Étiquette : 2016

Le Rapport de Brodeck – Tome 2 – L’Indicible

Album publié en 2016 aux éditions Dargaud.


Résumé éditeur

Adapté du roman de Philippe Claudel publiée le 22 aout 2007.

couverture bd Le Rapport de Brodeck - Tome 2 - L'Indicible

Manu Larcenet se confronte à une adaptation, celle du chef-d’œuvre de Philippe Claudel, Le Rapport de Brodeck.
Mais lorsque l’auteur de Blast et du Combat ordinaire s’empare du texte, c’est pour le faire sien, et lui donner une nouvelle vie éclatante, sombre et tragique.
Des pages d’une beauté stupéfiante, magnifiant la nature sauvage et la confrontant à la petitesse des hommes, une plongée dans les abîmes, servie par un noir et blanc sublime et violent.
Un très grand livre.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Rapport de Brodeck – Tome 2 – L’Indicible »

Dans cette conclusion magistrale de son adaptation du chef-d’œuvre de Philippe ClaudelManu Larcenet livre avec L’Indicible une BD d’une puissance graphique et narrative exceptionnelle. Ce second tome parachève brillamment l’adaptation du roman prix Goncourt des Lycéens 2007.

L’histoire poursuit le récit de Brodeck, ancien déporté chargé de rédiger un rapport sur le meurtre collectif de l’Anderer (« l’Autre »), cet étranger mystérieux dont la présence révélait aux villageois leur lâcheté face à l’Occupation. Manu Larcenet explore les thèmes de la xénophobie, de la culpabilité et de la collaboration.

extrait bd Le Rapport de Brodeck - Tome 2 - L'Indicible

Graphiquement, Manu Larcenet atteint des sommets artistiques. Son trait en noir et blanc dépasse la simple illustration pour devenir un véritable langage émotionnel. Le dessinateur maîtrise parfaitement l’art du clair-obscur, créant des atmosphères oppressantes où les silhouettes se détachent dramatiquement. Ses cadrages donnent aux visages une intensité troublante, particulièrement visible dans le traitement des soldats aux faces monstrueuses symbolisant l’occupant.

Le Rapport de Brodeck – Tome 2 – L’Indicible est une adaptation exemplaire qui dépasse son modèle littéraire. Manu Larcenet réussit le tour de force de rester fidèle à l’esprit de Philippe Claudel tout en imposant sa propre vision artistique, créant un chef-d’œuvre qui marquera durablement la bande dessinée française.


Le Comité

Album publié en 2016 aux éditions Cambourakis.


Résumé éditeur

Librement adapté du roman de Sonallah Ibrahim publié en 1981.

« Le Comité » est une organisation mystérieuse et insaisissable, qui agit dans l’ombre du pouvoir. Déterminé à le détruire, le narrateur choisit d’incarner sans retenue divers rôles (boulanger, couturier, etc.) qui lui permettent de se rapprocher de ce groupuscule.
Fasciné par le Docteur, figure emblématique du Comité, il choisit d’aller jusqu’au bout de sa démarche en prenant sa place et dénoncer ainsi la mascarade des jeux de pouvoir.
Tiraillé entre soumission et émancipation, opportunisme individuel et conscience collective, l’homme prend consciemment le chemin de l’autodestruction.
Inspiré du roman Le Comité de Sonallah Ibrahim, l’adaptation libre de Thomas Azuélos est fidèle à son sens profond et offre un écho très actuel au propos du romancier égyptien après le soulèvement de la place Tahrir en 2011 et les bouleversements qui s’en sont suivis.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Comité »

Le Comité, librement adapté du roman de Sonallah Ibrahim, plonge le lecteur dans l’Égypte post-Sadate (1981) jusqu’à la révolution de la place Tahrir (2011), offrant une fable kafkaïenne sur les rouages du pouvoir.

