Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


L’homme qui commanda la 2e DB et libéra Paris.

couverture bande dessinée Les Compagnons de la Libération : Général Leclerc

Fin 1940, le colonel Philippe Leclerc, en poste au Tchad, décide d’attaquer Koufra, une oasis libyenne située à plus de 1 500 km.

La mission semble démentielle, car il faut traverser le Sahara, affronter le sable dans lequel les voitures s’enfonceront, puis la roche mise à nue par le vent.

Sans compter ces montagnes qui culminent à plus de 3 000 mètres. Le tout sans routes, sans cartes et sans points d’eau.

Pourtant, avec 400 hommes et 56 véhicules, Leclerc va tenter l’impossible pour conquérir un bastion italien réputé imprenable.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc »

La bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc » nous plonge au cœur des exploits audacieux du colonel Philippe Leclerc pendant la Seconde Guerre mondiale. Jean-Yves Le Naour et Fred Blier captivent avec leur récit sur la détermination et le courage exemplaires de Leclerc, mettant en lumière un moment décisif de son commandement : l’attaque de Koufra en Libye.

Le récit commence par le défi apparemment insurmontable de Leclerc : avec une troupe sous-équipée, traverser plus de 1 500 km de désert pour attaquer un bastion italien réputé imprenable. Malgré les obstacles redoutables du Sahara, des véhicules qui s’enfoncent dans le sable et un ennemi supérieur en nombre et en ressources, Leclerc refuse de reculer. Son caractère intrépide et sa conviction inébranlable en la libération de la France le poussent à défier les ordres et à poursuivre son objectif avec détermination.

Jean-Yves Le Naour présente Leclerc comme un personnage charismatique, brave et loyal, mais aussi têtu et imprudent dans sa quête pour restaurer l’honneur de la France. Le récit se concentre sur cette mission spécifique plutôt que sur une biographie exhaustive, offrant ainsi une plongée intense dans un moment crucial de l’histoire militaire française.

extrait bd Les Compagnons de la Libération - Général Leclerc

Sur le plan artistique, Fred Blier déploie un style hyperréaliste qui rend hommage à l’authenticité historique. Les détails minutieux des uniformes, des équipements et des décors transportent le lecteur au cœur de l’action, renforçant l’immersion dans l’épopée de Leclerc. La composition dynamique des planches et les angles variés capturent l’intensité des combats ainsi que les émotions des personnages, enrichissant l’expérience visuelle et narrative.

La série « Les Compagnons de la Libération » s’inscrit dans une démarche pédagogique importante, visant à éduquer le public sur le courage et la résilience des Français libres pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Les Compagnons de la Libération – Général Leclerc » est une œuvre captivante qui honore un héros méconnu mais crucial de la résistance française. À travers un récit intense et des illustrations saisissantes, cette bande dessinée célèbre le courage individuel et collectif qui a marqué une période sombre de l’histoire européenne.


Le général Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947) était un officier français et une figure clé de la Seconde Guerre mondiale. Il a servi dans l’armée française pendant la campagne de France en 1940. Il a ensuite rejoint les Forces françaises libres du général de Gaulle.

Leclerc a été chargé de diriger la 2ème division blindée. Egalement connue sous le nom de division Leclerc, elle a joué un rôle important dans la libération de la France pendant la guerre.

La division a été impliquée dans de nombreuses opérations, notamment la campagne d’Afrique du Nord, la campagne d’Italie et la libération de Paris en 1944.

Leclerc était connu pour sa grande compétence militaire, son courage personnel. Il est resté populaire auprès du public français après la guerre.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Koufra

Klaus Barbie – la route du rat

Album publié en 2022 aux éditions Urban Comics.


couverture bd Klaus barbie – la route du rat

Responsable de la mort de centaines de Juifs et de résistants, dont Jean Moulin, le SS Klaus Barbie échappe à la justice et à une double condamnation à mort à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Quittant finalement son Allemagne natale pour l’Amérique du Sud, il y applique les mêmes méthodes.

Il va jusqu’à organiser le coup d’État du dictateur Hugo Banzer.

