Le 2 mars 1941 à Koufra, dans le sud de la Libye, le colonel Leclerc fait le serment de ne plus déposer les armes avant que le drapeau français ne flotte sur la cathédrale de Strasbourg…
Trois ans plus tard, au casino de Témara, le général de Gaulle annonce que la 2e DB participera à la bataille de France.
Première étape : la libération de la Normandie…
La bd « Normandie juin 44 – Tome 10 – La 2e db du général Leclerc » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Normandie juin 44 – Tome 10 – La 2e db du général Leclerc »
« Normandie juin 44 – Tome 10 – La 2e DB du général Leclerc » est une œuvre qui se distingue par sa fidélité historique. Sous la plume experte de Bruno Marivain et Isabelle Bournier, cette bande dessinée nous plonge dans le quotidien de la 2e division blindée, conduite par l’emblématique général Leclerc. Le scénario est un hommage vibrant à ces hommes qui ont marqué l’histoire par leur bravoure, transformant chaque page en un véritable voyage à travers le temps.
Le dessin d’Andrea Rossetto, d’un réalisme saisissant, parvient à capturer l’intensité des combats tout en mettant en lumière les émotions des soldats, rendant leur expérience presque palpable. Les couleurs appliquées par Catherine Moreau renforcent cette immersion, donnant vie à chaque scène avec une profondeur et une précision qui retiennent l’attention du lecteur.
Ce dixième volume ne se contente pas de raconter des faits historiques ; il les incarne. Le cahier pédagogique de 14 pages, élaboré par Isabelle Bournier, ajoute une dimension éducative qui enrichit la compréhension des événements retracés.
« Normandie juin 44 – Tome 10 » est un incontournable pour quiconque s’intéresse à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Bande dessinée publiée en 2009 aux éditions Actes Sud.
Résumé éditeur
D’après le roman de Franz Kafka publié en 1925.
Adaptation du grand classique de Kafka par la grande dame de la BD Chantal Montellier.
La bd « Le procès » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le procès »
Chantal Montellier, figure emblématique de la bande dessinée militante, s’attaque à Le Procèsde Kafka avec une adaptation qui frappe par son audace et sa noirceur. Cette bande dessinée, loin d’être une simple reproduction du texte original, se distingue par une relecture qui épouse la perspective singulière de Montellier, teintée de dystopie et de critique sociale.
Le trait anguleux et sombre de Montellier, couplé à une mise en scène visuelle oppressante, plonge le lecteur dans une atmosphère de claustrophobie psychologique. Chaque page est une immersion dans l’absurde kafkaïen, où l’individu est broyé par des mécanismes bureaucratiques inhumains. Cette approche visuelle confère une dimension encore plus inquiétante au récit, où la froideur des dessins renforce la déshumanisation du protagoniste, Josef K.
Si l’adaptation respecte le fond du roman, Montellier y injecte sa propre critique des structures de pouvoir modernes, élargissant ainsi le propos de Kafka pour en faire une réflexion sur notre époque. Toutefois, cette lecture n’est pas sans risque. On pourrait reprocher à Montellier une trop grande appropriation de l’œuvre originale, altérant ainsi son ambiguïté propre.
Le Procès version Montellier est une œuvre à part entière, qui témoigne d’une rencontre féconde entre deux univers, celui de Kafka et celui de Montellier, où la révolte contre l’injustice devient une toile de fond aussi oppressante que fascinante.
Bande dessinée publiée en 2000 aux éditions Glénat.
Résumé éditeur
D’après le roman de Victor Hugo publié en avril 1869.
Tout le monde connaît Victor Hugo et sa capacité à créer des univers où le sordide côtoie le sublime. Mais tout le monde ne connaît pas encore Fernando De Felipe ; cela ne devrait plus tarder.
Après deux séries très remarquées par les lecteurs de BD (Museum et Black Deker), la publication de cette très libre adaptation de L’Homme qui ritdevrait convaincre les derniers sceptiques de l’incommensurable talent de cet artiste.
Son trait vivant et fluide et ses couleurs audacieuses font de ce directeur artistique de l’université de Barcelone l’un des plus intéressants auteurs espagnols du moment. Mélangeant les techniques et les styles avec l’originalité qui le caractérise, De Felipe pousse encore plus loin les limites de la BD dans cet album envoûtant et sombre.
La bd « L’Homme qui rit » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui rit »
Dans sa bande dessinée L’Homme qui rit, Fernando de Felipe revisite l’œuvre de Victor Hugo avec une vision résolument sombre et déstabilisante.
