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Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 3

Album publié en 2013 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Jules Verne publiée le 22 décembre 1872.

Londres, 1872.

Le valet Passepartout entre au service du sévère et pointilleux Phileas Fogg. Ce dernier ayant parié avec ses amis qu’il ferait le tour du monde en quatre-vingts jours, ils embarquent tous les deux dès le lendemain pour un voyage semé d’embûches.

Mais ils ignorent qu’ils sont suivis par un détective opiniâtre, persuadé que Fogg est responsable d’un vol à la banque d’Angleterre…

Le Tour du monde en 80 jours est le roman le plus lu de Jules Verne. Mêlant récit de voyage et données techniques, il restitue tout l’intérêt de l’auteur pour la science et la révolution industrielle. Jules Verne a été l’un des premiers auteurs à réunir avec succès dans ses romans science-fiction, aventure et fantastique, au point d’être considéré aujourd’hui comme un visionnaire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 3 »

La bande dessinée « Le Tour du monde en 80 jours, Volume 3 » de Loïc Dauvillier et Aude Soleilhac propose une adaptation audacieuse du chef-d’œuvre de Jules Verne. Ce troisième volume poursuit les aventures de Phileas Fogg et Passepartout, confrontés à de nouveaux obstacles en Asie, notamment à Yokohama.

On saluera l’approche narrative de Dauvillier, qui réussit à maintenir la tension et l’intrigue du récit original tout en le rendant accessible aux lecteurs modernes. Le scénario est bien structuré, fidèle à l’histoire de Jules Verne, et permet de suivre facilement les péripéties des protagonistes​. Les dialogues sont vivants et contribuent à l’immersion dans cette aventure épique.

Sur le plan graphique, Aude Soleilhac impressionne par son talent à créer des illustrations vibrantes et détaillées. Son utilisation des couleurs et son souci du détail apportent une dimension visuelle captivante à l’œuvre, faisant de chaque page une expérience visuelle enrichissante. Les décors exotiques et les expressions des personnages sont particulièrement bien rendus, ajoutant à la dynamique de la narration​​.

De temps en temps, on peut avoir l’impression d’une certaine précipitation dans certaines scènes, due à la condensation nécessaire du texte original en format bande dessinée. Malgré cela, cette BD une excellente introduction au classique de Jules Verne, particulièrement pour un public plus jeune qui pourrait découvrir cette œuvre à travers ce medium​​.

« Le Tour du monde en 80 jours, Volume 3 » est une adaptation réussie qui parvient à captiver et à émerveiller, tout en rendant hommage à l’œuvre originale de Jules Verne.

C’est une lecture recommandée pour ceux qui cherchent à redécouvrir ce classique littéraire sous un nouveau jour.


Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 2

Album publié en 2009 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Jules Verne publiée le 22 décembre 1872.

Fils d’une famille bourgeoise nantaise, Jules Verne est destiné à une carrière d’avocat, mais ses préférences vont à la littérature.
Son diplôme de droit obtenu, il se tourne vers le théâtre.

A Paris, il rencontre Alexandre Dumas, qui montera en 1850 sa première pièce, Les Pailles rompues. Refusant de succéder à son père, qui est avoué, il préfère se consacrer à l’étude des sciences et à l’écriture.

Il publie ainsi ses premières nouvelle: et, en 1852, est engagé comme secrétaire au Théâtre-Lyrique. En 1862, Jules Verne publie chez l’éditeur Hetzel le roman Cinq semaines en ballon.
Le succès est immense. Entre 1864 et 1869 paraissent Voyage au centre de la Terre puis De la Terre à la Lune et Vingt mille lieues sous les mers.

Sa série Les Voyages extraordinaires comptera soixante-quatre volumes. Mobilisé pendant la guerre de 1870, il continue toutefois d’écrire. Il publie en 1872 Le Tour du monde en 80 jours et en 1876 Michel Strogof. Il s’installe ensuite à Amiens où il est élu conseiller municipal et devient un ardent défenseur de l’espéranto.

Il a écrit plus de 80 romans, sans compter de nombreux poèmes, pièces de théâtre et ouvrages de vulgarisation.

