Catégorie : Toutes les BD

L’Île Au Trésor

Livre illustré publié en 2022 aux Editions Daniel Maghen.


Adapté de l’œuvre de R L Stevenson (publiée pour la première fois le 14 novembre 1883).

couyverture bd L Île Au Trésor

Le rêve de Riff Reb’s et celui de ses lecteurs se réalise dans cette superbe édition – enrichie d’une centaine d’illustrations – du plus célèbre des romans de pirates.


La vie du jeune Jim Hawkins bascule le jour où un marin ivrogne et balafré s’installe dans l’auberge tenue par ses parents. Qui est réellement celui que l’on surnomme le « capitaine » ? Pourquoi se cache t-il ?

Une nuit, des pirates attaquent l’auberge. Jim n’a que le temps de s’enfuir, emportant avec lui le secret du vieux forban découvert dans son coffre : la carte d’une île abritant un fabuleux trésor, celui du célèbre Flint. Il embarque alors sur l’Hispaniola pour aller chercher le trésor.

Un soir, il surprend une conversation entre les marins du bord et comprend que l’équipage est en réalité une bande de pirates dont le chef, Long John Silver, est sur le point de lancer une mutinerie.

Malgré cette trahison, Jim réussit à trouver le trésor et reprendre la mer, mais c’est sans compter sur l’intelligence et la fourberie de Silver…

Riff Reb’s, grand dessinateur de la mer, illustre les scènes mythiques du roman, présenté ici dans son texte intégral, avec la traduction moderne de Jean-Jacques Greif.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Île Au Trésor »

Dans son adaptation magistrale de L’Île au Trésor, Riff Reb’s revisite le grand classique de Robert Louis Stevenson avec un mélange audacieux de fidélité et d’innovation artistique.

Publié par les éditions Daniel Maghen, cet ouvrage transcende le simple format de la bande dessinée pour s’imposer comme une véritable œuvre d’art littéraire et visuelle.

Les illustrations de Riff Reb’s, oscillant entre noir et blanc et éclats de couleurs, donnent vie aux atmosphères maritimes et aux personnages emblématiques du récit. Jim Hawkins, Long John Silver et leurs compagnons prennent une dimension nouvelle, portée par des expressions et des paysages d’une force saisissante. Chaque page plonge le lecteur dans une immersion totale, renforçant la tension dramatique et l’aura mystérieuse qui imprègnent ce chef-d’œuvre.

extrait bd L Île Au Trésor

La nouvelle traduction de Jean-Jacques Greif, moderne et fluide, s’accorde parfaitement avec le style graphique, rendant l’histoire accessible. Le soin apporté à l’édition, avec une reliure élégante et un papier de haute qualité, en fait également un bel objet, à la fois pour les passionnés de littérature classique et les amateurs d’ouvrages artistiques.

L’Île au Trésor de Riff Reb’s est une célébration de l’aventure et de l’art, une invitation à redécouvrir un mythe littéraire sous un nouveau jour.

Un trésor à mettre entre toutes les mains.

Nymphéas noirs

Album publié en 2019 aux Editions Dupuis.


Adapté du roman de Michel Bussi (publié pour la première le 20 janvier 2011).

couverture bd Nymphéas noirs

Dans le village de Giverny, où Claude Monet peint quelques-unes de ses plus belles toiles, la quiétude est brusquement troublée par un meurtre inexpliqué. Tandis qu’un enquêteur est envoyé sur place pour résoudre l’affaire, trois femmes croisent son parcours.

Mais qui, de la fillette passionnée de peinture, de la séduisante institutrice ou de la vieille dame calfeutrée chez elle pour espionner ses voisins, en sait le plus sur ce crime ?

D’autant qu’une rumeur court selon laquelle des tableaux d’une immense valeur, au nombre desquels les fameux Nymphéas noirs, auraient été dérobés ou bien perdus.
Quand la passion se mêle à l’art en un jeu de miroirs, Michel Bussi nous emporte dans un tourbillon d’illusions et de mystère, merveilleusement retranscrit par Fred Duval et mis en lumière par Didier Cassegrain, dont les atmosphères évanescentes rappellent l’empreinte impressionniste.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Nymphéas noirs »

L’adaptation en bande dessinée de Nymphéas noirs, réalisée par Fred Duval et Didier Cassegrain, est une véritable invitation à la contemplation.

