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Colonel Armand, de Washington à l’armée des Chouans

Album publié en 2023 aux éditions Triomphe


Résumé éditeur

couverture bd Colonel Armand, de Washington à l'armée des Chouans

En 1777, Armand Tuffin de la Rouërie, jeune officier breton à la recherche d’aventures, quitte la France pour l’Amérique et s’engage dans la guerre d’indépendance aux côtés des Insurgents face aux troupes anglaises.

Téméraire, généreux, droit, il devient un proche de Washington et gagne le surnom de « Colonel Armand » au gré de ses exploits militaires, à la tête d’un corps franc d’infanterie qu’il finance sur ses fonds.

Quand la guerre prend fin en 1783, son séjour américain s’achève : Armand de la Rouërie traverse l’Atlantique et retrouve sa Bretagne bien-aimée.

Son expérience des idées républicaines le conduit à défendre les droits des Bretons face à la monarchie tandis que s’annonce la Révolution française.

Très vite, la nature oppressive du mouvement politique lui apparaît : dès lors le « Colonel Armand » n’aura de cesse de se battre pour défendre la liberté de son peuple et de sa terre.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Colonel Armand, de Washington à l’armée des Chouans »

La bd n’a pas encore été lue. Un avis sera posté dans quelques semaines.


Armand-Charles Tuffin, le marquis de La Rouërie, est né le 13 avril 1751 à Fougères et est décédé le 30 janvier 1793 au château de La Guyomarais à Saint-Denoual. Ce fut un soldat français et un héros de la guerre d’indépendance américaine, en plus d’être le chef d’un groupe appelé l’Association bretonne.

La Rouërie décide d’aller en Amérique. Là-bas, il a rejoint l’armée américaine et se fait appeler « Colonel Armand ». Il a dirigé un groupe de soldats à cheval appelé la 1re légion de dragons et a participé à la bataille de Yorktown. Il était ami avec George Washington.

Après son retour en Bretagne, La Rouërie a défendu le parlement de Bretagne contre certaines règles du gouvernement français, ce qui l’a conduit en prison à la Bastille.

Il est devenu contre la Révolution quand la noblesse de Bretagne a refusé de coopérer avec le gouvernement. Il a alors créé l’Association bretonne pour former une armée contre les révolutionnaires.

Malheureusement, il a été trahi et est mort avant de terminer son plan, mais son mouvement a inspiré plus tard d’autres personnes à se rebeller, ce qu’on appelle la Chouannerie.

L’histoire de Porto-Vecchio racontée aux enfants

Album publié en 2023 aux éditions Clémentine


Résumé éditeur

Natale et Serena parcourent le monde et voyagent dans le temps à l’aide de leur livre magique, accompagnés de l’abeille Abbabella.

Cette fois, ils découvrent l’histoire de la ville de Porto-Vecchio, en Corse.



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’histoire de Porto-Vecchio racontée aux enfants »

L’histoire de Porto-Vecchio racontée aux enfants, scénarisée par Lisa D’Orazio et Frédéric Bertocchini et illustrée par L’Ours, plonge jeunes lecteurs et passionnés d’histoire dans la genèse de cette cité corse. Les auteurs, tous deux docteurs en histoire, exploitent leur rigueur académique pour restituer fidèlement la fondation génoise de 1539 et la transition au « bastion de France » en 1769, sans simplification abusive.

La narration repose sur le duo de héros, Natale et Serena, accompagnés de l’abeille Abbabella, véritable fil conducteur pédagogique. Les bulles alternent dialogues et encadrés historiques, offrant un rythme soutenu.

Le trait de L’Ours se distingue par ses couleurs vives et son cadrage dynamique : les planches exploitent avec justesse les contrastes entre architectures fortifiées et paysages marins, renforçant l’immersion émotionnelle.

Ces 40 pages s’adresse tout particulièrement aux lecteurs de 7 à 12 ans désireux de découvrir l’histoire locale Corse sans renoncer à l’esthétique d’une bande dessinée de qualité. Une réussite pédagogique et artistique.


