Catégorie : Litterature en BD

Chroniques de San Francisco 1

Bande dessinée publiée en 2024 aux éditions Steinkis.


D’après les romans d’ Amistead Maupin publiés en 1978.

couverture bd Chroniques de San Francisco 1

San Francisco, fin des années 1970.
Mary Ann Singleton débarque dans la baie après avoir coupé le cordon ombilical et quitté son Ohio natal.
Elle trouve refuge dans une pension familiale au 28 Barbary Lane. La propriétaire, Madame Madrigal est, disons, pittoresque mais materne ses locataires avec une inépuisable gentillesse. Et ils en ont tous bien besoin, car « s’il ne pleut jamais en Californie, les
larmes en revanche peuvent y couler à flots ». Mary Ann va devoir s’adapter à cette nouvelle vie, Mona vient de perdre son emploi, Michael cherche l’homme de sa vie…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Chroniques de San Francisco 1 »

Une plongée vibrante dans le San Francisco des années 70.

Au cœur de la contre-culture californienne de la fin des années 1970, Isabelle Bauthian et Sandrine Revel offrent une adaptation remarquable du célèbre cycle romanesque d’Armistead Maupin. Cette bande dessinée capture avec justesse l’atmosphère d’une époque où San Francisco incarnait l’épicentre des libertés et de l’émancipation.

Le récit suit Mary Ann Singleton, jeune femme de l’Ohio qui trouve refuge au 28 Barbary Lane, pension tenue par l’énigmatique Madame Madrigal. C’est le début d’une aventure humaine où se croisent Mona, Michael et d’autres personnages aux trajectoires singulières, formant peu à peu une véritable famille de cœur.

Isabelle Bauthian réussit brillamment à condenser l’essence de l’œuvre originale, préservant son équilibre entre légèreté et gravité.

extrait bd Chroniques de San Francisco 1

Le trait de Sandrine Revel apporte une dimension visuelle parfaitement accordée à cette chronique urbaine. Ses couleurs vives et ses textures soignées créent un univers graphique à la fois nostalgique et contemporain. Par ses lignes teintées et ses dégradés subtils, elle fait revivre avec authenticité l’exubérance queer et l’architecture distinctive de la ville.

Cette adaptation respire la sensibilité et l’intelligence, offrant tant aux connaisseurs de l’œuvre originale qu’aux nouveaux lecteurs une plongée émouvante dans un San Francisco mythique, où les personnages réalistes nous renvoient à nos propres doutes et espérances.


La Guerre des boutons

Bande dessinée publiée en 2019 aux éditions Le Genevrier.


D’après le roman de Louis Pergaud publié en 1912.

couverture bd La Guerre des boutons

Le père de Lebrac est furieux contre son rejeton, le chef d’une armée de gamins (les Longevernes) en guerre contre celle du village voisin (les Velrans).
Le guerrier est rentré d’une bataille calamiteuse pour son camp, les habits en loques…
Mais si le père savait tout ce qui se passe dans les bois, près de « la Saute », il s’étranglerait de rage !

Une adaptation au plus près des dialogues de l’œuvre de Louis Pergaud, qui garde ici toute sa verve.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des boutons »

Dans son adaptation graphique du classique de Louis Pergaud, Bruno Heitz restitue toute la saveur de cette histoire emblématique de la littérature jeunesse. L’illustrateur parvient à capturer l’essence même de ce récit rural de la fin du XIXe siècle, où deux bandes rivales de garçons, les Longevernes et les Velrans, s’affrontent dans une guerre sans merci dont l’enjeu est la confiscation des boutons des vaincus.

Le talent de Bruno Heitz réside dans sa capacité à conserver la truculence du langage d’origine tout en apportant, par son trait simple mais expressif, une dimension visuelle qui rend l’œuvre parfaitement accessible aux jeunes lecteurs contemporains. Son style graphique, sans chichis mais précis, sert admirablement le propos et l’atmosphère campagnarde du récit.

Ce qui fait la force de cette adaptation, c’est l’intelligence avec laquelle Bruno Heitz aborde la campagne et son talent d’observateur. Il parvient à restituer la véritable violence qui traverse le roman original, souvent édulcorée dans d’autres adaptations. Sa narration fidèle des principaux épisodes, couplée à son sens du détail et de la mise en page, donne une nouvelle vie à cette histoire intemporelle.

