Mois : avril 2024

Un sac de billes – Tome 3

Bande dessinée publiée en 2014 aux éditions Futuropolis.


D’après le roman de Joseph Joffo publié en 1973.

couverture bd Un sac de billes - Tome 3

Traduit dans le monde entier, Un sac de billes est devenu un classique de la littérature. Joseph Joffo y raconte ses souvenirs d’enfant Juif durant l’Occupation allemande.

La force de son récit réside en la candeur et le pragmatisme du regard d’enfant, qu’il porte, à l’époque, sur les faits quotidiens de cette étrange et terrible période.

Un classique adapté en bande dessinée par Kris et Vincent Bailly.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Un sac de billes – Tome 3 »

Dans le troisième tome de « Un sac de billes« , le dessinateur Vincent Bailly et le scénariste Kris poursuivent l’adaptation des mémoires de Joseph Joffo avec une sensibilité graphique captivante.

L’œuvre, qui s’inscrit dans le Paris de l’après-Seconde Guerre mondiale, dépeint avec justesse les tribulations adolescentes de Jo, personnage central du récit.

La force de cette bande dessinée réside dans sa capacité à mêler légèreté et profondeur, en dévoilant les rêves et les désillusions d’un jeune homme confronté à la dure réalité d’un monde en reconstruction.

À travers les jeux de baby-foot, les combats de boxe abandonnés, et les petits trafics, Jo émerge comme un protagoniste aussi ingénieux qu’attachant, dont la quête de liberté et d’identité résonne avec universalité.

L’art de Bailly brille particulièrement dans l’usage de l’aquarelle, conférant une douceur mélancolique à la palette de l’immédiat après-guerre.

extrait bd Un sac de billes - Tome 1

Kris, quant à lui, manie la plume avec une dextérité qui équilibre habillement le rythme de la narration, jonglant entre les moments d’effervescence et de contemplation.

« Un sac de billes – Tome 3 » peut sembler manquer de l’intensité émotionnelle de ses prédécesseurs, il n’en demeure pas moins une œuvre d’une grande finesse, témoignant de l’adolescence comme d’un moment de vie riche de promesses et d’incertitudes.

Un sac de billes – Tome 2

Bande dessinée publiée en 2012 aux éditions Futuropolis.


D’après le roman de Joseph Joffo publié en 1973.

couverture bd tome 2

Traduit dans le monde entier, Un sac de billes est devenu un classique de la littérature. Joseph Joffo y raconte ses souvenirs d’enfant Juif durant l’Occupation allemande.

La force de son récit réside en la candeur et le pragmatisme du regard d’enfant, qu’il porte, à l’époque, sur les faits quotidiens de cette étrange et terrible période.

Un classique adapté en bande dessinée par Kris et Vincent Bailly.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Un sac de billes – Tome 2 »

Dans le deuxième tome de l’adaptation graphique de « Un sac de billes » par Kris et Vincent Bailly, le périple continue pour les jeunes frères Joffo dans une France déchirée par la guerre. Si le premier tome plantait le décor d’une fuite dramatique mais nécessaire, ce second volume nous entraîne plus profondément dans leur quête d’innocence perdue, de liberté et de survie.

Le trait délicat de Bailly, déjà remarqué dans le premier opus, se fait plus assuré, capturant avec une acuité renouvelée les émotions complexes de Joseph et Maurice. Leur voyage est un équilibre précaire entre l’effroi et l’émerveillement, chaque page témoignant de la gravité de leur situation, tempérée par leur résilience enfantine.

extrait bd Un sac de billes - Tome 2

Kris, de son côté, continue de manier le récit avec dextérité, insufflant un rythme qui donne corps à la tension narrative. Sa capacité à rendre hommage au texte source tout en le réinventant visuellement est remarquable. L’adaptation ne s’écarte pas du poids de l’histoire, mais offre un regard renouvelé, à la fois frais et poignant.

Ce tome 2 ne se contente pas de suivre les traces de son prédécesseur; il le dépasse, explorant avec une subtilité accrue les thèmes de l’identité, du courage et de la fraternité.

Un sac de billes – Tome 1

Bande dessinée publiée en 2011 aux éditions Futuropolis.