Véritable mercenaire, celui que l’on surnommait le Boucher de Lyon est finalement reconnu, puis traqué, jusqu’en 1987, date fatidique de son jugement et de sa condamnation, sans précédent en France : prison à perpétuité pour crime contre l’humanité


Fruit du travail conjugué de Frédéric BRÉMAUD et de Jean-Claude BAUER – qui a couvert le procès de 1987 pour Antenne 2 –, KLAUS BARBIE, LA ROUTE DU RAT retrace la vie de l’un des plus grands criminels de guerre du XXe siècle.

S’appuyant sur des sources historiques et la participation de Jean-Olivier VIOUT, substitut général durant ce procès historique, ou encore de Serge KLARSFELD, grand défenseur de la cause des déportés juifs – qui signe la préface de cet ouvrage –, ils aboutissent à un récit nécessaire, témoignant de l’un des procès les plus retentissants de l’Histoire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Klaus Barbie – la route du rat »

« Klaus Barbie – La route du rat » est une bande dessinée documentaire captivante, réalisée par Jean-Claude Bauer et Frédéric Brémaud. Ce récit graphique détaille la vie et les crimes de Klaus Barbie, l’ancien chef de la Gestapo à Lyon, ainsi que sa traque post-guerre et son procès.

Le récit est minutieusement documenté, enrichi par les préfaces des Klarsfeld, figures emblématiques de la chasse aux nazis. L’ouvrage se distingue par son dessin au crayon de couleur, réaliste et saisissant, qui ajoute une profondeur émotionnelle aux faits historiques présentés. La bande dessinée réussit le pari délicat de mêler narration historique et impact émotionnel, évitant le piège d’un simple exposé didactique.

extrait Klaus Barbie – la route du rat

Les auteurs retracent avec rigueur la fuite de Barbie en Amérique latine via la « route du rat » et son extradition finale en France. Les témoignages glaçants des victimes et le cynisme de Barbie rendent cette lecture particulièrement poignante.

« Klaus Barbie – La route du rat » est une œuvre essentielle pour comprendre les horreurs du nazisme et l’importance de la justice historique.

Cette bande dessinée, à la fois éducative et émotive, est une contribution majeure à la mémoire collective.


Klaus Barbie était un officier allemand de la Gestapo et du service de sécurité SS pendant la Seconde Guerre mondiale. Surnommé « le boucher de Lyon« , il est surtout connu pour les atrocités qu’il a commises en France pendant l’occupation allemande.

Barbie est né en Allemagne en 1913 et rejoint le parti nazi en 1932. Il est recruté par la Gestapo en 1935 et participe à l’invasion de la France en 1940.

De 1942 à 1944, il est le chef de la Gestapo à Lyon, où il est responsable de la torture, de l’exécution et de la déportation de milliers de personnes, dont des résistants et des Juifs.

Après la guerre, Barbie s’enfuit en Amérique du Sud où il se cache pendant plusieurs années.

En 1983, il est finalement extradé en France et jugé pour crimes contre l’humanité. Il est reconnu coupable et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987.

Le cas de Klaus Barbie est emblématique de la brutalité et de la violence de l’occupation nazie en France. Son procès a été l’un des plus importants de l’après-guerre en France. Il a permis de faire la lumière sur les atrocités commises par les nazis en France pendant la guerre.

Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


L’homme qui unifia la résistance.

couverture bd Les Compagnons de la Libération : Jean Moulin

Après leur débarquement en Afrique du Nord, en novembre 1942, les Alliés soutiennent le général Giraud pour contrecarrer les plans de De Gaulle.

Mais l’homme du 18 juin n’est pas du genre à se laisser écarter de l’échiquier politique et des tractations concernant le sort de la France.

Sur le terrain, dans la France occupée, Jean Moulin œuvre pour unifier la résistance.


Mais si coaliser les mouvements combattants est déjà difficile, les faire cohabiter avec des responsables politiques de tous bords s’avère presque impossible.