Cet album distille une atmosphère oppressante à travers des illustrations frappantes et un récit condensé. De Felipe se concentre sur l’aspect grotesque de l’histoire, accentuant la tragédie du personnage principal, Gwynplaine, dont le rire figé devient une métaphore poignante de la condition humaine et de l’injustice sociale.
Les choix artistiques de l’auteur, notamment son style graphique marqué par des contrastes intenses et des visages déformés, créent une tension constante. Ce parti pris peut cependant diviser. On peut y voir une adaptation fidèle à l’esprit du roman, ou alors regretter la simplification inévitable des thèmes profonds d’Hugo.
L’Homme qui rit de De Felipe se présente non seulement comme une interprétation graphique de qualité, mais aussi comme une réflexion moderne sur les inégalités et le destin, qui résonne encore aujourd’hui.
Cette bande dessinée est un tour de force qui mérite d’être découverte, tant pour son approche artistique que pour la réinvention du classique littéraire d’Hugo qu’elle propose.
Album publié en 2025 aux Editions Nouveau Monde Edition.
Résumé éditeur
Dès juillet 1940, Churchill comprend que la Guerre sera aussi une affaire de coup tordus et de têtes brûlées. Le SOE (Special Operations Executive) regroupe des spécialistes des actions clandestines, de sabotage et de renseignement. Pour couvrir le territoire français, une French Section est créée. En 1942, Bob Maloubier intègre ce service, il a 19 ans. Il ne le sait pas encore mais son destin sera exceptionnel. Enthousiaste, gai, courageux, sportif, ce baroudeur n’a pas froid aux yeux. Une sorte de “Bébel” résistant. Il saute en parachute, fait exploser des ponts (8 en une journée), manque d’être arrêté par la police de Vichy, est blessé deux fois. Il est poursuivi à moto dans la campagne normande et échappe à mort lors du bombardement Rouen.
Son enthousiasme se teinte peu à peu d’amertume après de nombreux drames et violences de la guerre. La complicité du groupe French Section du SOE sera mise à dure épreuve. Violette Szabo, amie et star du SOE est arrêtée en juin 1944 après avoir été parachutée avec Maloubier. Violette mourra à Ravensbrück sans avoir jamais parlé malgré les séances de torture infligées par la Gestapo. Le scénario rend justice à la vie héroïque et mouvementée de Bob Maloubier (1923-2015) tout en dévoilant l’histoire du SOE français dont l’action, méconnue, a joué un rôle capital dans la Libération du territoire.
La bd « French commando – La résistance anglaise en France » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « French commando – La résistance anglaise en France »
Dans l’océan des bandes dessinées historiques consacrées à la Seconde Guerre mondiale, « French commando – La résistance anglaise en France » de Fabien Tillon et Lelio Bonaccorso se distingue par sa capacité à révéler un pan méconnu mais déterminant de la Résistance. Cette œuvre, publiée aux éditions Nouveau Monde en juin 2025, retrace avec une précision documentaire l’épopée du Special Operations Executive (SOE) et plus particulièrement le parcours extraordinaire de Bob Maloubier, véritable « James Bond français ».
Fabien Tillon, petit-fils de Charles Tillon, dirigeant des FTP, apporte à ce récit une légitimité familiale et une connaissance intime des mécanismes de la Résistance. Le scénariste s’appuie sur une documentation irréprochable pour restituer l’histoire du SOE, ce service secret britannique créé en juillet 1940 par Winston Churchill avec pour mission de « mettre l’Europe à feu ». La BD révèle la dimension internationale de la Résistance française, trop souvent occultée par une vision franco-française des événements.
Le récit suit Bob Maloubier, ce jeune patriote de 19 ans qui, après un périple rocambolesque à travers la France occupée, rejoint les rangs du SOE en 1942. Fabien Tillon réussit le pari de contextualiser avec précision chaque action, chaque sabotage, dans la stratégie globale des Alliés, tout en préservant une dimension humaine.
On notera le choix audacieux d’une narration à la première personne. Dans un style direct, argotique et imagé, Bob Maloubier nous livre son témoignage avec authenticité. Cette approche permet de dépasser la simple chronique historique pour offrir une plongée vertigineuse dans l’intimité d’un résistant confronté aux dilemmes moraux et aux dangers permanents de la clandestinité.
Fabien Tillon excelle à dépeindre la complexité psychologique de son protagoniste, montrant comment l’enthousiasme juvénile de Bob se teinte progressivement d’amertume face aux tragédies de la guerre. Le scénariste aborde avec clarté les tensions entre les différents services de résistance, les rivalités d’ego et les enjeux politiques qui traversent la Résistance.