L’intrigue suit Saïd, simple fonctionnaire zélé, qui accepte l’absurde invitation d’une organisation mystérieuse chargée de « valider » la réussite sociale. Par son personnage, Thomas Azuélos explore les thèmes de la soumission, de l’émancipation et de l’autodestruction, illustrant l’influence insidieuse et silencieuse des hiérarchies invisibles. Chaque séance auprès du Comité se révèle autant un rite initiatique qu’une mascarade, posant un regard critique et universel sur la manipulation des masses et la quête illusoire de reconnaissance.

Sur le plan graphique, le noir et blanc ciselé, rythmé de trames délicates et de contrastes puissants, confère à l’atmosphère une tension palpable. Les visages austères et les décors épurés soulignent la dimension théâtrale et claustrophobe de l’entretien, renforçant l’émotion par une économie de traits maîtrisée.

Le Comité se distingue par son propos engagé et son style visuel sobre et percutant. Cette fable politique, à la fois universelle et profondément ancrée dans l’histoire égyptienne, s’adresse à tout lecteur en quête d’une bande dessinée à la fois intellectuelle et sensorielle.

Dieu est mort (Ainsi parlait Zarathoustra)

Album publié en 2016 aux Editions Bang.


Adapté de l’œuvre de Friedrich Nietzsche (publiée pour la première fois en 1883).

couverture bd Dieu est mort (Ainsi parlait Zarathoustra)

Ainsi parlait Zarathoustra.
Un livre pour tout le monde et personne. Nietzsche a avoué après l’avoir écrite que cette œuvre eut une origine particulière, mystique et contemplative à travers deux «visions» qu’il eut en 1881 et 1883.
Dans cette bande dessinée, Irkus tente de révéler ces images au lecteur.
Une bande dessinée muette (Ainsi parlait) qui essaie de revenir aux sources de l’esprit de Nietzsche avant qu’il ne les traduise en mots.
Le livre de Nietzsche est une sorte de Bible laïque aux valeurs antioccidentales, utilisant la figure réelle du prophète Zarathoustra en porte-paroles de ses propres idées.
Il relate les successives “sorties” de Zarathoustra depuis sa retraite dans la montagne pour annoncer aux hommes ses découvertes.
Le personnage délivre son message aux différentes femmes, hommes et créatures rencontrés le long du chemin et dont les idées principales sont: la mort de Dieu, le suhomme, la volonté de puissance, l’éternel retour…

Le style y est lyrique, plein de métaphores et de néologismes. C’est aussi une parodie des textes religieux, en particulier de la Bible et de ses formes rhétoriques et paraboliques. Nietzsche se dresse contre les dogmes philosophique et religieux et leurs valeurs sur Dieu, l’art, la littérature, l’érudition, la vertu, la culture, la poésie…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Dieu est mort (Ainsi parlait Zarathoustra) »

L’adaptation en bande dessinée de l’œuvre de Friedrich Nietzsche par Irkus Zeberio constitue un défi artistique. Publié en 2016 par les éditions Bang, ce livre de 204 pages propose une libre interprétation de « Ainsi parlait Zarathoustra« , transformant le texte philosophique en récit visuel …muet.

L’originalité de cette adaptation réside dans son caractère entièrement muet. Irkus Zeberio fait le choix audacieux de supprimer tout dialogue écrit pour revenir aux sources de l’esprit de Friedrich Nietzsche avant qu’il ne les traduise en mots. Cette démarche s’appuie sur les déclarations du philosophe lui-même, qui avait confié que son œuvre trouvait son origine dans deux « visions » mystiques et contemplatives survenues en 1881 et 1883. La première vision, celle de l’éternel retour, lui était venue lors d’une promenade au bord du lac de Silvaplana dans l’Engadine, « 6000 pieds au-dessus du niveau de la mer et bien plus haut encore au-dessus de toutes les choses humaines ».

L’artiste espagnol transforme ainsi la dimension lyrique et métaphorique du texte original en langage purement visuel, créant une bande dessinée muette qui essaie de révéler ces images au lecteur. Cette approche permet au lecteur de redécouvrir les thèmes fondamentaux de Friedrich Nietzsche– la mort de Dieu, le surhomme, la volonté de puissance, l’éternel retour – à travers une expérience contemplative inédite.

extrait bd Dieu est mort (Ainsi parlait Zarathoustra)

Irkus M. Zeberio, né en 1982 à Saint-Sébastien et formé à la prestigieuse école d’art Massana de Barcelone, développe dans cette œuvre un style graphique d’une richesse technique exceptionnelle. Reconnu comme un des acteurs les plus prolifiques de la scène espagnole actuelle, l’artiste navigue selon ses propres termes « sur les flots de la recherche sémantique, esthétique, et subversive ».