Londres, 1872. Le valet Passepartout entre au service du sévère et pointilleux Phileas Fogg. Ce dernier ayant parié avec ses amis qu’il ferait le tour du monde en quatre-vingts jours, ils embarquent tous les deux dès le lendemain pour un voyage semé d’embûches. Mais ils ignorent qu’ils sont suivis par un détective opiniâtre, persuadé que Fogg est responsable d’un vol à la banque d’Angleterre.
Le Tour du monde en 80 jours est le roman le plus lu de Jules Verne. Mêlant récit de voyage et données techniques, il restitue tout l’intérêt de l’auteur pour la science et la révolution industrielle. Jules Verne a été l’un des premiers auteurs à réunir avec succès dans ses romans science-fiction, aventure et fantastique, au point d’être considéré aujourd’hui comme un visionnaire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 2 »

Le deuxième volume de l’adaptation en bande dessinée du classique de Jules Verne, « Le Tour du monde en 80 jours« , par Loïc Dauvillier et Aude Soleilhac, se distingue par son dynamisme et sa fidélité respectueuse à l’œuvre originale. Ce tome continue de suivre les aventures de Phileas Fogg et de son fidèle valet Passepartout, plongeant les lecteurs dans une aventure palpitante à travers des terres exotiques.

Dauvillier réussit à maintenir une narration captivante et fluide, en mettant en lumière les contrastes entre le calme imperturbable de Fogg et l’enthousiasme impulsif de Passepartout. L’épisode marquant du sutty dans la jungle indienne est traité avec finesse, évitant le pathos tout en soulignant les différences culturelles qui alimentent l’intrigue. Cette juxtaposition entre drame et légèreté rend la lecture particulièrement agréable.

Les illustrations de Soleilhac sont un véritable point fort de cette adaptation. Ses personnages, expressifs et vivants, captivent le lecteur dès la première page. Les choix de couleurs sont judicieux et enrichissent la narration, créant une ambiance immersive qui complète parfaitement le texte.

Ce second volume de « Le Tour du monde en 80 jours » par Dauvillier et Soleilhac est une réussite, mêlant habilement fidélité au texte original et innovation visuelle, offrant une lecture enrichissante pour tous les âges.


Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 1

Album publié en 2008 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Jules Verne publiée le 22 décembre 1872.

Londres, 1872.

Le valet Passepartout entre au service du sévère et pointilleux Phileas Fogg. Ce dernier ayant parié avec ses amis qu’il ferait le tour du monde en quatre-vingts jours, ils embarquent tous les deux dès le lendemain pour un voyage semé d’embûches.

Mais ils ignorent qu’ils sont suivis par un détective opiniâtre, persuadé que Fogg est responsable d’un vol à la banque d’Angleterre…

Le Tour du monde en 80 jours est le roman le plus lu de Jules Verne. Mêlant récit de voyage et données techniques, il restitue tout l’intérêt de l’auteur pour la science et la révolution industrielle.

Jules Verne a été l’un des premiers auteurs à réunir avec succès dans ses romans science-fiction, aventure et fantastique, au point d’être considéré aujourd’hui comme un visionnaire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 1 »

Adaptant le célèbre roman de Jules Verne, Loïc Dauvillier et Aude Soleilhac proposent avec « Le Tour du monde en 80 jours – Volume 1 » une bande dessinée qui réussit à capturer l’audace et l’aventure de l’œuvre originale.

Publié par les éditions Delcourt, ce premier volume couvre le début du périple de Phileas Fogg et de son valet Passepartout, depuis Londres jusqu’à Bombay.

Dauvillier, en tant que scénariste, respecte scrupuleusement l’intrigue originale, tout en ajoutant des touches modernes pour maintenir le rythme palpitant propre à la bande dessinée. Le récit s’ouvre sur le fameux pari au Reform Club de Londres, où Fogg s’engage à faire le tour du monde en quatre-vingts jours. Le scénariste parvient à rendre les personnages authentiques : Phileas Fogg reste le gentleman impassible et méthodique, tandis que Passepartout apporte une touche de fraîcheur et d’humour par ses mésaventures et ses réactions face aux situations imprévues.

Les dessins de Soleilhac, quant à eux, sont un régal visuel. Elle réussit à créer une atmosphère immersive grâce à des illustrations détaillées et dynamiques. Les scènes d’action ajoutées, comme les poursuites à Bombay, dynamisent le récit sans trahir l’esprit du roman​.

