Bande dessinée publiée en 2009 aux éditions Actes Sud.
Résumé éditeur
D’après le roman de Franz Kafka publié en 1925.
Adaptation du grand classique de Kafka par la grande dame de la BD Chantal Montellier.
La bd « Le procès » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le procès »
Chantal Montellier, figure emblématique de la bande dessinée militante, s’attaque à Le Procèsde Kafka avec une adaptation qui frappe par son audace et sa noirceur. Cette bande dessinée, loin d’être une simple reproduction du texte original, se distingue par une relecture qui épouse la perspective singulière de Montellier, teintée de dystopie et de critique sociale.
Le trait anguleux et sombre de Montellier, couplé à une mise en scène visuelle oppressante, plonge le lecteur dans une atmosphère de claustrophobie psychologique. Chaque page est une immersion dans l’absurde kafkaïen, où l’individu est broyé par des mécanismes bureaucratiques inhumains. Cette approche visuelle confère une dimension encore plus inquiétante au récit, où la froideur des dessins renforce la déshumanisation du protagoniste, Josef K.
Si l’adaptation respecte le fond du roman, Montellier y injecte sa propre critique des structures de pouvoir modernes, élargissant ainsi le propos de Kafka pour en faire une réflexion sur notre époque. Toutefois, cette lecture n’est pas sans risque. On pourrait reprocher à Montellier une trop grande appropriation de l’œuvre originale, altérant ainsi son ambiguïté propre.
Le Procès version Montellier est une œuvre à part entière, qui témoigne d’une rencontre féconde entre deux univers, celui de Kafka et celui de Montellier, où la révolte contre l’injustice devient une toile de fond aussi oppressante que fascinante.
Bande dessinée publiée en 2009 aux éditions Dupuis.
Résumé éditeur
Récit d’un acte individuel de résistance à l’occupant, devenu la mission d’une vie.
Dès le début de l’occupation, Rose Valland, attachée de conservation au Jeu de Paume, recense dans le plus grand secret les œuvres volées aux Juifs, stockées là en attendant d’être acheminées en Allemagne.
En 1945, avant même la signature de l’armistice, elle part à la recherche des œuvres volées, pour les ramener et les restituer à leurs propriétaires. On estime aujourd’hui qu’elle est à l’origine du sauvetage de plus de la moitié du patrimoine culturel juif, dès l’immédiat après-guerre.
La première partie de l’album retrace en bande dessinée la vie de Rose Valland, la deuxième partie est une chronologie détaillée et très richement illustrée de photos et documents inédits d’époque. – « Un vrai coup de coeur, un livre pédagogique, instructif et passionnant. Cette BD est formidable » – Olivia de Lamberterie (France 2 – Télé Matin)
La bd « Rose Valland, capitaine Beaux-Arts » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Rose Valland, capitaine Beaux-Arts »
« Rose Valland, capitaine Beaux-Arts » est une bande dessinée biographique qui illumine la vie et les exploits d’une figure méconnue de la Seconde Guerre mondiale. À travers un récit captivant et une documentation rigoureuse, l’ouvrage offre une plongée fascinante dans le monde de l’art sous l’occupation nazie.
Le talent du duo Claire Bouilhac et Emmanuelle Polack au scénario, combiné aux dessins expressifs de Catel, donne vie à l’histoire de Rose Valland, une conservatrice d’art française qui a risqué sa vie pour documenter les vols d’œuvres d’art par les nazis. On est rapidement immergé dans l’atmosphère oppressante de l’époque, avec des illustrations poignantes qui capturent à la fois la beauté des œuvres et la gravité des événements.
Cependant, il y a une limitation notable : la partie bande dessinée de vingt pages semble trop brève pour rendre pleinement justice à l’ampleur de la mission de Valland. Cette concision laisse le lecteur sur sa faim, désireux d’en savoir plus sur cette héroïne exceptionnelle. En revanche, la deuxième partie du livre, riche en photographies et documents d’époque, compense partiellement ce manque en apportant une dimension historique précieuse et approfondie.
Malgré cette réserve, « Rose Valland, capitaine Beaux-Arts » demeure une œuvre indispensable pour les amateurs d’histoire et d’art. . Un hommage vibrant et éducatif qui souligne l’importance de la mémoire historique et culturelle.
Cette bande dessinée réussit le pari de rendre accessible une page méconnue de l’histoire.
Adapté de l’œuvre de Jules Verne publiée le 22 décembre 1872.
