Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Nous étions les ennemis

Album publié en 2020 aux éditions Futuropolis.


George Takei est connu dans le monde entier pour son rôle d’Hikaru Sulu, capitaine du vaisseau Enterprise dans la célèbre série Star Trek.

Aujourd’hui suivi par plus de dix millions de personnes sur Facebook, Il est devenu l’une des figures de proue de la lutte pour la justice sociale, les droits LGBT et l’égalité devant le mariage.

Il nous livre une autre facette de sa personnalité avec cette autobiographie dessinée. George Takei revient sur son enfance passée dans les camps d’internement américains.

couverture bd Nous étions les ennemis

Alors que les familles des États-Unis s’apprêtent à fêter Noël, une terrible nouvelle tombe à la radio : l’attaque surprise du Japon à Pearl Harbor.

Le lendemain, le 8 décembre, l’Amérique entre dans la Seconde Guerre mondiale.


Rapidement, le président Roosevelt signe un décret accordant aux commandants militaires le pouvoir d’arrêter et d’incarcérer «certaines personnes, voire toutes» d’origine japonaise, craignant la présence d’un ennemi de l’intérieur.

La famille de George est américano-japonaise. Si sa mère est née aux États-Unis, son père, lui, n’a pas pu obtenir la citoyenneté alors qu’il vivait dans le pays depuis cinquante ans.

George Takei, âgé de 4 ans suit alors sa famille pour le Fort Rohwer. C’est l’un des dix camps d’internement établis par ordre du président.

Nous étions les ennemis permet de mieux comprendre le parcours de cet acteur de la série originale Star Trek.

Il associe l’esprit d’aventure de son personnage de fiction à l’histoire de ses parents qui se demandaient comment survivre et prospérer dans un pays où ils étaient littéralement qualifiés d’extraterrestres.

La bd « Nous étions les ennemis » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd «Nous étions les ennemis»


Dans cet album poignant, George Takei, célèbre acteur connu pour son rôle dans Star Trek, nous livre un témoignage personnel et captivant sur l’incarcération injuste des Américains d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

À travers les yeux d’un enfant, il décrit les conséquences dramatiques de l’attaque de Pearl Harbor et l’impact sur sa famille.

L’histoire est racontée avec émotion et humour, soulignant l’absurdité de la situation.

extrait Nous étions les ennemis

Le récit est soutenu par un dessin simple mais expressif, mettant en lumière les expressions faciales et les moments clés de l’histoire.

Ce roman graphique est une lecture incontournable qui rappelle les erreurs du passé et nous pousse à réfléchir sur les injustices actuelles.

Lecture recommandée.

Accessible dès 10 ans.

Le carnet de Roger

Album publié en 2011 aux éditions Sarbacanes


Résumé éditeur

couverture bd Le carnet de Roger

Automne 1939, un village de la périphérie nantaise.

Roger, maraîcher de 27 ans, reçoit son ordre de mobilisation.

Hiver 2002, sur une autoroute entre La Rochelle et Nantes, Florent se rend au chevet de son grand-père Roger, qui vient d’être admis aux urgences…

  • Un témoignage rare sur un épisode de l’Histoire méconnu : la déportation des prisonniers de guerre dans des camps de travail
  • Un livre entre la puissance évocatrice de Tardi et la sensibilité d’Emmanuel Guibert
  • Le dessin documenté et foisonnant de Florent Silloray rend admirablement l’atmosphère de l’époque

La bd « Le carnet de Roger » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd «Le carnet de Roger»

Cet album est un véritable bijou, mêlant habilement deux récits parallèles captivants.

D’un côté, la guerre vue à travers les yeux de Roger et son carnet, de l’autre, la quête émouvante de Florent, son petit-fils, qui cherche à retracer son histoire.

Les planches graphiques sont magnifiques, avec des tons terre et gris pour Roger et des couleurs plus classiques pour Florent.

L’aspect historique est captivant, basé sur un carnet authentique, offrant une immersion profonde dans la vie de Roger.

C’est un album poignant qui nous livre un témoignage complet et inédit sur la vie des prisonniers de guerre.

