Catégorie : Bretagne

Ralentir

Album publié en 2017 aux éditions Le Lombard.


Résumé éditeur

couverture bd Ralentir

David est représentant commercial et vient de recevoir une proposition de promotion. Après une semaine passée loin de sa famille, il prend la route pour rentrer pour le week-end.

Le temps est pluvieux et David ne se sent pas très bien. Alors qu’il s’arrête pour reprendre ses esprits, Emma, une auto-stoppeuse à l’allure marginale s’engouffre dans sa voiture.

Il n’avait pas vraiment prévu ça mais, bonne âme, il accepte de faire un bout de chemin avec cette passagère aux convictions et au mode de vie opposés aux siens. Le temps d’un trajet tendu et semé d’embûches, David entrevoit la possibilité d’une autre manière de vivre et oscille entre deux extrêmes.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ralentir »

Dans « Ralentir« , Delphine Le Lay et Alexis Horellou nous proposent un récit graphique invitant à une introspection sur notre rapport au temps et à la consommation dans une société qui valorise la vitesse et l’efficacité.

L’histoire de David, un commercial pris dans le tourbillon d’une vie professionnelle exigeante, et d’Emma, une autostoppeuse aux idéaux de décroissance, sert de prisme à une critique douce-amère du monde contemporain.

La bande dessinée se distingue par un style graphique épuré qui, passant de teintes grises à des couleurs plus chaleureuses, accompagne le voyage introspectif des personnages. Le choix de cet esthétisme visuel, loin d’être anodin, sert le propos de l’œuvre et enrichit l’expérience du lecteur, le confrontant visuellement à la transformation des protagonistes.

extrait bd Ralentir

Le Lay et Horellou abordent avec finesse la question du choix de vie à travers leurs personnages bien campés, évitant les dichotomies simplistes pour explorer les nuances de la condition humaine. La confrontation des modes de vie de David et d’Emma devient une métaphore de la recherche d’un équilibre entre ambition personnelle et bien-être collectif, interrogeant ainsi les valeurs fondamentales de notre société.

« Ralentir » est avant tout une invitation à la réflexion, un appel à questionner notre quête incessante de productivité et à redécouvrir les plaisirs simples d’une vie moins précipitée.

La résonance de ce message avec notre époque est incontestable, et la capacité de « Ralentir » à éveiller chez le lecteur un désir de contemplation et de connexion humaine authentique est indéniable. C’est une œuvre qui mérite d’être lue lentement, pour en savourer pleinement la richesse et la profondeur.


Lieux visités par la bd en Bretagne

CarhaixDouarnenezRennes

Athabaskan – Une pierre face à la mer

Albums publiés en 2024 aux éditions Osismes Production.


Résumé éditeur

couverture bd Athabaskan - Une pierre face à la mer

Plongez au cœur de l’histoire fascinante du destroyer canadien H.M.C.S. ATHABASKAN, qui a coulé tragiquement dans la nuit du 28 au 29 avril 1944 au large de la Bretagne.

Alors qu’il s’apprêtait à participer au Débarquement en Normandie, ce navire de guerre a livré un combat sans merci contre deux torpilleurs allemands, provoquant la mort de près de la moitié de ses 261 marins.

Mais qu’étaient ces hommes venus de l’autre côté de l’océan pour se battre pour notre liberté ? Pour eux, que représente le nom ATHABASKAN ? Et pourquoi tant de Canadiens viennent encore aujourd’hui se recueillir sur les lieux du drame, le long des côtes des Légendes et de Sable ?

Suivez le voyage épique de Stérenn et de sa grand-mère Marie, qui vous emmènera des rives du Lac Athabasca au Canada, au bord du Yang Tsé près de Shanghai, et du plateau tibétain à Hallstatt au cœur de l’Europe.

Tout au long de ce périple, vous découvrirez les berceaux des cultures celtes et amérindiennes vous amenant finalement à cette réflexion : et si l’aube tragique de ce samedi 29 avril 1944 portait l’espoir fabuleux d’une nouvelle humanité ?