Lieu visité par la bd en Corse

Porto-Vecchio

L’histoire de Calvi racontée aux enfants

Album publié en 2024 aux éditions Clémentine.


Résumé éditeur

Natale et Serena parcourent le monde et voyagent dans le temps à l’aide de leur livre magique, accompagnés de l’abeille Abbabella.

Cette fois, ils découvrent l’histoire de la ville de Calvi, en Corse.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’histoire de Calvi racontée aux enfants »

Publiée en octobre 2024 aux éditions Clémentine, cette bande dessinée de Lisa D’Orazio et Frédéric Bertocchini, illustrée par L’Ours, plonge jeunes et moins jeunes dans l’épopée de la cité génoise de Calvi, en Corse. À travers le voyage de Natale et Serena, accompagnés de l’abeille Abbabella, l’album allie pédagogie et fantaisie pour transmettre un riche patrimoine historique avec justesse et enthousiasme.

Le scénario met en lumière la construction puis le rayonnement de la citadelle de Calvi, soulignant son rôle stratégique dans la marine génoise et les légendes locales – notamment la tradition qui fait de Calvi le lieu de naissance de Christophe Colomb. En transposant ces enjeux à hauteur d’enfant, Lisa D’Orazio et Frédéric Bertocchini réussissent à évoquer des thèmes majeurs : la transmission du savoir, l’identité insulaire et la rencontre des cultures méditerranéennes. Les traits de caractère de Natale, curieux et rêveur, et de Serena, déterminée et empathique, sont subtilement dessinés : leurs réactions face aux épreuves historiques donnent de la profondeur aux personnages sans alourdir le récit.

Le trait de L’Ours se distingue par sa clarté et sa douceur : un encrage précis, des couleurs chaudes à dominance ocre et azur, qui évoquent la pierre de la citadelle et le bleu intense de la Méditerranée. La mise en page alterne cases larges pour les panoramas de Calvi et vignettes plus petites pour les dialogues.

Fidèle à son objectif éducatif, « L’histoire de Calvi racontée aux enfants » réussit à concilier rigueur historique et plaisir de lecture. Un bel hommage à la citadelle de Calvi, à recommander aux 7-12 ans et à tous les amoureux du patrimoine Corse.


Lieu visité par la bd en Corse

Calvi

Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As »

Album publié en 2011 aux éditions Zéphyr.


Résumé éditeur

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Combat-mer-Tome-2-U-Boote-Lorient-la-base-des-781x1024.jpg.

Le 20 juin 1941, le U-203 est le premier U-Boote à être confronté, dans la zone de blocus autour de l’Angleterre, à la présence inattendue d’un cuirassé américain.

Dix jours plus tard, il est le premier à pénétrer dans une base sous-marine bétonnée sur les côtes françaises.

Après avoir obtenu des succès réguliers face aux convois dans l’Atlantique Nord durant ses 4 premières missions, à la fin de l’année, il fait de nouvelles victimes face au Canada.

Mais c’est sur les côtes américaines et dans les Caraïbes qu’il obtient ses plus grands résultats, pendant le premier semestre 1942.

Il se trouve toujours dans les secteurs les plus propices à la réussite, avant que les Alliés n’organisent leur défense, ce qui permet à son commandant Rolf Mützelburg d’obtenir les plus hautes décorations de l’époque et de devenir l’un des as de l’arme sous-marine.

Après avoir obtenu les deux les Feuilles de Chêne à la Croix de Chevalier le 15 juillet 1942, il refuse obstinément de débarquer comme l’Amiral Doenitz le lui demande.

Cette volonté de continuer le combat auprès de ses hommes lui coute la vie dès la patrouille suivante, lors d’un accident resté unique dans l’histoire de l’arme sous-marine : à cause du roulis, il se tue accidentellement après avoir percuté un ballast de la tête en ayant plongé du kiosque.