Pourtant, De Gaulle fait venir Jean Moulin à Londres et le charge de créer le Conseil National de la Résistance


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin »

« Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin » de Jean-Yves Le Naour et les artistes Inaki Holgado et Marko, s’inscrit comme un chapitre captivant dans la série dédiée aux figures de la Résistance française.

L’album nous plonge dans les méandres politiques et les luttes intérieures de la France occupée, mettant en lumière le rôle crucial de Jean Moulin dans l’unification des factions résistantes.

Le récit démarre sur fond de rivalités entre les Alliés et les protagonistes français, avec De Gaulle et Moulin tentant de naviguer entre les ambitions de Giraud et les manoeuvres de l’occupant nazi. Ce contexte complexe est habilement exploré par Le Naour, qui dépeint Moulin non seulement comme un stratège militaire, mais aussi comme un homme politique habile et idéaliste, déterminé à préserver l’unité face aux divisions internes de la Résistance.

Les dessins de Holgado et Marko, d’un réalisme saisissant, capturent l’atmosphère sombre et clandestine de l’époque, renforçant l’immersion du lecteur dans les coulisses de la guerre secrète.

extrait bd Les Compagnons de la Libération - Jean Moulin

L’album est enrichi par un cahier documentaire approfondi, offrant un éclairage historique précieux sur les événements et la vie de Moulin, soulignant son impact durable sur la mémoire collective française.

À travers cette œuvre, Le Naour et son équipe nous rappellent l’importance de résister à l’oppression et de défendre les valeurs républicaines, faisant de Moulin un symbole intemporel de courage et de détermination.

« Les Compagnons de la Libération – Jean Moulin » se distingue comme une contribution significative à la bande dessinée historique, offrant non seulement un récit palpitant mais aussi une réflexion profonde sur les défis moraux et politiques auxquels ont fait face les héros de la Résistance.


Jean Moulin était un haut fonctionnaire et résistant français, né en 1899 à Béziers. Il est connu pour son rôle de chef de la Résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après des études de droit et une carrière dans l’administration, Moulin est nommé préfet de Chartres en 1939. Pendant l’occupation allemande, il est révoqué de ses fonctions et rejoint la Résistance.

En 1942, Moulin est envoyé à Londres pour coordonner l’action des mouvements de Résistance français avec le gouvernement en exil.

Il est ensuite parachuté en France pour prendre le commandement de la Résistance intérieure, sous le nom de code Rex.

Il parvient à unifier les différents mouvements de Résistance en France sous l’autorité du Conseil national de la Résistance (CNR).

En juin 1943, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo à Caluire-et-Cuire, près de Lyon. Torturé pendant plusieurs jours, il ne révèle aucune information sur la Résistance et meurt des suites de ses blessures en juillet 1943.


Jean Moulin est devenu un symbole de la Résistance française et de l’unité nationale pendant la guerre. Il est considéré comme l’un des plus grands héros de la France et a reçu de nombreuses distinctions posthumes, dont la Médaille de la Résistance, la Croix de guerre 1939-1945 et la Légion d’honneur.


Musée de la Libération de Paris / Musée du Général Leclerc / Musée Jean Moulin


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

CaluireLyon

Madeleine, Résistante – T01 – La Rose dégoupillée

Album publié en 2021 aux éditions Dupuis.



La petite Madeleine Riffaud, née en 1924, vit heureuse avec son grand-père et ses parents instituteurs.

couverture bande dessinée Madeleine, Résistante

Du moins, jusqu’à ce que la Seconde Guerre mondiale n’éclate, que l’Exode ne jette la famille sur les routes et que l’adolescente, atteinte de tuberculose, soit envoyée dans un sanatorium perché dans les Alpes.

Pourtant, Madeleine est bien résolue à réaliser un projet fou et nécessaire : trouver des résistants et lutter contre l’occupant. Elle y parviendra, sous le nom de code « Rainer ».