Une œuvre réjouissante qui, tout en respectant la lettre et l’esprit de Louis Pergaud, offre aux lecteurs dès 9 ans une porte d’entrée idéale vers ce monument de notre patrimoine littéraire.

Le Fantôme de l’Opéra – Seconde partie

Album publié en 2013 aux éditions Gallimard.


Résumé éditeur

D’après le roman de Gaston Leroux publié le 23 septembre 1909.

couverture bd Le Fantôme de l'Opéra - Seconde partie

Suite et fin de cette adaptation à l’intrigue envoûtante, entre histoire d’amour, récit policier et fantastique.

Après avoir provoqué une série de drames à l’Opéra Garnier, le ténébreux «Fantôme» enlève une nouvelle fois Ingrid, la jeune cantatrice qu’il semble avoir envoûtée.
En suivant les traces de son rival, Pierre de Chagny découvre de sombres horreurs dans les sous-sols de l’Opéra…
Un voyage en enfer qui le mène bien au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Fantôme de l’Opéra – Seconde partie »

Christophe Gaultier conclut magistralement son adaptation du classique de Gaston Leroux dans ce second tome paru chez Gallimard en 2013. Cette finale nous plonge dans les profondeurs de l’Opéra Garnier où Pierre de Chagny poursuit le mystérieux fantôme qui a enlevé, une fois de plus, la jeune cantatrice Ingrid.

L’auteur excelle dans la transcription de l’atmosphère gothique et oppressante du roman original. La descente aux enfers de Pierre dans les souterrains parisiens devient une métaphore puissante de l’exploration des abîmes de l’âme humaine. Le triangle amoureux tragique atteint ici son paroxysme, révélant toute la complexité des personnages, particulièrement celle d’Erik, ce fantôme déchiré entre amour obsessionnel et rédemption.

extrait bd Le Fantôme de l'Opéra - Seconde partie

Le trait épais et expressionniste de Christophe Gaultier, rehaussé par l’extraordinaire travail chromatique de Marie Galopin, contribue pleinement à l’intensité émotionnelle du récit. Les visages, bien que peu détaillés, sont paradoxalement très expressifs, traduisant avec justesse les tourments intérieurs. Les cadrages impeccablement posés alternent entre pauses contemplatives et mouvements dramatiques, maintenant constamment le lecteur en haleine.

Cette adaptation fidèle du chef-d’œuvre de Gaston Leroux captivera les amateurs de récits gothiques et de bandes dessinées d’atmosphère sombre. Christophe Gaultier réussit le tour de force de nous faire ressentir l’écho lointain des notes d’orgue du fantôme, résonnant dans les souterrains labyrinthiques de l’Opéra, et ce … jusqu’à la dernière page.


Le Fantôme de l’Opéra – Première partie

Album publié en 2011 aux éditions Gallimard.


Résumé éditeur

D’après le roman de Gaston Leroux publié le 23 septembre 1909.

couverture bd Le Fantôme de l'Opéra - Première partie

Paris, 1878.
Des drames inexpliqués secouent l’opéra Garnier : un machiniste est retrouvé pendu au bout d’une corde et le grand lustre se décroche en pleine représentation.
Un mystérieux « fantôme de l’Opéra » hante les lieux, se livrant à un étrange chantage…

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Fantôme de l’Opéra – Première partie »

Dans cette première partie du « Fantôme de l’Opéra« , Christophe Gaultier offre une adaptation saisissante du célèbre roman de Gaston Leroux. Publiée en 2011 chez Gallimard, cette bande dessinée nous plonge dans le Paris de 1878, où d’inexplicables événements bouleversent l’Opéra Garnier : un machiniste retrouvé pendu, un lustre qui s’écrase en pleine représentation et un mystérieux fantôme exigeant tribut.

Christophe Gaultier conserve admirablement l’essence du récit original tout en l’adaptant parfaitement au médium graphique. Le triangle amoureux entre Ingrid Daaé, Pierre de Chagny et le Fantôme est au cœur de la narration, explorant les thèmes de la passion dévorante, de la difformité et de l’art comme rédemption. L’emprise presque surnaturelle du Fantôme sur la cantatrice devient palpable, transformant cette dernière en véritable artiste.

