Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Ceux du Chambon

Album publié en 2021 aux éditions Steinkis


Résumé éditeur

1939-1944 L’histoire vraies de deux frères sauvés par les Justes

couverture bd Ceux du Chambon

« Le vieil homme que je suis aujourd’hui s’émeut bien sûr de retrouver l’enfant qu’il était alors mais plus encore de ressentir l’immense faculté qu’a l’être humain de cultiver le courage, la bonté, le dévouement, le regard sur l’autre.

Merci à ceux du Chambon qui ne sont plus là, merci à ceux du Chambon d’aujourd’hui. »


Etienne Weil

Été 1939, la famille Weil passe des vacances joyeuses. Mais… « Le 3 septembre, la France et l’Angleterre avaient déclaré la guerre à l’Allemagne. J’avais trois ans : j’étais trop petit pour comprendre ce qu’il se passait vraiment et ce que cela signifiait, pour nous et pour le monde, je ne savais pas qui était Adolf Hitler et ce qu’il voulait faire, mais je voyais bien que mes parents étaient très soucieux… »

Maurice, le père de famille retourne travailler à Lille, tandis que Denise emmène les garçons, Étienne et Philippe au Chambon sur Lignon, où, paraît-il les enfants seront en sécurité…

Étienne Weil a livré ses souvenirs et ses archives personnelles à Matz. Cet album, c’est son histoire, mais aussi un hommage à ceux du Chambon, habitants d’une ville distinguée, fait exceptionnel, comme Juste parmi les Nations par Yad Vashem, Institut International pour la mémoire de la Shoah.

La bd « Ceux du Chambon » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ceux du Chambon »

« Ceux du Chambon » est une bande dessinée poignante qui nous plonge au cœur de l’histoire vraie de la famille Weil et de la communauté du Chambon-sur-Lignon pendant la Seconde Guerre mondiale.

Inspirée des souvenirs d’Étienne Weil, le cadet de la famille, cette BD captivante nous offre un regard authentique sur une période sombre de l’histoire, parfaitement illustrée dans le style de l’époque.

L’album se distingue par ses magnifiques illustrations qui captent l’essence de l’époque, rappelant les images d’Épinal et les ouvrages illustrés de la Seconde Guerre mondiale. Les couleurs et les détails créent une atmosphère authentique, renforçant l’immersion dans le récit.

Le récit se déroule à travers plusieurs voix, offrant ainsi différents points de vue, de celui du père Maurice à la mère Denise, en passant par le jeune Étienne. Cela permet de mieux comprendre les différentes expériences vécues par chaque membre de la famille face aux persécutions antisémites et à la guerre.

Le rôle central de la communauté du Chambon-sur-Lignon, majoritairement protestante, est mis en avant, montrant comment toute une ville s’est unie pour sauver des vies, sans distinction.

L’histoire se déroule de l’été 1939 à la libération par les Américains, détaillant les épreuves auxquelles la famille Weil a été confrontée. On y découvre la difficulté à trouver un abri sûr pour les enfants, les rafles, les déménagements fréquents et les décisions déchirantes prises par les parents pour protéger leurs enfants.

« Ceux du Chambon : 1939-1944 » est un témoignage émouvant d’actes courageux, désintéressés et souvent discrets, accomplis par une communauté déterminée à sauver des vies.

Cette bande dessinée mérite d’être lue par les jeunes et les adultes, car elle met en lumière l’humanité et la solidarité qui peuvent émerger même dans les moments les plus sombres de l’histoire.

Un récit historique captivant, servi par des illustrations sublimes et une narration éclairante, qui laisse une impression durable.


Pour aller plus loin

Le site Lieu de Mémoire au Chambon


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Chambon-sur-Lignon

Le Sourire d’Auschwitz

Album publié en 2024 aux éditions Des Ronds dans l’O.


Résumé éditeur

couverture bd Le Sourire d'Auschwitz

En réalisant des recherches sur sa région d’origine, la Bretagne, Stéphanie Trouillard, journaliste à France 24, spécialiste de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, découvre une photo d’une déportée du Morbihan, Marie-Louise Moru, dite Lisette.

Un cliché pris à Auschwitz sur lequel la jeune femme, étonnamment souriante, semble défier ses bourreaux.
Comment peut-on sourire dans une telle situation ?