Fils d’une famille bourgeoise nantaise, Jules Verne est destiné à une carrière d’avocat, mais ses préférences vont à la littérature. Son diplôme de droit obtenu, il se tourne vers le théâtre.
A Paris, il rencontre Alexandre Dumas, qui montera en 1850 sa première pièce, Les Pailles rompues. Refusant de succéder à son père, qui est avoué, il préfère se consacrer à l’étude des sciences et à l’écriture.
Il publie ainsi ses premières nouvelle: et, en 1852, est engagé comme secrétaire au Théâtre-Lyrique. En 1862, Jules Verne publie chez l’éditeur Hetzel le roman Cinq semaines en ballon. Le succès est immense. Entre 1864 et 1869 paraissent Voyage au centre de la Terre puis De la Terre à la Lune et Vingt mille lieues sous les mers.
Sa série Les Voyages extraordinaires comptera soixante-quatre volumes. Mobilisé pendant la guerre de 1870, il continue toutefois d’écrire. Il publie en 1872 Le Tour du monde en 80 jourset en 1876 Michel Strogof. Il s’installe ensuite à Amiens où il est élu conseiller municipal et devient un ardent défenseur de l’espéranto.
Il a écrit plus de 80 romans, sans compter de nombreux poèmes, pièces de théâtre et ouvrages de vulgarisation.
Londres, 1872. Le valet Passepartout entre au service du sévère et pointilleux Phileas Fogg. Ce dernier ayant parié avec ses amis qu’il ferait le tour du monde en quatre-vingts jours, ils embarquent tous les deux dès le lendemain pour un voyage semé d’embûches. Mais ils ignorent qu’ils sont suivis par un détective opiniâtre, persuadé que Fogg est responsable d’un vol à la banque d’Angleterre. Le Tour du monde en 80 jours est le roman le plus lu de Jules Verne. Mêlant récit de voyage et données techniques, il restitue tout l’intérêt de l’auteur pour la science et la révolution industrielle. Jules Verne a été l’un des premiers auteurs à réunir avec succès dans ses romans science-fiction, aventure et fantastique, au point d’être considéré aujourd’hui comme un visionnaire.
La bd « Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 2 » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne – Volume 2 »
Le deuxième volume de l’adaptation en bande dessinée du classique de Jules Verne, « Le Tour du monde en 80 jours« , par Loïc Dauvillier et Aude Soleilhac, se distingue par son dynamisme et sa fidélité respectueuse à l’œuvre originale. Ce tome continue de suivre les aventures de Phileas Fogg et de son fidèle valet Passepartout, plongeant les lecteurs dans une aventure palpitante à travers des terres exotiques.
Dauvillier réussit à maintenir une narration captivante et fluide, en mettant en lumière les contrastes entre le calme imperturbable de Fogg et l’enthousiasme impulsif de Passepartout. L’épisode marquant du sutty dans la jungle indienne est traité avec finesse, évitant le pathos tout en soulignant les différences culturelles qui alimentent l’intrigue. Cette juxtaposition entre drame et légèreté rend la lecture particulièrement agréable.
Les illustrations de Soleilhac sont un véritable point fort de cette adaptation. Ses personnages, expressifs et vivants, captivent le lecteur dès la première page. Les choix de couleurs sont judicieux et enrichissent la narration, créant une ambiance immersive qui complète parfaitement le texte.
Ce second volume de « Le Tour du monde en 80 jours » par Dauvillier et Soleilhac est une réussite, mêlant habilement fidélité au texte original et innovation visuelle, offrant une lecture enrichissante pour tous les âges.
Les BD de la série « Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne »
Adapté de l’œuvre d’Alphonse Daudet publiée en 1872.
Tartarin, surnommé Le Roi de Tarascon, régale ses compagnons chasseurs de casquettes des récits de ses multiples exploits.
Nul n’a autant de verve que lui lorsqu’il s’agit de raconter la capture d’un animal sauvage. Mais suite à un quiproquo, tout le village pense que Tartarin s’apprête à partir en Afrique chasser le lion.
Le bavard impénitent est alors acculé : il doit tenter l’aventure…
La bd « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet – Volume 1 » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet – Volume 1 »
Isabelle Merlet et Jean-Jacques Rouger offrent une adaptation captivante du célèbre roman de Daudet avec « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon« .
Ce premier tome plonge le lecteur dans l’univers burlesque de Tartarin, un personnage aussi charismatique que mythomane. Les récits fantastiques de Tartarin, remplis de bravoure et d’exploits imaginaires, sont magnifiquement illustrés par Rouger, dont le trait vif et expressif donne vie aux scènes les plus rocambolesques.