Au revoir les enfants

Album publié en 2019 aux éditions Plein Vent


Résumé éditeur

La véritable histoire du père Jacques

Lucien Bunel, en religion père Jacques, est né en 1900.

Il devient prêtre puis religieux carme et fonde avant guerre un collège à Avon.

Pendant l’occupation, il entre dans la résistance et cache des adultes et des enfants juifs.

En 1944, il est arrêté et déporté d’abord à Sarrebrück puis à Mauthausen.

Il se consacre jour et nuit aux autres prisonniers. Il meurt d’épuisement en Autriche un mois après la libération du camp.

Louis Malle, élève au collège d’Avon à l’époque (il a alors 12 ans), a été marqué par cette arrestation qu’il raconte dans son film Au revoir les enfants.

Voici donc l’incroyable histoire du père Jacques, prêtre, déporté et Juste parmi les nations.

La bd « Au revoir les enfants » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd «Au revoir les enfants»

Le roman graphique « Au revoir les enfants » de Camille W. de Prévaux et Jean Trolley nous plonge dans la vie extraordinaire de Lucien Bunel , rebaptisé Père Jacques, qui consacra sa vie à aider les autres.

L’enquête journalistique menée par un personnage fictif nous permet de rencontrer les témoins de sa vie, de son enfance en Normandie à sa déportation à Mauthausen.

extrait Au revoir les enfants

La sobriété artistique en noir et blanc souligne parfaitement la profondeur du récit.

Ce livre hommage réussit avec brio à rendre hommage à cet homme remarquable, véritable symbole de courage et d’abnégation.


Quelques mots sur Lucien Bunel / père Jacques

Lucien Louis Bunel, connu sous les noms de Jacques de Jésus ou le père Jacques, était un prêtre catholique français et un moine carme.

Né le 29 janvier 1900 à Barentin (Seine-Maritime) et décédé le 2 juin 1945 à Linz (Autriche). Il est reconnu à Yad Vashem comme l’un des Justes parmi les nations.

Dès son plus jeune âge, Lucien Bunel nourrissait le désir de devenir prêtre.

Il a fréquenté le petit séminaire de Rouen. On le considérait comme déterminé, bien que ses professeurs n’appréciaient pas particulièrement son caractère.

Il a été ordonné prêtre le 1er juillet 1925.

Père Jacques a souhaité rejoindre l’Ordre du Carmel, mais l’archevêque de Rouen a refusé son consentement.

En 1934, il a fondé et dirigé le Petit Collège Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus à Avon. Il y enseignait les lettres classiques et était un pédagogue remarquable, privilégiant une approche pratique de l’éducation.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en poursuivant ses activités au collège d’Avon, le père Jacques s’est rapidement engagé dans la Résistance.

Il a protégé des réfractaires du STO et a accueilli des enfants juifs sous de fausses identités. Son arrestation en janvier 1944, suite à une dénonciation, était principalement liée à son implication dans la Résistance.

Déporté dans plusieurs camps, le père Jacques est resté un homme de compassion et de solidarité, prenant soin des malades et des plus faibles. Il était aimé de ses camarades prisonniers et même des Allemands. Son comportement exemplaire dans les pires conditions inspirait respect et admiration.

Après la libération du camp, malgré sa maladie, le père Jacques a représenté les Français lors des réunions du Comité international des déportés. Il est décédé à l’hôpital Sainte-Élisabeth de Linz le 2 juin 1945.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

AvonCamp de RoyallieuMauthasen

La Fiancée

Album publié aux éditions Soleil en 2021


La Fiancée révèle l’histoire romanesque de Guy Môquet et d’Odette Nilès, et commémore en 2021 les 80 ans d’une tragédie qui parle de résistance.

couverture bd la fiancée

Gwenaëlle Abolivier, écrivaine et journaliste à France Inter pendant 20 ans, a découvert lors d’un de ses reportages la carrière des fusillés de Châteaubriant.

En 1941, 27 résistants y ont été exécutés, parmi lesquels Guy Môquet.

En plus de la lettre adressée à ses parents, il avait écrit un billet doux à son seul amour, Odette Nilès. Le récit est révélé ici par Gwenaëlle et Eddy Vaccaro.