Transposant l’intrigue policière du roman de Michel Bussi dans un univers visuel riche et évocateur, cette œuvre se distingue par son raffinement narratif et graphique.

L’histoire se déroule dans le cadre enchanteur de Giverny, célèbre pour ses jardins immortalisés par Claude Monet. Lorsque le corps d’un homme est découvert dans la rivière, trois femmes deviennent les pivots d’une intrigue à la fois subtile et haletante. Fred Duval parvient à condenser les multiples couches de l’enquête tout en maintenant un rythme maîtrisé et une tension narrative qui tient le lecteur en haleine. Chaque rebondissement est finement dosé, menant à une conclusion inattendue.

extrait bd Nymphéas noirs

Le dessin de Didier Cassegrain est un hommage vibrant à l’impressionnisme. Par son utilisation magistrale de l’aquarelle, il crée des planches lumineuses, où chaque détail semble animé par une vie propre. Les jardins de Giverny, avec leurs jeux de lumière et reflets, deviennent presque des personnages à part entière. Les visages des protagonistes, expressifs et subtilement dessinés, renforcent l’immersion dans cette intrigue.

En mêlant avec habileté la profondeur d’un roman policier à la poésie visuelle de l’art pictural, Nymphéas noirs s’impose comme une œuvre marquante.

Que l’on soit amateur de polar ou passionné d’art, cette bande dessinée offre une expérience fascinante, entre suspense et beauté. Une réussite incontestable.

Ne lâche pas ma main

Album publié en 2023 aux Editions Dupuis.


Adapté du roman de Michel Bussi (publié pour la première fois le 7 mars 2013 ).

couverture bd Ne lâche pas ma main

Quand Liane disparaît de l’hôtel, son mari, Martial, devient le coupable idéal. Désemparé, ne sachant comment prouver son innocence, il prend la fuite avec leur fille de 6 ans.

Pour la police, cela sonne comme un aveu : la course-poursuite, au cœur de la nature luxuriante de l’île, est lancée. Une officier de police opiniâtre pourra-t-elle appréhender le suspect ?

Après le succès de l’adaptation en bande dessinée de son roman Les Nymphéas noirs, Michel Bussi revient en compagnie de Fred Duval et Didier Cassegrain pour Ne lâche pas ma main, un thriller haletant au cœur de l’île de La Réunion.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ne lâche pas ma main »

Fred Duval et Didier Cassegrain livrent avec « Ne lâche pas ma main » une adaptation magistrale du roman de Michel Bussi. La bande dessinée nous transporte au cœur de l’île de La Réunion, un décor enchanteur qui se transforme en toile de fond d’un polar haletant.

L’intrigue démarre sur les chapeaux de roue avec la mystérieuse disparition de Liane Bellion dans un hôtel paradisiaque. Rapidement, la suspicion s’abat sur son mari, Martial, qui, en compagnie de leur fille, tente de fuir. Ce récit de fuite, ponctué de rebondissements, maintient une tension constante et tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

Fred Duval parvient à capturer la densité psychologique et les subtilités narratives du roman original, tout en insufflant une dynamique propre au format BD. Quant à Didier Cassegrain, il illumine chaque planche par des illustrations somptueuses. Les paysages de La Réunion, magnifiquement détaillés, contrastent avec l’atmosphère oppressante de la chasse à l’homme. Le choix des couleurs, souvent vives et chatoyantes, accentue la beauté exotique tout en renforçant l’immersion.

extrait bd Ne lâche pas ma main

Les personnages, aux traits expressifs, s’animent dans des compositions qui traduisent à la fois l’émotion et l’urgence du récit. Cette adaptation offre ainsi une lecture fluide et visuellement envoûtante, fidèle à l’univers de Michel Bussi tout en exploitant les possibilités uniques de la bande dessinée.

« Ne lâche pas ma main » est une œuvre incontournable pour les amateurs de polars. Une véritable réussite dans l’univers des adaptations littéraires.

Les Grandes Batailles de chars – La Marne

Album publié aux éditions Glénat en 2025.


L’opération de la dernière chance…quand les Allemands se rapprochent dangereusement de la Marne.

couverture bd Les Grandes Batailles de chars - La Marne

La Marne, 1918.

