Catégorie : Classique Du 21ème Siècle

De pierre et d’os

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Dupuis.


D’après le roman de Bérengère Cournut publié le 29 aout 2019.

couverture bd De pierre et d'os

Lors d’une nuit de tempête, Uqsuralik, une jeune Inuk, est séparée des siens. Isolée sur une banquise hostile, elle tente de survive en compagnie de ses chiens.
Elle est heureusement recueillie par une famille et intègre leur campement d’hiver. Si ses talents de chasseuse lui permettent d’être rapidement valorisée au sein du groupe, les agissements du patriarche la contraignent à s’éloigner et fuir cet homme dangereux. Elle retrouve alors la famille de son oncle. Entourée de bienveillance, elle va essayer de soigner son corps et son âme des traumatismes de son passé.
Ponctuée de joies simples et de drames humains, son histoire est une plongée romanesque et fascinante dans la vie et les croyances des peuples inuit.

En adaptant De pierre et d’os, le roman éponyme de Bérengère Cournut, Jean-Paul Krassinsky confirme son talent de narrateur et d’aquarelliste. En jouant avec un trait naturaliste et en l’accompagnant de couleurs expressives, il révèle toutes les nuances de la banquise et de la culture inuite.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « De pierre et d’os »

La BD sortie en avril 2025.

D’Or et d’Oreillers

Bande dessinée publiée en 2024 aux éditions Rue de de Sèvres.


D’après le roman de Flore Vesco publié le 3 mars 2021.

couverture bd D'Or et d'Oreillers

Lord Handerson, un riche héritier, a conçu un test pour choisir au mieux sa future épouse. Chaque candidate est invitée à passer une nuit à Blenkinsop Castle, seule, dans une chambre au centre de laquelle se trouve un lit d’une hauteur invraisemblable.
Pour l’heure, les prétendantes, toutes filles de bonne famille, ont été renvoyées chez elles au petit matin, sans aucune explication. Mais voici que Lord Handerson propose à Sadima de passer l’épreuve.
Robuste et vaillante, simple femme de chambre, Sadima n’a pourtant rien d’une princesse. Et pour cause, l’histoire que va vivre cette dernière, si elle s’apparente bien à de l’amour, est loin d’être un conte de fées…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « D’Or et d’Oreillers »

« D’or et d’oreillers« , l’adaptation en bande dessinée du roman de Flore Vesco par Mayalen Goust, enchante par son audace et sa poésie. Inspirée du conte classique de « La Princesse au petit pois », cette œuvre transcende la simple réécriture pour offrir un récit moderne, mystérieux et féministe.

L’histoire suit Sadima, une servante courageuse, confrontée à un test énigmatique dans un château gothique empreint de magie et de secrets. Contrairement aux héroïnes passives des contes traditionnels, Sadima incarne une femme résolue, audacieuse, et porteuse d’une critique subtile des normes sociales. La narration mêle fantastique et romantisme dans une ambiance sombre, presque inquiétante, qui flirte avec la littérature victorienne.

extrait bd D'Or et d'Oreillers

Graphiquement, Mayalen Goust sublime le récit. Ses illustrations envoûtantes, riches en détails, alternent palettes chaudes et froides pour refléter les émotions complexes des personnages. Les pleines pages et les cadrages inventifs magnifient l’univers onirique et sensuel, faisant du château un personnage à part entière.

Cette adaptation des thèmes universels tels que l’émancipation, l’amour, et l’identité réinvente les codes du conte. Une œuvre captivante et intemporelle, à la croisée des genres, qui invite à rêver et à réfléchir. À savourer sans modération !

Les Enfants de la Liberté

Album publié en 2013 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Marc Levy publié en 2007.

« Nous avions si vite perdu la guerre… De Londres un général lançait un appel à la résistance, tandis que Pétain signait la reddition de tous nos espoirs. Ce 21 mars 1943, j’ai dix-huit ans et j’ai enfin un tuyau pour entrer en contact avec la résistance. Il n’y a pas dix minutes, je m’appelais encore Raymond. À présent, je m’appelle Jeannot. Jeannot sans nom. »

Ils s’appelaient Raymond, Claude, Charles, Émile, Boris, Jan, Catherine, Damira, Sophie ou Osna. C’est l’histoire vraie de ces enfants de l’Occupation devenus trop vite adultes. C’est l’histoire de leur engagement dans la résistance toulousaine.

