Étiquette : 2009

L’obéissance

Bande dessinée publiée en 2009 aux éditions Futuropolis.


D’après le roman de François Sureau publié en 2007.

Après avoir magnifiquement adapté Aziyadé, le roman de Pierre Loti, Franck Bourgeron revient avec une nouvelle adaptation littéraire.

Tirée d’une histoire authentique, L’Obéissance, romancée par François Sureau, nous plonge au cœur de la Première Guerre mondiale et nous démontre qu’hélas, les États ennemis savent s’entendre en matière de tuerie, que ce soit en gros ou en détail…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’obéissance »

Dans les méandres de l’histoire gravés sur le papier glacé, « L’Obéissance » de Franck Bourgeron émerge comme une œuvre austère, plongeant le lecteur dans les abîmes de la Première Guerre mondiale. Cette bande dessinée n’est pas qu’un simple récit graphique ; c’est une incursion dans la psyché d’une époque où l’obéissance aveugle menait les hommes au-delà des frontières de l’humanité.

La narration, adaptée du roman de François Sureau, orchestre une symphonie de désolation où chaque personnage joue sa partition dans un monde où la mort est une compagne aussi familière que l’air qu’ils respirent. Bourgeron, avec un pinceau trempé dans une palette de désespoir, dépeint avec minutie la lourdeur de l’atmosphère et l’oppression d’une guerre qui dévore ses enfants.

Le trait est incisif, capturant l’essence d’une époque révolue dans des teintes de vert militaire et de terre humide, évoquant une pluie incessante, métaphore d’une tragédie qui ne cesse de s’abattre sur les hommes. Les visages, parfois indistincts, reflètent l’universalité de la souffrance, et le lecteur, tel un voyeur involontaire, se retrouve immergé dans cette mosaïque de douleur.

On pourrait arguer que le rythme lent et les dialogues chargés entravent le flot de la lecture, transformant ce qui aurait pu être une marche réfléchie en un chemin sinueux et ardu. Néanmoins, cette lenteur est à l’image de l’époque qu’elle représente : une période où chaque seconde était un fardeau, chaque décision une potentielle sentence de mort.

« L’Obéissance » est donc plus qu’une bande dessinée ; c’est une fresque historique et philosophique, un tableau sombre où chaque coup de crayon est un écho des questions éternelles sur le devoir, la moralité et le sacrifice.

Une œuvre exigeante, certes, mais dont la portée transcende le papier pour s’inscrire dans le panthéon des récits de guerre qui nous forcent à contempler les abysses de notre passé collectif.

Mendiants et orgueilleux

Bande dessinée publiée en 2009 aux éditions Futuropolis.


D’après le roman de Albert Cossery publié en septembre 1955.

couverture bd Mendiants et orgueilleux

Quinze ans avant la vogue des adaptations littéraires en bandes dessinées, Golo adaptait avec succès le roman d’Albert CosseryMendiants et orgueilleux.

Quinze ans après sa première publication dans «(À suivre)», Futuropolis réédite ce livre essentiel. Cossery y dépeint les laissés-pour-compte des quartiers miséreux du Caire, faisant l’éloge du dénuement et de la paresse conçus comme un art de vivre, en opposition à nos pratiques occidentales : «Gagner est un mot obscène, un terme de commerce. Je hais l’argent et l’ambition, ils sont la cause de tous les malheurs du monde.

En Orient, lorsqu’on a de quoi vivre, on ne travaille pas. En Occident, plus on a d’argent, plus on en veut.»
Un livre essentiel pour Golo qui s’est installé alors au Caire, et qui revient aujourd’hui, avec Mes mille et une nuits au Caire, sur sa ville d’adoption et ses habitants, avec chaleur et humanité.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Mendiants et orgueilleux »

Dans l’ édition graphique de « Mendiants et orgueilleux » par Golo, inspirée du roman d’Albert Cossery, le Caire s’illustre comme le théâtre d’une humanité fracturée. Le dessin, épuré et poignant, porte le récit d’une société cairote clivée non seulement par les richesses, mais aussi par les idéaux.

Gohar, l’ancien philosophe devenu mendiant, est le symbole d’un dénuement qui, loin de l’abattre, semble lui conférer une forme de noblesse austère. La dualité se lit dans chaque trait, chaque ombre de ce roman graphique où la misère côtoie la grandeur d’âme.

La narration visuelle met en relief la satire sociale du roman original. Elle illustre avec acuité la superficialité des possédants et l’authenticité des pauvres, questionnant la véritable essence de la richesse.