Son entrée dans la Résistance ne sera que le premier acte d’un destin exceptionnel qu’elle raconte aujourd’hui dans une première trilogie nourrie des milliers de détails d’une mémoire qui n’a rien oublié…

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Madeleine, Résistante – Tome 1 – La Rose dégoupillée »

« Madeleine, Résistante – Tome 1 : La Rose dégoupillée » est une œuvre magistrale qui plonge le lecteur dans l’univers poignant de la Seconde Guerre mondiale, à travers les yeux de Madeleine Riffaud, une jeune résistante. Ce premier tome est scénarisé par Jean-David Morvan et illustré par Dominique Bertail.

Le récit de Madeleine, souvent considéré comme un témoignage précieux, offre une perspective intime et touchante sur son engagement précoce dans la Résistance. On souligne souligne l’habileté avec laquelle les auteurs dépeignent les relations personnelles de Madeleine, notamment avec son grand-père, et les moments de solidarité entre résistants. Ces interactions humaines, chargées d’émotion, enrichissent le récit et le rendent profondément humain​.

Les illustrations de Bertail sont saluées pour leur justesse et leur capacité à capturer l’atmosphère oppressante de l’époque. Les dessins, mêlant des touches de bleu et de blanc, rappellent les pages à l’encre d’antan et apportent une dimension littéraire et poétique à l’œuvre. Cette combinaison de visuel et de texte crée une symbiose parfaite, rendant la lecture aussi esthétique qu’instructive​​.

Le récit, bien plus qu’une simple bande dessinée historique, se veut également un rappel nécessaire des valeurs de courage et de solidarité en des temps troublés. En revisitant cette période sombre de l’histoire, « La Rose dégoupillée » nous rappelle l’importance de la mémoire et de l’héroïsme au quotidien.

Un ouvrage incontournable, à mettre entre toutes les mains, jeunes et moins jeunes, pour comprendre l’impact de la Résistance et l’importance de l’engagement personnel face à l’oppression.

« Madeleine, Résistante – Tome 1 : La Rose dégoupillée » est une œuvre d’une rare profondeur, à la fois émouvante et instructive, qui mérite toute l’attention des lecteurs.




Madeleine Riffaud était une résistante française pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a également participé à d’autres actions de la Résistance, telles que le transport de matériel et de documents clandestins, et l’aide à des prisonniers politiques à s’évader.

Après la guerre, Madeleine Riffaud a continué à militer pour les droits de l’homme et la paix. Elle est également devenue journaliste et écrivaine.

Madeleine a publié plusieurs livres sur ses expériences pendant la guerre et sur ses convictions politiques.

Elle est une figure importante de la Résistance française. Egalement un exemple de courage et de détermination dans la lutte contre l’oppression et l’injustice.

Les Compagnons de la Libération – Pierre Messmer

Album publié en 2019 aux éditions Grand Angle.


L’homme du 17 juin.

Le 17 juin 1940, le jeune sous-lieutenant Pierre Messmer apprend avec stupéfaction que le maréchal Pétain appelle à cesser le combat.

Pour lui, c’est une trahison, et il ne voit qu’une seule solution : désobéir pour sauver l’honneur de la France.

Avec son ami Jean Simon, soldat comme lui, le futur Premier ministre prend la route de l’Angleterre : à l’appel du général de Gaulle, il s’apprête à livrer le combat de sa vie, celui de la résistance


En plongeant dans les pages de « Les Compagnons de la Libération : Pierre Messmer« , on découvre bien plus qu’une simple succession de vignettes ; c’est un récit qui vibre au rythme du courage et de la détermination. D’emblée, l’album captive par sa capacité à encapsuler l’essence d’une époque où la France, plongée dans l’obscurité de l’Occupation, vit émerger des figures de lumière et de résistance.

Catherine Valenti, en orchestre de cette œuvre, tisse avec habileté la toile d’une histoire qui, malgré son ancrage dans les faits, ne manque jamais de souffle ni de dynamisme. Les traits de Messmer se dessinent ainsi comme ceux d’un héros de papier certes, mais d’une humanité palpable, ce qui rend son combat et son refus de l’armistice d’autant plus saisissants. L’indignation qui l’anime face à la demande d’armistice de Pétain est illustrée avec une intensité qui transcende le médium.

