Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Umberto Mistri, aviateur

Album publié en 2009 aux éditions Clair de Lune


Résumé éditeur

L’histoire vraie d’un des plus fameux pilote d’avions de chasse de l’armée italienne durant la guerre de 40.

Une reconstitution précise, des engins de guerre reproduits fidèlement, une superbe saga de passion et de sang.

La bd « Umberto Mistri, aviateur » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Umberto Mistri, aviateur »


Dans les cieux de la littérature graphique, « Umberto Mistri, aviateur » de Paolo Raffaelli se distingue comme un biplan audacieux, tranchant l’air avec une élégance narrative et graphique. Raffaelli peint le portrait d’Umberto Mistri, étoile fulgurante de l’aviation militaire italienne pendant la Seconde Guerre mondiale, avec des coups de pinceau réalistes, en noir et blanc, qui ne sont pas sans rappeler les photographies d’époque.

À travers les pages, le contraste saisissant des illustrations rend hommage à la dualité de la guerre et de l’humanité. Raffaelli nous invite à survoler non seulement les champs de bataille mais aussi les territoires intimes de l’amour et de la perte, dévoilant une profondeur insoupçonnée derrière le masque du guerrier.

L’authenticité de cette œuvre réside dans sa capacité à capturer l’esprit d’une époque avec une fidélité historique, tout en offrant un récit qui résonne avec les questions universelles de l’existence.

« Umberto Mistri, aviateur » s’envole au-dessus des attentes standard de la bande dessinée historique, offrant un vol mémorable à travers les nuages orageux de l’histoire, illuminé par des éclairs de génie artistique.

Ceux qui cherchent à comprendre la guerre, non seulement comme un événement historique mais comme une expérience humaine, trouveront dans ce récit un allié précieux.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Canal de SicileCaserteFerrareGolfe de NapleLucquesMantoueOstieRomeRostovVoloshilovgrad

Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As »

Album publié en 2011 aux éditions Zéphyr.


Résumé éditeur

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Combat-mer-Tome-2-U-Boote-Lorient-la-base-des-781x1024.jpg.

Le 20 juin 1941, le U-203 est le premier U-Boote à être confronté, dans la zone de blocus autour de l’Angleterre, à la présence inattendue d’un cuirassé américain.

Dix jours plus tard, il est le premier à pénétrer dans une base sous-marine bétonnée sur les côtes françaises.

Après avoir obtenu des succès réguliers face aux convois dans l’Atlantique Nord durant ses 4 premières missions, à la fin de l’année, il fait de nouvelles victimes face au Canada.

Mais c’est sur les côtes américaines et dans les Caraïbes qu’il obtient ses plus grands résultats, pendant le premier semestre 1942.

Il se trouve toujours dans les secteurs les plus propices à la réussite, avant que les Alliés n’organisent leur défense, ce qui permet à son commandant Rolf Mützelburg d’obtenir les plus hautes décorations de l’époque et de devenir l’un des as de l’arme sous-marine.

Après avoir obtenu les deux les Feuilles de Chêne à la Croix de Chevalier le 15 juillet 1942, il refuse obstinément de débarquer comme l’Amiral Doenitz le lui demande.

Cette volonté de continuer le combat auprès de ses hommes lui coute la vie dès la patrouille suivante, lors d’un accident resté unique dans l’histoire de l’arme sous-marine : à cause du roulis, il se tue accidentellement après avoir percuté un ballast de la tête en ayant plongé du kiosque.

Pour les missions suivantes du U-203, il est remplacé par son ancien officier en second, Hermann Kottmann. Cet officier du cuirassé Graf Spee sabordé en Argentine en 1939 avait traversé le Pacifique pour rejoindre l’Allemagne et s’engager dans l’arme sous-marine. Malgré les progrès alliés réalisés en matière d’armement et de technologie au moment où il part au combat fin 1942, il réussira à faire encore 3 patrouilles, étant coulé pendant la dernière par l’action conjointe de l’aviation et d’un bâtiment de surface alliés.

Découvrez toute l’histoire du U-203 en mer et à St-Nazaire, Lorient et Brest grâce à 200 exceptionnelles photos pour la plupart inédites !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As » »

« Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des ‘As’ » se démarque comme une bande dessinée ambitieuse qui transcende le simple cadre du divertissement. Par son approche méticuleuse, l’œuvre plonge ses lecteurs au cœur d’une période historique fascinante, où la base de Lorient devient le théâtre des opérations stratégiques des sous-marins allemands.