Lelio Bonaccorso, dessinateur sicilien reconnu pour ses collaborations avec Marvel et DC Comics, livre ici un travail graphique d’une qualité documentaire. Son trait, qui allie précision historique et expressivité, sert la dimension émotionnelle du récit. Le dessinateur, habitué aux sujets historiques complexes après ses succès avec « Jan Karski » ou « Qui a cassé Enigma ?« , maîtrise parfaitement l’art de reconstituer les atmosphères de l’époque.
Sa palette chromatique, privilégiant les tons sourds et contrastés, renforce l’atmosphère oppressante de la France occupée tout en soulignant les moments d’espoir et de résistance. Lelio Bonaccorso réussit le délicat équilibre entre réalisme documentaire et lisibilité, offrant des planches d’une grande richesse visuelle sans jamais nuire à la fluidité du récit.
Au-delà de ses qualités artistiques, « French commando » constitue un formidable outil pédagogique. L’œuvre est particulièrement recommandée pour les CDI d’établissements scolaires, s’adressant aussi bien aux collégiens qu’aux lycéens. Les professeurs d’Histoire y trouveront une ressource précieuse pour aborder la Résistance sous un nouvel angle , celui de la coopération internationale et des opérations spéciales.
« French commando – La résistance anglaise en France » réussit donc le pari ambitieux de concilier rigueur historique, excellence graphique et accessibilité du scénéario. Fabien Tillon et Lelio Bonaccorso offrent une BD qui honore la mémoire des héros méconnus du SOE et qui enrichit notre compréhension de la Résistance.
Fidèle d’Adolf Hitler depuis le début de son ascension dans les années 1920, Rudolf Hess est un membre éminent du IIIe Reich jusqu’en mai 1941, date à laquelle il se rend seul et en secret en Ecosse, aux commandes d’un avion de chasse.
Détenu sur place jusqu’à la fin de la guerre, il est jugé à Nuremberg et envoyé dans la prison de Spandau, où il meurt dans d’étranges circonstances en 1987.
La bd « Rudolph Hess – Le mystère non résolu » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Rudolph Hess – Le mystère non résolu »
La BD sortira en mars 2025.
Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale
Bande dessinée publiée en 2010 aux éditions Petit à Petit.
Résumé éditeur
Adapté du roman de Louis Pergaud publié en 1912.
Quand Lebrac se fait piquer par les Velran le plus beau des joyaux, à savoir un bouton doré, que peut-il se passer ?
Vous l’aurez deviné!
La reprise des hostilités entre les deux bandes adverses avec, au menu : une farandole de beignes, une avalanche de torgnoles, un tsunami de baffes…
Avec « la rentrée des claques », retrouvez Lebrac, le Grand Gibus, le Petit Gibus, Camus, La Crique dans une trépidante et savoureuse aventure… inédite!
Accrochez vous, ca va chauffer !!!
La bd « La Guerre des Boutons – Tome 4 – La rentrée des claques » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des Boutons – Tome 4 – La rentrée des claques »
« La Guerre des Boutons – Tome 4 : La rentrée des claques » est une œuvre qui parvient à capter l’attention par la richesse de son univers et la vigueur de son récit. Adapté du roman éponyme de Louis Pergaud, ce quatrième volet continue de raconter les aventures de deux bandes rivales, plongées dans une guerre de boutons symbolique et pourtant si sérieuse pour les protagonistes.
Sous la plume de Céka et le pinceau de Khaz, les personnages prennent vie avec une expressivité remarquable, témoignant d’un soin particulier accordé aux détails du quotidien rural.
Les scènes de confrontation, véritables moments clés de la série, sont orchestrées avec une énergie communicative. L’humour, omniprésent, apporte une légèreté bienvenue tout en soulignant le contraste avec la gravité perçue par les enfants dans ces querelles.
Cet album se distingue par sa capacité à capturer l’esprit de camaraderie et de rivalité qui anime ces jeunes héros. Toutefois, on pourrait reprocher à l’œuvre de ne pas suffisamment explorer de nouvelles voies narratives, laissant ainsi une impression de déjà-vu.
« La Guerre des Boutons – Tome 4 : La rentrée des claques » ravira les amateurs de la série qui y retrouveront les ingrédients qui ont fait son succès.
Bande dessinée publiée en 2006 aux éditions Petit à Petit.
Résumé éditeur
D’après le roman de Louis Pergaud publié en 1912.
Voici la suite et fin de l’adaptation pétillante du succès littéraire de Louis Pergaud, et succès cinématographique depuis l’adaptation d’Yves Robert en 1962.