Les couleurs, initialement vives sous la direction d’Anne-Claire Jouvray, sont subtilement ajustées dans les tomes suivants par Soleilhac elle-même pour mieux correspondre à chaque étape du voyage​​.

On saluera la fidélité à l’œuvre originale et la qualité de l’adaptation graphique​. Les escales soient parfois trop rapides, mais ce rythme soutenu est nécessaire pour maintenir l’intérêt dans un format de bande dessinée.

« Le Tour du monde en 80 jours – Volume 1 » est une adaptation réussie qui plaira autant aux amateurs de Jules Verne qu’à ceux découvrant cette histoire pour la première fois. Un début prometteur pour une série qui promet de captiver les lecteurs par ses péripéties et son dessin soigné.


Angor – Adaptation du roman de Franck Thilliez

Bande dessinée publiée en 2024 aux éditions Philéas.


D’après le livre de Franck Thilliez publié le 9 octobre 2014.

couverture bd Angor

Quatrième volet des enquêtes conjointes de Henebelle et Sharko.
Franck Thilliez, Sylvain Runberg et Luc Brahy nous embarquent cette fois dans les traces de Camille qui a reçu une greffe du cœur après une crise cardiaque un an plus tôt. Elle apprend alors que son organisme rejette son cœur et qu’il ne lui reste que quelques semaines à vivre. Camille reçoit pourtant des messages de ce nouveau cœur : des visions d’une femme séquestrée, une envie de fumer… Elle part à la recherche de son donneur.

Parallèlement, Sharko enquête sur une femme retrouvée dans une galerie souterraine où elle erre dans le noir depuis plusieurs mois. Lucie, en congé maternité, s’occupe de ses jumeaux, mais ne peut pas s’empêcher de s’intéresser à l’affaire de son compagnon et décide de reprendre son travail plus tôt pour l’épauler dans une nouvelle aventure qui éprouvera encore leur couple, au travail comme à la ville.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Angor »

Avec « Angor« , Sylvain Runberg signe une adaptation remarquable du roman de Franck Thilliez, plongeant le lecteur dans une intrigue aussi complexe que fascinante. Associé au talent graphique de Luc Brahy, cet album s’impose comme une réussite dans l’univers de la bande dessinée contemporaine.

L’histoire, oscillant entre enquête policière et drame psychologique, nous emmène aux côtés de Camille, jeune greffée hantée par des visions inquiétantes, et du duo Sharko et Henebelle, confronté à des mystères d’une noirceur oppressante. La richesse du scénario, couplée à une tension savamment dosée, maintient l’intérêt du lecteur du début à la fin.

extrait bd Angor

Luc Brahy, avec son dessin précis et réaliste, sublime l’atmosphère pesante du récit. Les décors détaillés et les jeux d’ombre et de lumière renforcent le caractère dramatique de chaque scène, tandis que les couleurs de Greg Lofé ajoutent une profondeur saisissante aux planches.

Sylvain Runberg parvient à transcrire l’univers de Franck Thilliez avec une fidélité qui ne trahit pas l’œuvre originale. Son écriture fluide et rythmée témoigne d’une maîtrise narrative qui plaira autant aux amateurs du romancier qu’aux passionnés de bande dessinée.

« Angor » est une œuvre immersive et percutante qui confirme que la bande dessinée est un support parfaitement adapté pour les thrillers psychologiques. Un véritable tour de force.

Moi, Cléopâtre, dernière reine d’Égypte

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Dargaud.


couverture bd Moi, Cléopâtre, dernière reine d'Égypte

Kleopatra Philopator, septième du nom, fut la dernière reine d’Égypte. D’elle, nous avons retenu son nez aquilin, ses charmes vénéneux qui ont envoûté César et Marc Antoine, et ses manigances meurtrières.
Nul ne semble pourtant se souvenir qu’elle parlait dix langues et avait lu tous les philosophes. La vérité à son propos n’aurait-elle pas été tronquée par l’Histoire ?