Pour les missions suivantes du U-203, il est remplacé par son ancien officier en second, Hermann Kottmann. Cet officier du cuirassé Graf Spee sabordé en Argentine en 1939 avait traversé le Pacifique pour rejoindre l’Allemagne et s’engager dans l’arme sous-marine. Malgré les progrès alliés réalisés en matière d’armement et de technologie au moment où il part au combat fin 1942, il réussira à faire encore 3 patrouilles, étant coulé pendant la dernière par l’action conjointe de l’aviation et d’un bâtiment de surface alliés.

Découvrez toute l’histoire du U-203 en mer et à St-Nazaire, Lorient et Brest grâce à 200 exceptionnelles photos pour la plupart inédites !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As » »

« Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des ‘As’ » se démarque comme une bande dessinée ambitieuse qui transcende le simple cadre du divertissement. Par son approche méticuleuse, l’œuvre plonge ses lecteurs au cœur d’une période historique fascinante, où la base de Lorient devient le théâtre des opérations stratégiques des sous-marins allemands.

Luc Braeuer déploie un récit visuellement saisissant grâce à une iconographie remarquable : 190 photographies d’époque, accompagnées de cartes et de plans précis, viennent illustrer les enjeux militaires et humains de cette base. Ce travail documentaire, rare en bande dessinée, ravira les amateurs d’histoire qui y trouveront une richesse inédite d’informations. Loin d’être un simple album, ce tome s’apparente à une chronique historique détaillée.

L’un des points forts réside dans la mise en lumière des commandants et des équipages des U-Boote, véritables figures d’un chapitre souvent méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Le lecteur suit leurs parcours audacieux, explorant leurs succès militaires et les défis techniques auxquels ils ont fait face.

« U-Boote : Lorient, la base des « As » est une œuvre pour les passionnés d’histoire maritime et militaire.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Lorient

Jules B – L’histoire d’un Juste

Album publié en 2016 aux éditions Des ronds dans l’O


Résumé éditeur

Dans cette BD Armelle Modéré rend un touchant hommage à son grand-père Julien Badey, dit « Jules ». Pendant la deuxième guerre mondiale, ce simple villageois bourguignon a fait partie de ceux que l’on a nommé les « Justes parmi les Nations ».

couverture bd Jules B - L'histoire d'un Juste

Jules Badey est un cordonnier bourguignon pendant la Seconde Guerre mondiale, un homme sans histoire qui essaie tant bien que mal d’exercer son métier dans un pays occupé.


De la guerre, il ne pense pas grand-chose, hormis qu’elle l’empêche de traiter ses commandes correctement par le manque de matières premières, ces dernières étant souvent bloquées et/ou réquisitionnées par les Allemands.


C’est un homme seul et abattu qui accuse le coup du départ de sa femme pour un autre homme, un « baron » qui possède un manoir à la sortie du village. Il noie sa détresse dans son vin quotidien.

Des juifs, il ne pense rien non plus. A peine sait-il qui ils sont. De la déportation, il n’a jamais entendu parler et l’exode qui commence sous ses yeux est pour lui un simple défilé de voitures qui partent se mettre en lieu sûr plus au Sud.
Alors quand il croise sur sa route 3 petits enfants juifs, il est décontenancé. Son cœur parle et lui demande de les protéger.

La bd « Jules B – L’histoire d’un Juste » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jules B – L’histoire d’un Juste »

« Jules B – L’histoire d’un Juste » est une bande dessinée poignante qui raconte l’histoire de Jules Badey, un cordonnier bourguignon pendant la Seconde Guerre mondiale. Au milieu d’une occupation allemande qui entrave son métier et d’une vie personnelle en déroute, Jules se trouve soudainement confronté à trois enfants juifs, victimes d’un accident de voiture. Sans réfléchir, il décide de les protéger, mettant sa propre vie en danger.

L’histoire, vue à travers les yeux de Jules, offre un point de vue authentique sur la guerre, la résistance, et la déportation des Juifs.

Jules, un homme ordinaire, devient un Juste parmi les nations, agissant par instinct et empathie. Les dessins doux et les couleurs pastel d’Armelle Modéré créent un contraste saisissant avec la gravité du sujet, tout en permettant aux jeunes lecteurs de s’immerger dans l’histoire.