D’après le roman de Joseph Joffo publié en 1973.

couverture bd Un sac de billes - Tome 1

Traduit dans le monde entier, Un sac de billes est devenu un classique de la littérature. Joseph Joffo y raconte ses souvenirs d’enfant Juif durant l’Occupation allemande.

La force de son récit réside en la candeur et le pragmatisme du regard d’enfant, qu’il porte, à l’époque, sur les faits quotidiens de cette étrange et terrible période.

Un classique adapté en bande dessinée par Kris et Vincent Bailly.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Un sac de billes – Tome 1 »

Dans la constellation des bandes dessinées historiques, « Un sac de billes – Tome 1 » brille d’un éclat particulier.

Cette adaptation graphique du roman autobiographique de Joseph Joffo par Kris et Vincent Bailly parvient à capturer l’essence d’une époque révolue avec une grâce inattendue et une acuité émotionnelle.

L’histoire est celle de l’innocence foulée aux pieds par la barbarie, celle de deux frères, Joseph et Maurice, dont le jeu enfantin est brutalement interrompu par l’occupation nazie. Le récit, dense et poignant, s’inscrit dans les méandres de la Seconde Guerre mondiale, une toile de fond tragique pour une aventure où la survie se mêle à la perte de l’insouciance.

Le trait de Bailly est une révélation. Chaque planche est une fenêtre ouverte sur le passé, où les détails minutieux des rues de Paris et des visages des protagonistes racontent des histoires sans mots.

Les nuances de la couleur directe transcendent la simple illustration pour devenir le reflet des émotions et des tensions de l’époque. Cette harmonie entre le texte et l’image crée une synergie qui transporte le lecteur au cœur de l’histoire.

extrait bd Un sac de billes - Tome 1

Le scénario de Kris fait preuve d’une fidélité louable à l’œuvre originale, tout en exploitant pleinement le potentiel narratif de la bande dessinée.

La chronique sociale se déroule avec une fluidité qui rend justice à la complexité des thèmes abordés, tels que l’identité, la fraternité et la résilience. Le voyage des jeunes frères est à la fois une évasion géographique et une quête intérieure, une métaphore puissante de la transition de l’enfance vers une maturité forcée.

En somme, « Un sac de billes – Tome 1 » est une réussite, la brièveté du tome laisse le lecteur avide de plus. Vivement le second tome !

Pêcheur D’Islande – Tome 2

Albums publiés en 2023 aux éditions Ouest-France


Résumé éditeur

D’après le roman Pêcheur d’Islande de Pierre Loti paru 1886.

couverture bd Pêcheur d'Islande tome 2

Le second tome se concentre sur le point de vue de Gaud, la fiancée de Yann, qui vit dans l’attente de nouvelles ou d’un retour.

« La lumière matinale, la lumière vraie, avait fini par venir en y voyant si clair, on s’apercevait bien à présent qu’on sortait de la nuit que cette lueur d’avant avait été vague et étrange comme celle des rêves peu à peu, on vit s’éclairer très loin une chimère : une sorte de découpure rosée très haute un promontoire de la sombre Islande. »
Pierre Loti

La bd « Pêcheur d’Islande – Tome 2 » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Pêcheur d’Islande »

Dans le sillage du premier tome, « Pêcheur d’Islande Tome 2 » d’Alexandre Noyer imprime une suite marquée par une narration plus ancrée, s’éloignant légèrement du lyrisme visuel de son prédécesseur pour se focaliser sur la saga humaine à terre.

Ce changement de cap ne diminue en rien la force de l’œuvre; au contraire, il enrichit la toile de fond maritime d’un supplément d’âme.

Noyer, habilement, troque une partie du lyrisme graphique contre une exploration plus profonde des états d’âme de Gaud.

C’est un pari risqué qui s’avère payant, donnant corps aux attentes et angoisses de ceux qui veillent sur le rivage. Les critiques soulignent l’habileté avec laquelle le dessinateur intègre le texte de Loti, évoquant une histoire d’amour contrariée par le poids des traditions et l’implacabilité de la mer.

Si le tome précédent était un hommage au combat de l’Homme contre la nature, ce second volume est un poème dédié à la patience et à la résilience, chantant la douleur de l’attente et la poésie des retours. Les noirs et blancs, toujours aussi expressifs, portent cette fois un récit plus intime, tout en préservant la majesté des éléments naturels qui font la signature de la série.