Dans le paysage foisonnant de la bande dessinée historique, « La Fiancée » se détache comme un diamant brut, offrant non seulement une fresque visuelle du passé mais aussi une immersion émotionnelle intense.

Ce oneshot, issu de la collaboration entre Gwenaëlle Abolivier et Eddy Vaccaro, s’ancre dans le contexte de la France occupée, tissant le récit de la vie de Guy Môquet et d’Odette Nilès, figures emblématiques de la résistance et de l’amour naissant dans l’adversité.

Le trait d’Eddy Vaccaro, tout en finesse et en expressivité, porte le scénario d’Abolivier avec une délicatesse qui respecte la gravité du sujet. Les pages nous entraînent à travers des moments de vie figés dans le temps, des instants de lutte et de passion qui ont marqué l’histoire française.

Gwenaëlle Abolivier, avec son expertise journalistique, a méticuleusement recréé l’atmosphère de l’époque, rendant un vibrant hommage à la jeunesse éprise de liberté. Sa plume, guidée par une documentation rigoureuse, offre un visage humain à la résistance, loin des idéalisations ou des simplifications.

« La Fiancée » ne se limite pas à être un écho du passé ; elle résonne comme un appel à la mémoire collective, à ne pas oublier les leçons de l’histoire.


Odette Nilès, née le 27 décembre 1922 à Paris et décédée le 27 mai 2023 à Drancy. Elle était une militante communiste et résistante française.

Odette Nilès est connue pour avoir été la « fiancée » de Guy Môquet, une figure emblématique de la résistance.

Arrêtée lors de manifestations contre l’occupant allemand en 1941, elle a été condamnée à l’emprisonnement et internée dans plusieurs camps, dont Châteaubriant et Aincourt. Elle s’est échappée en 1944 et a rejoint le maquis.

Après la guerre, elle s’est mariée avec Maurice Nilès. Elle est devenue militante des droits des femmes et a témoigné dans les écoles.

Odette Nilès est décédée à l’âge de 100 ans à Drancy, où elle a été inhumée. Odette Nilès a laissé un héritage remarquable de courage et de dévouement à la cause de la résistance.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp de ChoiselChateaubriantParis

Honoré d’Estienne d’Orves

Album publié aux éditions Plein Vent en 2022.


Pionnier de la Résistance

couverture bd Honoré d'Estienne d'Orves

Officier de marine et descendant d’une grande famille provençale, Honoré d’Estienne d’Orves est parmi les premiers à s’engager dans la Résistance.

Il rejoint Londres et le général de Gaulle dès 1940.

Organisateur du réseau Nemrod, il met en place la première liaison radio entre la France occupée et la France Libre.

Son énergie, sa ténacité et son courage en font un modèle qui fera se lever de nombreux jeunes résistants.


Honoré d’Estienne d’Orves : un récit haletant et émouvant qui rend hommage à un résistant largement méconnu.

En effet ce nom, vous le connaissez sans le connaitre. Environ 60 communes d’Ile-De-France ont une rue, place ou avenue qui portent ce nom !

extrait bd Honoré d'Estienne d'Orves

Grâce au scénario captivant de Jean-François Vivier et au trait précis de Régis Parenteau-Denoël, cet ouvrage satisfait autant les curieux que les passionnés d’Histoire.

En redonnant vie à ce personnage entré en résistance pour défendre ses valeurs et celles de la patrie perdue, l’album offre une belle reconnaissance à Honoré d’Estienne d’Orves, fusillé au Mont Valérien pour la France.


Officier de marine et résistant, d’Estienne d’Orves est devenu un symbole de courage et de détermination pendant la Seconde Guerre mondiale. Engagé dans la lutte contre l’occupation allemande, il a dirigé un réseau de renseignement crucial pour la libération de la France.

portrait dessiné Honoré d'Estienne d'Orves

D’Estienne d’Orves naquit en 1901 à Verrières-le-Buisson, près de Paris. Passionné par la mer depuis son enfance, il rejoignit l’École navale en 1918 et servit avec distinction sur différents navires de la Marine nationale.

Cependant, lorsque la France fut envahie par les nazis en 1940, il prit la décision courageuse de rejoindre la Résistance.