L’adaptation de Golo reste fidèle à l’esprit subversif de Cossery, transposant le mépris pour le matérialisme dans un langage visuel qui résonne avec le caractère intemporel du message. Ce n’est pas tant dans les possessions que dans l’indépendance de l’esprit que Gohar et ses compagnons d’infortune trouvent leur dignité.

Le personnage d’El Kordi, oscillant entre son milieu bourgeois et son aspiration à la solidarité avec les plus démunis, incarne cette lutte intérieure et souligne l’hypocrisie d’une société où les apparences sont reines. La révolte qu’il symbolise est aussi intérieure que sociale, un appel à la lucidité dans un monde d’illusions.

« Mendiants et orgueilleux » se révèle ainsi être une œuvre où la simplicité du dessin contraste avec la complexité des thématiques, un réquisitoire graphique contre l’aliénation par l’argent et un éloge de la liberté de l’esprit.

L’Homme qui rit – Tome 3

Bande dessinée publiée en 2009 aux éditions Delcourt.


D’après le roman de Victor Hugo publié en avril 1869.

La Tentation de saint Gwynplaine.

couverture bd L Homme qui rit - Tome 3

Angleterre, XVIIe siècle.

Ursus pleure Gwynplaine, celui que l’on nommait l’homme qui rit.

Il le croit mort et enterré alors que repose dans le cercueil le cadavre d’un autre…

Ce dernier, avant d’être tué, aurait fait une troublante révélation : il y a de nombreuses années, lui et ses comprachicos auraient été payés pour déformer le visage d’un enfant qui se trouvait être le fils de Lord Clancharlie !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui rit – Tome 3 »

Dans « La Tentation de saint Gwynplaine« , troisième acte graphique d’une série inspirée du roman de Victor Hugo, Jean David Morvan et Nicolas Delestret tissent une toile sombre où s’entremêlent destin et défiguration.

C’est un Gwynplaine arraché à sa troupe de saltimbanques et propulsé dans les hautes sphères de l’aristocratie anglaise que nous retrouvons, déchiré entre son identité grotesque de scène et sa noblesse d’héritage révélée.

Le récit, qui a emprunté la voie de la bande dessinée pour se réinventer, s’efforce de garder l’âme hugolienne, tout en y ajoutant des nuances propres au neuvième art. L’illustration n’est pas en reste, capturant avec une précision déconcertante la complexité des émotions qui traversent notre héros.

« La Tentation de saint Gwynplaine » est une œuvre qui se balance entre l’hommage fidèle et l’interprétation audacieuse, un funambule graphique sur la corde raide de l’adaptation littéraire.

Elle s’adresse à ceux qui cherchent à voir un classique sous un nouveau jour, tout en restant ancrée dans le paradoxe de son double héritage, celui d’une histoire intemporelle et d’une forme artistique en constante évolution.

Le Capitaine Fracasse, de Théophile Gautier – Tome 2

Album publié en 2009 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de Théophile Gautier publiée en 1863.

Le Capitaine Fracasse, alias le jeune baron de Sigognac, croise la lame d’un certain duc de Vallombreuse pour gagner la faveur d’Isabelle.

Il l’emporte, sans pour autant ravir le cœur de sa belle ; la noblesse lui faisant défaut, celle-ci se refuse à toute union.

Le Capitaine Fracasse doit donc choisir son chemin, celui de la noblesse retrouvée ou celui d’un saltimbanque sur les planches…

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Capitaine Fracasse, de Théophile Gautier – Tome 2 »

Dans ce deuxième tome du « Capitaine Fracasse« , Mathieu Mariolle poursuit son entreprise audacieuse de donner une seconde vie aux héros de Théophile Gautier.

Sous la plume de Mariolle, le baron de Sigognac, affligé par l’ennui et la désolation de son héritage familial en ruine, se métamorphose en un preux Capitaine Fracasse, embrassant ainsi la truculence et la précarité de la vie théâtrale. Cette bascule du destin est dessinée avec un dynamisme palpable par Kyko Duarte, dont les coups de pinceau donnent vie à un 17ème siècle à la fois sombre et exubérant.

Le récit est à la fois un hommage et une réinvention, jonglant entre le respect de la prose originelle et l’impulsion de lui insuffler un souffle contemporain.