Le style graphique, délibérément sombre, épouse parfaitement l’ambiance gothique du récit. Le trait épais de Christophe Gaultier confère une profondeur remarquable aux planches, tandis que son dessin, suggérant les atmosphères plutôt que s’attardant sur les détails, crée une tension constante. Les couleurs de Marie Galopin accentuent cette atmosphère lugubre, jouant sur des contrastes subtils qui servent admirablement l’intrigue.

Cette bande dessinée séduira les amateurs d’ambiances oppressantes et de récits fantastiques. Christophe Gaultier, coutumier des histoires sombres, trouve ici un terrain d’expression idéal. Premier volet d’un diptyque prometteur, cette adaptation réussie nous fait attendre la suite avec une impatience.


Mélusine, Fée serpente – Intégrale

Album publié aux éditions Geste en 2017.


Adapté de l’œuvre de Jean d’Arras composée en 1392 et 1394.

couverture bd Mélusine, Fée serpente - Intégrale

Née sous le nom de Mélusine, à la fin du XIVe siècle dans le roman de Jean d’Arras, souvent « imaginée » dans les enluminures du Moyen Âge, l’amoureuse passionnée qui fait chavirer le cœur de Raymondin, revit aujourd’hui dans une bande dessinée pleine de passion, de haine, de métamorphoses et de rebondissements.
L’histoire de la fée poitevine qui veut redevenir femme mortelle est à la fois humaine et surnaturelle.
Redécouvrez cette héroïne troublante et tragique dans une adaptation libre, moderne et documentée.
Mais attention… il y a quelques risques à épouser une légende !
L’histoire de Mélusine, fée poitevine désirant redevenir femme mortelle. Adaptation libre de Mélusine : roman du XIVe siècle de Jean d’Arras. Avec un dossier sur les coulisses de l’album.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Mélusine, Fée serpente – Intégrale »

Pas encore d’avis.


Mélusine, Fée serpente – Tome 2 – Geoffroy la Grand’Dent

Album publié aux éditions Geste en 2001.


Adapté de l’œuvre de Jean d’Arras composée en 1392 et 1394.

couverture bd Mélusine, Fée serpente - Tome 2 - Geoffroy la Grand'Dent

Mélusine, fée bâtisseuse de tant de forteresses en Poitou, s’est aussi donnée une descendance étonnante : pas moins de dix garçons, tous touchés du sceau de la malédiction familiale ! L’aîné, le géant Geoffroy la Grand’Dent, n’est pas le moins impressionnant de ces gaillards. Violent, imprévisible, Geoffroy marque à jamais l’illustre lignée…

Dans ce deuxième volet de Mélusine, Fée serpente, les auteurs ont à nouveau pris des libertés avec la légende et le mythe pour mieux exacerber les passions et développer des rencontres inattendues, inoubliables. Retrouvez Mélusine et Raymondin, Geoffroy et ses frères maudits, le neveu Gauscelin, sa mère Audeburge, sa sœur Blanche… dans un spectacle haut en couleurs qui allie Histoire médiévale et drame fantastique.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Mélusine, Fée serpente – Tome 2 – Geoffroy la Grand’Dent »

Avec ce second tome, Didier Quella-Guyot (scénario) et Sophie Balland (dessin) poursuivent leur adaptation ambitieuse de la légende médiévale de Mélusine, figure emblématique du folklore poitevin. L’album s’ancre dans le contexte du XIVe siècle, période où la fée-serpent, popularisée par Jean d’Arras, incarne la frontière trouble entre humanité et merveilleux. Ce volume met en lumière Geoffroy la Grand’Dent, fils aîné de Mélusine.

Le scénario explore la dualité des personnages, tiraillés entre héritage féerique et destin humain. Geoffroy, à la fois géant et chevalier, fascine par sa force sauvage tempérée d’une quête de justice, évoquant la difficulté de concilier deux natures opposées

Graphiquement, le trait de Sophie Balland se distingue par une expressivité et une palette chromatique qui oscille entre onirisme et réalisme. Les scènes de métamorphose et de confrontation sont servies par une mise en page dynamique, soulignant la tension dramatique et la richesse émotionnelle des personnages.