On y retrouve les deux armées au point où on les avait laissées à la fin du tome 1 : après leur victoire triomphante sur les Velrans, les Longevernes sont en possession du trésor de guerre, quand soudain, en plein milieu de la salle de classe, les poches de La Crique craquent laissant s’échapper tous les précieux boutons !
La bd « La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse »
Mathieu Gabella et Khaz nous plongent, avec « La Forteresse », dans le dénouement palpitant de leur adaptation du classique de Louis Pergaud. Ce second tome, qui fait suite à « La Guerre des Boutons – Tome 1 – Le trésor », maintient l’intensité du récit en explorant les rivalités enfantines avec un regard à la fois fidèle et moderne.
L’intrigue s’ouvre sur un climat de triomphe pour les Longevernes, qui, après avoir défait les Velrans, se retrouvent détenteurs d’un butin inattendu. Toutefois, la lutte pour la suprématie n’est pas terminée, et ce trésor symbolique relance les hostilités entre les deux clans. Gabella parvient à capturer avec justesse les jeux de pouvoir et d’innocence qui caractérisent les relations entre ces jeunes protagonistes, tout en injectant une touche d’humour acerbe qui évite à l’histoire de sombrer dans la noirceur.
Khaz, quant à lui, nous offre un travail graphique remarquable. Ses illustrations, vibrantes et expressives, donnent vie aux émotions complexes des personnages.
« La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse » est une conclusion satisfaisante pour les amateurs du genre, même si elle ne parvient pas toujours à surmonter les défis inhérents à l’adaptation d’une œuvre littéraire aussi emblématique.
Composé de deux journaux de voyage, dans le village corse de Novella et à Hastings dans le Sussex Anglais, ce nouveau livre de Vanoli renoue avec un exercice auquel il s’était déjà confronté, notamment dans son Brighton report.
La méthode est cependant nouvelle pour Vanoli, qui consiste ici en une collecte de matériaux écrits, dessinés et photographiés qui, passés au tamis de la mémoire, recomposeront un récit. Deux îles et deux journaux différents mais qui habitent le même monde : celui de Vanoli, où la matière est toujours traversée d’onirisme, où les êtres humains sont approchés avec délicatesse. « Absorber visuellement le paysage et l’oublier. Les deux à la fois« .
Un travail sur la mémoire, peuplé de récits de vieillards, de ruines, de brocantes et d’antiquaires, de retours.
La bd « D’une île à l’autre » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « D’une île à l’autre »
Avec « D’une île à l’autre », Vincent Vanoli livre une œuvre à la fois contemplative et poétique, où le dessin se fait vecteur de méditation. L’auteur nous invite à un voyage insulaire à travers des paysages énigmatiques, habités par des personnages aussi singuliers qu’émouvants, tous en quête d’un lien ou d’un but.
Vincent Vanoli déploie un univers graphique à la fois brut et subtil, où le noir et blanc côtoie une bichromie sobre et évocatrice. Ce style dépouillé amplifie l’atmosphère d’introspection, donnant au lecteur l’impression d’un tête-à-tête avec les âmes des personnages. Chaque case semble raconter une solitude, une nostalgie, mais aussi une forme d’espoir, comme si les îles représentées ne formaient finalement qu’une seule et même quête : celle d’un ailleurs, d’un dialogue ou d’une réconciliation.
Vincent Vanoli parvient à marier le récit graphique à une réflexion sur l’isolement et la communauté. On peut trouver le rythme un peu lent, il s’agit précisément de l’une des grandes qualités de l’album : permettre au lecteur de s’imprégner pleinement de cette atmosphère flottante, presque onirique.
« D’une île à l’autre » est une invitation à ralentir, à contempler et à écouter les silences qui résonnent entre les cases.
Bande dessinée publiée en 2023 aux éditions Black River.
Résumé éditeur
Adapté du roman de H. P. Lovecraft publié en 1943 (écrit entre 1926 et 1927).
» Hei! Aa-shanta nygh ! Va-t’en ! Renvoie les dieux de la Terre dans leur repaire de Kadath l’inconnue, et prie l’espace tout entier de ne jamais me rencontrer sous mes mille autres formes…; car je suis Nyarlathotep, le Chaos Rampant ! «
Randolph Carter, voyageur au pays des rêves, tente de ne pas se réveiller avant d’avoir atteint son objectif, l’inaccessible Kadath : la demeure des dieux, un lieu de fantastique et d’imagination débordante. Carter parcourt un monde rempli de menaces et de monstres abominables, mais aussi de palais, de cités exubérantes et de paysages qui rappellent à l’homme son rôle insignifiant sur le gigantesque échiquier cosmique.