La bande dessinée se distingue également par son exigence documentaire. Les auteurs ne se contentent pas de dépeindre des événements ; ils nous plongent dans les méandres de l’armée des ombres, révélant les risques et les sacrifices inhérents à la lutte contre l’occupant. Les passages dépeignant l’infiltration des cellules résistantes et la brutalité des tortures infligées par l’ennemi sont particulièrement poignants et montrent que l’engagement de ces hommes et femmes n’était pas un choix mais une nécessité.

Graphiquement, Philippe Tarral rend justice à ce pan de l’histoire avec un style qui allie clarté et expressivité. Les scènes d’action sont dynamiques, les expressions des personnages chargées d’émotion, et l’utilisation de la lumière et de l’ombre contribue à une atmosphère qui évoque adroitement la tension de l’époque.

« Les Compagnons de la Libération : Pierre Messmer » est une œuvre qui se doit de figurer dans toute bibliothèque digne de ce nom, que l’on soit passionné d’histoire ou amateur de bandes dessinées. Elle n’est pas seulement un hommage à un homme ou à un mouvement, mais un testament de la force de l’esprit humain face à l’adversité, un récit qui résonne avec les questions de moralité et de choix qui restent éternellement d’actualité.



Né en 1916 en Lorraine, Messmer a rejoint l’armée française en 1939. Il a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment en Afrique du Nord, en Italie et en Allemagne. Après la guerre, il est devenu officier supérieur de l’armée française. Pierre Messmer a occupé plusieurs postes importants, notamment celui de chef d’état-major des forces françaises en Algérie.

portrait dessinée pierre messmer

En 1958, Pierre Messmer s’est lancé dans la politique et a été élu député de Moselle.

Il a par la suite occupé plusieurs postes ministériels, dont celui de ministre des Armées, et a été élu président de l’Assemblée nationale en 1986.

Pierre Messmer est surtout connu pour son rôle de Premier ministre français de 1972 à 1974, sous la présidence de Georges Pompidou.

Pendant son mandat, il a notamment mené des réformes économiques et sociales importantes. Il a également travaillé à renforcer la place de la France sur la scène internationale.

Pierre Messmer était également un fervent défenseur de l’environnement. Il a joué un rôle important dans la création du parc national de la Vanoise en 1963. Pierre Messmer est décédé en 2007. Mais son héritage en tant que leader politique et visionnaire continue d’inspirer les gens en France et dans le monde entier.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Bir HakeimDamas

Le voyage de Marcel Grob

Album publié aux éditions Futuropolis en 2018.


Résumé éditeur

Le destin tragique de Marcel Grob, jeune Alsacien de 18 ans, enrôlé de force en juin 1944, dans la Waffen SS.

couverture bd Le voyage de Marcel Grob

Philippe Collin et Sébastien Goethals se basent sur l’histoire vraie d’un de ces «malgré nous».

Ils racontent comment et dans quelles conditions ces jeunes Alsaciens furent incorporés et durent combattre dans la SS.

Philippe Collin a écrit cette BD en hommage à son grand oncle Marcel Grob.

Même si le personnage de l’histoire ne ressemble pas physiquement à son grand oncle, il reproduit parfaitement ses actes.


L’album a décroché le Prix Historia de la bande dessinée historique 2019.
Le Prix des lycées (catégorie prix jeunesse) du Festival d’Angoulême 2020 a été décerné à l’album.

logo fnac

Cet album traite avec subtilité du sujet sensible des « malgré-nous ». Ce sont les Alsaciens enrôlés de force dans l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.

À travers le témoignage d’un vieillard interrogé par un jeune juge, l’histoire dépeint nuancièrement le portrait d’un homme et d’une population prise dans les engrenages tragiques de l’époque.

Les atrocités commises par les SS en fin de guerre sont abordées sans manichéisme, révélant une forme de peur et une volonté de destruction. Le dessin sobre et efficace illustre les scènes avec retenue, laissant une empreinte durable.

extrait bd Le voyage de Marcel Grob

Ce récit captivant remet en question nos propres certitudes. Qu’aurions nous fait à la place de Marcel Grob ?