Vingt siècles après son règne, la reine est sortie de son mausolée, et nous la retrouvons assise face à la baie d’Alexandrie, contemplant son royaume englouti. Elle n’a pas d’ombre face au soleil levant : c’est normal, elle n’est qu’un souvenir. Une version fantomatique d’elle-même, non dénuée d’humour, qui papote avec son singe fétiche embaumé.
C’est sous ainsi sous la forme loufoque d’une reine revenante qu’Isabelle Dethan, avec la précision d’une historienne et la créativité d’une artiste, offre à cette grande femme la possibilité de nous conter sa véritable histoire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Moi, Cléopâtre, dernière reine d’Égypte »

Isabelle Dethan livre avec Moi, Cléopâtre, dernière reine d’Égypte un portrait saisissant de la dernière souveraine ptolémaïque, loin des clichés et des fantasmes véhiculés par l’histoire officielle et la culture populaire.
S’appuyant sur une documentation rigoureuse, l’autrice choisit la voix de Cléopâtre elle-même pour déconstruire la légende, offrant une biographie à la première personne qui embrasse la complexité d’une femme érudite, stratège et profondément humaine.

La bande dessinée se distingue par une approche narrative originale : Cléopâtre, revenue d’entre les morts, contemple le XXIe siècle et confronte l’image réductrice que l’on a retenue d’elle (son nez, ses amours), dialoguant avec humour avec son singe et la momie de Khéops, son confident.
Ce dispositif permet à Isabelle Dethan d’explorer les multiples facettes de la souveraine : héritière d’une dynastie grecque, femme de pouvoir dans un monde d’hommes, mère, amante, mais aussi victime et actrice des jeux politiques et familiaux. 
La narration, fluide et ponctuée de touches d’humour, alterne entre introspection, fresque historique et réflexion sur la mémoire et la transmission.

extrait bd Moi, Cléopâtre, dernière reine d'Égypte

Graphiquement, l’album impressionne par la finesse de son trait et la richesse de ses détails. Isabelle Dethan excelle à recréer l’atmosphère de l’Égypte antique, usant de couleurs directes à l’aquarelle : des teintes sépia pour le présent spectral de Cléopâtre, des couleurs vives pour les souvenirs. La mise en page, élégante, sert la narration sans jamais l’alourdir, et chaque planche révèle le plaisir de l’autrice à restituer décors, costumes et lumières de l’Antiquité.

Moi, Cléopâtre est une réussite majeure, tant par la justesse de son propos que par la beauté de la BD. Le récit, accessible et profond, séduira les amateurs d’histoire, d’égyptologie et de portraits de femmes. Isabelle Dethan redonne à Cléopâtre sa voix, sa complexité et son humanité : une relecture brillante et nécessaire d’un destin trop souvent travesti par la légende.

Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet – Intégrale

Album publié en 2022 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre d’Alphonse Daudet publiée en 1872.

Le roman désormais classique d’Alphonse Daudet est réédité au format intégral réunissant les deux tomes de la série.

Surnommé « Le Roi de Tarascon », Tartarin, régale ses compagnons chasseurs de casquettes des récits de ses multiples exploits.

Nul n’a autant de verve que lui lorsqu’il s’agit de raconter la capture d’un animal sauvage.

Mais suite à un quiproquo, tout le village pense que Tartarin s’apprête à partir en Afrique chasser le lion… le bavard impénitent n’a d’autre choix que de tenter l’aventure !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet – Intégrale »

Retrouvez les critiques sur via les liens des albums unitaires ci dessous.


Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet – Volume 2

Album publié en 2010 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre d’Alphonse Daudet publiée en 1872.

Surnommé « Le Roi de Tarascon », Tartarin, régale ses compagnons chasseurs de casquettes des récits de ses multiples exploits.

Nul n’a autant de verve que lui lorsqu’il s’agit de raconter la capture d’un animal sauvage.

Mais suite à un quiproquo, tout le village pense que Tartarin s’apprête à partir en Afrique chasser le lion… le bavard impénitent n’a d’autre choix que de tenter l’aventure !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet – Volume 2 »

La bande dessinée « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet T02 » par Isabelle Merlet et Jean-Jacques Rouger est une œuvre qui réinvente habilement le roman satirique classique de Daudet. Cette adaptation graphique met en lumière le personnage truculent de Tartarin, un bourgeois provençal qui se rêve en héros des mille et une nuits, tout en conservant l’humour et la critique sociale mordante de l’original.

Les illustrations de Jean-Jacques Rouger sont une véritable réussite. On ne peut que louer la vivacité des dessins et leur capacité à capturer l’atmosphère du sud de la France au XIXe siècle​​. Chaque case est imprégnée d’une chaleur méridionale, avec des couleurs éclatantes et des détails soignés qui plongent le lecteur dans l’univers fantasque de Tartarin.