Laissez vous transporter par cette aventure bouleversante qui vous fera découvrir des personnages courageux et des lieux inoubliables.

Ce livre, texte, illustrations, BD et photographies, est un hommage poignant à tous ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté et un témoignage émouvant de l’amitié franco-canadienne qui persiste encore aujourd’hui.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Athabaskan – Une pierre face à la mer »

La bd sortira le 15 avril.


L’Or des marées – Tome 4

Album publié en 2024 aux éditions Glénat


Résumé éditeur

Adapté du roman de « Le Pain de la mer » de Joël Raguénès publié le 10 avril 2002.

Une saga maritime, humaine et romanesque.

couverture bd L'Or des marées - Tome 4

Yves Kerléo a monté une belle affaire de goémonier en partenariat avec Eugène Lemarchand, industriel du Conquet.

Mais quand le fils de ce dernier revient d’exil et leur tend un piège, ils se retrouvent tous deux au bord de la ruine.

Leur salut réside dans le renflouement du Vesper, un cargo échoué sur les récifs au large de Bannalec, et dont on dit que les cales sont remplies de mille trésors. 

Mais ce projet supposera de former des équipes peu habituées aux risques de la mer, et ils apprendront ce qu’il en coûte de devenir des pilleurs d’épave… 

Les auteurs des Chasseurs d’écume nous proposent une nouvelle saga de l’océan au souffle romanesque, adaptée du roman best-seller de Joël RaguénèsLe Pain de la mer. 


L'Or des marées – Tome 04

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Or des marées – Tome 4 »

Dans le quatrième et dernier tome de « L’Or des marées« , François Debois nous invite à conclure la traversée de la Bretagne du 19ème siècle, un monde où la mer et l’homme se confrontent avec la même fureur que la tempête contre les falaises.

Serge Fino, par ses illustrations, peint ce drame humain avec une palette où le gris de la tourmente se mêle au vert de l’espoir.

extrait bd L'Or des marées - Tome 4

Yves Kerléo, le protagoniste, symbolise la lutte contre les vagues intransigeantes du destin. La chute de son entreprise de goémonier, orchestrée par la trahison et la cupidité, n’est pas simplement un récit d’adversité; c’est une métaphore de l’éternel combat de l’homme contre les forces qui cherchent à le submerger.

Son dernier espoir, le renflouement du Vesper, n’est pas qu’une quête de trésors, mais une quête de rédemption, de la fierté d’un homme, et de la survie d’une communauté.

Le tome 4 est, certes, une histoire de courage, mais également une réflexion sur la nature humaine et ses abysses.

Debois ne nous offre pas seulement une aventure maritime, mais un miroir des passions qui agitent le cœur des hommes. Le lecteur est emporté dans les flots tumultueux du récit, naviguant entre les récifs de l’ambition, de la trahison, et de la solidarité.


L’Or des marées – Tome 3

Album publié en 2022 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

Adapté du roman de « Le Pain de la mer » de Joël Raguénès publié le 10 avril 2002.

Tempêtes et accalmies

couverture bd L'Or des marées - Tome 3

Bretagne, 1894.

Yves Kerléo, gardien de phare, rejoint la terre pour épouser la belle Anne et devenir paysan goémonier.

Il faut dire que cette algue des côtes bretonnes est devenue une matière première très importante, utilisée en médecine et dans la photographie notamment.

Yves, encore novice en la matière, va de sa rencontre avec Eugène Lemarchand, industriel du Conquet, tisser une association qui débouchera sur une aventure de trente ans.

Si tout semble séparer les deux hommes, très vite un projet commun – la modernisation du commerce de l’iode – va nouer des liens entre leurs deux familles, au-delà des barrières sociales.

Les auteurs de Chasseurs d’écume nous proposent une nouvelle saga de l’Océan au souffle romanesque, adaptée du roman best-seller de Joël Raguénès : Le Pain de la mer.

De naissances en enterrements, de fêtes familiales en célébrations religieuses, d’amours en malheurs, de succès en naufrages, c’est tout un nouveau monde qui va apparaître sur fond d’hymne constant au terroir.