Une lecture forte qui contribue à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en abordant un sujet rarement traité en bande dessinée.


Carte issue de la bd.

carte bd Le voyage de Marcel Grob


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

DresdeKirchbergLac de GardeMarzabottoMulhouseMunichStralsundStuttgart

Les Compagnons de la Libération : Vassieux-en-Vercors

Album publié une première fois en juin 2023 aux Grand Angle


Résumé éditeur

Le maquis qui a laissé la plus grande empreinte dans notre mémoire.

couverure bd Les Compagnons de la Libération : Vassieux-en-Vercors

Ce n’est pas seulement un des maquis les plus anciens, gonflé par la loi sur le STO qui fait fuir des centaines de jeunes dans la montagne.

Ce n’est pas seulement un des principaux maquis, tant par la zone contrôlée, le plateau du Vercors, que par les 4 000 hommes rassemblés et prêts à combattre.

C’est aussi un lieu de sacrifice. Un haut lieu de la Résistance et le terrain d’une répression impitoyable de la part de l’occupant.

Le Vercors, c’est l’héroïsme et le sacrifice, la fierté du soulèvement contre l’occupant nazi, mais aussi la tragédie d’une répression sanglante.

Le maquis qui a laissé la plus grande empreinte dans notre mémoire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération : Vassieux-en-Vercors »


« Les Compagnons de la Libération : Vassieux-en-Vercors » est une œuvre de bande dessinée qui se distingue par sa capacité à mêler habilement l’histoire et la mémoire à travers un récit émouvant et captivant.

L’auteur, Jean-Yves Le Naour, nous emmène dans un voyage dans le temps, où le passé et le présent s’entrelacent de manière poignante.

Le scénario de Le Naour est une prouesse narrative. Il réussit à rendre accessible une période complexe de l’histoire tout en offrant un récit qui peut être apprécié aussi bien par les initiés de la Seconde Guerre mondiale que par les néophytes.

L’utilisation astucieuse de flashbacks permet de tisser des liens entre l’histoire du maquis du Vercors et la mémoire familiale de l’héroïne, créant ainsi une dimension humaine et d’identification remarquable.

Le choix des événements historiques à mettre en lumière est judicieux, couvrant des moments clés de la Résistance, tout en abordant la controverse entourant la trahison des alliés.

Le dessin réaliste de Claude Plumail est d’une grande qualité. Ses décors détaillés et son utilisation du sépia pour les scènes passées renforcent l’authenticité historique de l’œuvre. La collaboration entre Le Naour et Plumail se révèle être une alchimie parfaite pour raconter cette histoire.

« Les Compagnons de la Libération : Vassieux-en-Vercors » est bien plus qu’une simple bande dessinée historique.

C’est une œuvre qui éduque tout en émouvant, qui encourage la réflexion tout en captivant l’imagination.

Elle offre un hommage poignant à la Résistance et à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté.

Cette série, qui continue de contribuer à la préservation de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, mérite une place de choix dans la bibliothèque de tout amateur d’histoire et de littérature graphique.


Plus d’infos la sur le thème du Vercors pendant la seconde Guerre mondiale:


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Vassieux-en-VercorsVercors

Femmes en résistance – Numéro 1 – Amy Johnson

Album publié en 2013 aux éditions Casterman.


Résumé éditeur

Cette tétralogie, dont chacun des albums est mis en images par un dessinateur différent, s’attache aux destins et parcours croisés de cinq femmes d’exception au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Quatre d’entre elles, toutes mortes très jeunes (Amy Johnson, Sophie Scholl, Bertie Albrecht et Mila Racine), ont réellement existé. Seule la cinquième, Anna Schaerer, est un personnage fictif ; elle permet de faire le lien entre ces différentes héroïnes, qui au cours du conflit n’ont pas toutes été dans le même camp.