Isabelle Merlet, quant à elle, réussit à transposer le texte de Daudet avec une finesse remarquable. Elle parvient à rendre accessibles les subtilités de l’humour et de la satire de l’époque tout en modernisant le langage pour les lecteurs contemporains. Cette collaboration harmonieuse entre texte et image rend la bande dessinée à la fois fidèle à l’œuvre originale et innovante dans sa présentation.

Le récit, fidèle à l’esprit de Daudet, est un mélange de burlesque et de tragique. Tartarin, avec sa naïveté et ses ambitions démesurées, incarne à la fois la grandeur et le ridicule des rêves héroïques. Ses aventures en Algérie, où il finit par tuer un lion pour prouver sa bravoure, sont narrées avec un humour décalé qui ne manque jamais de charmer le lecteur.

« Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet T02 » est une bande dessinée qui réussit à rendre hommage au chef-d’œuvre littéraire de Daudet tout en offrant une expérience visuelle et narrative riche et plaisante.

C’est une lecture incontournable pour les amateurs de bande dessinée et les admirateurs de la littérature classique française.


Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet – Volume 1

Album publié en 2009 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre d’Alphonse Daudet publiée en 1872.

Tartarin, surnommé Le Roi de Tarascon, régale ses compagnons chasseurs de casquettes des récits de ses multiples exploits.

Nul n’a autant de verve que lui lorsqu’il s’agit de raconter la capture d’un animal sauvage. Mais suite à un quiproquo, tout le village pense que Tartarin s’apprête à partir en Afrique chasser le lion.

Le bavard impénitent est alors acculé : il doit tenter l’aventure…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet – Volume 1 »

Isabelle Merlet et Jean-Jacques Rouger offrent une adaptation captivante du célèbre roman de Daudet avec « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon« .

Ce premier tome plonge le lecteur dans l’univers burlesque de Tartarin, un personnage aussi charismatique que mythomane. Les récits fantastiques de Tartarin, remplis de bravoure et d’exploits imaginaires, sont magnifiquement illustrés par Rouger, dont le trait vif et expressif donne vie aux scènes les plus rocambolesques.

La fidélité au texte original est notable, avec une adaptation scénaristique qui respecte le ton satirique et humoristique de Daudet. Les auteurs parviennent à rendre l’œuvre accessible sans en altérer l’impact comique. Les habitants de Tarascon, séduits par les histoires de Tartarin, incitent ce dernier à partir en Afrique pour une chasse au lion véritable. Cette aventure, entre rêve et réalité, est traitée avec une légèreté bienvenue, soulignant les thèmes de la vanité et de la crédulité humaine.

On saluera particulièrement le travail de Merlet et Rouger pour leur capacité à capturer l’esprit de l’époque tout en insufflant une modernité visuelle qui plaira au lectorat contemporain. Les dessins, riches en détails et en couleurs, transportent le lecteur dans un voyage où le rire et la réflexion se mêlent harmonieusement.

Cette bande dessinée est une réussite qui honore le patrimoine littéraire français tout en offrant une lecture divertissante et intelligente.

Une œuvre à découvrir pour les amateurs de bande dessinée et les passionnés de littérature classique.


Le Médecin malgré lui

Album publié en 2009 aux éditions Glénat.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Molière parue le 6 aout 1666.

couverture bd Le Médecin malgré lui

Martine querelle son mari, Sganarelle, ivrogne et paresseux. Ce dernier la bat, ce qui attire un voisin, M. Robert.

Alors qu’il cherche à calmer Sganarelle, Martine, contre toute attente, déclare aimer être battue et les époux se retournent contre lui. Pendant que Martine, restée seule, cherche à se venger de son mari, passent Valère et Lucas qui recherchent un médecin pour soigner Lucinde, la fille de leur maître, devenue muette.

Martine tient sa vengeance et leur déclare que son mari, grand médecin, a obtenu des guérisons miraculeuses, mais qu’il ne le reconnaît que s’il a été bien battu.