La fidélité au texte original est notable, avec une adaptation scénaristique qui respecte le ton satirique et humoristique de Daudet. Les auteurs parviennent à rendre l’œuvre accessible sans en altérer l’impact comique. Les habitants de Tarascon, séduits par les histoires de Tartarin, incitent ce dernier à partir en Afrique pour une chasse au lion véritable. Cette aventure, entre rêve et réalité, est traitée avec une légèreté bienvenue, soulignant les thèmes de la vanité et de la crédulité humaine.
On saluera particulièrement le travail de Merlet et Rouger pour leur capacité à capturer l’esprit de l’époque tout en insufflant une modernité visuelle qui plaira au lectorat contemporain. Les dessins, riches en détails et en couleurs, transportent le lecteur dans un voyage où le rire et la réflexion se mêlent harmonieusement.
Cette bande dessinée est une réussite qui honore le patrimoine littéraire français tout en offrant une lecture divertissante et intelligente.
Une œuvre à découvrir pour les amateurs de bande dessinée et les passionnés de littérature classique.
Les BD de la série « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, d’Alphonse Daudet »
Adapté de l’œuvre de Molière parue le 6 aout 1666.
Martine querelle son mari, Sganarelle, ivrogne et paresseux. Ce dernier la bat, ce qui attire un voisin, M. Robert.
Alors qu’il cherche à calmer Sganarelle, Martine, contre toute attente, déclare aimer être battue et les époux se retournent contre lui. Pendant que Martine, restée seule, cherche à se venger de son mari, passent Valère et Lucas qui recherchent un médecin pour soigner Lucinde, la fille de leur maître, devenue muette.
Martine tient sa vengeance et leur déclare que son mari, grand médecin, a obtenu des guérisons miraculeuses, mais qu’il ne le reconnaît que s’il a été bien battu.
À son retour, Sganarelle, qui refuse de se dire médecin, est prié, pressé, puis copieusement bâtonné avant de jouer le jeu. Il se livre à quelques plaisanteries avant d’examiner la patiente au cours d’une consultation où sa virtuosité verbale, assaisonnée de latin de cuisine, fait forte impression.
La bd « Le Médecin malgré lui » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Médecin malgré lui »
Le Médecin malgré lui, une bande dessinée scénarisée par Virginie Cady, réussit à réinventer la pièce classique de Molière tout en conservant son caractère satirique.
L’œuvre, illustrée par le Studio Kawaï, mélange habilement modernité et tradition, offrant une lecture visuellement engageante qui rend le texte accessible, surtout aux jeunes lecteurs.
Le choix de rester fidèle au texte original, malgré son langage ancien, pourrait être perçu comme un obstacle. Toutefois, cela renforce le lien avec l’œuvre de Molière, permettant de savourer pleinement son humour et sa critique sociale.
Les personnages, bien que stylisés de manière contemporaine, conservent leurs traits comiques et leurs dynamiques de pouvoir, qui sont au cœur de la satire moliéresque. Le format bande dessinée allège le texte, tout en introduisant une nouvelle dimension visuelle qui complète la richesse des dialogues.
Le Médecin malgré lui de Virginie Cady est une adaptation respectueuse et inventive qui saura séduire autant les amateurs de littérature classique que ceux en quête d’une première introduction à Molière.
Une œuvre qui, sans trahir l’original, le présente sous un jour nouveau, frais et ludique.
Réalistes ou décalés, muets ou dialogués, ces courts récits nous parlent d’un début de siècle qui tourne mal.
La bd « Cicatrices de guerre(s) » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Cicatrices de guerre(s) »
Publié en 2009, Cicatrices de guerre(s) s’affirme comme une œuvre collective d’une rare intensité, où quinze récits courts illuminent la mémoire encore vive de la Première Guerre mondiale. Conçu par une équipe d’auteurs et illustrateurs, majoritairement picards, l’album s’ancre profondément dans l’histoire d’une région marquée par les épreuves du conflit.
Chaque chapitre dévoile une facette particulière de cette période dramatique : la vie dans les tranchées, les « gueules cassées », les lettres déchirantes entre soldats et familles, ou encore les enfants laissés à l’arrière.
Si la diversité des approches peut parfois créer un contraste dans le ton ou le rendu visuel, cela renforce paradoxalement la richesse de l’ensemble. Parmi les récits les plus marquants, celui de Francis Laboutique se distingue par sa sensibilité visuelle, tandis que l’histoire signée Régis Hautère séduit par sa profondeur narrative.