Ce récit accessible aborde des thèmes complexes tels que la résistance, la peur, la solidarité et l’empathie, offrant aux lecteurs plus jeunes une opportunité de réfléchir sur des sujets difficiles de manière sensible et éducative.

« Jules B – L’histoire d’un Juste » est un ouvrage important qui contribue à préserver la mémoire de cette période sombre de l’histoire.

Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

Album publié en 2020 aux éditions Des ronds dans l’O


Résumé éditeur

couverture bd Si je reviens un jour...Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

En 2010, lors d’un déménagement au sein du lycée Jean de La Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris, des lettres et des photographies ont été trouvées dans une vieille armoire.

Enfouis là depuis des dizaines d’années, ces documents appartenaient à une ancienne élève, Louise Pikovsky.

Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne a correspondu avec sa professeure de lettres. Son dernier courrier date du 22 janvier 1944, jour où elle est arrêtée avec sa famille.

La bd « Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky »

« Si je reviens un jour… Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky » est une bande dessinée qui prend sa source dans la découverte de lettres et de photographies cachées dans une vieille armoire du lycée Jean de La Fontaine, à Paris.

Ces documents appartenaient à Louise Pikovsky, une élève juive de 15 ans. L’histoire nous plonge dans la vie de Louise, une jeune fille brillante et mature pour son âge, tout en nous exposant la relation spéciale qu’elle entretenait avec sa professeure de lettres, Mlle Malingrey.

Les dessins, bien que simples, parviennent à transmettre des émotions profondes et rendent hommage à cette période sombre de l’Histoire.

Les lettres de Louise, extrêmement réfléchies malgré son jeune âge, suscitent l’empathie du lecteur. On ressent sa souffrance, les restrictions et les violences subies par les Juifs pendant la guerre.

Les photos et documents d’archives à la fin de la BD ajoutent une dimension poignante en mettant un visage sur cette tragédie.

L’ouvrage est un devoir de mémoire essentiel pour ne jamais oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Il offre une vision intime de la vie d’une jeune fille prometteuse, brutalement arrachée à sa famille et à l’avenir qui aurait dû être le sien.

Cette bande dessinée mérite d’être lue et partagée pour perpétuer la mémoire de Louise et de tant d’autres victimes innocentes de cette période sombre de l’histoire humaine.


Pour aller plus loin

Le webdoc de France 24 sur les lettres de Louise Pikovsky ici


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz

Du sang dans la clairière

Album publié en 2023 aux éditions Ouest-France


Résumé éditeur

couverture bd Du sang dans la clairière

Au lendemain de la défaite de 1940, un petit groupe de jeunes gens se réunit.

Parmi ces filles et ces garçons, beaucoup d’étrangers, de Juifs et de communistes, pour qui la défaite ne peut être une fatalité.

Dans les rues de Paris ils commencent à coller des affiches hostiles à l’occupant allemand. Leur engagement et leurs actions s’intensifient au même rythme que la répression.

Aux condamnations à mort prononcées par les tribunaux allemands à l’encontre des résistants et aux exécutions d’otages, ils répondront bientôt par les armes, eux aussi.

Place aux attentats et à la lutte armée jusqu’à l’assassinat du colonel SS Julius Ritter. Puis il y a les arrestations, le procès, la prison et pour certains, la clairière…

Ils furent 1000 hommes à perdre la vie au Mont-Valérien entre les mois de mars 1941 et août 1944. Parmi ces hommes, Marcel RAJMAN, Juifs polonais FTP – MOI, exécuté dans la clairière de la forteresse le 21 février 1944 comme 22 des 23 membres du groupe Manouchian dit de ‘ l’Affiche rouge ‘.

A travers le récit de son aventure le lecteur appréhende les mécanismes d’entrée en Résistance et leur structuration politique et sociale, la répression allemande, l’engagement des étrangers, les persécutions exercées à l’encontre des Juifs, la collaboration française et le rôle du Mont-Valérien, principal lieu d’exécution allemande, pendant la Seconde Guerre mondiale.