Dessiné par Pierre Wachs, le premier tome de Femmes en résistance évoque l’itinéraire mouvementé de l’aviatrice britannique Amy Johnson, dont la passion et le talent pour l’aviation, alors totalement inhabituels pour une femme, ont constitué un formidable défi face aux préjugés de son époque.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Femmes en résistance – Numéro 1 – Amy Johnson »

« Femmes en résistance – Numéro 1 – Amy Johnson » est une bande dessinée qui marque le début d’une série dédiée aux femmes extraordinaires de la Seconde Guerre mondiale. Le récit, élaboré par Régis Hautière et Francis Laboutique en collaboration avec l’historienne Emmanuelle Polack, explore la vie de l’aviatrice britannique Amy Johnson à travers un mélange habile de faits historiques et de fiction. Les illustrations de Pierre Wachs apportent une dimension visuelle saisissante qui enrichit l’expérience de lecture.

Le scénario nous plonge dans les années 1930, une époque où Amy Johnson, malgré les préjugés de son temps, s’affirme comme une pionnière de l’aviation. Son parcours, jalonné de défis et d’exploits, est présenté avec une grande fidélité historique. Le personnage fictif d’Anna Schaerer, une journaliste suisse, sert de fil rouge pour relier les histoires des différentes femmes de la série, ajoutant une couche narrative qui permet une immersion plus profonde dans leur vie​​.

La bande dessinée se distingue par la qualité de ses dessins et la richesse de son contenu historique. Chaque page est une invitation à découvrir l’univers de l’aviation et le courage d’une femme qui a su défier les conventions sociales de son époque. On louera la précision du scénario et l’excellence des illustrations, tout en notant que le format limité d’une bande dessinée impose une certaine concision qui peut laisser le lecteur sur sa faim concernant certains aspects de la vie d’Amy Johnson​.

« Femmes en résistance – Numéro 1 – Amy Johnson » est un hommage poignant à une figure emblématique de l’aviation. C’est une œuvre qui offre un regard inspirant sur le rôle des femmes dans l’histoire. Un début prometteur pour une série qui promet de célébrer des destins féminins exceptionnels.


La Fille au carnet pourpre

Album publié une première fois en 2016 chez Steinkis.


Résumé éditeur

Un roman graphique qui réhabilite la mémoire de la résistante Anne Corre.

couverture bd La Fille au carnet pourpre

Été 1940, Anne Corre a 15 ans quand les troupes allemandes envahissent la pointe de la Bretagne.

Après une action spontanée le 11 novembre 1940, elle est envoyée à Paris, au prestigieux lycée Victor-Duruy. Très vite, elle participe, avec Geneviève de Gaulle, à des actions pour protéger ses profs juifs.
Anne entre en Résistance au sein d’un groupe de combat chargé d’exécuter les « collabos » et de saboter le STO.

Traquée par la Gestapo, elle est capturée à Rennes et monte dans le dernier train de déportation avant l’arrivée des Américains.
Sachsenhausen, Ravensbrück, puis on perd sa trace.

Il ne reste d’elle que des fragments d’histoire, une réputation malencontreuse qui fait croire à tort qu’elle était collabo et… un carnet pourpre.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Fille au carnet pourpre »

« La Fille au carnet pourpre » de Roger Faligot et Alain Robet est une bande dessinée qui nous plonge dans la Bretagne occupée de 1940 à travers le regard d’Anne Corre, une jeune résistante de 15 ans. Le récit est basé sur des faits historiques.

Le scénario de Faligot, journaliste et historien, est impeccablement documenté, intégrant des détails authentiques issus du véritable carnet pourpre d’Anne. Ce dernier ajoute une profondeur émotionnelle et une authenticité qui transcendent la simple fiction. L’intrigue nous transporte de Brest à Paris, en passant par Morlaix et Quimper, où Anne mène des actions clandestines audacieuses, aux côtés de figures emblématiques comme Geneviève de Gaulle​.

Le dessin en noir et blanc d’Alain Robet parvient à capturer l’atmosphère sombre et oppressante de l’époque. Sa représentation des paysages bretons et des scènes de guerre est particulièrement évocatrice, renforçant l’immersion du lecteur dans cette période tumultueuse​​.

L’illustration manque un peu de finesse et de dynamisme. Mais, c’est précisément cette simplicité qui permet au récit de rester au premier plan, rendant hommage à la force intérieure d’Anne Corre et à sa détermination sans faille​​.

