Frankenstein – Au nom du père

Album publié en 2025 aux Editions Glénat.
Résumé éditeur
Adapté du roman de Mary Shelley (publié pour la première fois le 1 janvier 1818).

Redécouvrez le mythe de Frankenstein !
Retour aux origines du mal avec ce one shot librement inspiré de l’œuvre de Mary Shelley qui nous ensorcèle avec le dessin au lavis noir & blanc d’une grande beauté de l’italien Corrado Roi. À ses côtés, Marco Cannavò développe une relecture originale et audacieuse du roman.
Deuxième volet de la série « Les classiques de l’horreur », où les plus grandes œuvres de la littérature gothique trouvent un souffle nouveau. Après Dracula, c’est au tour de Frankenstein ou le Prométhée moderne, le chef-d’œuvre de Mary Shelley datant du XIXe siècle.
La relation entre le scientifique Victor Frankenstein et le soi-disant « monstre » est devenue un mythe archétypal de la relation trouble entre le créateur et sa créature.
À travers son œuvre, l’écrivain traite de sujets tels que la confrontation de l’homme avec Dieu et interroge les limites rationnelles du progrès scientifique – un sujet très actuel.
La bd « Frankenstein – Au nom du père » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Frankenstein – Au nom du père »
Avec Frankenstein – Au nom du père, Marco Cannavò et Corrado Roi livrent une relecture audacieuse et profondément contemporaine du chef-d’œuvre gothique de Mary Shelley. Ce one shot, deuxième volet de la série « Les classiques de l’horreur », s’empare du mythe fondateur pour en extraire toute la noirceur et la complexité psychologique, en s’appuyant sur un scénario dense et une esthétique graphique remarquable.
La narration, qui adopte une perspective à double point de vue, explore la relation archétypale et tourmentée entre Victor Frankenstein et sa créature. Marco Cannavò y injecte une dimension psychanalytique, questionnant la frontière entre créateur et création, la culpabilité, et la quête d’identité. Les thèmes de la transgression scientifique, de la solitude et du rapport à la divinité, déjà présents chez Mary Shelley, trouvent ici un écho saisissant dans notre époque, où les limites du progrès restent un enjeu brûlant.

Graphiquement, Corrado Roi impressionne par l’utilisation virtuose du lavis noir et blanc. Son trait acéré, ses ombres profondes et ses contrastes puissants confèrent à l’album une atmosphère ténébreuse. Chaque case, ciselée avec soin, amplifie la tension dramatique et la mélancolie qui émanent des personnages, tout en rendant hommage à l’esthétique du XIXe siècle et à la tradition gothique.
Frankenstein – Au nom du père s’impose comme une adaptation aussi respectueuse qu’originale, idéale pour les amateurs de littérature gothique et de bandes dessinées d’auteur à l’identité graphique forte. Un ouvrage à recommander à tous ceux qui souhaitent redécouvrir un classique sous un jour nouveau, entre fidélité et réinvention.