Estienne d’Orves organisa un réseau de renseignement (le réseau Nemrod).

Sa mission était de collecter des informations vitales sur les mouvements allemands et de les transmettre aux Alliés. Malheureusement, il fut trahi et arrêté par la Gestapo en 1941. Il sera fusillé au Mont Valérien le 29 aout 1941.


La biographie complète d’Honoré d’Estienne d’Orves sur le site Chemins de Mémoire


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

ChantenayMont ValérienPlogoff

Wannsee

Album publié aux éditions Casterman en 2018.


couverture bd Wannsee

Au sommet de l’horreur bureaucratique : la conférence qui a organisé l’holocauste.

Wannsee, banlieue de Berlin, le 20 janvier 1942.

Quinze hauts fonctionnaires du Troisième Reich participent à une conférence secrète organisée par les SS.

En moins d’une heure trente, ils vont entériner, et organiser, le génocide de millions de Juifs.



Wannsee, l’album de Fabrice Le Hénanff, relate la conférence secrète de janvier 1942 où quinze hauts responsables nazis ont planifié la « solution finale » de la question juive.

Le traitement historique est remarquablement documenté, mais l’absence d’émotion et de passion dans la narration laisse le lecteur détaché.

Les dialogues, bien que parfois audacieux, manquent de réalisme et la mise en scène ne parvient pas à sortir de l’exercice initial.

Le style graphique, d’une qualité indéniable, ne parvient pas à immerger le lecteur dans l’univers de l’histoire.

Avec Wannsee, Fabrice Le Henanff revient sur une des pages sombres de la seconde guerre mondiale. Relater cet épisode en bd n’était pas simple. Cette œuvre a le mérite d’exister.



La Conférence de Wannsee, tenue en 1942, est un événement clé de la Deuxième Guerre mondiale. Organisée par les hauts responsables nazis, cette réunion secrète a été l’occasion de planifier la « Solution finale« , l’extermination systématique des Juifs européens.

Lors de cette conférence historique, qui s’est tenue dans une villa pittoresque à Wannsee, en Allemagne, les dirigeants nazis ont discuté des méthodes et des moyens de mettre en œuvre ce génocide à grande échelle. Les détails macabres ont été abordés de manière méthodique et impitoyable.

La Conférence de Wannsee a été un tournant décisif dans l’histoire de l’Holocauste. Les participants, dirigés par Reinhard Heydrich, chef de la Gestapo, ont tracé les plans pour l’élimination systématique de millions de Juifs. Les participants comprenaient des hauts fonctionnaires et des représentants de divers ministères allemands.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Berlin

Les Grandes Batailles Navales – Le Bismarck

Album publié aux éditions Glénat en 2019.


Les derniers jours d’un géant

couverture bd Les Grandes Batailles Navales – Le Bismarck

Nous sommes le 24 mai 1941. La guerre embrase le monde depuis plus d’un an.

L’Allemagne nazie et l’Italie fasciste se sont alliées pour étendre sur toute l’Europe et davantage leurs visions funestes et abjectes.

Les grandes démocraties, qui pourtant semblaient puissantes, n’en finissent pas de reculer.

Quelque part dans les eaux glacées, entre les terres du Groenland et celles d’Islande, quatre redoutables vaisseaux s’affrontent dans un déluge de feu et d’acier.

Parmi eux, le Bismarck, fleuron de la marine allemande, fait montre de sa toute-puissance et coule le HMS Hood britannique.

Ivre de vengeance, la Royal Navy mobilise une véritable armée navale pour intercepter l’impétueux cuirassé allemand avec comme seul mot d’ordre : le couler !

Une course folle s’engage car le titan allemand a été blessé dans la confrontation et il cherche à rejoindre les côtes françaises pour se réparer.


« Les Grandes Batailles Navales – Le Bismarck » est un album captivant de la collection des Grandes batailles navales. Il relate avec précision les opérations menées par l’Amirauté britannique pour détruire ce redoutable navire de la Kriegsmarine.

L’album se distingue en relatant les événements jusqu’au naufrage final, évitant ainsi un récit purement didactique.