Qui est cette femme ?

L’enquête de Stéphanie Trouillard révèlera son passé de résistante et l’histoire de sa ville Port-Louis.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Sourire d’Auschwitz »

Dans « Le Sourire d’Auschwitz« , Stéphanie Trouillard et Renan Coquin font revivre le courage silencieux d’une résistante oubliée, Lisette Moru.

Ce roman graphique déploie une mosaïque de souvenirs, à la fois tendre et tragique, pour reconstituer le portrait d’une jeune femme dont le sourire défiant sur une photographie d’Auschwitz, contraste avec l’horreur de son contexte.

Trouillard, journalistique rigoureuse, transforme le cliché en une énigme personnelle, explorant comment les actes de résistance, même minimes, peuvent conduire à des conséquences incommensurables.

L’œuvre, empreinte d’un didactisme palpable, tend parfois vers l’académisme. Le récit, basé sur une enquête minutieuse, se focalise sur la transmission de faits.

Le dessin de Coquin, sobre et semi-réaliste, capture avec justesse cette époque révolue, bien qu’il manque par moments de la vigueur nécessaire pour insuffler une pleine vie à cette histoire poignante.

Ce récit est un hommage nécessaire, non seulement à Lisette, mais à tous les résistants anonymes. La démarche de l’auteure, loin de vouloir raviver les blessures, vise à cicatriser la mémoire collective en illuminant les actions de ces héros de l’ombre. C’est une invitation à la réflexion sur la valeur et le coût de la résistance dans les périodes les plus sombres de notre histoire.

« Le Sourire d’Auschwitz » se dresse comme un témoignage essentiel. Il rappelle que l’engagement, même le plus discret, peut incarner une forme de résistance la plus pure et la plus désintéressée.


Pour aller plus loin

On ne peut que recommander le webdoc de France 24 réalisé par Stéphanie Trouillard.

(cliquer sur l’image ci-dessous pour y accéder)


Lieux visités par la bd en Bretagne

AuschwitzPort-Louis

Jeunesse Au Maquis – Résistance En Morvan

Album publié en 2023 aux éditions ARORM (Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance en Morvan)


Résumé éditeur

couverture bd Jeunesse Au Maquis - Resistance En Morvan

Emma, jeune adolescente, part sur les traces de son arrière-grand-père, résistant dans les maquis du Morvan, une terre de Résistance.


Elle découvre alors les conditions de l’engagement de ces combattants qui luttaient en secret dans les forêts morvandelles et
plonge le lecteur dans cette vie quotidienne souvent méconnue.


Cet ouvrage, qui s’inspire de nombreux faits historiques et personnages réels de la région, est un hymne à la nature et un hommage à ces héros ordinaires.

La bd « Jeunesse Au Maquis – Resistance En Morvan » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jeunesse Au Maquis – Resistance En Morvan »

« Jeunesse Au Maquis – Résistance En Morvan » est une bande dessinée captivante qui nous transporte dans les profondeurs de la Seconde Guerre mondiale, mettant en lumière les actes héroïques et souvent méconnus de la Résistance dans la région du Morvan. Le récit suit Emma, une jeune adolescente, dans sa quête pour découvrir l’histoire de son arrière-grand-père résistant.

Les auteurs, Jean-Charles Gibaud et Ilker Caliskan, ont créé un ouvrage profondément engageant en s’appuyant sur des faits historiques et des personnages réels. Leur travail est un hommage émouvant à ces héros ordinaires qui ont risqué leur vie pour la liberté, tout en célébrant la beauté de la nature du Morvan.

« Jeunesse Au Maquis – Résistance En Morvan » est un rappel puissant de l’importance de lutter contre l’obscurantisme et de préserver nos libertés.

Une œuvre essentielle qui mérite d’être lue et partagée pour que l’héritage de la Résistance continue d’illuminer notre avenir.


Plus d’information sur le Morvan, terre de Résistance

Morvan terre de Résistances- ARORM est une association de loi 1901 qui gère le musée de la Résistance, le Mémorial de Dun-les-Places et les aménagements « Chemins de mémoire ».