Son trait, qualifié d’extrêmement technique et complexe, ne révèle pas immédiatement sa sophistication. Cette approche soutient parfaitement l’ambition philosophique de l’œuvre, transformant les concepts abstraits nietzschéens en images saisissantes. Le choix de la bichromie renforce l’intensité dramatique du propos, créant un univers graphique qui épouse les contrastes de la pensée du philosophe allemand.

Le choix du format muet s’avère particulièrement pertinent pour une œuvre qui questionnait déjà les formes rhétoriques traditionnelles. Irkus M. Zeberio réussit ainsi à créer une parodie visuelle des textes religieux, notamment de la Bible, tout en préservant la dimension poétique et prophétique du Zarathoustra original.

Cette adaptation s’inscrit dans la ligne éditoriale de Bang, maison d’édition franco-espagnole fondée en 2004 à Barcelone. L’éditeur publie selon ses propres termes « des bandes dessinées que nous aimerions trouver en librairie ». Cette philosophie éditoriale correspond parfaitement à l’ambition de Irkus Zeberio : proposer une œuvre « graphiquement puissante, touchante, drôle ou originale » capable de toucher un large public.

« Dieu est mort (Ainsi parlait Zarathoustra) » d’Irkus Zeberio constitue une réussite artistique qui dépasse le simple exercice d’adaptation. L’auteur parvient à créer une œuvre qui dialogue avec le texte de Friedrich Nietzsche sans le trahir, offrant une expérience de lecture unique où l’image devient le vecteur privilégié de la réflexion philosophique. Cette bande dessinée s’adresse autant aux lecteurs familiers de Friedrich Nietzsche qu’à ceux désireux de découvrir sa pensée sous un angle inédit.

Pereira prétend

Album publié en 2016 aux éditions Sarbacane.


Résumé éditeur

D’après le roman d’ Antonio Tabucchi (Sostiene Pereira en italien) publiée en janvier 1994.

couverture bd Pereira prétend

Après Les Nuits de Saturne, Pierre-Henry Gomont nous emmène dans le Portugal de Salazar.

Lisbonne, Portugal, en pleine dictature salazariste, fin juillet 1938.
Dans une ville enveloppée d’un « suaire de chaleur », un journaliste vieillissant, le doutor Pereira, veuf, obèse, cardiaque et tourmenté, rédige chaque jour depuis plus de trente ans la page culturelle du quotidien très conservateur, le Lisboa.
Dans cette vie endormie, déboule un certain Francesco Monteiro Rossi… et, de façon tout à fait inattendue, Pereira l’engage. Mais le jeune pigiste, au lieu d’écrire les sages nécrologies que Pereira lui a commandées, lui remet des éloges aussi sulfureux qu’impubliables de Lorca et autres Maïakovski, ennemis avérés du régime fasciste.

Et là encore, au lieu de congédier ce dangereux collaborateur, le doutor Pereira le garde, se prend peu à peu d’amitié pour lui, puis pour sa mystérieuse et belle compagne, qui se révèle être une fervente combattante révolutionnaire, au service des républicains espagnols.

Devenue une œuvre emblématique de la résistance au totalitarisme et à la censure, Pereira prétend raconte la prise de conscience d’un homme confronté à la dictature. Ou quand un homme décide de se battre la plume au poing !

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Pereira prétend »

Pierre-Henry Gomont signe avec Pereira prétend  une adaptation du roman éponyme d’Antonio Tabucchi publié en 1994. Cette bande dessinée transpose avec fidélité l’atmosphère oppressante du Portugal de Salazar de juillet 1938, où le doutor Pereira, journaliste veuf et obèse responsable de la page culturelle du quotidien conservateur Lisboa, voit sa vie bouleversée par sa rencontre avec le jeune Francesco Monteiro Rossi.