Cependant, cette oscillation entre deux ères semble parfois laisser le lecteur dans une incertitude stylistique, un écart qui se reflète dans la divergence des critiques : louée pour son ambition par certains, la BD est vue par d’autres comme une œuvre qui peine à harmoniser le classicisme de son modèle avec l’élan de la modernité.

« Le Capitaine Fracasse tome 2 » reste une aventure captivante qui mérite l’attention pour son audace narrative et visuelle.

Les Hauts de Hurlevent – Tome 1

Album publié en 2009 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre d’Emily Brontë publiée en décembre 1847.

couverture bd Les Hauts de Hurlevent - Tome 1

Sur les terres balayées par les vents du nord, le malheur s’abat lorsque Mr Earnshaw recueille Heathcliff, un va-nu-pieds, qu’il élève comme ses propres enfants.

Dès lors se déchaînera sur la lande isolée une violente tempête d’amours et de haines…

Dès lors chacun ne gagnera le repos de son âme qu’au terme d’une douloureuse errance…

Dès lors la paix reviendra peut-être sur les Hauts de Hurlevent ?

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Hauts de Hurlevent – Tome 1 »

« Les Hauts de Hurlevent – Tome 1 » de Yann et Édith émerge avec une ambition qui suscite autant d’admiration que de perplexité.

Le pari d’encapsuler l’essence gothique et la complexité psychologique de l’œuvre d’Emily Brontë dans les cadres restreints d’une bande dessinée est un défi que peu oseraient relever.

Yann respecte scrupuleusement le texte, tentant d’épouser l’arc dramatique du roman, tout en sculptant avec Édith une dimension visuelle qui oscille entre fidélité et liberté artistique.

Les lecteurs familiers de l’original cherchent en vain la poésie de la lande et la rudesse des passions, si vivaces chez Brontë, qui semblent s’estomper au fil des pages.

Le dessin d’Édith, bien que charmant, suscite un clivage : son trait, perçu par certains comme enfantin, imprime une naïveté surprenante face à la noirceur de l’histoire. Les landes, baignées dans une douce lumière crayonnée, semblent à la fois fantomatiques et atténuées, un contraste qui intrigue autant qu’il déconcerte.

Ce premier tome, tout en posant les fondations d’une intrigue sombre et violente, n’est pas exempt de critiques. La densité émotionnelle de Brontë se dilue parfois dans une narration qui, bien que condensée avec efficacité, peine à captiver pleinement.

Néanmoins, la narration visuelle offre un accès renouvelé à l’œuvre, attisant la curiosité pour un second volume qui, espérons-le, explorera plus profondément les tourments de ses protagonistes.

Ivanhoé – Tome 1

Album publié en 2009 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

Le Grand Tournoi d’Ashby.

couverture bd Ivanhoé Tome 1

Au XIIe siècle, dans une Angleterre déchirée entre Saxons et Normands, le chevalier Ivanhoé, renié par son père pour avoir prêté allégeance à Richard Coeur de Lion, rentre incognito de croisade.

Or, depuis son départ, le prince Jean sans Terre tente d’usurper le trône.

À jamais fidèle au souverain menacé, Ivanhoé luttera pour le retour de son roi et participera au grand tournoi d’Ashby, véritable joute politique.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ivanhoé »

Dans le paysage de la bande dessinée contemporaine, « Ivanhoé Tome 1 » de Yann se distingue comme une célébration vibrante d’un classique indémodable.

Cette adaptation, à travers le prisme audacieux de Yann, insuffle une nouvelle vie dans les pages immortelles de Walter Scott, tout en préservant l’esprit chevaleresque et le souffle épique qui ont consacré l’œuvre originale.

Le choix artistique d’intégrer des influences manga dans le dessin apporte une fraîcheur inattendue, qui, loin de trahir le texte, le rend accessible et intrigant pour une génération biberonnée à cette esthétique.

extrait Ivanhoé - Tome 1

L’usage d’un lexique riche et authentiquement médiéval est une prouesse narrative qui enrichit le voyage dans le temps, emmenant le lecteur au cœur des luttes entre Saxons et Normands avec une éloquence presque oubliée.

La colorisation, tout en nuances, conjuguée à une mise en scène claire même dans le tumulte des combats, rend chaque planche à la fois un délice visuel et un hommage au genre.

Yann réussit là où nombreux échouent ; il parvient à rendre hommage tout en réinventant, à capturer l’essence d’Ivanhoé tout en peignant une fresque qui appelle à la découverte et à l’émerveillement. Pour les passionnés d’histoire, de littérature et de belles images, ce premier tome est une invitation à redécouvrir le passé avec des yeux résolument tournés vers l’avenir.