La bd « Du sang dans la clairière » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Du sang dans la clairière »

Dans « Du sang dans la clairière« , Tal Bruttmann et Antoine Grande s’associent pour livrer une bande dessinée poignante qui nous plonge au cœur de la Résistance française durant l’Occupation.

Le récit, ancré dans les faits historiques, se concentre sur le parcours de Marcel Rajman et du groupe Manouchian, mettant en lumière la lutte acharnée de ces jeunes résistants. Ce qui frappe dans cet ouvrage, c’est la capacité des auteurs à éviter les écueils d’une narration purement didactique. Plutôt que de simplement retracer des événements, ils nous invitent à ressentir l’urgence et la dangerosité de l’époque, tout en dévoilant les doutes et les failles de ces figures héroïques.

Le dessin d’Efix, avec son style semi-réaliste, tranche avec ce que l’on pourrait attendre d’une bande dessinée historique. Loin de chercher une fidélité rigide aux détails, il privilégie une approche qui évoque l’atmosphère de l’époque par des touches subtiles et des choix graphiques audacieux. Ce parti pris visuel s’avère finalement très efficace pour immerger le lecteur dans le Paris occupé.

« Du sang dans la clairière » réussit ainsi à mêler habilement rigueur historique et dynamisme narratif. Cette œuvre s’impose comme une référence incontournable pour quiconque s’intéresse à la période sombre de la Seconde Guerre mondiale, en France.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Mont ValérienNanterre

Avec Bigeard

Album publié en 2023 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

couverture bd  Avec Bigeard

Parti soldat du rang, il finira Général et ministre !

Marcel Bigeard est inséparable des conflits de l’armée française de la deuxième moitié du vingtième siècle.

Né à Toul en 1916, il est incorporé comme deuxième classe en 1936 lors de son service militaire, dont il sort comme caporal-chef en 1938.

La guerre le rappelle, il ne quittera plus l’armée. De la Résistance à l’Indochine, de l’Algérie aux responsabilités de secrétaire d’État à la Défense, de 1939 à 1976, il fait figure de combattant par excellence, soldat d’instinct, meneur d’hommes, infatigable baroudeur et homme d’action, témoin d’un demi-siècle d’affrontements.

Le 22 mars 1939 – le général Bigeard est rappelé au sein du 23e régiment d’infanterie de forteresse à cette date.

En septembre 1939 – le général Bigeard est affecté au 79e régiment d’infanterie de forteresse dans le sous-secteur fortifié de Hoffen de la ligne Maginot

Le 25 juin 1940 – le général Bigeard est fait prisonnier à cette date et passe 18 mois de captivité au Stalag 12A

Le 11 novembre 1941 – le général Bigeard parvient à s’évader .

En février 1942 – Le général Bigeard est affecté au camp de Bandia près de Thiès au Sénégal.

En octobre 1943 – Le général Bigeard est dirigé avec son régiment sur Meknès au Maroc.

Le 8 août 1944 – Le général Bigeard est parachuté dans l’Ariège avec le titre de « délégué militaire départemental ».


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Avec Bigeard »

« Avec Bigeard » de Louis Perez y Cid et Patrick de Gmeline est une bande dessinée qui parvient à capturer l’essence du général Marcel Bigeard, une figure marquante et controversée de l’armée française.

À travers un récit minutieusement documenté, les auteurs offrent une plongée captivante dans l’histoire militaire française, mettant en lumière les exploits et les dilemmes moraux d’un homme dont la vie fut marquée par des conflits majeurs du XXe siècle.

L’authenticité historique de l’œuvre est indéniable. Les auteurs ont fait preuve d’une rigueur impressionnante dans la reconstitution des événements, des campagnes d’Indochine et d’Algérie aux engagements politiques de Bigeard.

Les illustrations de Perez y Cid sont particulièrement remarquables, capturant avec précision les détails des uniformes, des décors et des expressions, ce qui renforce l’immersion du lecteur dans cette époque tumultueuse.

« Avec Bigeard » reste une œuvre majeure, offrant une réflexion profonde sur le courage, l’honneur et les réalités brutales de la guerre.