La BD excelle dans sa exploration de la prise de conscience politique progressive. Pierre-Henry Gomont matérialise les tourments intérieurs de Pereira en donnant vie à ses différentes « âmes » sous forme de petits personnages qui l’accompagnent, incarnation visuelle de la théorie de la « Confédération des âmes » évoquée dans le récit. Cette trouvaille graphique traduit avec le combat entre conformisme et résistance qui déchire le protagoniste face aux exactions du régime.

extrait bd Pereira prétend

Le trait de Pierre-Henry Gomont , vif et expressif, s’apparente aux peintures d’André Derain par sa spontanéité. Ses couleurs fortes et tranchées évoquent la chaleur lisboète avec leurs ciels azuréens et façades ocre ». La technique du halo blanc entourant chaque silhouette insuffle une énergie particulière. Cette esthétique transcrit parfaitement l’évolution du personnage, les décors se faisant plus flous dans la seconde partie pour accompagner ses transformations mentales.

Pereira prétend constitue un exemple parfait d’adaptation réussie, préservant la dimension anti-totalitaire du roman original tout en exploitant pleinement les ressources expressives du neuvième art. 

Taïpi – Un paradis cannibale

Albums publiés en 2016 aux éditions Gallimard.


Résumé éditeur

L’adaptation du célèbre roman d’Herman Melville publié pour la première fois en 1846.

couverture bd Taïpi - Un paradis cannibale

1841. Un baleinier accoste aux Marquises, avec à son bord Tom et Toby, qui ne rêvent que de déserter.
Profitant d’une permission, et malgré les mises en garde sur les dangers de l’île, les deux hommes s’enfoncent dans la jungle.
Rien ne se passe comme prévu et la fuite dans cette nature luxuriante vire au cauchemar. D’autant que les fugitifs se retrouvent bientôt aux mains de la tribu Taïpi, réputée cannibale…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Taïpi – Un paradis cannibale »

Taïpi – Un paradis cannibale de Stéphane Melchior et Benjamin Bachelier est une adaptation brillante et audacieuse du premier roman semi-autobiographique d’Herman Melville, relatant sa fuite d’un baleinier au début des années 1840 et son séjour chez les Taïpi, tribu réputée cannibale des Marquises. Le duo d’auteurs, déjà remarqué pour leur Gatsby le Magnifique, s’empare ici d’un récit d’aventure à la fois initiatique et anthropologique, où l’exotisme sert de toile de fond à une réflexion sur la différence et l’altérité.

La narration, vive et contemporaine, s’affranchit du style parfois pesant de d’Herman Melville pour offrir une lecture fluide et accessible, sans perdre la profondeur du propos : la découverte de l’autre, la remise en cause des préjugés occidentaux, et la tension permanente entre fascination et crainte de l’inconnu. Les personnages, notamment Tom (devenu Tommo), gagnent en épaisseur au fil de leur immersion, oscillant entre méfiance et mimétisme civilisationnel, jusqu’à l’intégration quasi inconsciente dans la tribu.

extrait bd Taïpi - Un paradis cannibale

Graphiquement, Benjamin Bachelier impose un style vif, nerveux, proche de l’esquisse, où les couleurs intenses et les contrastes évoquent la moiteur tropicale et la luxuriance des paysages marquisiens. Ce parti pris esthétique insuffle une énergie singulière au récit et traduit avec justesse l’ambivalence du paradis insulaire, à la fois enchanteur et inquiétant.

Taïpi – Un paradis cannibale s’impose ainsi comme une relecture respectueuse et inventive, idéale pour les amateurs de récits d’aventure, de voyages et de questionnements sur l’humanité. Un album à recommander à tous ceux qui aiment être dépaysés.

L’Histoire de l’Art en BD – De la préhistoire… à la Renaissance !

Bande dessinée publiée en 2016 aux éditions Casterman.


couverture bd L'Histoire de l'Art en BD - De la préhistoire... à la Renaissance !