Plus d’information sur l’association en cliquant sur le lien le logo ci dessous :

28 mars 1942 – Objectif Saint Nazaire

Album publié en 1990 aux éditions Presse Océan.


Résumé éditeur

La bd qui revient sur l’opération « Chariot »

Face à une situation désespérée en juin 1940, où les civils et les soldats britanniques étaient plongés dans la démoralisation en raison des défaites sur les champs de bataille et de l’occupation de la France par les Allemands, Winston Churchill, Premier ministre britannique, chercha à insuffler un nouvel espoir.

Alors que la Kriegsmarine allemande ciblait les navires marchands pour affaiblir l’économie britannique, les victoires aériennes repoussaient la menace d’un débarquement ennemi sur le sol britannique.

Pour reprendre l’initiative dans le conflit, Churchill soutint la création des forces commandos.

Ces commandos menèrent des raids sur les littoraux occupés, recueillant des renseignements, détruisant des objectifs stratégiques et instaurant un sentiment constant d’insécurité chez l’ennemi pour lui montrer qu’il n’était pas invincible.

En mai 1941, alors que le cuirassé allemand Bismarck menaçait les convois alliés de l’Atlantique Nord, les Britanniques l’affrontèrent. Malgré la victoire, elle fut amère, car le croiseur de bataille HMS Hood, joyau de la flotte britannique, fut détruit avec ses 1 400 hommes.

Il était évident pour Churchill qu’Hitler enverrait le cuirassé Tirpitz, jumeau du Bismarck, pour continuer la menace. Et le seul port sur la façade atlantique adapté à un navire de cette envergure est : Saint-Nazaire

L’opération Chariot, un raid commando audacieux, fut donc lancée pour mettre hors service les installations du port de Saint Nazaire (dont la forme-écluse Joubert), dans le but de prévenir l’arrivée du Tirpitz.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « 28 mars 1942 – Objectif Saint Nazaire»

La bd n’ a pas été lue. Un avis sera posté dès que ce sera le cas


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Saint-Nazaire

La Moselle déracinée

Album publié en 2020 aux éditions Signe


Résumé éditeur

couverture bd La Moselle déracinée

Le 1er Septembre 1939 devant l’imminence de la guerre, les habitants des localités de la première tranche du territoire mosellan situées le long de la frontière avec l’Allemagne sont évacués.

Cette évacuation sera suivie d’une seconde en mai 1940.

Au total 300 communes sur un total de 765, soit 302 730 personnes sont déplacées. Ils le seront vers les deux départements de la Charente, de la Vienne et dans une moindre mesure de la Loire, de la Saune et Loire et du Pas de Calais.



Après l’armistice de juin 1940, les Allemands procèdent à l’expulsion des Juifs, tsiganes, communistes, syndicalistes, religieux et à tous ceux qui “n’entrent pas dans leur idéologie”.
C’est l’histoire de ces Mosellans évacués, expulsés, spoliés, réfugiés, sinistrés que Mosella propose de raconter dans ces pages.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée «La Moselle déracinée»

« La Moselle déracinée » est une bande dessinée fascinante qui met en lumière un pan méconnu de notre histoire, celui des Mosellans évacués, expulsés et déplacés entre 1939 et 1945.

Cette œuvre, co-éditée par le Département de la Moselle, est un précieux trésor pédagogique. Elle permet d’acquérir une compréhension approfondie de cette période complexe. On y découvre comment la population mosellane a été tour à tour évacuée par les Français et expulsée par les Allemands, déchirant ainsi le tissu social de cette région.

extrait La Moselle déracinée

La bd raconte de manière poignante l’exode successif des Mosellans pendant la Seconde Guerre mondiale, dépeignant leur quotidien et leurs souffrances dans des contrées d’adoption. L’histoire de ces exils répétés rappelle étrangement les défis que rencontrent les migrants d’aujourd’hui.

« La Moselle déracinée » est une œuvre mémorable qui nous rappelle l’importance de se souvenir de notre passé pour avancer dans l’avenir.

Cette bande dessinée, qui allie habilement l’histoire et l’émotion, mérite d’être lue et partagée.

