Catégorie : Classique Du 19ème Siècle

Dieu est mort (Ainsi parlait Zarathoustra)

Album publié en 2016 aux Editions Bang.


Adapté de l’œuvre de Friedrich Nietzsche (publiée pour la première fois en 1883).

couverture bd Dieu est mort (Ainsi parlait Zarathoustra)

Ainsi parlait Zarathoustra.
Un livre pour tout le monde et personne. Nietzsche a avoué après l’avoir écrite que cette œuvre eut une origine particulière, mystique et contemplative à travers deux «visions» qu’il eut en 1881 et 1883.
Dans cette bande dessinée, Irkus tente de révéler ces images au lecteur.
Une bande dessinée muette (Ainsi parlait) qui essaie de revenir aux sources de l’esprit de Nietzsche avant qu’il ne les traduise en mots.
Le livre de Nietzsche est une sorte de Bible laïque aux valeurs antioccidentales, utilisant la figure réelle du prophète Zarathoustra en porte-paroles de ses propres idées.
Il relate les successives “sorties” de Zarathoustra depuis sa retraite dans la montagne pour annoncer aux hommes ses découvertes.
Le personnage délivre son message aux différentes femmes, hommes et créatures rencontrés le long du chemin et dont les idées principales sont: la mort de Dieu, le suhomme, la volonté de puissance, l’éternel retour…

Le style y est lyrique, plein de métaphores et de néologismes. C’est aussi une parodie des textes religieux, en particulier de la Bible et de ses formes rhétoriques et paraboliques. Nietzsche se dresse contre les dogmes philosophique et religieux et leurs valeurs sur Dieu, l’art, la littérature, l’érudition, la vertu, la culture, la poésie…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Dieu est mort (Ainsi parlait Zarathoustra) »

L’adaptation en bande dessinée de l’œuvre de Friedrich Nietzsche par Irkus Zeberio constitue un défi artistique. Publié en 2016 par les éditions Bang, ce livre de 204 pages propose une libre interprétation de « Ainsi parlait Zarathoustra« , transformant le texte philosophique en récit visuel …muet.

L’originalité de cette adaptation réside dans son caractère entièrement muet. Irkus Zeberio fait le choix audacieux de supprimer tout dialogue écrit pour revenir aux sources de l’esprit de Friedrich Nietzsche avant qu’il ne les traduise en mots. Cette démarche s’appuie sur les déclarations du philosophe lui-même, qui avait confié que son œuvre trouvait son origine dans deux « visions » mystiques et contemplatives survenues en 1881 et 1883. La première vision, celle de l’éternel retour, lui était venue lors d’une promenade au bord du lac de Silvaplana dans l’Engadine, « 6000 pieds au-dessus du niveau de la mer et bien plus haut encore au-dessus de toutes les choses humaines ».

L’artiste espagnol transforme ainsi la dimension lyrique et métaphorique du texte original en langage purement visuel, créant une bande dessinée muette qui essaie de révéler ces images au lecteur. Cette approche permet au lecteur de redécouvrir les thèmes fondamentaux de Friedrich Nietzsche– la mort de Dieu, le surhomme, la volonté de puissance, l’éternel retour – à travers une expérience contemplative inédite.

extrait bd Dieu est mort (Ainsi parlait Zarathoustra)

Irkus M. Zeberio, né en 1982 à Saint-Sébastien et formé à la prestigieuse école d’art Massana de Barcelone, développe dans cette œuvre un style graphique d’une richesse technique exceptionnelle. Reconnu comme un des acteurs les plus prolifiques de la scène espagnole actuelle, l’artiste navigue selon ses propres termes « sur les flots de la recherche sémantique, esthétique, et subversive ».

Son trait, qualifié d’extrêmement technique et complexe, ne révèle pas immédiatement sa sophistication. Cette approche soutient parfaitement l’ambition philosophique de l’œuvre, transformant les concepts abstraits nietzschéens en images saisissantes. Le choix de la bichromie renforce l’intensité dramatique du propos, créant un univers graphique qui épouse les contrastes de la pensée du philosophe allemand.

Le choix du format muet s’avère particulièrement pertinent pour une œuvre qui questionnait déjà les formes rhétoriques traditionnelles. Irkus M. Zeberio réussit ainsi à créer une parodie visuelle des textes religieux, notamment de la Bible, tout en préservant la dimension poétique et prophétique du Zarathoustra original.