Les bolcheviks et les Empires centraux signent le traité de Brest-Litovsk. Libéré à l’Est, l’état-major allemand peut donc désormais concentrer ses forces sur le front de l’Ouest. Pour les Allemands, il s’agit de lancer l’opération de la dernière chance – dite “l’offensive du Printemps” – pour remporter la guerre avant l’arrivée massive des Américains.

Pour réussir, ils ont fait le choix des Sturmtruppen, ces troupes d’assaut spécialement entraînées pour s’affranchir des tranchées qui immobilisent le front de l’Ouest depuis trois ans.

Ainsi, les premiers combats sont à leur avantage et la guerre de mouvement reprend de plus belle. Les Allemands se rapprochent dangereusement de la Marne et de Paris, et l’armée française jette sur place ses dernières forces : dans cette seconde bataille de la Marne, les fameux taxis de 1914 font désormais place aux nouveaux chars Renault FT. 


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Les Grandes Batailles de chars – La Marne »

Avec La Marne, Vincent Brugeas et Marco Bianchini livrent un récit captivant qui mêle habilement faits historiques et drame humain. Ce quatrième tome de la série Les Grandes Batailles de chars plonge le lecteur au cœur de la Seconde Bataille de la Marne en 1918, une période cruciale où les chars Renault FT, symboles d’une révolution tactique, jouent un rôle déterminant face aux Sturmtruppen allemands.

Le scénario de Vincent Brugeas brille par sa capacité à équilibrer rigueur historique et profondeur émotionnelle. À travers le regard d’un jeune ingénieur devenu veuf, le récit explore les ravages intérieurs de la guerre tout en mettant en lumière les enjeux stratégiques de cette bataille. Les personnages, bien que fictifs, sont profondément humains et crédibles, notamment grâce à des dialogues intimistes et des lettres poignantes qui révèlent leurs espoirs et leurs douleurs.

Graphiquement, Marco Bianchini excelle dans la restitution du chaos des combats. Ses planches dynamiques immergent le lecteur dans l’intensité des affrontements, tandis que son souci du détail – des visages expressifs aux véhicules minutieusement dessinés – renforce l’authenticité du récit. Les couleurs sombres accentuent l’atmosphère oppressante du champ de bataille, tout en soulignant la gravité des événements.

Enrichi des notes de l’historien Benoît Rondeau en fin d’ouvrage, cet album s’adresse aux passionnés d’histoire de la première Guerre Mondiale. 

14-18 – Une minute de silence à nos arrière-grands-pères courageux

Album publié en 2014 aux Editions Seuil.


Un livre hommage aux poilus, avec des images violentes et réalistes, pour dire la guerre là où les mots ne sont plus.

Une minute de silence à nos arrières grands-pères courageux.

Cette minute de silence correspond aux conditions presque réelles de lecture de l’album. Le livre s’ouvre sur cette confidence : « Chère Adèle, il n’y a plus de mots pour décrire ce que je vis. »

S’ensuit une série d’illustrations saisissantes, réalisées au pastel dans des tons sépia, dénonçant l’atrocité de la guerre, sa solitude, les peurs et angoisses qu’elle génère, ses dommages, et ses morts.

À la fin de l’ouvrage, une enveloppe se trouve sur la page de garde. Elle contient une longue lettre d’Adèle, en réponse aux quelques mots de Gustave.

La lettre de la femme du poilu, profondément intime, traduit ses craintes et son espoir de revoir celui qu’elle aime.

Cet album singulier dénonce la douleur muette des combattants ainsi que la solitude et les interrogations dont souffraient les proches. Un véritable hommage à nos grands-parents et arrières grands-parents, victimes et héros de la « Grande Guerre ».


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « 14-18 – Une minute de silence à nos arrière-grands-pères courageux »

Thierry Dedieu, avec 14-18, une minute de silence à nos arrière-grands-pères courageux, propose une expérience de lecture saisissante et profondément émotive.

Cet album, qui se distingue par son absence de texte et ses illustrations monochromes en tons sépia, plonge le lecteur dans l’horreur de la Première Guerre mondiale, sans avoir besoin des mots pour exprimer l’indicible.

Dès la première phrase—« il n’y a plus de mots pour décrire ce que je vis »—le ton est donné : le silence devient le moyen d’expression principal, laissant les images raconter la terreur, la solitude et la souffrance.

