Une étude en Rouge – (Les aventures illustrées de Sherlock Holmes)

Album publié en 2025 aux éditions Akileos.
Résumé éditeur
D’après l’œuvre d’ Arthur Conan Doyle publiée le 21 novembre 1887.

Le corps d’un homme mort est trouvé dans une pièce maculée de sang… alors même qu’il n’y a aucune trace de blessure sur celui-ci.
Un nom a été partiellement écrit en lettres de sang sur le mur. Une alliance de femme a été trouvée…
La sensationnelle histoire que Sherlock Holmes suit à la trace, d’un immeuble miteux de Londres aux plaines sauvages de l’Ouest américain, offre un cas de jurisprudence à sa « science de la déduction » alors que pour son nouvel ami le Dr Watson, la plus grande énigme c’est Sherlock Holmes lui-même.
La bd « Une étude en Rouge » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Une étude en Rouge »
Adaptant avec fidélité le premier roman de Sir Arthur Conan Doyle, Ian Edginton (scénario) et Ian Culbard (dessin) livrent une version graphique de Une étude en Rouge qui s’impose comme une porte d’entrée idéale à l’univers de Sherlock Holmes. Publiée chez Akileos en 2010 (puis republié en 2025), cette bande dessinée transpose avec rigueur et inventivité le récit fondateur où Holmes et Watson, fraîchement installés au 221b Baker Street, s’attaquent à une énigme sanglante dans le Londres victorien.
Le scénario respecte la structure originale, divisée en deux temps : l’enquête londonienne et le flash-back américain. Ian Edginton parvient à restituer la dynamique du duo Holmes/Watson, opposant la froideur analytique du détective à la curiosité bienveillante du médecin. Le récit met en avant la « science de la déduction » de Holmes, tout en soulignant la perplexité – et parfois l’admiration – de Watson, narrateur impliqué mais jamais omniscient. La psychologie des personnages, notamment l’excentricité de Holmes et la candeur de Watson, est traitée avec subtilité, rendant leur relation à la fois crédible et attachante.

Le trait de Ian Culbard, marqué par une palette de gris bleutés et un style épuré, confère à l’album une atmosphère feutrée qui sied parfaitement à l’ambiance du Londres victorien et à la rigueur scientifique de l’enquête. Les visages, mieux maîtrisés que dans les adaptations précédentes du duo, traduisent efficacement les émotions.
Cette adaptation se distingue par son respect du roman d’origine et son élégance graphique. Elle s’adresse autant aux néophytes qu’aux amateurs de Conan Doyle. Un ouvrage à recommander à tous ceux qui souhaitent (re)découvrir Sherlock Holmes sous un angle à la fois classique et moderne