Noyer confirme son talent de narrateur graphique, capable de transcender le support pour inviter le lecteur à une expérience immersive.

« Pêcheur d’Islande Tome 2 » s’inscrit ainsi dans la continuité d’une œuvre respectueuse de son matériau d’origine tout en s’affirmant dans son identité propre. Une réussite qui conforte la place de cette adaptation dans le paysage de la bande dessinée contemporaine.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Paimpol

Jérôme K. Jérôme Bloche – Tome 4 – Passé recomposé

Album publié en 1986 pour la première fois, aux éditions Dupuis.


Résumé éditeur

couverture bd Jérôme K. Jérôme Bloche - Tome 4 - Passé recomposé

Charles Legoff est l’homme le plus influent de la petite île bretonne de Saint-Mathieu.

Mais Charles Legoff a peur. Depuis plusieurs nuits, une main malfaisante glisse sous sa porte des photos et des lettres liant sa femme à son meilleur ami François.

François qui est mort sous ses yeux, il y a plus de quarante ans, et qui a emporté ces documents dans sa tombe… à l’autre bout de l’Europe !

Chargé d’élucider cette énigme morbide, Jérôme devra combattre d’inquiétants fantômes du passé…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jérôme K. Jérôme Bloche – Tome 4 – Passé recomposé »

Dans « Jérôme K. Jérôme Bloche – Tome 4 – Passé recomposé« , Alain Dodier s’empare avec brio des commandes de son récit pour délivrer une enquête policière empreinte d’une nostalgie captivante et d’un humanisme poignant.

Sur l’île de Saint-Mathieu (lieu fictif en Bretagne qui serait proche de Brest), Dodier tisse une toile complexe de sentiments, de mystères enfouis et de révélations inattendues, où le passé s’entremêle au présent dans un ballet mémoriel qui défie le temps et la mémoire.

Ce tome, qui signe l’émancipation de Dodier en tant qu’auteur complet, illustre sa capacité à créer des ambiances aussi riches que nuancées.

Les paysages bretons sont croqués avec un réalisme qui transpire l’authenticité, chaque coup de crayon révélant les subtilités de ce terroir maritime. La représentation graphique est une réussite incontestable, où la douceur des traits se marie à la dureté des drames joués.

extrait Jérôme K. Jérôme Bloche - Tome 4 - Passé recomposé

Le personnage de Jérôme K. Jérôme Bloche est traité avec une délicatesse remarquable. Naïf mais ingénieux, gentil mais déterminé, le détective incarne une jeunesse éternelle confrontée aux erreurs impardonnables d’un passé tumultueux.

La narration, évitant l’écueil de la violence gratuite, préfère explorer la profondeur des rapports humains et la complexité des émotions.

« Passé recomposé » se distingue par sa subtile critique sociale, explorant les thèmes de la jalousie, de la trahison et de la culpabilité sans jamais tomber dans le jugement moralisateur.

C’est une œuvre qui se lit avec le cœur autant qu’avec l’esprit, un tome qui, bien que publié il y a des décennies, continue de résonner avec une actualité et une pertinence intemporelles.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Brest

Les larmes de l’assassin

Bande dessinée publiée en 2011 aux éditions Futuropolis.


D’après le roman de Anne-Laure Bondoux publié en 2003.

couverture bd Les larmes de l'assassin

Avec plus de vingt récompenses et une quinzaine de traductions, Les Larmes de l’assassin est devenu un roman culte.


Thierry Murat réussit la gageure de l’adapter en bande dessinée, avec la force nécessaire aux terres hostiles de Patagonie et la délicatesse requise par les personnages à la sensibilité enfouie.


Un récit dense sur l’innocence et le mal, qui interroge la complexité des sentiments humains.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les larmes de l’assassin »


Dans la solitude oppressante de la Patagonie chilienne, « Les larmes de l’assassin » de Thierry Murat, adaptée du roman d’Anne-Laure Bondoux, déploie un récit de survie et d’émotions contradictoires qui interroge la nature humaine.

L’œuvre s’ancre dans un paysage à la fois aride et majestueux, capturé par un dessin où l’épure et la retenue amplifient la force du récit. Le choix de la palette de couleurs – ocres, sépias, bleus nocturnes – renforce cette impression d’un monde suspendu entre la dure réalité et le rêve, entre l’effroi et la beauté contemplative.