Les planches de Dedieu, évocatrices et sombres, nous placent aux côtés des soldats dans les tranchées, partageant leurs peurs et leur désespoir. Les scènes de bataille sont illustrées avec une force visuelle si intense qu’elles marquent le lecteur durablement. L’absence de mots rend l’expérience encore plus percutante, les images parlant d’elles-mêmes. Le mutisme de l’ouvrage fait écho à l’impuissance des soldats, incapables de verbaliser leur traumatisme.

L’épilogue, matérialisé par une lettre d’Adèle, ajoute une dimension humaine à l’album, révélant la douleur des proches restés à l’arrière, dans l’attente incertaine. Ce moment intime vient rappeler que la guerre n’a pas seulement détruit les corps, mais aussi les âmes.

Cet album est un hommage vibrant et magistral à une génération sacrifiée, marqué par la puissance du silence et des images. Dedieu réussit ici un véritable devoir de mémoire, touchant à la fois par sa simplicité et son intensité.

Vikingar – La bataille de Svolder

Album publié en 2018 aux Editions Gungnir.


couverture bd Vikingar - La bataille de Svolder

La grande bataille commence !

Les troupes du roi Olaf Tryggvasson reviennent du pays des Vendes, prêts à affronter les peuples libres de la Scandinavie.

Thormod et son équipage rejoignent leurs frères d’armes à Svolder, où aura lieu le combat.

Mais des forces du monde du double et des secrets révélés pourraient changer le cours des événements.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Vikingar – La bataille de Svolder »

Vikingar – La bataille de Svolder, cinquième opus de la saga conçue et dessinée par Cindy et Laura Derieux, plonge le lecteur au cœur de l’an mil, alors que le tyrannique roi Olaf Tryggvasson menace la Scandinavie. Fidèles à leur méthode rigoureuse, les deux sœurs s’appuient sur l’archéologie et les sagas nordiques pour restituer l’atmosphère guerrière et mystique de l’Âge des Vikings.

Le scénario conjugue histoire et fantastique : d’un côté, la reconstitution minutieuse de la bataille navale de Svolder — alliances, tactiques maritimes et enjeux politiques —, de l’autre, l’irruption de créatures du « Monde du Double » et de fantômes familiaux. Les personnages, notamment Thormod et son équipage du Gungnir, gagnent en profondeur psychologique ; leurs doutes et leur loyauté émergent dans des dialogues sobres mais percutants.

Graphiquement, le style des soeurs Derieux se distingue par un trait clair et dynamique, rehaussé de couleurs sobres qui soulignent la rudesse du climat et la violence des combats. Chaque planche conjugue plans larges — majestueux drakkars sur une mer agitée — et gros plans expressifs, renforçant l’immersion émotionnelle.

Ce tome brille par sa rigueur documentaire, son intensité narrative et ses décors réalistes, assurant une lecture captivante tant pour les passionnés d’histoire viking que pour les amateurs de récits épiques et fantastiques.

Le Magicien d’Oz – Tome 1

Album publié en 2024 aux Editions Jungle.


Adapté de l’œuvre de Lyman Frank Baum (publiée pour la première fois le 17 mai 1900).

couverture bd Le Magicien d'Oz - Tome 1

Le classique de Lyman Frank Baum adapté en BD jeunesse.

Dorothée est une jeune fille qui vit dans une ferme avec son oncle et sa tante. Un jour, elle est emportée par une tornade dans un lieu étrange : le pays d’Oz.

Commence alors un voyage extraordinaire pour rentrer chez elle. Heureusement, elle ne sera pas seule dans son aventure. Accompagnée de son chien Toto, elle croisera le chemin de créatures aussi fantastiques qu’attachantes…

Un carnet pédagogique rédigé et validé par des enseignants complète cet album.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Magicien d’Oz – Tome 1 »

L’adaptation en bande dessinée du classique de Lyman Frank Baum par Maxe L’Hermenier et Hélène Canac est une véritable réussite qui saura captiver les jeunes lecteurs tout en séduisant les amateurs du récit original.
Ce premier tome, publié par les éditions Jungle, retrace avec fidélité l’histoire de Dorothée, emportée par une tornade au pays magique d’Oz, où elle entreprend un périple pour retrouver son foyer.