Luc Braeuer déploie un récit visuellement saisissant grâce à une iconographie remarquable : 190 photographies d’époque, accompagnées de cartes et de plans précis, viennent illustrer les enjeux militaires et humains de cette base. Ce travail documentaire, rare en bande dessinée, ravira les amateurs d’histoire qui y trouveront une richesse inédite d’informations. Loin d’être un simple album, ce tome s’apparente à une chronique historique détaillée.

L’un des points forts réside dans la mise en lumière des commandants et des équipages des U-Boote, véritables figures d’un chapitre souvent méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Le lecteur suit leurs parcours audacieux, explorant leurs succès militaires et les défis techniques auxquels ils ont fait face.

« U-Boote : Lorient, la base des « As » est une œuvre pour les passionnés d’histoire maritime et militaire.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Lorient

Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 – Après la guerre

Album publié en 2018 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

Troisième et dernière partie !

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 3

À son retour de captivité en 1946, René Tardi et sa femme ont un fils, Jacques.

N’ayant pas trouvé de travail, René reste dans l’armée et est envoyé dans la zone d’occupation française… en Allemagne !

Bientôt, Jacques et sa mère l’y rejoignent et découvrent un pays en ruines, mais déjà en pleine reconstruction grâce à l’aide américaine.


De Valence à Coblence, Tardi achève dans ce troisième tome le récit du périple de son père, du début à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ouvre pour la première fois une porte sur son enfance.


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 – Après la guerre »


« René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 3 » conclut de manière captivante la saga autobiographique de Jacques Tardi sur la vie de son père après la Seconde Guerre mondiale.

Ce dernier volet nous plonge dans l’après-guerre, où René Tardi doit faire face à un retour à la vie civile tumultueux. Les tensions, les stigmates de la guerre et les défis de la réintégration sont poignamment dépeints. L’auteur ne ménage pas ses critiques envers l’armée et la société de l’époque.

Le récit se dédouble en explorant à la fois la vie de René Tardi et l’enfance de Jacques Tardi. Les pages alternent entre l’histoire personnelle de la famille et les grands événements historiques du XXe siècle.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 3 - Après la guerre

Les dessins en noir et blanc, caractéristiques de Tardi, sont précis et expressifs, capturant l’essence des personnages et des décors.

L’auteur expose de manière franche et réaliste les comportements de l’époque, mettant en lumière les hypocrisies, les traumatismes, et les séquelles laissées par la guerre.

Ce tome offre une réflexion profonde sur l’humanité et sa propension à la violence, malgré les leçons de l’Histoire.

L’œuvre est instructive, touchante, et offre une perspective unique sur l’histoire de la France de l’après-guerre.

Jacques Tardi nous livre un témoignage familial et social qui mérite d’être découvert, même si le premier tome reste le plus percutant de la trilogie.


Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 2 – Mon retour en France

Album publié en 2014 aux éditions Casterman


Résumé éditeur

Deuxième étape pour le plus récent des grands projets de Tardi : l’adaptation des carnets de guerre de son père, en pleine Seconde Guerre mondiale.

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 2

 » Notre progression n’étant pas satisfaisante, les coups de crosses de de Gummis s’abattaient sur nos échines et sur nos reins. Il fallait ajouter au froid la présence encombrante et brutale des Posten qui nous encadraient, pressés de mettre le maximum de distance entre l’armée Rouge et leurs culs sales, mais ça n’avançait pas plus vite pour autant.« 

Fin 2012, Tardi entreprenait avec Moi René Tardi prisonnier de guerre au stalag II B la publication de l’un de ses projets les plus personnels, mûri de longue date : l’adaptation en bande dessinée des carnets de guerre de son père, où celui-ci tenait la chronique minutieuse de ses années de captivité dans un camp de Poméranie en Pologne, presque cinq années durant.

Une manière touchante et pudique pour le dessinateur, qui se met lui-même en scène dans ce récit sous les traits d’un enfant, de renouer le dialogue avec ce père ombrageux aujourd’hui disparu, profondément meurtri par cette longue épreuve.