Commandos SAS Qui ose gagne

Album publié en 2014 aux éditions Triomphe


Résumé éditeur

couverture bd Commandos SAS Qui ose gagne

Le 5 juin 1944, sous les ordres du Commandant Bourgoin, appelé Le Manchot suite à la perte d’un bras lors d’une opération commando en Algérie, des parachutistes du 4e SAS sont largués en Bretagne occupée.

Ils vont y opérer des actions de sabotage visant à retarder la progression des renforts allemands vers la Normandie, mais également à prendre contact avec la résistance locale.

Dans le Morbihan, près du village de Saint-Marcel, c’est un véritable camp fortifié qui se met en place lorsque plus de 2000 résistants répondent à l’appel de leurs chefs.

Mais les mouvements ne tardent pas à être repérés par les Allemands et le camp doit être dissous après une attaque en règle le 18 juin 1944.

Durant les semaines qui suivent, les parachutistes, regroupés par petites équipes vont continuer leurs missions de sabotage tout en étant implacablement pourchassés par la milice et les soldats allemands.

Commandos SAS – Qui ose gagne, selon la fière devise de ces hommes, raconte l’extraordinaire épopée de ces hommes, commencée bien avant le Débarquement de Normandie, dans le pourtour méditerranéen et qui s’achèvera au retour de la paix.

Un autre aspect de l’opération Overlord dont nous avons fêté l’an passé le 70e anniversaire.

La bd « Commandos SAS Qui ose gagne » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Commandos SAS Qui ose gagne»

« Commandos SAS – Qui ose gagne » est une bande dessinée de Philippe Zytka, magnifiquement illustrée par Ludovic Gobbo, qui plonge les lecteurs au cœur de l’histoire méconnue des commandos SAS parachutés en Bretagne occupée en 1944.

Ce récit captivant met en lumière l’extraordinaire épopée de ces hommes courageux, chargés de saboter les opérations allemandes tout en collaborant avec la résistance locale pour retarder l’arrivée des renforts ennemis en Normandie.

L’histoire se déroule pendant les jours cruciaux précédant le Débarquement de Normandie et offre une perspective unique sur les sacrifices et la détermination de ces héros oubliés. Les illustrations de Ludovic Gobbo captent l’intensité de ces moments dramatiques, nous transportant directement dans l’action.

« Commandos SAS – Qui ose gagne » est un hommage émouvant à ces actes de bravoure et à l’importante contribution des résistants au succès de l’opération Overlord.

Cette bande dessinée retrace particulièrement les évènements du maquis de Saint-Marcel du 5 juin 1944 au 18 juin 1944.

Une bande dessinée qui rappelle l’héroïsme de ces combattants méconnus de l’histoire et qui mérite d’être lue par tous ceux qui s’intéressent à la Seconde Guerre mondiale et à la Résistance française.


Plus d’information sur le maquis de Saint-Marcel

Via le site des archives du département du Morbihan ci dessous.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

HéraklionSaint-Marcel

À 18 ans sous les balles au Vercors

Album publié en 2007 aux éditions Du Signe.


Résumé éditeur

couverture bd À 18 ans sous les balles au Vercors

L’histoire vraie et palpitante de Reymond Tonneau, jeune résistant, rescapé par miracle du maquis du Vercors reprise et racontée en bande dessinées.


La bd « À 18 ans sous les balles au Vercors » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « À 18 ans sous les balles au Vercors »

À 18 ans sous les balles au Vercors » est une bande dessinée qui nous plonge dans le récit authentique et captivant de Reymond Tonneau, un jeune résistant ayant survécu par chance aux épreuves du maquis du Vercors durant la Seconde Guerre mondiale. Publié en one-shot en 2007 par les Éditions du Signe, cet ouvrage met en lumière un pan de l’histoire de la Résistance française, souvent méconnu du grand public.

extrait "À 18 ans sous les balles au Vercors"

Le scénario et le dessin, tous deux signés Norma, reconstituent avec une rigueur documentaire et une force émotionnelle indéniables l’expérience d’un homme confronté aux horreurs de la guerre et à la lutte pour la liberté. L’approche graphique de Norma, à la fois détaillée et expressive, sert admirablement le récit et contribue à immerger le lecteur dans cette période sombre de l’histoire.