Cette bande dessinée est un incontournable pour les amateurs d’histoire militaire, proposant une lecture à la fois instructive et stimulante.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

BandiaMeknès

A contre-marée

Album publié en 2023 aux éditions Panthera


Résumé éditeur

À la rencontre de Scarlette Le Corre, marin-pêcheur et algocultrice

couverturebd A contre-marée

Scarlette Le Corre. Un nom pareil, ça ne s’invente pas.Un parcours comme le sien non plus.


Scarlette est la première patronne de pêche française. Elle a commencé à naviguer seule en mer à une époque où les femmes pouvaient à peine espérer monter à bord d’un navire.


Parler de Scarlette, c’est dépeindre l’histoire du Guilvinec, ville portuaire du Finistère sud, en Bretagne. C’est se laisser emporter le long de l’estran pour découvrir les algues et leurs bienfaits. C’est revenir quelques décennies en arrière, au cœur des luttes politiques du secteur maritime en France.


Scarlette peut diviser mais ne laisse jamais indifférent.e. Alors, nous avons voulu raconter son histoire. Il aura fallu suivre le rythme effréné de son quotidien pour espérer saisir le personnage avec justesse.

C’est à travers le carnet de bord de Manon Selli illustré par les aquarelles de Lauriane Miara, qu’À contre-marée nous embarque aux côtés de la célèbre patronne de pêche.

La bd « A contre-marée » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « A contre-marée »

La bd n’a pas encore été lue. Un avis sera posté dans quelques semaines.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Le Guilvinec

Maximilien Kolbe

Album publié en 2022 aux éditions Plein Vent


Résumé éditeur

Un saint à Auschwitz

couverture bd Maximilien Kolbe

Fin juillet 1941 à Auschwitz, le franciscain Maximilien Kolbe fait le sacrifice suprême.

Il offre sa vie en échange de celle d’un père de famille.

Cette fin héroïque ne doit pas faire oublier ce que fut le reste de la vie de cet homme hors du commun : journaliste, créateur d’une gigantesque aventure de presse, missionnaire au Japon…

La vie de Maximilien Kolbe fut d’une richesse stupéfiante pour un homme qui ne souhaitait que la pauvreté.

Une vie au service de la Vierge Marie.

« Je voudrais m’user jusqu’à la corde au service de l’Immaculée, disparaître sans laisser de trace, et que le vent emporte mes cendres aux quatre coins du monde. »

Maximilien-Marie Kolbe.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Maximilien Kolbe »

La bande dessinée « Maximilien Kolbe » nous plonge au cœur de l’extraordinaire vie de ce prêtre franciscain, une vie empreinte de dévouement, de foi, et d’amour envers la Vierge Marie. L’auteur nous raconte de manière captivante le moment héroïque de sa vie à Auschwitz, lorsque Maximilien Kolbe fait le sacrifice ultime en se substituant à un père de famille condamné à mourir de faim et de soif.

Cette scène poignante est le point de départ pour un récit qui nous emmène à travers les différentes étapes de la vie de ce saint homme.

La narration est fluide et accessible, avec des phrases courtes et percutantes qui rendent l’histoire facile à suivre. L’auteur nous dévoile les multiples facettes de Maximilien Kolbe, du journaliste au missionnaire, en passant par le créateur d’une revue à vocation spirituelle. Le récit est ponctué de moments de profonde réflexion, notamment lorsque le protagoniste partage son expérience de la vision de la Vierge Marie, un moment qui a bouleversé sa vie de manière irréversible.

Les illustrations de Régis Parenteau-Denoël sont réalistes et fidèles aux différentes époques de la vie de Maximilien Kolbe. Les détails des décors et des expressions des personnages ajoutent une dimension visuelle importante à l’histoire.

En fin de l’album, les photos représentant les différentes périodes de la vie de Maximilien Kolbe ajoutent une touche personnelle et authentique à cet hommage.

Un ouvrage qui rend un bel hommage à la mémoire de Maximilien Kolbe, canonisé par le pape Jean-Paul II en 1982.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

AuschwitzNiepokalanów