Une narration intemporelle et accessible
Le scénario reste fidèle à l’œuvre originale tout en simplifiant certains aspects pour convenir à un jeune public. Chaque personnage, qu’il s’agisse de l’Épouvantail en quête d’un cerveau ou du Lion peureux, apporte une dimension émotionnelle et une morale enrichissante. La progression narrative est fluide et ponctuée de moments d’entraide et de découvertes qui maintiennent l’intérêt du lecteur.

extrait bd Le Magicien d'Oz - Tome 1

Un style graphique enchanteur
Les illustrations d’Hélène Canac modernisent le récit tout en conservant son charme féerique. Les couleurs vives et les traits doux insufflent une atmosphère chaleureuse et immersive. Chaque page est un régal visuel, transportant le lecteur dans des paysages fantastiques qui rendent hommage à l’univers d’Oz. Ce style graphique contribue à rendre l’histoire accessible et engageante pour les plus jeunes.

« Le Magicien d’Oz – Tome 1 : La Cité d’Émeraude » est une porte d’entrée idéale vers ce classique intemporel. Son mélange réussi de narration captivante et de visuels enchanteurs en fait un ouvrage parfait pour initier les enfants à la magie de la littérature. À offrir sans hésitation aux jeunes lecteurs ou à ceux qui souhaitent redécouvrir Oz sous un nouveau jour.

Tout est bon dans le breton – Complètement à l’ouest

Album publié en 2024 aux Editions Casa.


Un succès qui ne se dément pas !

couverture bd Tout est bon dans le breton - Complètement à l'ouest

Avec plus de 60 000 exemplaires vendus la série bretonne atteint des sommets de vente. Avec ce nouvel album nous allons retrouver la famille la plus chauvine de Bretagne dans ses œuvres.

Et dans cet album l’objectif reste le même : résister à l’envahisseur parisien !
Les Le Biniou sont toujours bien présents et une place particulière est réservée à Mamie-Goudene dont le caractère bien trempé va encore faire des vagues (c’est normal nous sommes en Bretagne).

Dans cet album, c’est la famille Touchard, la famille francilienne honnie, qui va supporter les difficultés de la cohabitation. Bien des joyeuses situations en perspective !
Voilà 48 pages de gags qui vont encore nous permettre de rire et de sourire.

Fabien Delettres aux scénarios et Alteau au dessin nous font toujours partager leur bonne humeur et leur plaisir de nous faire découvrir et redécouvrir les bonheurs de la Bretagne.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Tout est bon dans le breton – Complètement à l’ouest »

Publié le 12 décembre 2024 par CASA dans la collection CASA BD, ce troisième volet conclut avec brio la série imaginée par Fabien Delettres (scénario) et Alteau (dessin et couleurs). Fidèle à son esprit satirique, l’album plonge à nouveau dans la vie de la famille Le Biniou, quintessence de la “bretonnité” telle que l’auteur la chronique avec malice.

L’intrigue oppose avec humour la famille Le Biniou à la famille Touchard, “envahisseur” francilien malmené par les coups de sang de Mamie-Goudene, personnage-clé dont le caractère trempé déclenche les gags les plus savoureux

Le trait d’Alteau, à la fois dynamique et épuré, sert l’humour visuel : les expressions exagérées soulignent les saillies comiques, tandis qu’une palette de couleurs chaudes ancre l’action dans un terroir chaleureux. Les décors bretons sont esquissés avec justesse : un mélange de réalisme minimaliste et de caricature inventive, qui renforce l’immersion.

Véritable réussite, ce “Complètement à l’ouest” allie humour régional et finesse du scénario. À recommander aux amateurs de bandes dessinées humoristiques cherchant une immersion bienveillante dans la culture bretonne.

Ligne Maginot – Tome 2 – Les combats de l’Authion

Album publié en 2024 aux éditions Plein Vent.


Résumé éditeur

couverture bd Ligne Maginot - Tome 2 - Les combats de l'Authion

22 juin 1940, l’armistice est signé, la France est occupée…
Sur le front italien, la ligne Maginot a héroïquement tenu face aux troupes de Mussolini, mais les places fortes en sont à présent investies par les soldats du Duce. Jusqu’en septembre 1943 lorsque ce sont les Allemands qui leur succèdent, retournant bientôt les canons français contre les alliés. Ce sera la bataille de la Libération, avec le débarquement de Provence, les assauts contre les ouvrages qu’il faudra reprendre un par un jusqu’à la victoire finale.

C’est sur cette période de l’Occupation, traversée par la paix des armes, puis la reprise des combats, que se penche le second tome de cette série richement documentée, centré sur la région transalpine.

