Tu mourras moins bête – Tome 3 – Science un jour, science toujours !

Bande dessinée publiée en 2014 aux éditions Delcourt.
Résumé éditeur

Le professeur moustache, fille illégitime et moustachue d’Albert Einstein, a obtenu son bac à 4 ans.
Après 5 thèses en médecine, biologie, physique, zoologie et poneylogie, le prof crée un blog scientifique à l’aide d’un petit programme informatique qu’elle a bricolé elle-même et que les Américains ont depuis nommé « internet ».
Très vite, « Tu mourras moins bête (mais tu mourras quand même) » rencontre le succès planétaire que l’on connaît.
Suite à l’immense succès de son désopilant blog de vulgarisation scientifique, le professeur Moustache revient pour nous expliquer les affres de la science qui font notre quotidien.
Mange-t-on vraiment des araignées pendant notre sommeil ?
Mettre du papier sur la lunette des toilettes, c’est inutile ?
Et pourquoi le gras, ça part pas ?!
De l’hygiène aux phobies en passant par les régimes, les poneys ou les testicules, le prof donne les réponses essentielles à toutes nos questions existentielles !
Afin que nous mourions certes, mais moins bêtes, et avec des abdos en béton.
La bd « Tu mourras moins bête – Tome 3 – Science un jour, science toujours ! » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Tu mourras moins bête – Tome 3 – Science un jour, science toujours ! »
Paru en 2014 chez Delcourt, Tu mourras moins bête – Tome 3 : Science un jour, science toujours ! de Marion Montaigne s’inscrit dans la lignée du blog à succès de l’autrice, devenu une référence en vulgarisation scientifique humoristique.
Fidèle à son univers, Marion Montaigne met en scène le Professeur Moustache et son assistant Nathanaël, qui répondent avec autodérision et rigueur aux questions les plus farfelues sur la science du quotidien : des régimes aux araignées, en passant par les mythes du cinéma ou l’hygiène.
L’originalité de l’ouvrage réside dans sa capacité à mêler pédagogie et satire. Les thèmes abordés, souvent issus de la culture populaire ou de croyances urbaines, sont systématiquement déconstruits avec une précision scientifique, tout en multipliant clins d’œil et références geek (cinéma, séries, figures publiques). Les personnages, bien que volontairement caricaturaux, incarnent une forme de complicité avec le lecteur : Professeur Moustache incarne la curiosité et l’esprit critique, tandis que Nathanaël sert de faire-valoir comique, souvent malmené pour la bonne cause scientifique.

Graphiquement, le style de Marion Montaigne est un parti pris assumé : un dessin faussement brouillon, minimaliste, qui privilégie l’efficacité narrative et l’impact humoristique. Ce trait, proche de l’esprit de Reiser ou Gotlib, accentue la dimension absurde et décalée du propos, tout en restant étonnamment expressif et lisible. Cette esthétique sert parfaitement le scénario, rendant la science accessible et jubilatoire, même dans ses aspects les plus triviaux.
Ce troisième tome confirme la force de la série : une vulgarisation scientifique mordante, joyeusement irrévérencieuse, qui s’adresse aussi bien aux amateurs de science qu’aux lecteurs en quête d’humour intelligent.