Au-delà de ses qualités intrinsèques, Cicatrices de guerre(s) se présente comme un hommage vibrant aux cicatrices laissées par l’Histoire. Ce projet, soutenu par le Conseil régional de Picardie, invite à la réflexion tout en honorant la mémoire des anonymes de la Grande Guerre. Une lecture incontournable pour les passionnés d’histoire et d’art graphique.
Adapté de l’œuvre de Molière parue le 9 septembre 1668.
« Le théâtre n’est fait que pour être vu » – Molière
Le principe de cette nouvelle collection est d’associer la bande dessinée au théâtre, assurant lisibilité, clarté, et facilité de lecture.
Ainsi le 9ème art se retrouve au service des plus grands classiques du théâtre dans leur texte intégral.
Cette collection, à la fois ludique et pédagogique, est une façon originale de donner le goût de la lecture aux plus jeunes, et de permettre aux plus âgés de revisiter leurs classiques.
Les œuvres mises en bandes dessinées sont celles qui sont les plus étudiées au collège. Elle a été créée de la même façon qu’on met en scène une pièce de théâtre : caractérisation et jeu des personnages, morceaux d’activités et création des costumes et des décors.
La bd « L’Avare » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Avare »
La bande dessinée « L’Avare » de la Toto Brothers Company, illustrée par le Kawaï Studio, est une adaptation audacieuse et divertissante de la célèbre pièce de Molière. Ce projet, publié dans la collection Commedia des éditions Vents d’Ouest, réussit à combiner l’essence du théâtre classique avec l’art visuel de la bande dessinée.
Ce qui se distingue dans cette adaptation, c’est l’accent mis sur le côté burlesque et exagéré des personnages, une approche qui renforce le caractère grotesque d’Harpagon et des autres protagonistes.
Le style visuel choisi par Kawaï Studio, avec des traits caricaturaux, accentue cet aspect comique, tout en restant fidèle à l’esprit de l’œuvre originale. Cette exagération peut parfois paraître excessive, mais elle contribue indéniablement à rendre l’histoire plus accessible et attrayante pour un jeune public.
Un autre point fort de cette bande dessinée est sa structure claire et pédagogique. Les auteurs ont veillé à conserver la lisibilité du texte intégral de Molière, tout en utilisant le format bande dessinée pour rendre l’œuvre plus dynamique et interactive. Cette adaptation vise notamment un public scolaire, offrant une porte d’entrée originale vers les classiques du théâtre.
« L’Avare » est une adaptation réussie qui modernise un classique tout en respectant ses racines théâtrales. C’est une lecture recommandée pour ceux qui souhaitent redécouvrir Molière sous un nouvel angle.
Adapté de l’œuvre de Henry James(publiée pour la première fois le 16 avril 1898).
Saluée par Oscar Wilde, cette nouvelle d’Henry James est considérée comme un modèle en matière de littérature fantastique. Cette histoire a aussi largement inspiré le film Les Autres et se devait de revenir hanter de nouveaux lecteurs.
Une jeune gouvernante, inexpérimentée mais sérieuse, répond à une annonce pour veiller sur deux orphelins. Après avoir accepté l’offre, elle passe de très mauvais jours avec la nette impression d’avoir fait une erreur.
Elle se rend pourtant à la demeure familiale située dans le comté d’Essex, où elle fait la connaissance des deux enfants, véritables incarnations de la perfection. Toutefois, Miss Griffin se rend compte rapidement qu’elle n’aurait jamais dû accepter ce poste.
La bd « Le Tour d’écrou, de Henry James » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Tour d’écrou, de Henry James »
Dans « Le Tour d’écrou » adapté par Hervé Duphot, le lecteur est invité à redécouvrir l’une des œuvres les plus troublantes d’Henry James, sous forme de bande dessinée.
Cette adaptation visuelle parvient à capter l’atmosphère mystérieuse du récit original en l’inscrivant dans un univers graphique soigné et épuré, qui évoque subtilement l’époque victorienne. Le choix de lignes sobres et de teintes discrètes renforce le sentiment d’étrangeté et d’ambiguïté, plongeant le lecteur dans une ambiance feutrée où l’angoisse se distille progressivement.
Hervé Duphot a réussi un pari audacieux en condensant le roman dans un format de 48 pages, sans pour autant sacrifier la profondeur des thèmes ou la richesse de l’intrigue. Bien que le prologue soit un peu long, il permet d’instaurer une tension latente, préparant ainsi le lecteur à l’intrigue surnaturelle qui suit. Les personnages, notamment la gouvernante, gardent une complexité psychologique qui reflète bien les questionnements intérieurs et les doutes qui hantent les protagonistes.