Norma, dans un exercice de mémoire et de création, offre une œuvre à la fois didactique et émotive, un pan d’histoire à conserver précieusement dans les annales de la bande dessinée historique.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Pont-En-RoyansRomansVercors

Adieu Birkenau: Une survivante d’Auschwitz raconte

Album publié en 2023 aux éditions Albin Michel.


Résumé éditeur

couverture bd Adieu Birkenau: Une survivante d'Auschwitz raconte

En avril 1944, à 19 ans Ginette Kolinka est déportée au camp d’extermination Auschwitz II-Birkenau.

Elle n’en parle pas durant 50 ans, avant d’accepter d’être filmée pour la « Shoah Foundation », que Steven Spielberg vient de créer.

À la grande surprise de la septuagénaire, les souvenirs enfouis rejaillissent. Elle se lance à corps perdu dans le témoignage.

En octobre 2020, à 95 ans, elle permet à Victor Matet et Jean-David Morvan de l’accompagner lors d’un de ses voyages de groupe en Pologne, à l’issue duquel elle décide de ne plus jamais revenir.

Dans cet album bouleversant mis en images avec pudeur et puissance par Efa, Cesc et Roger, elle fait le point entre son premier et son dernier passage dans  » le plus grand cimetière du monde  » avec ce mélange unique de force, d’humour et d’espoir qui la caractérise.


Lire un extrait


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Adieu Birkenau: Une survivante d’Auschwitz raconte »

« Adieu Birkenau: Une survivante d’Auschwitz raconte » est une bande dessinée poignante qui nous plonge au cœur de l’histoire de Ginette Kolinka, une survivante d’Auschwitz, et de son dernier voyage en Pologne.

À 98 ans, elle décide que ce sera son ultime visite à ce lieu de souffrance et de mémoire. Cette bande dessinée, réalisée avec sensibilité par les artistes Efa, Cesc, et Roger, capture l’essence de son témoignage avec une force incontestable.

L’histoire mêle habilement le présent, avec le voyage de Ginette Kolinka en Pologne, et le passé, à travers ses souvenirs.

Les dessins, magnifiquement réalisés, créent une atmosphère émotionnelle unique. Les ombres noires représentant les détenus témoignent du respect et de la délicatesse des artistes envers cette histoire tragique.

extrait bd Adieu Birkenau: Une survivante d'Auschwitz raconte

Ce qui distingue cette bande dessinée, c’est sa capacité à toucher au cœur. Le texte est d’une justesse et d’une sensibilité rares, faisant honneur à l’incroyable générosité et résilience de Ginette Kolinka. L’emploi des ombres noires pour représenter les détenus est un choix délicat, renforçant la dignité et le respect qui imprègnent chaque page.

Adieu Birkenau est une réalisation exceptionnelle qui mérite une place spéciale dans le monde de la littérature graphique.

C’est une œuvre qui nous rappelle la nécessité de se souvenir, de transmettre, et de lutter contre la haine, tout en célébrant la résilience humaine.

Un ouvrage qui rappelle avec force que la haine peut mener à l’horreur, mais que la résilience et le devoir de mémoire sont essentiels pour construire un avenir meilleur.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz

Un amour de guerre

Album publié en 2020 aux éditions Locus Solus


Résumé éditeur

couverture bd Un amour de guerre

Une vieille dame, Hélène, souffrant de la maladie d’Alzheimer, révèle son lourd secret à sa fille Anne : jeune, elle se voulait actrice à Paris et a même tourné un peu.

C’était sous l’Occupation et les studios français étaient aux mains de la sinistrement fameuse compagnie Continental-Films, directement aux ordres du proche d’Hitler, Goebbels. Anne, bouleversée, part alors sur les traces de ce passé…

Dans cette BD superbement illustrée et mise en couleur, le scénario fonctionne comme au cinéma : contexte, intrigue, flashbacks, suspens, émotion, retournements, jusqu’à la chute finale.


Cette Bd aborde 3 grandes thématiques : désarroi face à une maladie très contemporaine (Alzheimer), secret de famille sur une filiation, milieu du cinéma français dans la propagande de guerre.

Des figures réelles (Raimu, H.-G. Clouzot…) croisent Alfred Gréven, chef de la Continental-Films, qui se rend au ministère de la Propagande à Berlin voir un Goebbels « cinéphile ».