Alain Grand met en images le roman le plus intime de Marc Levy.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Enfants de la Liberté »

« Les Enfants de la Liberté« , d’Alain Grand, est une bande dessinée poignante qui offre une adaptation fidèle du roman de Marc Levy, inspiré par les expériences de son père pendant la Résistance française. Cette œuvre rend un hommage vibrant à la jeunesse héroïque de la 35ème brigade toulousaine, plongée dans la lutte contre l’occupant nazi.

Le dessin est à la fois précis et évocateur, ajoutant une profondeur émotionnelle aux scènes dramatiques et historiques. Grand parvient à capter l’essence des personnages et des moments cruciaux, même si certains critiques trouvent la mise en page parfois trop chargée et rigide​.

extrait bd les enfants de la liberté

Narrativement, l’album est riche et dynamique, couvrant un éventail d’événements allant des actions clandestines aux arrestations brutales, en passant par les transports d’explosifs et les exécutions. La densité des anecdotes historiques apporte une authenticité et une profondeur appréciables au récit​​.

Les personnages, issus de divers horizons, sont particulièrement attachants et bien développés, offrant au lecteur une immersion totale dans leur engagement et leurs sacrifices. La bande dessinée réussit à éviter les clichés manichéens, présentant une vision nuancée de cette période sombre où l’humanité transparaît dans les actes les plus héroïques comme les plus tragiques​​.

« Les Enfants de la Liberté » est une lecture indispensable pour quiconque s’intéresse à la Seconde Guerre mondiale et à la Résistance. Cette adaptation réussie reste une œuvre émouvante et éducative, honorant les jeunes résistants dont le courage et la détermination ont marqué l’histoire​.

Gagner la guerre – Livre 5 – Retour en grâce

Album publié en 2025 aux éditions Le Lombard.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Jean-Philippe Jaworski publié le 5 mars 2009.

couverture bd Gagner la guerre - Livre 5 - Retour en grâce

L’exil de Benvenuto touche à sa fin. Il le sait : il est temps regagner Ciudalia.

Ce qu’il ignore, en revanche, c’est l’accueil qui lui sera réservé. Il a quelques raisons de se méfier, tant il a semé de cadavres. Entre ses fantômes qui le hantent et les mercenaires engagés par leurs survivants avides de vengeance, c’est une route longue et difficile qui l’attend…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Gagner la guerre – Livre 5 – Retour en grâce »

Frédéric Genêt achève brillamment son adaptation de sept ans du chef-d’œuvre de Jean-Philippe Jaworski avec ce cinquième et ultime tome : Retour en grâce. Publié le 28 février 2025, cet album de 72 pages clôt dignement l’épopée de Benvenuto Gesufal, l’assassin le plus redoutable de la République de Ciudalia.

Ce tome final explore les thèmes de la rédemption et du retour aux sources. Benvenuto, contraint à l’exil, entreprend un périlleux voyage de retour vers sa cité natale, hanté par ses fantômes et traqué par les survivants de ses victimes. Frédéric Genêt parvient à distiller l’essence des machinations politiques chères à Jean-Philippe Jaworski, tout en préservant la complexité psychologique d’un antihéros qui « a semé du cadavres ». 

Le trait de Frédéric Genêt, enrichi par les couleurs d’Hugo Poupelin, atteint ici sa pleine maturité. L’artiste excelle dans la représentation de l’univers inspiré de la Renaissance italienne, créant des décors somptueux qui servent parfaitement l’atmosphère machiavélique du récit. Chaque planche témoigne d’un graphisme « impeccable ».

Cette adaptation flamboyante constitue un modèle du genre, prouvant qu’il est possible d’honorer un roman culte tout en créant une œuvre autonome. Retour en grâce s’adresse tant aux passionnés du roman original qu’aux passionnés de bande dessinée exigeante.


Gagner la guerre – Livre 4 – La Marche franche

Album publié en 2022 aux éditions Le Lombard.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Jean-Philippe Jaworski publié le 5 mars 2009.

couverture bd Gagner la guerre - Livre 4 - La Marche franche

Il y a bien longtemps, il a été un enfant. Et l’élève du plus grand artiste de Ciudalia. Il présentait des dispositions évidentes pour la peinture mais Benvenuto Gesufal a fait d’autres choix.