Ce tome s’adresse aux amateurs de récits médiévaux revisités. Une bande dessinée érudite et sensible, qui renouvelle avec talent la légende de Mélusine sans jamais trahir ses racines historiques.


Mélusine, Fée serpente – Tome 1 – La Grand’Goule

Album publié aux éditions Geste en 2000.


Adapté de l’œuvre de Jean d’Arras composée en 1392 et 1394.

couverture bd Mélusine, Fée serpente - Tome 1 - La Grand'Goule

Née sous le nom de Mélusine, à la fin du XIVᵉ siècle dans le roman de Jean d’Arras, souvent « imaginée » dans les enluminures du Moyen Âge, l’amoureuse passionnée qui fait chavirer le cœur de Raymondin, revit aujourd’hui dans une bande dessinée pleine de passions, de haines, de métamorphoses et de rebondissements.

L’histoire de la fée poitevine qui veut redevenir femme mortelle est à la fois humaine et surnaturelle.
Redécouvrez cette héroïne troublante et tragique dans une adaptation libre, moderne et documentée.
Mais attention… Il y a quelques risques à épouser une légende !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Mélusine, Fée serpente – Tome 1 – La Grand’Goule »

Didier Quella-Guyot et Sophie Balland proposent avec ce premier tome une réinterprétation du roman de Jean d’Arras (1392-1394), donnant une nouvelle vie à l’une des figures les plus fascinantes de l’imaginaire médiéval français. 
Cette adaptation libre transpose l’histoire de la fée poitevine dans le langage contemporain de la bande dessinée, sans trahir l’essence du mythe originel.

La BD explore avec subtilité les thèmes universels de l’amour interdit et de la transgression du tabou. La relation entre Mélusine et Raymondin transcende le simple récit merveilleux pour questionner les fondements du couple et de la confiance mutuelle. Didier Quella-Guyot parvient à insuffler une dimension psychologique moderne aux personnages médiévaux, créant une tension scénaristique palpable autour du secret que doit garder Raymondin.

Sophie Balland déploie un style graphique qui allie « mystère et sensualité », parfaitement adapté à cette histoire d’amour surnaturel. Son approche « réaliste classique » enrichie d’une mise en page dynamique et moderne crée un équilibre visuel saisissant entre ancrage historique et accessibilité contemporaine. Les métamorphoses de Mélusine bénéficient d’un traitement graphique particulièrement réussi.

Cette adaptation constitue une introduction à la richesse de la littérature médiévale française, recommandée tant aux amateurs de bandes dessinées historiques qu’aux passionnés de légendes.


Le Clan de l’ours des cavernes

Bande dessinée publiée en 2023 aux éditions Jungle.


Adapté du roman « Les enfants de la terre » de Jean M. Auel publié le 4 mai 1980.

couverture bd Le Clan de l'ours des cavernes

Quelque part en Europe, 35 000 ans avant notre ère. Petite fille Cro-Magnon de cinq ans, Ayla est séparée de ses parents à la suite d’un violent tremblement de terre.
Elle est recueillie par le clan de l’ours des cavernes, une tribu Neandertal qui l’adopte, non sans réticence, ayant reconnu en elle la représentante d’une autre espèce, plus évoluée.

Iza, la guérisseuse, Brun, le chef et Creb, le magicien lui enseignent les règles de la vie communautaire, leurs rites, leurs peurs, leurs audaces. Mais Ayla, la fillette blonde aux yeux bleus les surprend par sa puissance de raisonnement qui lui permet de s’adapter, de réagir rapidement et de ne pas être totalement dépendante de son environnement.
Une différence qui ne tarde pas à faire d’elle une menace pour tout le clan, et à attiser la convoitise de Brud, le fils du chef… 

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Clan de l’ours des cavernes »


Avec Le Clan de l’ours des cavernes, Camille Moog réussit une adaptation graphique à la fois fidèle et vibrante du roman culte de Jean M. Auel.
Plongé dans l’Europe de la Préhistoire, le lecteur suit Ayla, jeune Homo sapiens séparée de sa famille par un cataclysme et recueillie par un clan de Néandertaliens. Ce contexte, minutieusement reconstitué, sert de toile de fond à une réflexion profonde sur la différence, l’émancipation et la condition féminine, des thèmes étonnamment contemporains pour une histoire située il y a 35 000 ans

La narration de Camille Moog se distingue par la justesse de ses choix : elle met en scène la lutte d’Ayla pour s’intégrer dans une société qui la rejette, tout en soulignant la richesse psychologique des personnages. Les tensions entre traditions ancestrales et ouverture à l’autre sont incarnées avec subtilité, notamment à travers la relation entre Ayla et sa mère adoptive Iza, mais aussi dans la confrontation avec le patriarcat du clan.

