de bien et de mal ainsi que le dédoublement de personnalité, ce que souligne superbement Corrado Roi, grâce aux subtils contrastes de son trait en clair-obscur.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jekyll & Hyde – Le docteur et l’assassin »

La BD sortira en aout 2025.

L’été des charognes

Album publié en 2023 aux Editions Gallimard.


Adapté du roman de Simon Johannin publié pour la première fois le 5 janvier 2017.

couverture bd L'été des charognes

Ici, c’est le « village de nulle part ». Là où l’on vit retiré et un peu hors la loi. Là où les enfants slaloment entre les pères ivres et les chiens errants, où l’été on apprend à dépecer les agneaux…
Où trop souvent la misère vous mord les lèvres et la puanteur vous empoigne la gorge. Là où l’amitié reste la grande affaire.
Un jour pourtant, il faut partir, affronter le monde pour tenter d’échapper à cette enfance pleine de terre et de sang qui vous colle à la peau.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’été des charognes »

L’été des charognes, premier roman graphique de Sylvain Bordesoules, adapte avec une intensité rare le texte coup-de-poing de Simon Johannin, chroniqueur d’une France rurale âpre et oubliée. Plongeant le lecteur dans un hameau perdu de l’Hérault, l’album donne voix à une jeunesse livrée à elle-même, ballottée entre violence ordinaire, amitiés rugueuses et un quotidien saturé d’ennui, de misère et de rêves d’ailleurs.

La narration, à la première personne, épouse le regard d’un adolescent dont l’innocence se heurte à la brutalité du monde adulte. Sylvain Bordesoules parvient à restituer la profondeur psychologique des personnages, fracassés mais debout, toujours sur le fil entre résignation et désir d’émancipation. La chronique sociale se double d’une quête identitaire, où chaque désillusion façonne une humanité cabossée, jamais caricaturale.

extrait bd L'été des charognes

Graphiquement, l’album impressionne par un réalisme pictural saisissant, réalisé aux marqueurs à alcool et à l’aquarelle. Les plans serrés, les couleurs directes et les textures presque organiques traduisent la suffocation, la rudesse et la poésie paradoxale de cette campagne. Les visages, les mains, les objets du quotidien deviennent des vecteurs d’émotion brute, tandis que les paysages oscillent entre documentaire et abstraction, renforçant la tension du récit.

L’été des charognes s’impose ainsi comme une œuvre forte, bouleversante et nécessaire, à recommander à tous ceux qui s’intéressent à la bande dessinée sociale, à la littérature du réel et aux portraits sans fard de la jeunesse périphérique. Une révélation graphique et narrative, à la hauteur de son modèle littéraire.

Le Racisme expliqué à ma fille

Album publié en 2025 aux éditions Seuil.


Résumé éditeur

D’après l’essai de Tahar Ben Jelloun publié en 1998.

couverture bd Le Racisme expliqué à ma fille

« Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. On ne triche pas avec les questions d’un enfant. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme. Nous avons beaucoup parlé. Les enfants sont mieux placés que quiconque pour comprendre qu’on ne naît pas raciste mais qu’on le devient. Parfois. Ce livre qui essaie de répondre aux questions de ma fille s’adresse aux enfants qui n’ont pas encore de préjugés et veulent comprendre. »
Tahar Ben Jelloun

Parce que le sujet est plus que jamais d’actualité, une adaptation en BD du best-seller de Tahar Ben Jelloun, pour aider les enfants à mieux comprendre les mécanismes du racisme, et ainsi à les combattre.

Un livre d’utilité publique, accessible dès 8 ans.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Racisme expliqué à ma fille »

Plus de 25 ans après la parution du best-seller de Tahar Ben Jelloun, cette adaptation en bande dessinée par Marzena Sowa et Hélène Le Cam réactualise brillamment un dialogue devenu référence. À travers la conversation entre un père et sa fille Mérième, l’ouvrage décrypte avec finesse les mécanismes du racisme dans notre société contemporaine.

Le point fort de cette adaptation réside dans sa capacité à rendre accessible des concepts complexes sans jamais les simplifier à l’excès. Le scénario de Marzena Sowa préserve l’essence pédagogique du texte original tout en l’ancrant dans notre époque, intégrant habilement des références à des événements récents. La progression narrative, organisée en chapitres thématiques abordant l’esclavage, la colonisation, les génocides ou encore les discriminations religieuses, permet une lecture fluide et progressive.

Le dessin d’Hélène Le Cam, pour sa première BD, impressionne par sa justesse. Son trait réaliste mais chaleureux offre une représentation sensible des personnages dans leur quotidien – à table, en promenade, dans le métro. Sa palette colorée et son découpage clair servent parfaitement le propos, rendant les exemples concrets et immédiatement compréhensibles pour les jeunes lecteurs.

Accompagné d’un glossaire précieux, cet ouvrage constitue un remarquable outil pédagogique qui saura toucher les enfants dès 8 ans. Une lecture fondamentale pour comprendre et, surtout, combattre le racisme qui, malheureusement, reste toujours d’actualité.