Il a fait du meurtre son Art et, aujourd’hui, il n’est plus qu’un détail de la grande toile des choses. Un détail que beaucoup souhaitent effacer car il sait trop de choses, a fait couler trop de sang.

À présent traqué de toutes parts, dans le monde physique et mental, Benvenuto a-t-il encore une chance de s’en sortir… ?


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Gagner la guerre – Livre 4 – La Marche franche »

Avec Gagner la guerre – Livre 4 : La Marche franche, Jean-Philippe Jaworski et Frédéric Genêt livrent une adaptation magistrale du roman culte. Ce quatrième volet, centré sur l’exil de Benvenuto Gesufal, plonge le lecteur dans un récit mêlant tension, magie et intrigues politiques.
Loin de sa zone de confort, l’anti-héros se retrouve accompagné par Sassamos, un sorcier énigmatique, dans une fuite où chaque pas semble dissimuler un piège. Les dialogues ciselés et les joutes verbales entre les deux personnages enrichissent une narration déjà dense et captivante.

extrait bd Gagner la guerre - Livre 4 - La Marche franche

Visuellement, le travail de Frédéric Genêt atteint des sommets. Son trait incisif donne vie à des scènes d’une intensité dramatique saisissante, tandis que son utilisation des perspectives audacieuses et des mouvements fluides confère une dynamique remarquable aux planches. La violence crue et les paysages traversés sont magnifiquement rendus, renforçant l’immersion dans cet univers inspiré de la Renaissance italienne.

Ce tome ne se contente pas d’être un simple épisode de transition : il approfondit la complexité de Benvenuto, un personnage aussi charismatique que moralement ambigu. Entre trahisons et survie, ce chapitre explore avec brio les thèmes du pouvoir et des conséquences des choix individuels. Avec une mise en scène soignée et une narration fidèle à l’esprit du roman, La Marche franche s’impose comme un incontournable de la bande dessinée.


Gagner la guerre – Livre 3 – La Mère patrie

Album publié en 2021 aux éditions Le Lombard.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Jean-Philippe Jaworski publié le 5 mars 2009.

couverture bd Gagner la guerre - Livre 3 - La Mère patrie

Benvenuto est sorti des geôles ressiniennes et il est accueilli en héros à son retour au pays. Profitant de sa convalescence, il observe à distance les complots menés par son maître, le machiavélique Podestat.

En surface, le calme semble être revenu à Ciudalia. Mais la tempête approche, Benvenuto le pressent. Bientôt, seuls ses instincts d’assassin pourront lui sauver sa vie.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Gagner la guerre – Livre 3 – La Mère patrie »

Avec Gagner la guerre – Livre 3 : La Mère patrie, Jean-Philippe Jaworski et Frédéric Genêt livrent une adaptation captivante et dense du célèbre roman.
Ce troisième opus plonge le lecteur dans l’univers sombre et complexe de Ciudalia, où intrigues politiques, manipulations et trahisons se mêlent à la survie chaotique de Benvenuto Gesufal. Le scénario, fidèle à l’œuvre originale, brille par sa richesse et son intensité, explorant les dilemmes moraux et les choix impulsifs du protagoniste tout en dévoilant des pans de son passé.

extrait bd Gagner la guerre - Livre 3 - La Mère patrie

Le dessin de Frédéric Genêt reste efficace. Les cadrages immersifs et les expressions marquées des personnages renforcent l’atmosphère oppressante de cette cité où chaque regard cache un complot. La mise en couleurs, réalisée avec Annelise Sauvêtre, sublime cet univers en apportant une profondeur visuelle notable. 

Ce tome se distingue également par son humour mordant et la gouaille inimitable de Benvenuto, qui apportent une légèreté bienvenue au milieu des intrigues tortueuses. Les dialogues ciselés et le rythme soutenu maintiennent le lecteur en haleine jusqu’au cliffhanger final.

La Mère patrie est une œuvre ambitieuse qui conjugue fidélité au roman et singularité graphique. Une lecture incontournable.


Gagner la guerre – Livre 2 – Le Royaume de Ressine

Album publié en 2019 aux éditions Le Lombard.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Jean-Philippe Jaworski publié le 5 mars 2009.

couverture bd Gagner la guerre - Livre 2 - Le Royaume de Ressine

Benvenuto est un tueur à gages, sans doute le meilleur de toute la république de Ciudalia. Il est à présent au service du machiavélique podestat Ducatore.
C’est pour le compte de ce dernier que Benvenuto a embarqué avec la flotte ciudalienne.