Grotte de lascaux, temples d’Égypte, statues grecques, monuments romains, fresques de la Renaissance… chaque grande civilisation voit éclore d’audacieux créateurs à l’origine de nouvelles formes artistiques.
Peintres, sculpteurs et architectes éclairent l’aventure humaine : avec cette BD, tous les secrets de leurs créations vous sont révélés.
Et à la fin de l’album, un dossier riche en photographies pour admirer les oeuvres évoquées !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Histoire de l’Art en BD – De la préhistoire… à la Renaissance ! »

Avec L’Histoire de l’art en BD – Tome 1, Marion Augustin et Bruno Heitz signent une introduction remarquable à l’histoire de l’art, accessible et foisonnante, qui s’adresse avant tout aux jeunes lecteurs mais saura aussi captiver les adultes. 
L’album propose un voyage chronologique depuis la Préhistoire jusqu’à la Renaissance, traversant les grandes civilisations et leurs chefs-d’œuvre : de la Vénus de Hohle Fels à la Grotte de Lascaux, des temples d’Égypte aux fresques de la Renaissance italienne.

extrait bd L'Histoire de l'Art en BD - De la préhistoire... à la Renaissance !

Le dessin de Bruno Heitz, volontairement simple et lisible, privilégie la clarté à la sophistication. Ce choix favorise la compréhension immédiate et met en valeur les éléments essentiels de chaque période, tout en ménageant des touches d’humour visuel qui rendent la lecture particulièrement agréable. La mise en page dynamique, riche en vignettes et en dialogues, soutient le rythme du récit et maintient l’attention du lecteur.

L’album se distingue aussi par son dossier final, mêlant photographies et définitions, qui prolonge la découverte et ancre les connaissances acquises dans la réalité des œuvres. Cette approche, renforcée par un glossaire, en fait un outil précieux pour les enseignants comme pour les familles.

L’Histoire de l’art en BD – Tome 1 réussit le pari d’initier petits et grands à la richesse de la création artistique à travers les âges. Ludique, instructif et visuellement engageant, cet album s’impose comme une référence pour tous ceux qui souhaitent découvrir ou revisiter l’histoire de l’art avec plaisir et curiosité. Recommandé dès 8 ans, il séduira également les adultes en quête d’une synthèse claire et vivante.

Qui était Néandertal ? L’enquête illustrée

Album publiée en 2016 aux éditions Belin.


Voici l’histoire d’une autre humanité, celle de nos cousins Néandertaliens, telle qu’on ne vous l’a encore jamais racontée. L’Homme de Néandertal nous fascine depuis sa découverte…

Peut-être savez-vous qu’il enterrait ses morts… Mais l’avez-vous déjà vu faire ? Sans doute avez-vous entendu dire qu’il était un chasseur émérite… Mais avez-vous assisté à l’une de ces chasses où les hommes, lances à la main, traquent les bêtes affolées ?

Avez-vous déjà observé des Néandertaliens apprendre à tailler des pierres à leurs enfants ? Ou assisté à leurs rencontres – et leurs amours – avec nos ancêtres Homo sapiens ?

Fruit de la rencontre entre un paléoanthropologue et un dessinateur, Qui était Néandertal ? L’enquête illustrée vous propose de découvrir toutes ces scènes inédites de la vie des Néandertaliens, et bien d’autres, basées sur les connaissances scientifiques les plus récentes.

Un ouvrage d’une profonde originalité qui permettra à tous de comprendre qui était l’Homme de Néandertal et comment il vivait.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Qui était Néandertal ? L’enquête illustrée »

Antoine Balzeau et Emmanuel Roudier livrent, avec Qui était Néandertal ? L’enquête illustrée, une œuvre visuellement éblouissante et intellectuellement captivante. Ce livre propose un fascinant retour aux origines de l’humanité à travers une approche à la fois rigoureuse et accessible.

Antoine Balzeau , paléoanthropologue reconnu, synthétise les connaissances actuelles sur Néandertal dans un format adapté à tous. Chaque chapitre est soigneusement construit pour offrir au lecteur une compréhension nuancée des découvertes scientifiques récentes, en passant par l’anatomie, les comportements sociaux, et les interactions avec Homo sapiens​.

