Yvain, le chevalier au lion – Tome 2 – Le Serment du preux

Albums publiés en 2025 aux Editions Glénat.
Résumé éditeur
Adapté de l’œuvre de Chrétien de Troyes (écrite vers 1176).

Amour et quête de rédemption
En très mauvaise posture, Yvain est recueilli et soigné par la servante d’une noble dame. En signe de reconnaissance, le chevalier promet de combattre l’ennemi de sa bienfaitrice.
Une fois sa mission couronnée de succès, Yvain reprend la route à travers bois, pour être témoin d’une scène incroyable : le combat sans pitié entre un dragon et un lion.
Yvain vole au secours du brave lion qui dès lors l’accompagne dans toutes ses aventures… Les exploits d’Yvain, le « chevalier au lion », arrivent bientôt aux oreilles de la fille cadette du seigneur de Noire Épine. Cette jeune fille cherche justice devant la cour du roi Arthur – et qui mieux qu’Yvain pour défendre sa noble cause face à la cupidité de sa sœur ?
Épopée médiévale en trois tomes, cette nouvelle série chevaleresque, tirée du roman de Chrétien de Troyes, mêle amour courtois et aventures initiatiques.
La bd « Yvain, le chevalier au lion – Tome 2 – Le Serment du preux » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Yvain, le chevalier au lion – Tome 2 – Le Serment du preux »
Dans ce deuxième tome d’une trilogie chevaleresque, Clotilde Bruneau et Diego Oddi poursuivent avec brio leur adaptation du roman médiéval de Chrétien de Troyes, sous la direction éclairée de Luc Ferry.
L’album nous plonge dans la quête de rédemption d’Yvain, déchu de l’amour de Dame Laudine pour avoir manqué à sa parole. Sa rencontre providentielle avec un lion qu’il sauve des flammes d’un dragon devient le tournant symbolique de son parcours. Cette alliance entre l’homme et la bête confère au récit une dimension allégorique profonde, le lion incarnant la noblesse qu’Yvain doit retrouver en lui-même.

Le travail graphique de Diego Oddi, illustrateur italien venu tardivement à la bande dessinée, se distingue par une élégance classique parfaitement adaptée à l’univers médiéval. Ses planches équilibrées subliment les scènes de combat tout en captant avec finesse les tourments intérieurs du protagoniste.
Cette adaptation réussit le pari de rendre accessible un classique de la littérature courtoise tout en préservant sa richesse symbolique, enrichie par l’analyse philosophique que propose Luc Ferry en fin d’ouvrage.
Une œuvre captivante qui séduira tant les amateurs de récits arthuriens que les lecteurs en quête d’une bande dessinée alliant superbe scénario et beauté graphique.