L’homme qui pouvait accomplir des miracles
Album publié en 2025 aux éditions Dargaud.
Résumé éditeur
D’après le roman de H.G. Wells publié en juin 1898.

M. Fotheringay, homme ordinaire sans ambition ni imagination, découvre un jour qu’il peut accomplir des miracles d’un simple souhait.
Mais plutôt que de changer le monde, il se contente de petits prodiges insignifiants… jusqu’à ce qu’un accès de colère l’amène à envoyer un policier en enfer ? littéralement.
Pris de panique, il se tourne vers le pasteur Maydig, un homme bien plus enthousiasmé que lui par ce pouvoir.
Ensemble, ils entreprennent d’améliorer la société, mais leur maladresse et leur excès de zèle finissent par provoquer une catastrophe aux proportions bibliques !
Seul dans un monde ravagé par ses propres miracles, Fotheringay devra faire face aux conséquences de son incroyable don.
Adaptée d’une nouvelle méconnue de H.G. Wells, cette comédie fantastique délicieusement british, entre satire et farce absurde, s’inscrit dans la lignée des œuvres de Lewis Carroll, Douglas Adams et Terry Pratchett.
Une relecture brillante signée J.-L. Munuera, entre Uderzo et Doctor Who, qui nous entraîne dans une aventure aussi burlesque que vertigineuse.
La bd « L’homme qui pouvait accomplir des miracles » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’homme qui pouvait accomplir des miracles »
José Luis Munuera signe une adaptation remarquable de la nouvelle méconnue de H.G. Wells, transportant le récit britannique dans l’univers de la bande dessinée avec virtuosité. L’histoire de George Fotheringay, cet homme ordinaire qui découvre soudainement le pouvoir d’exaucer ses souhaits, devient sous le trait du dessinateur espagnol une méditation subtile sur l’orgueil et les limites de la bienveillance.
Le scénario révèle une profondeur psychologique attachante : Fotheringay, dénué d’ambition naturelle, se contentant de prodiges anodins comme changer la couleur d’un vase, transformer son chapeau en lapin , incarne la naïveté face au pouvoir absolu. Son interaction avec le pasteur Maydig cristallise le drame : là où le prêtre voit une occasion de sauver l’humanité, Fotheringay ne trouve que confusion et responsabilité accablante.

Graphiquement, José Luis Munuera privilégie une esthétique semi-réaliste aux décors envoûtants en couleurs directes. Cette approche crée une atmosphère hybride où l’humour British côtoie l’absurde vertigineux. L’ensemble s’inscrit justement dans la lignée de Lewis Carroll, Douglas Adams et Terry Pratchett.
Une fable visuellement splendide, délicieusement légère mais philosophiquement résonante, destinée à tous ceux qui apprécient l’ironie british et l’illustration de qualité.