La guerre avec l’empire de Ressine fait rage et Benvenuto doit mettre ses armes au service de la république. A moins qu’il n’ait une autre mission, bien moins avouable…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Gagner la guerre – Livre 2 – Le Royaume de Ressine »

Avec Gagner la guerre – Livre 2 : Le Royaume de Ressine, Jean-Philippe Jaworski et Frédéric Genêt poursuivent leur ambitieuse adaptation en bande dessinée de l’univers dense et machiavélique de Ciudalia. Ce deuxième tome, qui plonge dans les premières pages du roman éponyme, se distingue par une mise en scène visuelle soignée et une narration resserrée, offrant une expérience à la fois immersive et accessible.

extrait bd Gagner la guerre - Livre 2 - Le Royaume de Ressine

Frédéric Genêt excelle dans son art graphique, avec des dessins précis et des couleurs lumineuses qui traduisent à merveille l’ambiance méditerranéenne des décors. Les teintes claires et ensoleillées contrastent avec l’obscurité morale des intrigues politiques. Si les scènes maritimes manquent parfois de grandeur épique, les gros plans sur les personnages renforcent l’intensité émotionnelle et le caractère intimiste de certaines séquences clés.

Narrativement, ce tome réussit à clarifier la chronologie complexe du roman tout en ajoutant des scènes inédites qui approfondissent les enjeux politiques et personnels. Les choix d’adaptation permettent une lecture fluide sans trahir l’esprit de l’œuvre originale. Les moments de tension sont habilement rendus, même si l’humour gouailleur de Benvenuto Gesufal est légèrement atténué par rapport au livre.

Le Royaume de Ressine est une réussite visuelle et narrative qui ravira aussi bien les fans du roman que les amateurs de BD exigeantes. Ce second volet confirme le potentiel de cette adaptation à capturer l’essence d’un univers complexe tout en le rendant accessible à un nouveau public.


Gagner la guerre – Livre 1 – Ciudalia

Album publié en 2018 aux éditions Le Lombard.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Jean-Philippe Jaworski publié le 5 mars 2009.

couverture bd Gagner la guerre - Livre 1 - Ciudalia

Benvenuto est un tueur à gages, sans doute le meilleur de toute la République de Ciudalia. Sa nouvelle mission – expédier un noble venu s’encanailler dans les bas-fonds – a tout d’une sinécure.

Mais le client va se révéler beaucoup plus coriace que prévu. Et voilà Benvenuto plongé au cœur d’un complot trop vaste pour lui…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Gagner la guerre – Livre 1 – Ciudalia »

Frédéric Genêt nous plonge avec talent dans l’univers sombre et intrigant de Gagner la guerre, tome 1 : Ciudalia, adapté de la nouvelle Mauvaise Donne de Jean-Philippe Jaworski. Ce premier opus, véritable invitation à une Renaissance réimaginée, fascine par l’audace de son scénario et la densité de son intrigue.

La figure centrale, Benvenuto Gesufal, séduit immédiatement par son ambivalence. Tour à tour cynique, rusé et profondément humain, ce personnage nous entraîne dans les ruelles tortueuses de Ciudalia, théâtre de complots, de trahisons et de luttes de pouvoir. Frédéric Genêt parvient, grâce à un trait précis et des compositions dynamiques, à capturer l’atmosphère unique de cet univers à la fois brutal et raffiné.

extrait bd Gagner la guerre - Livre 1 - Ciudalia

La BD brille également par la richesse de ses détails graphiques. L’évocation de Ciudalia, entre ses quartiers mal famés et ses splendeurs architecturales, rappelle les grandes cités italiennes de la Renaissance, offrant un décor à la hauteur de cette intrigue politique et criminelle.

Si l’album est une adaptation, il ne se contente pas de traduire le roman original en cases de BD. Frédéric Genêt lui insuffle une profondeur visuelle qui en fait une création à part entière. Ce premier tome, à la fois accessible et ambitieux, promet une série remarquable pour les amateurs de fantasy et de récits historiques. Une véritable réussite, dont on attend avec impatience la suite.


Sous la surface – Tome 2

Bande dessinée publiée en 2019 aux éditions Kennes.