Le jeu de l’amour et du hasard, de Marivaux

Album publié en 2009 aux éditions Delcourt


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Marivaux représentée pour la première fois le 23 janvier 1730.

couverture bd bd Le jeu de l'amour et du hasard

Monsieur Orgon désire marier sa fille, Silvia, à un certain Dorante, qu’elle n’a jamais vu.

Afin de tester son prétendant, la promise demande la permission d’échanger son identité avec celle de sa servante.

L’idée amuse Orgon, d’autant qu’il sait que le jeune homme usera du même artifice en venant se présenter sous les traits de son valet.

Monsieur Orgon tait le stratagème des quatre jeunes gens et décide de laisser ses chances au jeu de l’amour et du hasard.

La bd « Le jeu de l’amour et du hasard » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le jeu de l’amour et du hasard »

Dans cette audacieuse adaptation en bande dessinée du classique de Marivaux, « Le Jeu de l’amour et du hasard« , Florent Humbert captive par sa maîtrise des codes marivaldiens. L’ouvrage se démarque par une mise en scène théâtrale habile, qui invite le lecteur à devenir le spectateur privilégié d’un jeu de scène savamment orchestré.

Les graphismes, à la fois robustes et caricaturaux, offrent une nouvelle dimension à l’œuvre, où les visages allongés et masqués des personnages renforcent le grotesque, miroir de la comédie humaine.

Ces choix esthétiques audacieux sont en parfaite résonance avec les thèmes de l’amour, du hasard et des rapports de classe, chers à Marivaux.

Un ouvrage qui, tout en respectant l’esprit de la pièce originelle, offre une perspective renouvelée et moderne, soulignant ainsi le caractère intemporel de la comédie des apparences

Umberto Mistri, aviateur

Album publié en 2009 aux éditions Clair de Lune


Résumé éditeur

L’histoire vraie d’un des plus fameux pilote d’avions de chasse de l’armée italienne durant la guerre de 40.

Une reconstitution précise, des engins de guerre reproduits fidèlement, une superbe saga de passion et de sang.

La bd « Umberto Mistri, aviateur » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Umberto Mistri, aviateur »


Dans les cieux de la littérature graphique, « Umberto Mistri, aviateur » de Paolo Raffaelli se distingue comme un biplan audacieux, tranchant l’air avec une élégance narrative et graphique. Raffaelli peint le portrait d’Umberto Mistri, étoile fulgurante de l’aviation militaire italienne pendant la Seconde Guerre mondiale, avec des coups de pinceau réalistes, en noir et blanc, qui ne sont pas sans rappeler les photographies d’époque.

À travers les pages, le contraste saisissant des illustrations rend hommage à la dualité de la guerre et de l’humanité. Raffaelli nous invite à survoler non seulement les champs de bataille mais aussi les territoires intimes de l’amour et de la perte, dévoilant une profondeur insoupçonnée derrière le masque du guerrier.

L’authenticité de cette œuvre réside dans sa capacité à capturer l’esprit d’une époque avec une fidélité historique, tout en offrant un récit qui résonne avec les questions universelles de l’existence.

« Umberto Mistri, aviateur » s’envole au-dessus des attentes standard de la bande dessinée historique, offrant un vol mémorable à travers les nuages orageux de l’histoire, illuminé par des éclairs de génie artistique.

Ceux qui cherchent à comprendre la guerre, non seulement comme un événement historique mais comme une expérience humaine, trouveront dans ce récit un allié précieux.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Canal de SicileCaserteFerrareGolfe de NapleLucquesMantoueOstieRomeRostovVoloshilovgrad

L’épervier Tome 7 : La Mission

Album publié en 2009 aux éditions Quadrants (filiale éditions Soleil)


Résumé éditeur

couverture bd L'épervier Tome 7 : La Mission

1742. Un espion parvient, au prix de sa vie, à transmettre au Roi de France une macabre missive dont l’importance déclenche une chasse à l’homme depart et d’autre de l’Atlantique, véritable course contre le temps et les éléments.

Le valeureux corsaire Yann de Kermeur pourrait y jouer un rôle capital… si jamais il parvient à déjouer les terribles périls que lui réserve ses ennemis.

Quelles ruses devra déployer Yann pour remplir à bien sa mission ?