Murat dépasse la simple narration graphique pour instaurer une atmosphère où les silences et les regards portent autant de sens que les mots.

L’histoire, bien que cruelle, est narrée avec une telle sensibilité qu’elle semble presque douce, portée par les dessins qui invitent à une contemplation mélancolique.

Cette beauté formelle contraste parfois avec une narration qui, pour certains, peut sembler distante ou retenue, ne parvenant pas à saisir pleinement l’essence viscérale du roman original.

En définitive, « Les larmes de l’assassin » est une œuvre où le silence résonne avec autant de force que les cris, une bande dessinée où chaque trait de pinceau est un mot, chaque couleur une émotion.

Pizza Roadtrip

Album publié en 2012 aux éditions Ankama


Résumé éditeur

couverture bd Pizza Roadtrip

Prenez deux gars qui savent que quoi qu’il arrive, un ami, c’est un mec pour qui on serait capable de se mouiller pour de bon.

Prenez la copine d’un des potes, qui sait faire preuve d’un sang-froid sans faille…

Et collez-leur un cadavre sur le dos !

Les voici embarqués dans une galère pas croyable pour livrer un paquet un peu plus encombrant qu’une pizza…

Savant mélange de coups foireux et de mauvais plans, Pizza Roadtrip nous révèle l’histoire d’une bande de potes unis à la vie à la mort.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Pizza Roadtrip »


Dans « Pizza Roadtrip« , Cha et El Diablo servent une tranche savoureuse de polar urbain, dressant le tableau d’une épopée rocambolesque à la sauce tragico-comique.

Le scénario se dévore, mélangeant habilement la comédie noire et le suspense d’un thriller. La pâte de l’histoire se pétrit dans l’ambiance urbaine, mais c’est à Caouënnec que la garniture prend toute sa saveur, ajoutant une touche régionale à cette saga truculente.

À travers les péripéties de Rudy, Romuald et Mathilde, on savoure une galerie de personnages hauts en couleur, dont les interactions sont aussi croustillantes qu’une croûte de pizza bien dorée.

Le style graphique de Cha s’impose : le choix audacieux d’un noir et blanc agrémenté d’orange et de rouge pour les éléments clés du récit confère à l’œuvre une identité visuelle frappante, aussi tranchante qu’un couteau à pizza. Cette décision artistique, loin d’être anodine, marque le lecteur, colorant sa perception de l’histoire d’une lumière quasi expressionniste.

extrait bd Pizza Roadtrip

La langue d‘EL Diablo est un argot contemporain qui pulse au rythme de la cité, dotant le dialogue d’un réalisme cru. La narration, elle, ne manque pas de sel : les apartés des personnages brisent le quatrième mur, offrant un piment supplémentaire à une intrigue déjà relevée.

« Pizza Roadtrip » est une commande audacieuse qui livre un mélange de genres maîtrisé. Bien que certains pourraient trouver la dernière bouchée moins à leur goût, la majorité du menu est préparée avec un savoir-faire qui confirme Cha et El Diablo comme de véritables chefs de la bande dessinée moderne.


L’obéissance

Bande dessinée publiée en 2009 aux éditions Futuropolis.


D’après le roman de François Sureau publié en 2007.

Après avoir magnifiquement adapté Aziyadé, le roman de Pierre Loti, Franck Bourgeron revient avec une nouvelle adaptation littéraire.

Tirée d’une histoire authentique, L’Obéissance, romancée par François Sureau, nous plonge au cœur de la Première Guerre mondiale et nous démontre qu’hélas, les États ennemis savent s’entendre en matière de tuerie, que ce soit en gros ou en détail…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’obéissance »

Dans les méandres de l’histoire gravés sur le papier glacé, « L’Obéissance » de Franck Bourgeron émerge comme une œuvre austère, plongeant le lecteur dans les abîmes de la Première Guerre mondiale. Cette bande dessinée n’est pas qu’un simple récit graphique ; c’est une incursion dans la psyché d’une époque où l’obéissance aveugle menait les hommes au-delà des frontières de l’humanité.

La narration, adaptée du roman de François Sureau, orchestre une symphonie de désolation où chaque personnage joue sa partition dans un monde où la mort est une compagne aussi familière que l’air qu’ils respirent. Bourgeron, avec un pinceau trempé dans une palette de désespoir, dépeint avec minutie la lourdeur de l’atmosphère et l’oppression d’une guerre qui dévore ses enfants.