L'Or des marées – Tome 03

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Or des marées – Tome 3 »


Dans le troisième volet de « L’Or des marées« , François Debois orchestre une symphonie des éléments, où la fureur océanique se mêle aux tourmentes humaines.

Cette fresque dessinée, puisant dans le riche terreau romanesque de Joël Raguénès, déploie ses voiles sur l’écume du temps pour nous emporter dans les méandres de la vie bretonne du XIXe siècle, à l’ombre de l’affaire Dreyfus et des remous d’une révolution industrielle en gestation.

L’intrigue s’épaissit autour d’Yves Kerléo, héros malgré lui, pris dans les filets d’une saga familiale et professionnelle qui navigue entre tradition et modernité.

Les dessins de Serge Fino, au trait aussi précis que la houle est imprévisible, ancrent le récit dans un réalisme saisissant, où chaque vague semble souffler le chaud et le froid sur le destin des personnages.

extrait L'Or des marées - Tome 3

Le choix audacieux de délaisser quelque peu les péripéties maritimes au profit des drames intimes et de la fresque historique insuffle une nouvelle dynamique à l’œuvre.

« L’Or des marées – Tome 3 » confirme donc son statut d’œuvre à la croisée des chemins, entre récit d’aventure et étude sociétale, un diptyque où l’humain et l’histoire se répondent, se confrontent et finalement, se comprennent.


Lieux visités par la bd en Bretagne

Ile de QuéménèsLe ConquetPhare Saint-Mathieu

L’Or des marées – Tome 2

Album publié en 2020 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

Adapté du roman de « Le Pain de la mer » de Joël Raguénès publié le 10 avril 2002.

Les Amants de la Mer d’Iroise.

couverture bd L'Or des marées - Tome 2

Île de Béniguet, à l’approche de l’été 1894.

Le destin sourit à Yves Kerléo. Il monte en puissance dans l’exploitation goémonière, négocie le rachat de la ferme de son voisin, et avec le soutien d’Eugène Lemarchand, industriel de la soude, client et ami, cherche à étendre son activité sur la côte nord de la Bretagne.

Lorsque sa femme Anne lui annonce qu’elle est enceinte, il est comblé de bonheur.

Mais la bonne nouvelle est malheureusement ternie par un conflit entre les deux frères d’Anne, les géants Yann et Cheun, qui se disputaient la même femme, ainsi que par la mort de madame Lemarchand.

Alors qu’il vient présenter ses condoléances à la famille d’Eugène, Yves croise la belle Estelle, dont il a déjà repoussé les avances. Yves saura-t-il lui résister à nouveau ? Arrivera-t-il à convaincre les goémoniers de la côte nord de se rallier à sa cause ?

Naissances, unions, morts et surprises sont au rendez-vous.


L'Or des marées – Tome 02

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Or des marées – Tome 2 »

Dans « L’Or des marées – Tome 2« , François Debois et Serge Fino tissent la suite de leur fresque bretonne avec une main qui mêle habilement le fil de l’histoire et celui des sentiments. Enraciné dans la terre et les traditions de la Bretagne fin du XIXe siècle, ce volume poursuit l’épopée d’Yves Kerléo, goémonier par nécessité et par passion.

Le lecteur retrouve l’île de Béniguet, théâtre des espoirs et des drames humains. Le scénario de Debois, fidèle à la trame du roman de Joël Raguenès, oscille entre les tumultes de la mer et ceux du cœur.

Les vies s’entremêlent, les amours se font et se défont sur fond d’une économie du goémon florissante, en dépeignant avec justesse les conflits internes qui animent une communauté insulaire serrée.

extrait bd L'Or des marées - Tome 2

Serge Fino, au pinceau, dresse des portraits saisissants de vérité. Son dessin, d’une précision élégante, n’est pas sans rappeler les gravures d’époque, offrant à la saga un ancrage visuel puissant. L’attention portée aux détails du quotidien, ainsi qu’aux expressions des visages, renforce l’immersion et confère une dimension presque palpable à l’atmosphère des scènes.

