La Rivière à l’envers

Album publié en 2020 aux éditions Jungle.
Résumé éditeur
D’après le roman de Jean-Claude Mourlevat publié le 25 aout 2000.

L’adaptation du roman de Jean-Claude Mourlevat maintenant en intégrale !
Dans une contrée lointaine se trouve Tomek, notre héros, qui possède l’unique épicerie d’un petit village.
On y trouve de tout et tout le monde vient s’y servir. Malgré une vie idéale, Tomek s’ennuie et rêve d’aventures.
Un jour, une jeune fille franchit le seuil de l’épicerie: elle achète un simple sucre d’orge et pose une question à Tomek: trouve-t-on de l’eau de la rivière Qjardans son épicerie? C’est une rivière qui s’écoule à l’envers et celui qui boira de son eau ne mourra jamais.
Tomek n’en a jamais entendu parler, et la jeune fille repart, déçue. Pour sa part, le garçon est tombé irrémédiablement amoureux de l’inconnue.
La bd « La Rivière à l’envers » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Rivière à l’envers »
Adaptée du roman jeunesse éponyme de Jean-Claude Mourlevat, La Rivière à l’Envers se décline en deux tomes dessinés par Djet, scénarisés par Maxe L’Hermenier et mis en couleurs par Claudia Parada pour les éditions Jungle Pépites. L’histoire plonge le lecteur dans un univers sans technologie moderne, où la magie se mêle à la nostalgie d’un temps révolu.
Dans la première partie, Tomek, jeune épicier de treize ans, vit un ennui profond qui le pousse à suivre Hannah, fascinante étrangère à la recherche de l’eau immortelle de la rivière Qjar. Cette quête devient le prétexte à un parcours initiatique riche en rencontres (Marie, les Parfumeurs, les écureuils-fruits) et en épreuves intérieures : émerveillement, courage et remise en question de l’immortalité. La seconde partie donne voix à Hannah, révélant ses doutes et sa détermination à sauver sa passerine.

Le trait de Djet, à la fois épuré et expressif, joue habilement sur les contrastes d’ombre et de lumière, conférant à chaque décor une atmosphère onirique. Les couleurs vibrantes de Claudia Parada soutiennent l’émotion : les verts de la Forêt de l’Oubli semblent palpables, tandis que les ocres du Village des Parfumeurs amplifient la dimension fantastique. Les cadrages variés accompagnent le rythme du récit, alternant scènes contemplatives et instants d’action.
Fidèle à l’esprit du roman, cette adaptation graphique séduit par sa sensibilité et sa fluidité narrative. Elle s’adresse tant aux adolescents en quête d’évasion qu’aux amateurs de contes modernes, séduisant par sa poésie visuelle et la profondeur de ses personnages.