Les illustrations de Emmanuel Roudier ajoutent une profondeur unique à l’ensemble. Elles ne se contentent pas d’accompagner le texte, mais permettent au lecteur de voyager dans un monde préhistorique minutieusement reconstitué. Ses dessins, vibrants de détails et de vie, ancrent les informations dans un imaginaire puissant, rendant palpable l’histoire millénaire de ces hommes que nous connaissons encore si peu.

L’alternance entre textes concis et planches illustrées est une force majeure de cet ouvrage. Elle permet une fluidité qui maintient l’intérêt du lecteur tout en facilitant la transmission des concepts les plus complexes.

Cette BD se présente ainsi comme une œuvre à la fois pédagogique et artistique, apte à émerveiller autant les passionnés de préhistoire que les novices curieux. Une véritable réussite dans le domaine de la vulgarisation scientifique illustrée.

Il était une fois l’homme – La Préhistoire

Bande dessinée publiée en 2016 aux éditions Soleil.


couverture bd Il était une fois l'homme - La Préhistoire

Un classique indémodable du dessin animé adapté en bande dessinée !

Il était une fois… l’Homme est une série animée de vulgarisation scientifique et historique créée en 1978 par Albert Barillé.

Elle connut un succès immédiat et immense qui se poursuit aujourd’hui auprès des nouvelles générations.

Retrouvez Maestro, le Nabot, Pierre, Pierrette, le Gros, Petit Gros, Petit Pierre et le Teigneux dans cette adaptation en bande dessinée fidèle à l’œuvre d’origine.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Il était une fois l’homme – La Préhistoire »

Jean-Charles Gaudin parvient, avec Il était une fois l’homme – La Préhistoire, à marier avec succès l’héritage d’une série animée culte et le format captivant de la bande dessinée.

En retraçant les premières étapes de l’évolution humaine, il offre une aventure à la fois instructive et divertissante, fidèle à l’esprit éducatif de l’œuvre originale d’Albert Barillé. Le lecteur retrouve des personnages emblématiques comme Maestro, Pierre et Pierrette, tout en plongeant dans une histoire qui démarre aux origines de la Terre, pour s’achever à l’aube de la civilisation humaine.

extrait bd Il était une fois l'homme - La Préhistoire

Le style visuel, porté par les illustrations de Jean Barbaud, est un véritable hommage à l’esthétique des années 1970. Chaque planche est soigneusement travaillée pour faire revivre les moments clés de la Préhistoire avec un trait simple, mais précis, destiné à un jeune public. La narration fluide permet d’aborder des concepts complexes de manière accessible, tout en restant divertissante grâce à l’humour et aux interactions entre les personnages.

Ce premier tome, très bien rythmé, est un excellent point de départ pour initier les jeunes lecteurs à l’histoire de l’humanité. La vulgarisation scientifique se mêle harmonieusement à l’aventure, faisant de cet ouvrage une œuvre incontournable pour ceux qui souhaitent découvrir, ou redécouvrir, la Préhistoire de manière ludique.

Contes et légendes de la mythologie Grecque en bandes dessinées (Ed 2016)

Album publié en 2016 aux Editions Petit à Petit.


couveture bd Contes et légendes de la mythologie Grecque en bandes dessinées (Ed 2016)

Leurs noms ont traversé les millénaires. On enseigne leurs exploits aux jeunes enfants ; les adultes en gardent le souvenir toute leur vie ; depuis des siècles, leurs légendes inspirent les artistes de toutes les disciplines, produisant autant de « classiques  » que d’œuvres parmi les plus contemporaines…

Les héros de l’Antiquité grecque continuent d’exercer une influence considérable sur l’imaginaire et la pensée actuels. Le récit de leurs vies est une source intarissable d’interprétations et de commentaires savants ou populaires…

Au fil de ces onze bandes dessinées directement inspirées des plus grands mythologues antiques que sont Homère, Hésiode, Apollodore et Diodore, se déroule le monde tel que les Anciens le concevait : complexe, cruel, mais ô combien humain !