Le premier volet de cette histoire s’achevait sur le départ des prisonniers de leur stalag fin janvier 1945, toujours encadrés par leurs geôliers, sous la menace de l’armée rouge soviétique lancée à l’assaut de l’Allemagne nazie alors en pleine débâcle.


Le second volume de ce grand récit de guerre reprend là où le premier s’était arrêté, toujours sous le regard attentif de l’alter ego enfantin de Tardi : la longue marche des prisonniers dans un dénuement total et sous des températures extrêmes, la violence des garde-chiourme, la peur que suscitent les troupes russes toutes proches, les expédients pour s’assurer les meilleures chances de survie, les velléités d’évasion et ici et là quelques rares moments de récupération, comme la miraculeuse douche chaude négociée dans les locaux d’une ancienne brasserie…


Autant de péripéties authentiques directement inspirées du carnet tenu au fil des jours à la mine de plomb sur « un cahier d’écolier coupé en quatre » par René Tardi, que l’on suit avec ses compagnons d’infortune tout au long de leur marche harassante à travers l’Europe dévastée, en direction de la France et de leurs foyers si longtemps espérés.


Un témoignage d’une force exceptionnelle, et toujours le brio sans équivalent de l’un des plus grands auteurs de la bande dessinée contemporaine.


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 2 – Mon retour en France »


« Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 2 » poursuit l’émouvant récit de guerre adapté des carnets de son père par Jacques Tardi.

Cette bande dessinée offre une perspective personnelle sur la Seconde Guerre mondiale, en se concentrant sur les années de captivité de René Tardi dans un camp en Poméranie, en Pologne. Dans le premier tome, les prisonniers quittaient le stalag, tandis que ce second volet raconte leur longue et pénible marche à travers l’Allemagne en plein hiver, sous la menace des Soviétiques.

L’œuvre est portée par la narration authentique de René Tardi, exprimée avec un détachement empreint d’ironie qui contraste fortement avec l’horreur des événements. Les conditions de vie des prisonniers, les maltraitances, la peur constante, tout est dépeint avec une sobriété saisissante.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 2 - Mon retour en France

Jacques Tardi associe le texte à des illustrations en noir et blanc, caractérisées par un trait épais et des aplats de gris. Les images sont souvent des panoramiques qui illustrent la longue marche des prisonniers.

Le récit est agrémenté de nombreux dialogues, en grande partie tenus par René Tardi lui-même, et enrichis par des informations historiques. Cette approche détaille la réalité de la guerre, loin des stratégies militaires, mettant en avant la souffrance des individus.

Il est évident que cette bande dessinée offre un témoignage inestimable sur la guerre, rappelant la réalité brutale de cette période.

Jacques Tardi nous plonge dans un monde de souffrance, de froid, de faim, et de peur, créant ainsi un récit puissant et touchant.

Une lecture nécessaire pour mieux comprendre l’humanité dans des temps de crise.

Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1

Album publié en 2012 aux éditions Casterman


Résumé éditeur

couverture bd Moi Rene Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 1

Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d’écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne.

Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 – 18, c’est la première fois que Tardi se penche d’aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale.

Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l’histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie.

Ce « roman familial » prend des accents d’autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques).

Cet ouvrage s’annonce d’emblée comme l’un des événements bande dessinée de la fin d’année. Jamais sans doute Tardi ne s’était autant livré dans l’un de ses albums.

La bd « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1 » disponible ici


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB – Tome 1 »


« Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB » est une bande dessinée empreinte d’émotion et de profondeur, signée par Jacques Tardi. Dans cet ouvrage, l’auteur réalise un hommage touchant à son père, René Tardi, un militaire qui a été prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale.

La première chose qui frappe est le caractère personnel de ce projet. Jacques Tardi donne une voix à son père, René, et retranscrit fidèlement ses souvenirs de cette période difficile.

Cette démarche révèle une réconciliation entre le père et le fils, permettant à René de partager son expérience et à Jacques de mieux comprendre son passé.

