Les chefs d’œuvre de Lovecraft – L’Abomination de Dunwich – T02

Album publié en 2024 aux éditions Ki-oon.
Résumé éditeur
Adapté de la nouvelle de Howard Phillips Lovecraft publiée en avril 1929.

Toute naissance n’est pas une bénédiction…
Dunwich, village en déliquescence aux confins de la Nouvelle-Angleterre, fait l’objet de nombreuses rumeurs. On dit que les cercles de monolithes au sommet de ses collines étaient jadis le théâtre de rites terrifiants…
En 1913, la naissance de Wilbur est un mystère de plus sur cette terre maudite. Sa mère est une albinos aux airs de sorcière, et l’identité du père est tenue secrète par le patriarche Whateley, qui assure qu’il s’agit d’un être supérieur, différent de tout ce qu’il connaît…
Les voisins le croient fou, néanmoins le faciès animal du jeune garçon semble appuyer ses dires. Sans compter qu’il grandit à une vitesse fulgurante… À dix ans, il se met en quête d’un ouvrage ésotérique, le Necronomicon, dont il s’enquiert auprès de diverses bibliothèques. Le professeur Armitage de l’université Miskatonic, intrigué par cette demande, se rend sur place pour le rencontrer. L’intelligence de Wilbur l’impressionne, mais quand il voit les murs de l’étage se déformer sous l’effet d’une puissance inconnue, il repart la peur au ventre ! Quelles monstruosités se cachent chez les Whateley ?
Réunissant plusieurs figures du mythe de Cthulhu, L’Abomination de Dunwich est une des plus célèbres nouvelles de H. P. Lovecraft. De sa plume acérée, Gou Tanabe nous embarque sur les traces d’une famille maudite capable de donner vie aux pires cauchemars !
La bd « Les chefs d’œuvre de Lovecraft – L’Abomination de Dunwich – T02 » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les chefs d’œuvre de Lovecraft – L’Abomination de Dunwich – T02 »
Dans ce second volet paru le 7 mars 2024, Gou Tanabe transpose la nouvelle de 1928 de H. P. Lovecraft, posant à travers Wilbur Whateley et le Necronomicon le climat d’angoisse cosmique propre au Mythe de Cthulhu.
La narration graphique épouse le rythme du texte originel : l’accélération de la déchéance de la famille Whateley, la tension autour de la bibliothèque de Miskatonic et l’irruption progressive de l’horreur invisible s’enchaînent sans coupures superficielles. Le découpage cinématographique de Gou Tanabe, alternant plans rapprochés et vues d’ensemble, capte l’étau oppressant qui se resserre sur Arkham.

Sur le plan visuel, son trait noir et blanc, minutieux et contrasté, évoque le style gravure : les ombres épaisses et les textures détaillées rendent palpable la pourriture ancestrale et la folie rampante. Les séquences nocturnes, où les engoulevents murmurent dans les saules, illustrent l’implacable montée de la terreur.
Ce tome s’adresse tant aux aficionados de H. P. Lovecraft qu’aux amateurs de seinen sombre : une immersion immersive, où le raffinement esthétique sert pleinement l’indicible.