« L’Or des marées – Tome 2 » est donc une œuvre contrastée, brillant par son authenticité historique et la densité de ses personnages.

Elle reste un morceau de choix pour qui cherche à s’immerger dans les méandres de la vie d’antan, où chaque destin semble être dicté par le flux et le reflux de la mer d’Iroise.


Lieux visités par la bd en Bretagne

Ile de BeniguetLe Conquet

L’Or des marées – Tome 1 – Les Moissonneurs de la mer

Album publié en 2019 aux éditions Glénat


Résumé éditeur

Adapté du roman de « Le Pain de la mer » de Joël Raguénès publié le 10 avril 2002.

couverture L'Or des marées - Tome 1

Bretagne, 1894.

Yves Kerléo, gardien de phare, rejoint la terre pour épouser la belle Anne et devenir paysan goémonier.

Il faut dire que cette algue des côtes bretonnes est devenue une matière première très importante, utilisée en médecine et dans la photographie notamment.

Yves, encore novice en la matière, va de sa rencontre avec Eugène Lemarchand, industriel du Conquet, tisser une association qui débouchera sur une aventure de trente ans.

Si tout semble séparer les deux hommes, très vite un projet commun – la modernisation du commerce de l’iode – va nouer des liens entre leur deux familles, au-delà des barrières sociales.

Les auteurs de Chasseurs d’écume nous proposent une nouvelle saga de l’Océan au souffle romanesque, adaptée du roman best-seller de Joël Raguénès Le Pain de la mer.

De naissances en enterrements, de fêtes familiales en célébrations religieuses, d’amours en malheurs, de succès en naufrages, c’est tout un nouveau monde qui va apparaître sur fond d’hymne constant au terroir.


L'Or des marées – Tome 01

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Or des marées – Tome 1 »

Dans la brume saline de la Bretagne fin-de-siècle, « L’Or des marées – Tome 1″ dépeint avec une sobriété poignante les destins entremêlés de ses personnages, au cœur d’une société en mutation. François Debois, à la plume, et Serge Fino, au pinceau, nous livrent une épopée où le romanesque côtoie la dure réalité d’une époque révolue.

L’histoire débute avec Yves Kerléo, un gardien de phare dont la vie se voit bouleversée par l’amour et le devoir. La mer, à la fois source de vie et de solitude, se fait le théâtre d’une romance qui contraint notre protagoniste à troquer la quiétude de son phare contre les tumultes de la terre ferme.

La transition d’Yves au métier de goémonier, récolteur d’algues, est une métaphore filée de sa quête d’ancrage, tant familial que professionnel.

La bande dessinée brille par son authenticité historique et son réalisme social, sans jamais sombrer dans le didactisme. Le métier de goémonier, peu connu, sert de prisme à travers lequel le lecteur découvre une Bretagne sauvage, presque mythique, où la terre et la mer se disputent les hommes.

extrait L'Or des marées - Tome 1

Les illustrations de Fino, tout en retenue, réussissent l’exploit de capturer l’austérité de l’époque tout en insufflant une vitalité aux paysages et aux scènes de la vie quotidienne.

« L’Or des marées » est un hommage vibrant à un monde en transition, une invitation à plonger dans les profondeurs d’une époque où les enjeux personnels se mêlent indissociablement aux soubresauts d’une société bretonne en pleine évolution.


Lieux visités par la bd en Bretagne

AudierneBrestIle de BeniguetLe Conquet

Les Contes de l’Ankou – Tome 3

Bande dessinée publiée en 2007 aux éditions Soleil.


couverture bd Les Contes de l'Ankou - Tome 3

À la recherche de son père, Sofia Cadic vient d’apprendre une sombre nouvelle : il serait devenu l’Ankou, celui qui emporte les âmes défuntes vers l’au-delà.

Dès lors, elle compte tout mettre en oeuvre pour le retrouver.