D’après le livre de Martin Michaud publié le 7 octobre 2013.

couverture bd Sous la surface - Tome 2

Vingt-cinq ans après avoir quitté sa ville natale sans y être jamais revenue, Leah voit son passé ressurgir avec violence.
Une violence d’autant plus insoutenable que vont se réveiller en elle des sentiments qu’elle croyait morts à jamais… 
Récit en deux volets, dont voici le premier, Sous la surface est un thriller d’une puissance et d’une virtuosité exceptionnelles, librement adapté du roman éponyme de Martin Michaud, le maître québécois du suspense.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Sous la surface – Tome 2 »

Avec « Sous la surface – Tome 2 », Gihef clôt avec maestria un thriller haletant, où intrigues politiques et secrets du passé s’entrelacent pour tenir le lecteur en haleine. Ce second volume reprend le fil des événements avec intensité, suivant Leah, une héroïne déterminée à déterrer la vérité sur la disparition de son ami Chase, tout en se débattant dans un monde de manipulations et de faux-semblants.

Le scénario excelle à maintenir une tension constante. Les révélations, savamment distillées, et les rebondissements inattendus contribuent à un rythme effréné, parfaitement maîtrisé. Chaque page incite à la suivante, jusqu’à un dénouement qui lie élégamment les deux tomes dans une boucle narrative satisfaisante.

extrait bd Sous la surface - Tome 2

Les illustrations de Marco Dominici, réalistes et précises, renforcent l’impact dramatique de l’histoire. Bien qu’un certain académisme puisse être noté dans les traits, cela n’entrave en rien l’immersion dans cet univers où le pouvoir et la morale s’affrontent.

On aurait pu souhaité une exploration plus approfondie des personnages, le choix de privilégier l’action et les intrigues politiques donne au récit une dynamique percutante. Ce thriller en deux parties évoque les rouages impitoyables du pouvoir et le prix de la vérité, rappelant que, parfois, il faut plonger profondément pour affronter ce qui est caché.

Captivant et visuellement marquant, « Sous la surface – Tome 2 » est une œuvre qui ravira les amateurs de suspense et d’intrigues complexes.


Sous la surface – Tome 1

Bande dessinée publiée en 2019 aux éditions Kennes.


D’après le livre de Martin Michaud publié le 7 octobre 2013.

couverture bd Sous la surface - Tome 1

Vingt-cinq ans après avoir quitté sa ville natale sans y être jamais revenue, Leah voit son passé ressurgir avec violence.
Une violence d’autant plus insoutenable que vont se réveiller en elle des sentiments qu’elle croyait morts à jamais… 
Récit en deux volets, dont voici le premier, Sous la surface est un thriller d’une puissance et d’une virtuosité exceptionnelles, librement adapté du roman éponyme de Martin Michaud, le maître québécois du suspense.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Sous la surface – Tome 1 »

Avec Sous la surface – Tome 1, Gihef et Marco Dominici signent une bande dessinée haletante où se mêlent intrigues politiques et drames personnels. Adapté du roman de Martin Michaud, ce premier tome transporte le lecteur dans les arcanes troubles de la politique américaine, tout en explorant les tourments d’un passé qui refait surface.

Leah Adams, épouse d’un candidat à l’investiture démocrate, voit sa vie bien rangée ébranlée par un SMS mystérieux lié à un amour perdu depuis vingt-cinq ans. À travers une narration rythmée et des scènes visuellement fortes, Gihef construit une intrigue qui capte immédiatement l’attention. Le découpage évoque le dynamisme des séries télévisées, ce qui renforce l’impact des retournements de situation.

extrait bd Sous la surface - Tome 1

Graphiquement, Marco Dominici se distingue par son style réaliste et détaillé. Les expressions des personnages, leur gestuelle, et les décors variés apportent une profondeur remarquable à l’ensemble. Cyril Saint-Blancat sublime cette esthétique grâce à une colorisation subtile : les tons chauds du présent contrastent brillamment avec les nuances sombres des flashbacks.

Ce premier opus, riche en tension et en mystère, interpelle par ses questions sur le pouvoir, la morale et les apparences. L’œuvre est immersive et prometteuse. Une lecture recommandée pour les amateurs de thrillers politiques et d’histoires à tiroirs, avec la promesse d’un deuxième tome tout aussi captivant.