Delitte utilise des personnages fictifs pour humaniser cette chasse au Bismarck, créant ainsi un suspense bien dosé.

extrait bd Le Bismarck

Son dessin soigné et précis, ainsi que la mise en page spectaculaire, ajoutent à l’immersion. Le dossier final fournit toutes les informations nécessaires, replaçant le contexte et retraçant l’histoire des cuirassés.

Une lecture captivante d’un évènement pas tellement connu de la seconde Guerre Mondiale !



Le Bismarck était un navire de guerre allemand de renommée mondiale pendant la Seconde Guerre mondiale.

Construit par la marine allemande, le Bismarck était un cuirassé de classe supérieure. Il mesurait 251 mètres de long et pesant 50 900 tonnes.

Avec huit canons principaux de 380 mm et une vitesse maximale de 30 nœuds, il était une force imposante sur les océans.

En mai 1941, le Bismarck s’est lancé dans une mission audacieuse dans l’Atlantique, ce qui a attiré l’attention de la Royal Navy britannique. Pendant plusieurs jours, il a réussi à échapper à plusieurs attaques, devenant un véritable cauchemar pour les Britanniques.

dessin navire le bismark

Finalement, après une poursuite intense, le Bismarck a été repéré et engagé dans un combat naval acharné. Malgré sa puissance, le navire allemand a subi de lourds dégâts, perdant finalement sa gouvernail et ses capacités de manœuvre.

Le 27 mai 1941, après une bataille féroce, le Bismarck a été coulé par les forces britanniques. Cette victoire a été un tournant crucial dans la guerre, car elle a montré que même les navires les plus redoutables pouvaient être vaincus.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Océan Atlantique

Les fantômes de Katyn 1940

Album publié en 2017 aux Éditions du Triomphe


Katyn ! un massacre, une tragédie, un mensonge ! Bien plus : un génocide doublé d’une diabolique entreprise de désinformation.

En 1943, des Allemands découvrent un charnier contenant les restes de 4000 officiers polonais.

Ils dénoncent les soviétiques : toutes les victimes ont été tuées d’une balle dans la nuque, la manière du NKVD.

Les Russes démentent et accusent les nazis, les balles sont de fabrication allemande.

Les nazis se servent de la vérité pour lancer une campagne de désinformation accusant les juifs, justifiant ainsi leurs exactions.


Tandis que les soviétiques maquillent leurs crimes pour faire pression sur l’Occident, lequel soucieux de ne pas se fâcher avec Staline, se garde bien de toute investigation et étouffe l’affaire.

Il faudra attendre 1990 pour que la lumière commence à se faire sur ce massacre. Cette BD raconte l’Histoire, celle de la Pologne asservie, celle d’un mensonge, l’histoire d’un des pires symboles du XXe siècle coincé entre deux idéologies mortifères.



Le massacre de Katyn reste un sombre chapitre de l’histoire, marqué par la tragédie et la controverse. En 1940, plus de 20 000 officiers polonais furent exécutés de manière brutale dans la forêt de Katyn, près de Smolensk, en Russie. Cette atrocité fut perpétrée par le NKVD, la police politique soviétique.

Le massacre de Katyn a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces hommes, capturés par l’Armée rouge en 1939, ont été abattus froidement et enterrés dans des fosses communes près de la forêt de Katyn, en Russie.

Ce crime de guerre a été perpétré dans le but de décapiter l’élite polonaise et d’écraser toute opposition au régime soviétique. Cependant, l’Union soviétique a nié sa responsabilité pendant des décennies, accusant l’Allemagne nazie d’avoir commis ce massacre.

Ce n’est qu’en 1990 que le gouvernement soviétique a admis sa culpabilité, reconnaissant enfin son rôle dans cette atrocité. Le massacre de Katyn continue de susciter des émotions vives en Pologne et dans le monde entier.

Vivre à en mourir

Album publié aux éditions Le Lombard en 2014.


couverture bd Vivre à en mourir

Vivre à en mourir conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l’abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manoukian et d’autres résistants.


Pendant deux éprouvantes années, durant lesquelles il verra sa famille déportée, Marcel Rayman fait l’apprentissage de la clandestinité, de la « guérilla urbaine », de la mort, de la peur… et de la trahison.