Même si pour cela elle doit, tout comme son père autrefois, guetter le trépas d’un inconnu… Et dans un élan de folie, Sofia songe soudain à tuer elle-même…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Contes de l’Ankou – Tome 3 »

Dans le troisième tome des « Contes de l’Ankou« , Jean-Luc Istin parvient avec brio à tisser le fil de récits sombres et envoûtants, où la mort, loin d’être un spectre à fuir, devient une compagne intime de la tradition bretonne.

La figure de l’Ankou, ce « passeur » des âmes, est traitée avec une profondeur qui force le respect et une délicatesse surprenante, en dépit de son association habituelle avec l’obscurité et la finitude.

Cette bande dessinée s’inscrit dans la continuité d’une œuvre qui, loin de se limiter à la simple illustration d’histoires populaires, cherche à les réinventer, leur offrant une nouvelle vie, une nouvelle résonance. La mort, bien que présente et omniprésente, n’est pas un terme mais une transition, un passage, une réalité avec laquelle les vivants apprennent à cohabiter, à dialoguer.

extrait bd Les Contes de l'Ankou - Tome 3

L’esthétique de l’œuvre mérite également une mention spéciale. Les illustrations, loin de se contenter de soutenir le texte, lui offrent une dimension supplémentaire, transformant chaque planche en une œuvre d’art. La couverture du tome, souvent citée pour sa beauté, ne fait pas exception, promettant et délivrant une expérience visuelle riche.

« Les Contes de l’Ankou – Tome 3 » s’affirme comme un opus à la fois poétique et poignant, une célébration de la culture bretonne et de sa manière unique de concevoir l’inéluctable.

Jean-Luc Istin, avec ses comparses, offre un travail qui marie avec finesse l’horreur et la beauté, la fin et le début, le deuil et l’espoir.

Un récit graphique d’une rare qualité, à la fois ancré dans la tradition et audacieusement moderne.


Lieux visités par la bd en Bretagne

CancaleSaint-Suliac

Les Contes de l’Ankou – Tome 2

Bande dessinée publiée en 2005 aux éditions Soleil.


couverture bd Les Contes de l'Ankou - Tome 2

L’Ankou est considéré comme l’artisan de la mort.

Selon la tradition, la dernière personne décédée dans une paroisse durant l’année endosse le rôle de l’Ankou pour l’année qui suit.

Guillaume Cadic, un écrivain originaire de Bretagne, est désormais entièrement absorbé par une quête : retrouver l’entité connue sous le nom de l’Ankou.

Au cœur de la mystérieuse Bretagne, il recueille les récits de ceux qui ont rencontré cette figure. Il est sur ses traces.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Contes de l’Ankou – Tome 2 »

Dans « Les Contes de l’Ankou – Tome 2« , Jean-Luc Istin plonge le lecteur dans les abysses de la mythologie bretonne, entrelaçant le folklore et la quête tragique de ses protagonistes avec une habileté narrative qui fait de ce tome une œuvre aussi envoûtante que mélancolique.

L’Ankou, silhouette emblématique de la mort, sert de fil rouge à travers des récits qui explorent les thèmes de l’obsession, de la perte et de la filiation, avec un écho particulier dans la quête de Sofia, fille du personnage central Guillaume Cadic, dont la vie est inextricablement liée à cette entité.

extrait bd Les Contes de l'Ankou - Tome 2

Au-delà de l’aspect esthétique, ce sont les émotions des personnages qui captivent, avec un scénario qui parvient à capturer l’essence des légendes bretonnes tout en insufflant une nouvelle vie dans ce pan de la culture celtique.

« Les Contes de l’Ankou – Tome 2 » est donc bien plus qu’une simple suite ; c’est une immersion dans un univers où le folklore sert de prisme pour examiner les relations humaines et la condition mortelle.

Une lecture recommandée, non seulement pour les amateurs de BD, mais pour tous ceux qui cherchent à se perdre dans les méandres des contes ancestraux, superbement revisités par Istin et son collectif d’artistes.


Lieux visités par la bd en Bretagne

DinanSaint-Suliac

Les Contes de l’Ankou – Tome 1

Bande dessinée publiée en 2003 aux éditions Soleil.