II était impossible de convoquer dans ces pages tous les grands dieux et héros antiques, mais les plus frappants d’entre eux y sont présentés : Cronos, Zeus, Prométhée, Pandore, Dionysos, Persée, le Minotaure, Héraclès, Jason, Sisyphe, Ulysse, Oedipe…

La connaissance de leur mythe est une clé pour comprendre notre monde.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Contes et légendes de la mythologie Grecque en bandes dessinées (Ed 2016) »

Michels Mabel, accompagné d’un collectif talentueux d’artistes, nous propose une immersion captivante dans l’univers foisonnant de la mythologie grecque avec Contes et légendes de la mythologie grecque en bandes dessinées. Ce docu-BD, édité par Petit à Petit, revisite les récits antiques avec une approche moderne et accessible, tout en restant fidèle à l’essence des mythes.

La BD explore des thèmes universels tels que la quête de pouvoir, le destin, et les failles humaines à travers des récits emblématiques comme ceux d’Ulysse, Sisyphe ou encore Œdipe. Chaque histoire est enrichie par une narration qui alterne entre sérieux et humour, rendant ces légendes intemporelles accessibles à un public contemporain.

extrait bd Contes et légendes de la mythologie Grecque en bandes dessinées

Graphiquement, le collectif d’artistes offre une diversité de styles qui reflète la richesse des récits. De la finesse des traits de Marion Duclos à l’énergie brute de Thomas Balard, chaque dessinateur apporte sa vision unique tout en servant l’émotion et le dynamisme des histoires. La mise en couleur vivante renforce l’immersion dans cet univers mythologique.

Contes et légendes de la mythologie grecque en bandes dessinées est un ouvrage aussi éducatif que divertissant. Il séduira autant les passionnés de mythologie que les néophytes curieux.

Le Capital

Albums publiés en 2016 aux Editions Soleil.


Adapté de l’œuvre de Karl Marx (publiée pour la première fois le 14 septembre 1867).

couverture bd Le Capital

Comprenez de grandes œuvres libératrices de la pensée humaine grâce aux mangas et découvrez avec plaisir les idées fondatrices de nos sociétés !

Robin, jeune fromager artisanal, a beaucoup de succès sur les marchés avec ses produits. Il rencontre ainsi Daniel, un entrepreneur qui lui propose de se lancer dans la production industrielle de ses fromages. Robin, dont la mère est décédée faute d’argent pour payer les soins médicaux, souhaite s’enrichir et cède aux avances du capitalisme.

Découvrez une adaptation de ce grand classique de Marx !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Capital »

Adapter une œuvre aussi dense et complexe que Le Capital de Karl Marx en manga était un pari audacieux. Variety Artworks relève ce défi avec brio, transformant un texte philosophique ardu en une narration accessible et captivante. Cette adaptation mêle habilement fiction et pédagogie pour illustrer les mécanismes du capitalisme.

L’histoire suit Robin, un fromager artisanal du XIXe siècle, qui cède aux sirènes de l’industrialisation sous l’influence de Daniel, un investisseur ambitieux. À travers son parcours, le manga met en lumière les tensions entre productivité, rentabilité et exploitation des travailleurs.
Ce récit fictif sert de fil conducteur pour introduire les concepts centraux de Karl Marx, tels que la plus-value ou la division du travail. Le choix d’une intrigue romanesque rend ces idées abstraites plus accessibles, bien que certains personnages soient parfois caricaturaux.

extrait bd Le Capital

Le style visuel respecte les codes classiques du manga, avec des cadrages dynamiques et des expressions faciales marquées qui renforcent l’émotion et la compréhension des enjeux. Les illustrations en noir et blanc, bien que simples, soutiennent efficacement le propos didactique sans alourdir la lecture.

Le Capital version manga est une introduction originale et engageante à la pensée marxiste. Idéal pour les néophytes ou les jeunes lecteurs, il vulgarise des concepts économiques complexes tout en divertissant. Une œuvre recommandée à ceux qui souhaitent découvrir Karl Marx sous un angle nouveau.