Cette adaptation s’inscrit dans la ligne éditoriale de Bang, maison d’édition franco-espagnole fondée en 2004 à Barcelone. L’éditeur publie selon ses propres termes « des bandes dessinées que nous aimerions trouver en librairie ». Cette philosophie éditoriale correspond parfaitement à l’ambition de Irkus Zeberio : proposer une œuvre « graphiquement puissante, touchante, drôle ou originale » capable de toucher un large public.

« Dieu est mort (Ainsi parlait Zarathoustra) » d’Irkus Zeberio constitue une réussite artistique qui dépasse le simple exercice d’adaptation. L’auteur parvient à créer une œuvre qui dialogue avec le texte de Friedrich Nietzsche sans le trahir, offrant une expérience de lecture unique où l’image devient le vecteur privilégié de la réflexion philosophique. Cette bande dessinée s’adresse autant aux lecteurs familiers de Friedrich Nietzsche qu’à ceux désireux de découvrir sa pensée sous un angle inédit.

Frankenstein (Les classiques en Manga)

Album publié en 2023 aux Editions Nobi Nobi.


Adapté du roman de Mary Shelley (publié pour la première fois le 1 janvier 1818).

couverture bd Frankenstein (Les classiques en Manga)

Le brillant savant Victor Frankenstein parvient à donner vie à un être reconstitué à partir de chairs mortes.
Horrifié par le monstre qu’il vient de façonner et incapable de supporter la vue de celui-ci, il préfère l’abandonner.
La créature, livrée à elle-même, survit et disparaît dans la nature, comprenant qu’il lui sera impossible de mener une existence normale.
Rejetée par tous et vouée à la solitude, cette dernière se transforme alors en assassin redoutable.
Ne lui restant rien d’autre que la vengeance, la colère et l’amertume, elle élimine les proches de son créateur, afin de lui faire payer son ignoble existence.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Frankenstein (Les classiques en Manga) »

Cette adaptation manga du chef-d’œuvre gothique de Mary Shelley, publié en octobre 2023 chez nobi nobi!, révèle le talent exceptionnel du dessinateur Liu Linus. Basé sur l’adaptation de M. Chandler, ce one-shot de 344 pages transpose avec une fidélité remarquable l’essence du roman de 1818.

Liu Linus excelle dans l’exploration des thématiques fondamentales de l’œuvre : la responsabilité du créateur face à sa création, la condition de l’être rejeté et la spirale destructrice de la vengeance. La psychologie des personnages, particulièrement celle de la créature abandonnée, est rendue avec une profondeur saisissante qui transcende les barrières du format manga.

extrait bd Frankenstein (Les classiques en Manga)

L’approche graphique constitue le véritable tour de force de cette BD. La technique de la carte à gratter, utilisant un fond noir d’où émergent les blancs crée une atmosphère gothique d’une intensité remarquable. Cette esthétique permet de visualiser littéralement l’émergence de la lumière des ténèbres, métaphore parfaite du récit de Mary Shelley.

Cette adaptation s’impose comme une réussite exemplaire de la collection « Les Classiques en Manga », offrant une lecture accessible sans trahir la complexité philosophique de l’œuvre originale. Recommandée autant aux amateurs de manga qu’aux passionnés de littérature classique.

La Vengeance d’une femme

Album publié en 2009 aux éditions Emmanuel Proust.


Résumé éditeur

Adapté de la nouvelle de Jules Barbey d’Aurevilly publiée novembre 1874 (au sein du recueil Les Diaboliques).

couverture bd La Vengeance d'une femme

« … Elle avait combiné la transparence insidieuse des voiles et l’osé de la chair, avec le génie et le mauvais goût d’un libertinage atroce, car, qui ne le sait ? en libertinage, le mauvais goût est une puissance… »

Paris, XIXe, un dandy libertin est attiré par une femme d’une étrange beauté… Celle-ci lui avoue être en réalité une duchesse espagnole qui, en se prostituant, élabore la plus raffinée des vengeances.
Honneur, amour, châtiment, sont les thèmes de cette nouvelle de Jules Barbey d’Aurevilly extraite du recueil Les Diaboliques (1874), et qui devient, en bande dessinée, sous le trait sensuel du jeune dessinateur Lilao, un portrait de femme si moderne et si ambigu. Soit un roman graphique magnifique à la croisée du romantisme, du fantastique et du symbolisme décadent.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Vengeance d’une femme »

Fabrice Lilao, professeur d’arts plastiques titulaire d’une maîtrise sur le dandysme, signe avec La Vengeance d’une femme une adaptation remarquable de la célèbre nouvelle de Jules Barbey d’Aurevilly extraite des Diaboliques (1874). Cette bande dessinée de 92 pages, publiée en 2009 aux éditions Emmanuel Proust dans la collection Atmosphères, transpose avec intelligence l’univers sulfureux et romantique de l’auteur normand.