On découvre qu’un film a été tourné près de Rennes (à Corps-Nuds) en 1942, qui montre l’inventivité des SS pour faire croire à une percée des leurs… en Ukraine ! Ou comment manipuler par l’image, déjà à l’époque.

Une BD basée sur des faits réels.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Un amour de guerre »

« Un Amour de Guerre » est une bande dessinée captivante qui mélange habilement le passé et le présent, nous transportant à l’époque de la Seconde Guerre mondiale.

L’histoire est centrée autour de trois thèmes principaux : la maladie d’Alzheimer, les secrets de filiation, et les manipulations de l’image à des fins de propagande nazie au sein de Continental-films.

L’intrigue tourne autour d’Anne, confrontée au défi émotionnel de prendre soin de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, qui oscille entre le présent et le passé, la prenant parfois pour sa propre mère.

extrait Un amour de guerre

C’est à travers ce conflit intérieur que des secrets de la guerre sont révélés, poussant Anne à plonger dans le passé pour découvrir les mystères de sa naissance.

L’histoire nous emmène également dans le monde du cinéma sous l’occupation allemande, où les SS utilisaient des moyens détournés pour diffuser leur propagande.

Des figures emblématiques du cinéma français, comme Raimu et Clouzot, font leur apparition, ajoutant une dimension fascinante à l’histoire.

L’auteur, Olivier Keraval, parvient à condenser ces thèmes complexes en seulement 72 pages sans que l’intrigue ne paraisse précipitée. Les dessins de Leyho sont d’une grande précision, et la colorisation informatique ajoute à l’esthétique globale de la bande dessinée.

L’aspect informatif de cette bande dessinée est indéniable. De plus, la présence d’un cahier documentaire à la fin de la BD offre une opportunité au lecteur d’approfondir sa compréhension de la période historique, de la manipulation de l’image, du cinéma sous l’occupation, de la Bretagne pendant la guerre, et même de la maladie d’Alzheimer, qui est abordée de manière réaliste.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Corps-Nuds

Immortels !

Album publié en 2019 par le « Comité du souvenir départemental des fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure »


« Immortels ! » permet de découvrir l’histoire poignante des 50 otages de Châteaubriant et Nantes. 48 ont été fusillés le 22 octobre 1941 sur ordre d’Hitler. Cet événement marqua le premier massacre de masse de l‘Occupation, en représailles à l’assassinat du chef de la Wehrmacht à Nantes par trois jeunes résistants communistes.

Réalisée par les jeunes artistes talentueuses Camille Ledigarcher et Gaëlle Richardeau, en collaboration avec l’historienne Dominique Comelli, la BD retrace la vie quotidienne dans le camp d’internement de Choisel.

Les planches du livre font revivre les personnages marquants de cette période sombre. Le syndicaliste Jean-Pierre Timbaud, le médecin Maurice Ténine, le député Charles Michels et bien d’autres.

Elle met également en lumière les actes de résistance menés par les militants contre l’occupant allemand.

Cette bande dessinée artistique et respectueuse de l’histoire a touché le cœur de nombreux lecteurs. Elle a été vendue à 3 000 exemplaires et a été rééditée.

Accessible à toutes les générations, elle vise à transmettre la mémoire et les valeurs de la Résistance, encourageant la réflexion sur le courage et l’engagement pour la liberté.

Cette bande dessinée artistique et respectueuse de l’histoire a touché le cœur de nombreux lecteurs. Elle a été vendue à 3 000 exemplaires et a été rééditée.

Accessible à toutes les générations, elle vise à transmettre la mémoire et les valeurs de la Résistance, encourageant la réflexion sur le courage et l’engagement pour la liberté.

Au-delà de la BD elle-même, l’ouvrage est enrichi d’un dossier pédagogique rédigé par l’historienne Dominique Comelli.

En rendant hommage aux cinquante otages et à tous ceux qui se sont battus pour la liberté, « Immortels ! » incarne un magnifique outil de transmission.

C’est un appel à poursuivre le combat pour la paix et la liberté, un devoir de mémoire nécessaire pour les générations futures.

La bd « Immortels ! » disponible ici

(cliquez sur le bandeau ci dessous)


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