À son retour, Sganarelle, qui refuse de se dire médecin, est prié, pressé, puis copieusement bâtonné avant de jouer le jeu. Il se livre à quelques plaisanteries avant d’examiner la patiente au cours d’une consultation où sa virtuosité verbale, assaisonnée de latin de cuisine, fait forte impression.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Médecin malgré lui »

Le Médecin malgré lui, une bande dessinée scénarisée par Virginie Cady, réussit à réinventer la pièce classique de Molière tout en conservant son caractère satirique.

L’œuvre, illustrée par le Studio Kawaï, mélange habilement modernité et tradition, offrant une lecture visuellement engageante qui rend le texte accessible, surtout aux jeunes lecteurs.

Le choix de rester fidèle au texte original, malgré son langage ancien, pourrait être perçu comme un obstacle. Toutefois, cela renforce le lien avec l’œuvre de Molière, permettant de savourer pleinement son humour et sa critique sociale.

extrait bd Le Médecin malgré lui

Les personnages, bien que stylisés de manière contemporaine, conservent leurs traits comiques et leurs dynamiques de pouvoir, qui sont au cœur de la satire moliéresque. Le format bande dessinée allège le texte, tout en introduisant une nouvelle dimension visuelle qui complète la richesse des dialogues.

Le Médecin malgré lui de Virginie Cady est une adaptation respectueuse et inventive qui saura séduire autant les amateurs de littérature classique que ceux en quête d’une première introduction à Molière.

Une œuvre qui, sans trahir l’original, le présente sous un jour nouveau, frais et ludique.

Cité de Verre

Album publié en 2022 aux éditions Actes Sud.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Paul Aster publié en 1985.

couverture bd Cité de Verre

Un coup de fil reçu au milieu de la nuit plonge Quinn, un auteur de série noire, dans une aventure plus extravagante que toutes celles qu’il aurait pu imaginer.

De cette aventure, alliant un humour kafkaïen à un sens du suspense digne de Hitchcock, la ville illimitée, insaisissable – New York –, est le théâtre au sens le plus accompli du terme : c’est à la fois le lieu privilégié des rencontres aléatoires et la scène de l’incongruité métaphysique.

Ce projet, initié par Art Spiegelman, est une remarquable adaptation en bande dessinée du célèbre roman éponyme de Paul Auster (premier volume de sa Trilogie new-yorkaise) par le grand dessinateur américain David Mazzucchelli, admiré pour ses brillantes versions de Batman et Daredevil.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Cité de Verre »

La bande dessinée « Cité de Verre« , adaptée du roman éponyme de Paul Auster, est une œuvre fascinante et complexe qui a su transposer l’ambiance et les thèmes du roman original dans un format graphique avec brio. Le travail de David Mazzucchelli, associé au scénariste Paul Karasik, offre une nouvelle dimension à l’histoire tout en respectant l’essence du texte de Auster.

L’intrigue suit Daniel Quinn, un auteur de romans policiers qui se retrouve embarqué dans une étrange enquête après avoir reçu des appels destinés à un détective nommé Paul Auster. Cette intrigue, qui commence comme un polar classique, évolue rapidement en une exploration labyrinthique de l’identité, de la réalité et de la fiction.

extrait bd Cité de Verre

Mazzucchelli et Karasik ont réussi à capturer la nature mystérieuse et introspective du roman à travers un style graphique noir et blanc qui accentue l’atmosphère énigmatique et oppressante de l’histoire​​.

L’adaptation de Mazzucchelli se distingue par son utilisation innovante du médium de la bande dessinée. Les pages sont souvent structurées de manière à refléter le contenu narratif, avec des vignettes qui se transforment en fenêtres, en cellules, ou en plans de rue, ajoutant ainsi une couche visuelle qui enrichit l’expérience de lecture. Cette approche visuelle permet de mieux comprendre les thèmes sous-jacents du roman, comme la fragilité de l’identité et le pouvoir de la fiction, en les matérialisant graphiquement​​.

On loue la BD pour son intelligence, sa maîtrise technique et sa capacité à réinventer le texte original tout en lui restant fidèle. Les retournements de situation imprévisibles et les réflexions profondes sur le langage et la mémoire sont particulièrement appréciés.

« Cité de Verre » de David Mazzucchelli est une bande dessinée de haute volée, qui non seulement respecte mais enrichit le roman de Paul Auster.

Une lecture incontournable pour les amateurs de romans graphiques et de littérature contemporaine.