Le pain nu

Album publié en 2020 aux éditions Alifbata.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de Mohamed Choukri publiée en 1973.

couverture bd Le pain nu

« Le Pain nu» est le récit d’une enfance qui na pas eu lieu.
Celle de Mohamed Choukri, marquée par la pauvreté et l’exil dans le nord du Maroc des années 1940 à 1950, sous le joug du protectorat.
La famine, la fuite d’un père violent, les nuits à la belle étoile dans les bas-fonds de Tanger, la combine, le vin, le kif, le sexe…
Mohamed Choukri fait très tôt l’apprentissage de la survie. Il connaîtra aussi la prison. C’est là, aux côtés des détenus politiques, qu’à l’âge de vingt ans il apprendra à lire et à écrire. De l’intérieur de sa cellule, il nous livre ici son récit autobiographique. Le récit dune revanche sur le destin, qui dévoile comme jamais auparavant une autre histoire du pays, faite de misère et d’exclusion.
Censuré jusqu’en 2000 au Maroc, ce roman qui a fait connaître internationalement Mohamed Choukri, a été adapté en bande dessinée par Abdelaziz Mouride, pionnier du 9e art au Maroc. La BD est suivie d’une annexe sur la vie et l’œuvre d’Abdelaziz Mouride.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le pain nu »

Œuvre posthume publiée par Alifbata en 2020, cette adaptation en bande dessinée du roman autobiographique de Mohamed Choukri est un témoignage visuel saisissant. Abdelaziz Mouride, pionnier du 9e art marocain, n’a pu achever la mise en couleur de cette œuvre avant sa disparition en 2013, créant ainsi une dualité visuelle entre planches à l’aquarelle et dessins en noir et blanc qui renforce paradoxalement la puissance du récit.

L’histoire nous plonge dans le Maroc des années 1940-1950, sous protectorat français, à travers le parcours brutal d’un jeune garçon confronté à la misère extrême. Construit en flashbacks depuis la prison où Mohamed Choukri apprend à lire à vingt ans, le récit ne recule devant rien : famine dans le Rif, violence paternelle, vie dans les rues de Tanger, alcool, drogues et prostitution.

extrait bd Le pain nu

Le trait de d’Abdelaziz Mouride est remarquable par sa précision contrastant avec la fluidité de ses aquarelles. Ses visages émaciés, extraordinairement expressifs, traduisent la rudesse d’une existence marginalisée. Cette esthétique brute sert parfaitement un propos qui rompt les tabous et dévoile une réalité sociale marocaine longtemps censurée.

Ce roman graphique inachevé porte en lui une double émancipation : celle de Mohamed Choukri par l’écriture et celle d’une mémoire collective libérée des silences imposés. Une œuvre pour quiconque s’intéresse à l’histoire sociale du Maghreb. La bande dessinée est ici vecteur de témoignage.

Emma

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Jungle.


D’après le roman de Jane Austen publié le 23 décembre 1815.

Une délicieuse comédie de mœurs signée Jane Austen portée par une héroïne haute en couleurs.

Dans le petit bourg de Highbury, Emma entend bien faire régner sa loi : elle s’est en effet improvisée entremetteuse auprès de son entourage.
En quête d’un mari pour la jeune Harriet, une jeune fille sans le sou qu’elle a prise sous son aile, il n’est pas impossible qu’elle se trouve elle-même face aux affres de l’amour et aux déconvenues de l’existence.
Dans cette fresque qui dépeint avec réalisme la campagne anglaise, c’est aussi le parcours initiatique d’une héroïne rafraichissante par son inexpérience que nous livre ici Jane Austen.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Emma »

La BD sortira en juin 2025.

Watership Down

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Monsieur Toussaint Louverture.


D’après le roman de Richard George Adams publié en 1972.

couverture bd  Watership Down

C’est dans les fourrés de collines verdoyantes et idylliques que se terrent parfois les plus terrifiantes menaces. C’est là aussi que va se dérouler cette vibrante odyssée de courage, de loyauté et de survie.
Menés par le valeureux Hazel et le surprenant Fyveer, une poignée de braves choisit de fuir l’inéluctable destruction de leur foyer.

Prémonitions, malices et légendes vont guider ces héros face aux mille ennemis qui les guettent, et leur permettront peut-être de franchir les épreuves qui les séparent de leur terre promise, Watership Down. Mais l’aventure s’arrêtera- t-elle vraiment là?

Aimé et partagé par des millions de lecteurs à travers le monde, l’envoûtant roman de Richard Adams fait partie de ces récits mythiques et hors du temps, une épopée sombre et violente, néanmoins parcourue d’espoir et de poésie.
Vous sentirez le sang versé. Vous tremblerez face aux dangers. Vous craindrez la mort. Et, par-dessus tout, vous ressentirez l’irrépressible désir de savoir ce qui va se passer.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Watership Down »

Watership Down, adaptation BD du classique de Richard Adams, se révèle être un bijou narratif et visuel sous la plume de James Sturm et le trait de Joe Sutphin. Cette œuvre, couronnée du Prix Eisner 2024 de la meilleure adaptation, transcende brillamment le roman original pour lui offrir une nouvelle dimension.

L’odyssée de ces lapins fuyant l’inéluctable destruction de leur garenne, menés par le valeureux Hazel et son frère visionnaire Fyveer, prend vie avec une intensité remarquable. James Sturm préserve la profondeur du récit originel – ses réflexions sur l’exil, la survie et le courage – tout en l’adaptant parfaitement au medium graphique.

extrait bd Watership Down

Les illustrations de Joe Sutphin sont d’une sensibilité exceptionnelle. Son trait précis et expressif capte admirablement tant la fragilité que la détermination des protagonistes, créant un contraste saisissant entre la douceur bucolique des paysages et la violence du monde hostile qu’ils traversent. Sa connaissance approfondie de la nature transparaît dans chaque case, donnant une authenticité rare aux personnages tout en préservant leur dimension mythique.

Cette adaptation réussit l’exploit de captiver aussi bien les connaisseurs du roman que les nouveaux venus. Elle conserve l’essence de cette fable moderne sur la liberté et la communauté, son souffle épique et sa violence parfois brutale, sans jamais perdre sa poésie intrinsèque ni sa dimension allégorique.

Une œuvre majeure qui prouve, s’il le fallait encore, la puissance narrative de la bande dessinée.