Son visage apparaîtra sur l’infamante Affiche Rouge, propagande de l’occupant destinée à discréditer les actions de la résistance parisienne.



« Vivre à en mourir » est une BD qui raconte le parcours d’un résistant courageux pendant l’occupation nazie en France. L’histoire se concentre sur Marcel Rayman, un jeune juif communiste qui rejoint la lutte armée après l’arrestation de son père et d’autres membres de la communauté juive.

La mise en scène est propre et bien lisible, avec un encrage élégant et des couleurs sobres. Cependant, le récit manque parfois d’émotion et peut sembler un peu distant.

Malgré cela, l’album offre un aperçu instructif de la vie des résistants et de la condition des juifs pendant cette période sombre de l’histoire.

Bien que le dessin soit minimaliste et que certains détails manquent, le travail est soigné et le sujet mérite d’être exploré. « Vivre à en mourir » est recommandé aux passionnés de l’histoire de la résistance en France pendant la Seconde Guerre mondiale.



Marcel Rajman est une figure marquante de la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Né en 1923, il s’engage dès son plus jeune âge dans la lutte contre l’occupation nazie. Avec courage et détermination, Rajman participe à de nombreuses actions de sabotage et d’attentats contre les forces d’occupation.

En 1941, il rejoint le groupe FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans – Main d’Œuvre Immigrée), composé principalement de militants juifs étrangers.

Rajman joue un rôle essentiel dans la préparation et l’exécution de l’assinat d’un haut dignitaire SS allemand en septembre 1943.

Suite à cette action, Marcel Rajmanest recherché par la police Française aux ordres d’Himmler.

Arrêté en novembre 1943, il sera exécuté le 21 février 1944 avec vingt-deux de ses camarades au Mont Valérien.


Pour continuer votre lecture

La bio de Marcel Rajman sur le site du musée de la résistance en ligne

logo site du musée de la résistance en ligne

Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Mont ValérienParis

Avec les Cadets de Saumur Juin 1940

Album publié en 2010 aux éditions du Triomphe.


Juin 1940. L’armée française cède sous la pression de la Wehrmacht… 

extrait bd Avec les Cadets de Saumur Juin 1940

Les élèves-officiers de l’École de Cavalerie de Saumur, encadrés par leurs instructeurs, réagissent et bloquent sur les bords de la Loire deux divisions allemandes durant trois jours.

Premiers résistants de la Seconde Guerre mondiale, aidés par les élèves-officiers d’infanterie de Saint-Maixent, les hommes du 1er Groupe Franc motorisé et par un régiment de tirailleurs algériens, ils défendent à 2500 contre 40 000 ennemis un front de 30 km de Gennes à Montsoreau. 

Leurs adversaires admiratifs leur donnent le surnom de Kadetten, devenus Cadets et le général allemand Feldt leur accorde la liberté avec les honneurs militaires.

Un hommage à tous ces soldats dans cette superbe BD dont le scénario a été écrit par Patrick de Gmeline, spécialiste de la question, auteur de l’ouvrage Les Cadets de Saumur paru aux Presses de la Cité en 1993.  


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Avec les Cadets de Saumur »



Dans la plume de Patrick de Gmeline, l’histoire devient un tableau vivant où le courage se dessine avec une précision presque chirurgicale.

« Avec les Cadets de Saumur » n’est pas seulement un livre, c’est une épopée graphique qui transcende le temps pour nous plonger dans l’ardeur et la résilience des jeunes âmes de l’école de cavalerie.

Avec une maîtrise narrative qui frôle la poésie, Gmeline nous présente une fresque de l’héroïsme dans sa forme la plus pure, capturant l’essence d’une jeunesse qui a choisi de se dresser avec panache contre l’inéluctabilité de l’histoire.

Cet ouvrage, solidement ancré dans une recherche exhaustive, offre non seulement un récit, mais aussi une réflexion sur la mémoire collective et ses oublis. Les lacunes de l’armement, loin de constituer un frein, deviennent le socle sur lequel se bâtit la légende des Cadets.

En définitive, ce livre est un hommage, une célébration de l’esprit indomptable qui, même face à l’imminent déclin, choisit la lutte et la dignité.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Saumur