La bd « L’épervier Tome 7 : La Mission » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’épervier Tome 7 : La Mission »

Le septième tome de « L’Épervier » transporte le lecteur dans un voyage captivant au cœur du Canada enneigé de 1742. Yann de Kermeur, le célèbre corsaire, est chargé d’une mission secrète qui demeure énigmatique. Les détails du message de Talmont, l’agent français, restent flous, laissant planer un mystère prenant.

Yann est déjà en danger avant son départ, et l’intrigue s’intensifie lorsque Versailles et sa cour fourmillent d’intrigues et de complots.

Patrice Pellerin excelle dans la reconstitution minutieuse de Versailles, des jardins dorés aux salons historiques. Le contraste avec les paysages enneigés du Canada et la Bretagne, avec sa mer et ses vastes ciels nuageux, est saisissant.

extrait "L'épervier Tome 7 : La Mission"

Ce nouveau cycle démarre avec panache, offrant une aventure riche en mystères et intrigues. L’Épervier demeure un héros attachant. Le changement d’éditeur vers Soleil permet d’apprécier encore davantage les détails des planches, que ce soit à Versailles ou sur les navires. L’histoire, empreinte de suspense et d’intrigues historiques, promet une expérience de lecture inoubliable.

Un véritable chef-d’œuvre à découvrir.


Lieux visités par la bd en Bretagne

BrestChâteau de Kermellec (lieu fictif)

À bord de L’Étoile Matutine

Album publié en 2009 aux éditions Soleil Productions


Résumé éditeur

Adaptation du roman de Pierre Mac Orlan publié en 1920.

couverture bd À bord de L'Étoile Matutine

« UNE ÎLE AU TRÉSOR, SANS PERROQUET ET SANS ESPOIR. »
« Ceci est le titre de la préface que Francis LACASSIN a rédigé pour À bord de l’Étoile Matutine, et toutes les bonnes raisons de faire cette adaptation y sont contenues.

Ceux qui s’attendraient, en lisant cette adaptation, à trouver une aventure de pirate classique risquent d’être surpris.

En effet, il me plait de rendre compte par la bande dessinée de la peinture qu’a fait Mac ORLAN de ces existences anarchiques et de le suivre dans cette anti-épopée, privilégiant les temps morts sur les temps forts.

J’ai opté pour un style assez « classique » sur l’ensemble de l’ouvrage pour mieux « exploser graphiquement », le temps de quelques cases, dans le but d’exprimer au mieux l’humanisme désenchanté et le fantastique social qui caractérise le style de Mac Orlan. » Riff Reb’s

L’histoire en quelques mots…Un homme sur la fin de ses jours nous fait la lecture du roman de sa jeunesse. Craignant toujours le couperet de la justice, c’est sur le ton de la confidence qu’il nous raconte sa participation, plutôt en tant que témoin, au monde des gentilshommes de fortune du début du XVIII

La bd « À bord de L’Étoile Matutine » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « À bord de L’Étoile Matutine »

« À bord de L’Étoile Matutine » de Riff Reb’s est une adaptation magistrale du roman de Pierre Mac Orlan. Publié en 2009, cet album marque le début d’une série remarquable qui continue de nous enchanter. L’artiste parvient à capturer toute la force et la beauté du texte original, nous plongeant dans un monde sombre et implacable.

Le récit se déroule dans un univers maritime impitoyable, loin des clichés romantiques. Les personnages, des brigands des mers, sont dépeints de manière brutale, dévoilant leur cruauté et leur folie. Chaque chapitre nous révèle un peu plus de la noirceur de leur existence, dans un récit sombre et oppressant.

Riff Reb’s réussit à retranscrire fidèlement l’esprit du roman, tout en ajoutant sa touche artistique unique. Ses dessins puissants et expressifs, jouant habilement sur les couleurs et les expressions des personnages, apportent une intensité incroyable à l’histoire.


Ce récit ne ressemble en rien aux récits de pirates traditionnels. Il explore les profondeurs de l’âme humaine, dévoilant la violence et la désespérance qui habitent les personnages. L’album se révèle être une plongée éprouvante, mais fascinante, dans l’univers sombre de ces « gentilshommes de fortune. »

« À bord de L’Étoile Matutine » est une adaptation digne du grand écrivain qui l’a inspirée. Riff Reb’s nous offre une expérience visuelle et narrative captivante, délivrant une œuvre mémorable.

Cette bande dessinée est une véritable réussite, et nous espérons que Riff Reb’s continuera à nous offrir de telles traversées captivantes.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Brest