Quelles sont les raisons de continuer quand tout autour de soi est terrifiant et mortel ? Kadath peut apporter des réponses à cette question ! Une adaptation sans précédent de La Quête onirique de Kadathl’inconnue de H. P. Lovecraft.
La bd « Kadath – L’inconnue » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Kadath – L’inconnue »
Avec « Kadath – L’inconnue« , Florentino Flórez réussit une prouesse rare : transposer l’univers labyrinthique de H. P. Lovecraft en une bande dessinée captivante et accessible.
Dès les premières pages, le lecteur est happé par l’atmosphère énigmatique des contrées rêvées de Randolph Carter. Les illustrations signées Guillermo Sanna et Jacques Salomon transmettent une force visuelle singulière. Les paysages fantasmagoriques et les créatures fascinantes se mêlent pour recréer le sentiment de vertige propre à l’auteur original.
Florentino Flórezenrichit le récit par l’ajout d’un compagnon félin, offrant à la narration une légèreté et une humanité qui tranchent avec les tonalités parfois austères de Lovecraft . Ce choix permet d’équilibrer l’introspection du héros avec des dialogues fluides et des moments d’interaction captivants. La structure narrative, complexe mais maîtrisée, garantit une lecture immersive qui respecte l’héritage littéraire tout en le réinventant.
Force est de constater que l’imaginaire de Lovecraft est ici abordé avec audace et sensibilité. « Kadath – L’inconnue » se positionne comme une œuvre pour les amateurs de fantastique et de récits d’aventure. Une invitation à plonger dans les abysses du rêve et de l’inconnu.
Albums publiés en 2006 aux Editions Des dessins et des mots.
Résumé éditeur
Vers 450 000-300 000 ans avant J.-C., les premiers habitants. Fin du IXe siècle, invasion des Vikings. Au Moyen-Âge, où logent les Morbihannais. 1675-1689, le parlement de Bretagne à Vannes. 1666, création de Lorient. 1804, pendaison de Cadoudal. 1808, Napoléonville ou Pontivy. 1893, Sarah Bernhardt à Belle-Île. 1939-1944, la guerre dans le département ; 1971, les débuts du Festival interceltique… Autant d’événements qui révèlent la diversité et la variété de l’histoire du Morbihan.
Après s’être consacré, tout dernièrement, à l’histoire du Finistère et de Nantes, l’auteur poursuit avec passion ses investigations avec La drôle d’histoire du Morbihan des origines à nos jours. Il retrace, avec rigueur et avec une note d’humour, l’histoire du département au travers d’une sélection de 144 faits de la vie politique, économique, artistique…
Le livre relate également la « petite histoire » avec les coutumes, les fêtes… et les modes de vie rencontrés au fil des siècles. Outre les événements, l’auteur cite des personnalités marquantes originaires ou ayant vécu dans le Morbihan.
Cette histoire, pas toujours très drôle, est croquée par 10 talentueux dessinateurs humoristiques bretons : Nono, Arno, Bélom, Clam, Gégé, Juteau, Jiluk, Morvan, Schvartz et Stephan.
La bd « La drôle histoire du Morbihan » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La drôle histoire du Morbihan »
« La drôle histoire du Morbihan » de Christophe Trinka est une bande dessinée qui se distingue par son humour décalé et son originalité.
Trinka parvient à capturer l’identité du Morbihan à travers des anecdotes cocasses et des jeux de mots qui raviront les amateurs de la région. Les illustrations, bien que simples, sont efficaces et soutiennent bien le récit.
Le récit est fluide et bien construit, avec des transitions bien gérées entre les différentes histoires. L’humour peut parfois être trop localisé, limitant l’accessibilité pour ceux qui ne connaissent pas bien la région.
La bande dessinée excelle dans sa capacité à capturer la culture et l’histoire du Morbihan. Les références historiques et culturelles enrichissent le récit et offrent une immersion dans la région.
« La drôle histoire du Morbihan » est une œuvre divertissante et originale qui ravira les amateurs de la région et ceux qui apprécient un humour décalé. Trinka réussit à offrir une lecture agréable et enrichissante, malgré quelques légères inégalités dans le récit.
Une lecture recommandée pour ceux qui souhaitent découvrir le Morbihan sous un angle humoristique et décalé.
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations relatives aux appareils. Nous le faisons pour améliorer l’expérience de navigation et pour afficher des publicités personnalisées. Consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines fonctonnalités et caractéristiques.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.