Les amateurs du récit d’ Henry James apprécieront cette relecture moderne, où chaque illustration semble réfléchie pour apporter une touche de mystère, notamment dans les scènes où les apparitions fantomatiques sont représentées avec une sobriété efficace.
Avec cette adaptation, Hervé Duphot rend un hommage fidèle et respectueux au texte original, tout en offrant une expérience nouvelle et immersive, idéale pour ceux qui redoutent autant qu’ils aiment les frissons de l’inconnu.
Adapté de l’œuvre de Robert Louis Stevenson(publiée pour la première fois le 14 novembre 1883).
Le jeune Jim Hawkins a échoué dans sa tentative pour rejoindre l’Hispaniola et en prendre le contrôle…
Ballotté par les courants, trempé par les embruns, assommé par le soleil, le garçon croit sa dernière heure arrivée quand soudain, la chance lui sourit…
Sur la goélette comme sur l’île, commence alors un véritable combat à mort pour mettre enfin la main sur le trésor de Flint le pirate !
La bd « L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson – Volume 3 » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson – Volume 3 »
Dans ce troisième tome de « L’Île au trésor« , David Chauvel et Fred Simon offrent une adaptation de haut vol, transformant l’œuvre classique de Robert Louis Stevenson en une aventure visuelle et narrative riche.
David Chauvel parvient à conserver l’intensité et la tension du roman d’origine, tout en insufflant une énergie propre à la bande dessinée. Les personnages sont finement ciselés, leurs dialogues soignés et fidèles aux ambitions et contradictions humaines, en particulier celles du charismatique Long John Silver.
Le récit avance avec fluidité, grâce à une écriture qui sait marier suspense et action. On suit avec passion le jeune Jim Hawkins, embarqué dans une lutte pour la survie face à des adversaires implacables. La maîtrise de la mise en scène de David Chauvel maintient le lecteur en haleine, chaque page révélant un nouveau danger ou une stratégie audacieuse.
Les illustrations de Fred Simon viennent sublimer le texte. Son trait expressif et son sens du détail ajoutent de la profondeur à l’univers de Robert Louis Stevenson, transformant chaque planche en une fresque vivante où l’on ressent les bruits de la mer, la tension des batailles, et la promesse d’un trésor enfoui.
Ce troisième opus n’est pas seulement une relecture : il est une invitation immersive à redécouvrir une histoire intemporelle, aussi palpitante que fascinante.
Les BD de la série « L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson »
Album Docu BD publié en 2009 aux Editions Archimede.
Résumé éditeur
C’est la première fois qu’Agnis, jeune Islandaise, accompagne son père pour une traversée en knörr, ce navire marchand viking. Elle va l’aider à choisir les tissus qu’il doit rapporter de Norvège. À bord, et sur place, que de découvertes !
Au retour, les marins trouvent leur village abandonné. Un berger les informe: Erik le Rouge, l’explorateur, est revenu avec une nouvelle extraordinaire !
Il a trouvé une nouvelle terre, une île géante, le Groenland. Il est reparti là-bas et tous l’ont suivi. Agnis et son père essaient de les rejoindre, en bravant la tempête…
La bd « L’herbe verte du Groenland – Les vikings au XIè siècle » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’herbe verte du Groenland – Les vikings au XIè siècle »
Publié en 2009 dans la collection Archimède de l’École des loisirs, L’herbe verte du Groenland raconte le périple d’Agnis, jeune Islandaise, partie retrouver son village déserté après la découverte du Groenland par Erik le Rouge.Thibaud Guyon transpose avec justesse la saga viking dans un album documentaire destiné aux 9–12 ans.
Le récit explore la quête identitaire et le choc culturel : Agnis, loin de son foyer, affronte tempêtes et rencontres pour renouer avec sa communauté. Les thèmes majeurs – l’exil, la résilience et l’aspiration à un nouveau monde – sont incarnés dans la relation père-fille, où l’émotion naît des silences autant que des dialogues précis. Thibaud Guyon ancre chaque épisode dans un contexte historique solide : la fondation des colonies groenlandaises par les Vikings, corroborée par les sagas et les fouilles archéologiques
Fidèle à son ambition pédagogique, L’herbe verte du Groenland allie rigueur historique et force émotionnelle. Son scénario équilibré et son graphisme élégant captiveront autant les passionnés d’histoire médiévale que les jeunes lecteurs avides d’aventure. À recommander à ceux qui cherchent une immersion sensible dans l’épopée viking.
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