« La Fille au carnet pourpre » est une œuvre pour quiconque s’intéresse à l’histoire de la Résistance française. Elle met en lumière le courage méconnu de jeunes résistants et nous rappelle l’importance de ne jamais oublier ces héros oubliés de l’Histoire.


Pour plus d’infos sur Anne Core, vous pouvez consulter le site :

Anne Corre était une étudiante pendant l’occupation allemande en France. Elle a rejoint le groupe de résistance Marceau et a mené différentes actions, notamment la traque des agents français travaillant pour les Allemands, des actes de sabotage, et la distribution de tracts.

Elle a été arrêtée avec sa camarade Jacqueline Razer, internée et déportée en Allemagne. Anne Corre est décédée en déportation en avril ou mai 1945. Elle a été honorée à titre posthume avec des médailles pour sa participation à la résistance.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp d’OranienburgDaoulasMorlaixParis

Les Compagnons de la Libération : L’île de Sein

Album publié une première fois en 2022 aux Editions Grand Angle.


En embarquant pour Londres, ils emportent l’honneur de la France.

couverture bd Les Compagnons de la Libération : L'île de Sein

Tout paraît immuable sur ce morceau de roche face à l’océan : la même mer indomptable, les mêmes hommes, solidaires, fidèles et silencieux.

Mais en 1940, c’est le continent qui est enseveli sous la marée nazie.


Après avoir entendu l’appel du 18 juin, les hommes se concertent. Il faut partir, vivre libre comme tous ceux qui chérissent la mer, et continuer la lutte.

Tous les hommes décident alors de s’embarquer pour l’Angleterre pour prendre le seul parti qui leur soit naturel, celui de la fidélité à la patrie et à la liberté.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Compagnons de la Libération : L’île de Sein »

Jean-Yves Le Naour, historien aguerri, signe avec L’île de Sein un chapitre poignant des Compagnons de la Libération.

À travers le destin des Sénans en 1940, Le Naour nous transporte au cœur de la Seconde Guerre mondiale.

Le scénario, à la fois précis et émouvant, met en lumière la décision héroïque des habitants de cette petite île bretonne de rejoindre les Forces Françaises Libres après l’appel du Général de Gaulle. Les personnages fictifs, bien que créés de toutes pièces, reflètent authentiquement le courage et la détermination des véritables Sénans.

extrait bd Les Compagnons de la Libération : L'île de Sein

Brice Goepfert, par ses dessins réalistes, capture avec finesse les émotions et l’atmosphère de l’époque. Les paysages marins, les visages marqués par l’inquiétude et la résolution, sont magnifiquement rendus. Les couleurs de Fabien Blanchot ajoutent une dimension supplémentaire, rendant chaque scène encore plus immersive.

Cette bande dessinée est non seulement un hommage vibrant à ceux qui ont osé dire « non » à l’occupation, mais aussi une œuvre pédagogique.

En combinant une narration captivante et une fidélité historique rigoureuse, L’île de Sein s’affirme comme une lecture essentielle pour tous, jeunes et moins jeunes.



L’île de Sein est la commune française la plus décorée au titre de la Seconde Guerre mondiale, ayant reçu la Croix de la Libération, la Croix de Guerre 1939-1945 et la médaille de la Résistance.

Le 19 juin 1940, le Zénith, un Dundee, quitte Audierne avec 95 passagers, dont des Sénans et des Chasseurs alpins.

Le 22 juin 1940, le gardien d’Ar-Men annonce la diffusion d’un appel du général français à la BBC. Les habitants se rassemblent pour l’écouter.

Les 24 et 26 juin 1940, cinq navires prennent la mer, emmenant la garnison et les Sénans vers l’Angleterre.

128 Sénans rejoignent ainsi l’Angleterre, représentant environ 25% des premiers Français arrivés à Londres.

De Gaulle fait l’éloge de l’île de Sein en déclarant : « L’île de Sein est un quart de la France ».

Plus d’infos sur le site du musée de l’ordre de la libération :