La bande dessinée dépeint la vie quotidienne au Stalag II B avec une minutie historique, mettant en lumière les conditions de vie difficiles, la faim, la promiscuité, les maladies, les brimades, et les actes de solidarité entre les prisonniers. La narration est à la fois dense et captivante, avec des dialogues brillants entre le père et le fils.

extrait Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB - Tome 1

Les illustrations ajoutent une dimension visuelle essentielle à l’histoire. Elles offrent une reconstitution historique détaillée, mettant en lumière l’ambiance et les détails du camp de prisonniers, des chars et des uniformes, tout en conservant une humanité touchante dans les expressions des personnages.

Ce premier tome de « Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB » est une œuvre mémorable, à la fois un devoir de mémoire et un témoignage poignant de l’expérience de René Tardi.

Cette bande dessinée transcende les frontières de la simple narration graphique pour devenir un puissant moyen de rappeler l’histoire et les souffrances des prisonniers de guerre de la Seconde Guerre mondiale.

Une lecture instructive et émotionnelle qui mérite d’être partagée avec les générations futures.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp Stalag II-B

Le Boxeur

Album publié en 2013 aux éditions Casterman


Résumé éditeur

L’incroyable et authentique histoire du Polonais Hertzko Haft, survivant des camps de la mort nazis devenu après guerre boxeur aux Etats-Unis.

couverture bd Le Boxeur

Né Juif en Pologne en 1925, Hertzko Haft, comme tous ses coreligionnaires, vit l’entrée dans la Seconde Guerre mondiale comme une tragédie.

Rapidement envoyé en camp de travail, le jeune homme apprend la survie de manière inattendue : sommairement formé à la boxe par l’un de ses geôliers, il devient une sorte d’attraction sportive au cœur de l’horreur concentrationnaire, en livrant des combats de boxe qu’il parvient toujours à gagner.

Miraculeusement rescapé de l’holocauste, Hertzko Haft finira après-guerre par émigrer aux Etats-Unis.

Là, tirant parti de son étrange expérience sportive, il se remet à la boxe, avec une idée secrète : devenir si célèbre que Leah, la jeune Polonaise dont il est tombé amoureux au tout début de la guerre et dont il a perdu la trace, entendra forcément parler de lui…

La bd « Le Boxeur » disponible ici


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Boxeur »


« Le Boxeur » est une bande dessinée en deux tomes qui raconte l’histoire vraie et méconnue de Hertzko Haft, un juif polonais déporté dans les camps de travail nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

La narration débute avec son arrestation en 1940, alors qu’il tentait de faire évader son frère, et se poursuit à travers sa lutte pour survivre dans les camps. Sa découverte de la boxe, qui lui permet de devenir une attraction sportive au cœur de l’horreur concentrationnaire, est l’un des éléments clés de son histoire.

Miraculeusement rescapé de l’Holocauste, Hertzko Haft émigre aux États-Unis après la Libération.

L’adaptation de Reinhard Kleist du livre d’Alan Haft consacré à son père est une œuvre puissante. Le trait exigeant de l’auteur, en noir et blanc, sert parfaitement l’histoire, capturant l’essence de cette période sombre de l’histoire européenne.

La bande dessinée explore la résilience de l’homme face à l’adversité, et met en lumière le destin tragique de nombreux sportifs juifs qui ont dû se battre pour survivre dans les camps nazis.

Le récit est chronologique et suit les trois grandes étapes de la vie de Hertzko Haft : sa déportation, son émigration aux États-Unis et son parcours de boxeur professionnel.

« Le Boxeur » est une bande dessinée historique sobre et efficace qui éclaire un aspect méconnu de l’Holocauste, et qui mérite d’être découverte.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz

Jules B – L’histoire d’un Juste

Album publié en 2016 aux éditions Des ronds dans l’O


Résumé éditeur

Dans cette BD Armelle Modéré rend un touchant hommage à son grand-père Julien Badey, dit « Jules ». Pendant la deuxième guerre mondiale, ce simple villageois bourguignon a fait partie de ceux que l’on a nommé les « Justes parmi les Nations ».

couverture bd Jules B - L'histoire d'un Juste

Jules Badey est un cordonnier bourguignon pendant la Seconde Guerre mondiale, un homme sans histoire qui essaie tant bien que mal d’exercer son métier dans un pays occupé.


De la guerre, il ne pense pas grand-chose, hormis qu’elle l’empêche de traiter ses commandes correctement par le manque de matières premières, ces dernières étant souvent bloquées et/ou réquisitionnées par les Allemands.