Les combats de l’Authion propose un récit transversal captivant, revisitant notre histoire militaire à travers le regard de trois jeunes gens d’aujourd’hui, qui replongent dans le passé pour démêler un destin familial mystérieux sous l’Occupation, ajoutant à l’argument historique le suspens d’une enquête et une touche de jeunesse et de modernité.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ligne Maginot – Tome 2 – Les combats de l’Authion »

Ce deuxième tome d’Éric Stoffel, Serge Scotto et Yvon Bertorello transforme avec brio l’épisode méconnu des combats de l’Authion en récit captivant. Centré sur la période d’occupation italienne puis allemande du massif alpin (1940-1945), l’album explore cette page oubliée où les fortifications françaises, après avoir résisté héroïquement à Mussolini, furent retournées contre les Alliés avant d’être reconquises au prix de lourds sacrifices en avril 1945.

L’originalité du scénario réside dans cette approche transversale mêlant enquête contemporaine et plongée historique. Trois jeunes Niçois d’aujourd’hui démêlent un mystère familial, offrant une vision moderne à cette tragédie alpine. Ce chpix permet d’éviter l’écueil du simple cours d’histoire tout en préservant la rigueur documentaire qui caractérise la série.

extrati bd Ligne Maginot - Tome 2 - Les combats de l'Authion

Le dessin réaliste d’Aurélien Bédéneau, rehaussé par les couleurs de Bruno Pradelle, restitue avec justesse l’âpreté de ces combats de montagne. Son trait précis sert parfaitement la reconstitution des ouvrages fortifiés et l’intensité dramatique des affrontements.

Cette œuvre comble intelligemment un vide mémoriel en révélant comment la ligne Maginot alpine, loin d’être un symbole d’échec, fut le théâtre d’une résistance puis d’une libération exemplaires. Un récit essentiel pour comprendre ces ultimes batailles françaises de la Seconde Guerre mondiale.



Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Massif de l'AuthionNiceRimplas

Sorcières – Hypathie

Album publié en 2010 aux Editions Dupuis.


couverture bd Sorcières - Hypathie

Le drame d’une femme libre… La première sorcière de notre histoire ?
Alexandrie, la grande cité de l’Empire en l’an 415 après JC, à l’heure du passage au christianisme.

Dans ces luttes entre factions religieuses, Hypathie, une des plus grandes savantes de son époque, va perdre la vie sur l’autel de sa liberté.
Avec l’histoire authentique de la fameuse philosophe Hypathie, Virginie Greiner (« Destins » chez Glénat, « En mâles de nus » chez Attakus) et Christelle Pecout (« Lunes d’ombre » aux Humanoïdes Associés) dressent le portrait d’une femme exceptionnelle dont le destin a aussi inspiré le cinéaste Amenabar pour son film « Agora ».


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Sorcières – Hypathie »

Avec « Sorcières – Hypathie« , Virginie Greiner et Christelle Pécout livrent une œuvre audacieuse qui mêle habilement érudition historique et puissance narrative. Ce deuxième tome de la série « Sorcières » s’attarde sur la figure d’Hypathie d’Alexandrie, une philosophe et mathématicienne emblématique, dont le destin tragique résonne encore comme un écho des tensions religieuses et politiques du Ve siècle.

Le scénario de Virginie Greiner se distingue par une rigueur historique impressionnante. À travers une narration fluide et évocatrice, elle dépeint les luttes de pouvoir et les persécutions subies par cette femme érudite, dont l’intelligence et la quête de savoir se heurtent à l’intolérance de son époque. Hypathie est présentée comme une figure lumineuse, admirable dans sa quête de liberté intellectuelle, une vision inspirante pour les lecteurs contemporains.

extrait bd Sorcières - Hypathie

Les illustrations de Christelle Pécout viennent magnifier ce récit. Sa précision dans les détails architecturaux de l’Alexandrie antique, combinée à des traits délicats qui capturent les émotions des personnages, transporte le lecteur au cœur de l’Histoire.

En revisitant une figure féminine oubliée, “Sorcières – Hypathie” s’affirme comme une œuvre captivante et pertinente.
Une lecture à la fois enrichissante et profondément émouvante.

Hypathie d’Alexandrie (370-415 ap. J.-C.) était une philosophe, mathématicienne et astronome. Enseignant le néoplatonisme, elle fut une figure influente de son temps. Assassiné par des fanatiques religieux, son décès symbolise le déclin du savoir antique.