Hantise

couverture bd Les Contes de l'Ankou - Tome 1

« L’Ankou est l’ouvrier de la mort (oberour ar maro). Le dernier mort de l’année dans chaque paroisse, devient l’Ankou de cette paroisse pour l’année suivante. »

Guillaume Cadic, romancier breton, n’a plus qu’une seule et unique obsession : retrouver celui que l’on nomme l’Ankou.

À travers ce bien étrange pays qu’est la Bretagne, il écoute les témoignages des gens qui ont croisé son chemin.

Il le traque.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Contes de l’Ankou – Tome 1 »


Dans « Les Contes de l’Ankou – Tome 1« , Jean-Luc Istin nous convie à une exploration de la mort à travers le prisme des légendes bretonnes, où l’Ankou, faucheuse d’âmes, tient le rôle principal.

Ce premier tome, à la fois anthologie narrative et hommage graphique, s’articule autour de différents artistes qui apportent leur touche personnelle à chaque histoire.

La démarche artistique est audacieuse : confier chaque histoire à un dessinateur différent, c’est embrasser une hétérogénéité visuelle qui, loin d’affaiblir la cohérence de l’ensemble, en enrichit l’atmosphère.

extrait bd Les Contes de l'Ankou - Tome 1

Cependant, cette diversité illustrative, bien que séduisante, peut désarçonner par son manque d’unité stylistique.

« Les Contes de l’Ankou – Tome 1 » est donc un dialogue entre tradition et modernité, entre des récits ancestraux et leur réinterprétation graphique contemporaine. L’ensemble est une ode aux légendes bretonnes.


Lieux visités par la bd en Bretagne

GuidelMorlaix

Hinault – Sur le toit du monde

Album publié en 2021 aux éditions Mareuil


Résumé éditeur

1980. Alors que Bernard Hinault domine le cyclisme mondial, il se fixe un objectif fou : gagner un Monument, deux grands Tours et les Championnats du monde.

Un défi à la hauteur du champion et de son ambition de devenir le plus grand.

Mais en plus de ses adversaires, décidés à le faire chuter, le «Blaireau», son surnom, devra faire face à des conditions dantesques martyrisant son corps et sa motivation.

Des épreuves qui feront de ses victoires des exploits.

Et de ce coureur Breton, une légende. 

Après HINAULT, objectif maillot jaune signé Bernard Hinault, avec Jeff Legrand pour le scénario et Fabien Ronteix pour les dessins, revivez l’une des saisons les plus riches du plus beau palmarès du cyclisme français.

La bd « Hinault, Sur le toit du monde » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Hinault, Sur le toit du monde »


Dans « Hinault, Sur le toit du monde« , Jeff Legrand et Fabien Ronteix convoquent le mythe du cyclisme français en la personne de Bernard Hinault. Le pari est audacieux : transposer la fougue et la détermination d’une légende sportive en une œuvre graphique.

La bande dessinée s’ancre dans une réalité historique, celle de l’année 1980, où Hinault, surnommé le « Blaireau« , visait l’impossible en s’attaquant à un triptyque de compétitions cyclistes d’une exigence absolue.

Le trait de Ronteix capte avec une acuité remarquable le mouvement et l’intensité des courses, tandis que le scénario de Legrand ne se contente pas de narrer des exploits sportifs mais s’attache aussi à illustrer la psychologie d’un homme en quête de dépassement de soi.

Ce n’est pas simplement la saison d’un coureur que l’on suit, mais le parcours d’un être humain face à l’adversité, que ce soit celle incarnée par ses concurrents ou celle, plus insidieuse, du doute et de la souffrance physique.

« Hinault, Sur le toit du monde » s’affirme donc comme une métaphore visuelle de la lutte, un hommage vibrant non seulement à un sportif, mais aussi à l’esprit de compétition et à la capacité de l’homme à se surpasser.

Si la BD s’adresse aux amateurs de cyclisme, elle s’ouvre également à un public plus large par son traitement universel de thèmes comme la résilience et l’ambition.

Elle nous rappelle que les héros de notre enfance, tels que dépeints dans ces pages, sont aussi les miroirs de nos propres aspirations.