C’est un homme seul et abattu qui accuse le coup du départ de sa femme pour un autre homme, un « baron » qui possède un manoir à la sortie du village. Il noie sa détresse dans son vin quotidien.

Des juifs, il ne pense rien non plus. A peine sait-il qui ils sont. De la déportation, il n’a jamais entendu parler et l’exode qui commence sous ses yeux est pour lui un simple défilé de voitures qui partent se mettre en lieu sûr plus au Sud.
Alors quand il croise sur sa route 3 petits enfants juifs, il est décontenancé. Son cœur parle et lui demande de les protéger.

La bd « Jules B – L’histoire d’un Juste » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jules B – L’histoire d’un Juste »

« Jules B – L’histoire d’un Juste » est une bande dessinée poignante qui raconte l’histoire de Jules Badey, un cordonnier bourguignon pendant la Seconde Guerre mondiale. Au milieu d’une occupation allemande qui entrave son métier et d’une vie personnelle en déroute, Jules se trouve soudainement confronté à trois enfants juifs, victimes d’un accident de voiture. Sans réfléchir, il décide de les protéger, mettant sa propre vie en danger.

L’histoire, vue à travers les yeux de Jules, offre un point de vue authentique sur la guerre, la résistance, et la déportation des Juifs.

Jules, un homme ordinaire, devient un Juste parmi les nations, agissant par instinct et empathie. Les dessins doux et les couleurs pastel d’Armelle Modéré créent un contraste saisissant avec la gravité du sujet, tout en permettant aux jeunes lecteurs de s’immerger dans l’histoire.

Ce récit accessible aborde des thèmes complexes tels que la résistance, la peur, la solidarité et l’empathie, offrant aux lecteurs plus jeunes une opportunité de réfléchir sur des sujets difficiles de manière sensible et éducative.

« Jules B – L’histoire d’un Juste » est un ouvrage important qui contribue à préserver la mémoire de cette période sombre de l’histoire.

Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

Album publié en 2020 aux éditions Des ronds dans l’O


Résumé éditeur

couverture bd Si je reviens un jour...Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

En 2010, lors d’un déménagement au sein du lycée Jean de La Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris, des lettres et des photographies ont été trouvées dans une vieille armoire.

Enfouis là depuis des dizaines d’années, ces documents appartenaient à une ancienne élève, Louise Pikovsky.

Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne a correspondu avec sa professeure de lettres. Son dernier courrier date du 22 janvier 1944, jour où elle est arrêtée avec sa famille.

La bd « Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky »

« Si je reviens un jour… Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky » est une bande dessinée qui prend sa source dans la découverte de lettres et de photographies cachées dans une vieille armoire du lycée Jean de La Fontaine, à Paris.

Ces documents appartenaient à Louise Pikovsky, une élève juive de 15 ans. L’histoire nous plonge dans la vie de Louise, une jeune fille brillante et mature pour son âge, tout en nous exposant la relation spéciale qu’elle entretenait avec sa professeure de lettres, Mlle Malingrey.

Les dessins, bien que simples, parviennent à transmettre des émotions profondes et rendent hommage à cette période sombre de l’Histoire.

Les lettres de Louise, extrêmement réfléchies malgré son jeune âge, suscitent l’empathie du lecteur. On ressent sa souffrance, les restrictions et les violences subies par les Juifs pendant la guerre.

Les photos et documents d’archives à la fin de la BD ajoutent une dimension poignante en mettant un visage sur cette tragédie.

L’ouvrage est un devoir de mémoire essentiel pour ne jamais oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Il offre une vision intime de la vie d’une jeune fille prometteuse, brutalement arrachée à sa famille et à l’avenir qui aurait dû être le sien.

Cette bande dessinée mérite d’être lue et partagée pour perpétuer la mémoire de Louise et de tant d’autres victimes innocentes de cette période sombre de l’histoire humaine.


Pour aller plus loin

Le webdoc de France 24 sur les lettres de Louise Pikovsky ici


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz

Ginette Kolinka

Album publié en 2023 aux éditions Des ronds dans l’O.