Graphiquement, l’album séduit par ses illustrations puissantes et immersives. Le découpage clair et les ambiances colorées de Marta Todeschini renforcent l’émotion des scènes, qu’il s’agisse des moments de douceur ou de violence rituelle. Le trait expressif de Moog traduit parfaitement la rudesse du quotidien préhistorique tout en rendant les personnages attachants et nuancé

Le Clan de l’ours des cavernes s’adresse autant aux adolescents qu’aux adultes amateurs de récits d’émancipation. Cette bande dessinée offre un voyage dépaysant.

Jules Matrat – Tome 3

Album publié en 2025 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de Charles Exbrayat publiée en 1975.

Le destin brisé d’un poilu traumatisé par la guerre.

couverture bd Jules Matrat - Tome 3

C’est dans la paisible Haute-Loire que la guerre vient chercher Jules Matrat, un beau jour d’août 1914. La guerre, il n’avait pas envie de la faire, comme il n’avait pas envie de laisser Rose, sa fiancée.
De retour chez lui après quatre années terribles dans les tranchées où il a vu son ami Louis Agnin périr, Jules n’est plus le même homme. Brisé, il s’est muré dans un douloureux silence.
En 1919, après avoir perdu son fils, il continue de se perdre lui-même. Pour l’aider et tenter de sauver leur couple, Rose lui propose de faire ce qu’il avait promis à son copain Louis : visiter son village et rencontrer sa famille.
Peut-être qu’après ce pèlerinage, la tristesse le quittera enfin. Mais une fois sur place rien ne se passera comme Jules l’avait imaginé…
Son camarade n’est plus ; dans son village, la vie paraît avoir repris sans lui et seul son chien semble encore attendre son maître. Jules, de retour à la maison, se noie dans ses pensées les plus noires.

Adapté du roman éponyme de Charles Exbrayat (publié aux éditions Albin Michel), cette trilogie conçue comme « le récit d’une vie quotidienne » raconte le destin brisé d’un jeune poilu hanté par les images d’une guerre qualifiée de « boucherie ».

Serge Fino dépeint avec un réalisme déconcertant la détresse d’un homme et les conséquences sur les générations futures de tels massacres, s’affirmant du même coup comme un auteur majeur du neuvième art.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jules Matrat – Tome 3 »

La BD sortira en aout 2025.


La Maison du canal

Album publié en 2025 aux éditions Dargaud.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de George Simenon publiée en 1933.

À la mort de son père, Edmée, une jeune fille de 16 ans, quitte Bruxelles pour s’installer chez des cousins, au cœur de la Flandre. Le contraste est brutal entre les lumières de la grande ville et l’ambiance pesante de la campagne flamande, sillonnée de canaux et plongée dans une lumière blafarde.

Pour Edmée, le choc est d’autant plus rude que, le jour de son arrivée, c’est le père de sa nouvelle famille qui décède à son tour. Pour ne rien arranger, elle découvre que les finances familiales se révèlent moins florissantes qu’annoncé.

Désormais, elle va devoir apprendre à se faire une place parmi ses six cousins et cousines, aux tempéraments si différents. Entre attirance et répulsion, entre lourds secrets et jeux de séduction parfois ambigus, l’atmosphère se délite peu à peu, ouvrant la voie à un drame que rien ni personne ne pourra empêcher…

Dans un récit qu’il considérait comme son premier « roman libre », Georges Simenon explore les tréfonds de l’âme humaine et ses noirceurs. José-Louis Bocquet et Édith en livrent une adaptation qui met à nu l’humanité des personnages, et dans laquelle le graphisme rend presque palpables la pesanteur de leur quotidien et le poids accablant de leur destinée.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Maison du canal »

La BD devrait sortir en septembre 2025. Source : Dargaud