Le trait est incisif, capturant l’essence d’une époque révolue dans des teintes de vert militaire et de terre humide, évoquant une pluie incessante, métaphore d’une tragédie qui ne cesse de s’abattre sur les hommes. Les visages, parfois indistincts, reflètent l’universalité de la souffrance, et le lecteur, tel un voyeur involontaire, se retrouve immergé dans cette mosaïque de douleur.

On pourrait arguer que le rythme lent et les dialogues chargés entravent le flot de la lecture, transformant ce qui aurait pu être une marche réfléchie en un chemin sinueux et ardu. Néanmoins, cette lenteur est à l’image de l’époque qu’elle représente : une période où chaque seconde était un fardeau, chaque décision une potentielle sentence de mort.

« L’Obéissance » est donc plus qu’une bande dessinée ; c’est une fresque historique et philosophique, un tableau sombre où chaque coup de crayon est un écho des questions éternelles sur le devoir, la moralité et le sacrifice.

Une œuvre exigeante, certes, mais dont la portée transcende le papier pour s’inscrire dans le panthéon des récits de guerre qui nous forcent à contempler les abysses de notre passé collectif.

Une histoire du débarquement

Album publié en 2024 aux éditions Petit à petit


Résumé éditeur

Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquaient sur les plages normandes pour libérer l’Europe de l’Allemagne nazie.

À l’occasion des 80 ans de l’événement, replongez dans les étapes historiques qui ont mené à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Aux côtés de figures connues ou d’anonymes, vivez en BD toute la préparation qui a mené au Débarquement, de l’évacuation des troupes alliés de Dunkerque en 1940 jusqu’au sacrifice des Bedford Boys.

Grâce à des pages documentaires richement documentées, rédigées par l’historienne Isabelle Bournier, apprenez-en plus sur l’une des plus importantes opérations militaires de l’histoire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Une histoire du débarquement »

La bd sortira le 22 mai 2024.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

DunkerqueOmaha Beach

La révolte des bonnets rouges

Album publié en 2007 aux éditions CPE.


Résumé éditeur

couverture bd La révolte des bonnets rouges

Printemps 1675.

Des troubles éclatent à Rennes puis à Nantes. La population, excédée par la pression fiscale de Louis XIV, refuse de nouveaux impôts levés contre la volonté du Parlement de Bretagne et en violation du Traité de 1532 qui assurait que le respect des vieilles institutions du pays.

Bientôt les émeutes prennent un caractère insurrectionnel.

Après les villes de Haute Bretagne ce sont les campagnes de Basse Bretagne qui s’enflamment.

En Cornouaille, les insurgés rédigent un Code Pessovat (« ce qui est bon ») qui pose les bases d’une république bretonne égalitaire, tandis que Sébastien Le Balp, notaire à Kerglof, près de Carhaix, prend la tête du mouvement…

C’est cette belle page d’Histoire de Bretagne que Thierry Jigourel, journaliste, écrivain et Gérard Clam, dessinateur de presse et illustrateur, font revivre en 48 pages d’un rythme haletant dans lequel le souci de l’épique ne le cède en rien à la rigueur historique.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La révolte des bonnets rouges »

Dans « La révolte des Bonnets Rouges« , Thierry Jigourel et Gérard Clam plongent le lecteur dans les méandres d’une Bretagne insurgée contre l’oppression fiscale du roi Louis XIV.

Avec un scénario vibrant et des illustrations qui capturent crûment la ferveur de la révolte, cette bande dessinée ne se contente pas de narrer des faits ; elle les incarne.

extrait bd La révolte des bonnets rouges

Jigourel, s’armant de sa plume historienne, dresse un récit où l’épopée des simples se heurte à la complexité des enjeux politiques.

Clam, quant à lui, imprime cette tension sur le papier avec un style brut qui sied à la rudesse de l’époque.

Ensemble, ils offrent une œuvre qui n’est pas seulement une fenêtre sur le passé, mais un miroir des luttes actuelles.

Cette BD, à la fois didactique et révoltée, est un cri du cœur du patrimoine breton qui résonne bien au-delà de ses frontières historiques.


On vous conseille la vidéo ci dessous


Lieux visités par la bd en Bretagne

CarhaixKerglofNantes