Résumé éditeur

Récit d’une rescapée d’Auschwitz-Birkenau.

couverture bd Ginette Kolinka

Arrêtée parce que Juive en mars 1944, Ginette Cherkasky est déportée dans le camp de concentration et d’extermination de Auschwitz-Birkenau. Elle en ressort vivante avec le matricule 78599 tatoué sur le bras.

Seule rescapée des membres déportés de sa famille, elle nous transmet son témoignage et nous met en garde :

 » Voilà où mène la haine. « 


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ginette Kolinka »

La bande dessinée « Ginette Kolinka » est un témoignage puissant et bouleversant de l’une des dernières rescapées de la Shoah en France, Ginette Cherkasky. Cette histoire nous rappelle l’horreur inqualifiable que les nazis ont infligée aux juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, avec plus de six millions de victimes innocentes.

L’histoire de Ginette Kolinka, déportée à Auschwitz-Birkenau en 1944, est le reflet d’une jeunesse heureuse et insouciante, brisée par la collaboration de Vichy avec les nazis et les lois anti-juives.

Le récit montre comment sa famille a espéré être protégée par le gouvernement, mais a été trahie. L’arrestation de Ginette et de sa famille par la Gestapo, leur incarcération dans des prisons françaises, puis leur déportation dans les camps de la mort, mettent en lumière la complicité de l’administration française.

La description des conditions de vie dans les camps est épouvantable et rappelle l’inhumanité à son paroxysme. Le témoignage de Ginette Kolinka, devenue une ambassadrice de la mémoire, nous rappelle la nécessité de ne pas oublier pour éviter que de tels horreurs se reproduisent.

La bande dessinée offre une approche plus accessible de cette histoire sombre, avec un traitement graphique sobre en noir et blanc.

Ce récit est également une célébration de la force de caractère de Ginette Kolinka, qui a reconstruit sa vie malgré l’horreur qu’elle a vécue. Sa capacité à témoigner et à transmettre cette histoire est admirable, et nous rappelle notre devoir de mémoire pour que de tels événements ne se reproduisent jamais.

Ginette Kolinka est une source d’inspiration et de courage, et cette bande dessinée mérite d’être lue par tous, en particulier par les jeunes générations, pour ne jamais oublier.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz

KZ DORA

Album publié en 2015 aux éditions Des ronds dans l’O


Résumé éditeur

couverture bd KZ DORA

Inspiré par l’histoire vraie de Pierre Walter, prisonnier à Dora de 1943 à 1945.


Au matin du 1er septembre 1939, l’Allemagne d’Hitler attaque la Pologne. Cinq personnages, Paul, élève officier français, Émile, jeune résistant insouciant, Hans, SS issu des jeunesses Hitlériennes, Bastian, officier SS d’expérience et Michael, ambitieux scientifique allemand travaillant sur les missiles V1 et V2, armes secrètes d’Hitler, voient leur destin se croiser au camp de concentration de Dora.


KZ Dora : Camp de concentration situé à proximité du camp de Buchenwald basé en Allemagne destiné à la fabrication d’armes secrètes, les missiles V1 et V2, en fonctionnement de 1943 à 1945.

La bd « KZ DORA » disponible ici


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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « KZ DORA »

« KZ Dora » est une bande dessinée inspirée par l’histoire vraie de Pierre Walter, un prisonnier à Dora de 1943 à 1945.

L’histoire se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que l’Allemagne attaque la Pologne en 1939. Les destins de cinq personnages, dont un élève officier français, un jeune résistant, un SS issu des jeunesses hitlériennes, un officier SS d’expérience et un scientifique allemand travaillant sur les missiles V1 et V2, se croisent au camp de concentration de Dora, où ils sont forcés de travailler à la fabrication d’armes secrètes.

La bande dessinée, illustrée en noir et blanc à l’encre par Robin Walter, met en perspective les enjeux de la guerre à travers la rencontre de ces cinq vies.

L’ouvrage inclut le récit complet de Pierre Walter, offrant un témoignage précieux sur les conditions de vie dans les camps. La bande dessinée et le texte se complètent pour offrir un documentaire émouvant et bien réalisé.

« KZ Dora » rend hommage avec talent à un témoignage essentiel pour comprendre les camps de concentration de l’époque, contribuant ainsi au devoir de mémoire.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp de Mittelbau-Dora