La BD explore les thèmes centraux de la nouvelle de Jules Barbey d’Aurevilly : la vengeance féminine, l’honneur bafoué et la déchéance volontaire comme arme de destruction sociale. Fabrice Lilao préserve la substantifique moelle narrative en conservant l’esprit comme la lettre de l’œuvre originale, tout en effectuant des coupes judicieuses pour adapter le texte au medium graphique. La duchesse d’Arcos de Sierra Leone, prostituée par choix vengeur, conserve toute sa complexité psychologique dans cette transposition visuelle.

extrait bd La Vengeance d'une femme

Le choix esthétique du noir et blanc s’avère pertinent pour restituer l’atmosphère mélancolique et sombre de cette histoire tragique. Les cases immenses permettent une lecture fluide tandis que l’imagerie très XIXe siècle colle parfaitement à l’époque romantique évoquée. Le trait de Fabrice Lilao capture la sensualité et la noblesse déchue des personnages.

Cette adaptation constitue un pont réussi entre littérature classique et bande dessinée contemporaine, permettant aux lecteurs découvrant Jules Barbey d’Aurevilly un accès privilégié à son univers. A noter : l’inclusion du texte intégral en fin d’ouvrage.

Frankenstein

Album publié en 2021 aux Editions Glénat.


Adapté du roman de Mary Shelley (publié pour la première fois le 1 janvier 1818).

couverture bd Frankenstein

Le cauchemar d’un monstre. La folie d’un homme.

Dans ce XIXe siècle d’innovations techniques et de révolution industrielle, la littérature anglaise a produit des figures fantastiques iconiques qui sont toujours vivantes aujourd’hui.
C’est le cas du Frankenstein de Mary Shelley et de son héros au destin tragique. Un proscrit rejeté de tous et en premier lieu par celui qui le façonna. De son délire narcissique est né un être colossal et effrayant qui témoigne de sa capacité à aimer, de son besoin de se relier et qui est condamné à la solitude, à la souffrance, à l’incompréhension et au rejet.
Car cette « chose » innommable, cette monstruosité, à qui la postérité donnera le nom de son créateur, est un agglomérat de cadavres auquel Victor Frankenstein a donné la vie.

Dans la lignée de son magistral Dracula, Georges Bess signe une adaptation somptueuse du Frankenstein de Mary Shelley. On y retrouve la magie de son noir et blanc profond et élégant qui sublime la dramaturgie du récit. Une œuvre grandiose, où le trait acéré et l’encrage puissant de l’auteur expriment dans chaque case le souffle romantique de cette histoire. Celle du cauchemar d’un monstre et de la folie d’un homme. Une pépite graphique incontournable. 


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Frankenstein »

Après son adaptation remarquée de « Dracula » en 2019, Georges Bess revisite un autre monument de la littérature gothique avec « Frankenstein » de Mary Shelley. Cette œuvre de 208 pages publiée chez Glénat en 2021 est bien plus qu’une simple transposition graphique du roman original.

Fidèle à l’essence du texte de 1818, Georges Bess abandonne simplement sa forme épistolaire pour mieux servir la narration graphique. Le dessinateur excelle à retranscrire la profondeur philosophique d’une histoire qui interroge la responsabilité du créateur face à sa création et explore les frontières entre humanité et monstruosité. La solitude poignante de la créature, ses désirs d’amour et d’acceptation prennent une dimension particulièrement touchante sous le trait de l’artiste.

extrait bd Frankenstein

Graphiquement, l’album est saisissant. Son noir et blanc, son encrage dense et son trait minutieux confèrent à chaque planche une dramaturgie intense. Georges Bess compose ses pages avec un sens aigu du détail, qu’il s’agisse des paysages glacés de l’Arctique ou de l’expressivité tourmentée des personnages. Son style, à la croisée des traditions des comics américains et du réalisme européen, donne à ce récit romantique une dimension à la fois classique et intemporelle.

Cette adaptation somptueuse séduira tant les amateurs du roman original que les néophytes avides de découvrir un chef-d’œuvre gothique magnifié par un dessinateur au sommet de son art. Une pépite graphique qui redonne vie, avec respect et génie, au cauchemar d’un monstre et à la folie d’un homme.

Rémi Sans Famille

Bande dessinée publiée en 2018 aux éditions Glénat.


D’après le roman « Sans Famille » de Hector Malot publié en 1878.

couverture bd Rémi Sans Famille

Rémi, orphelin recueilli par la douce Madame Barberin, est arraché à sa mère adoptive pour être confié au Signor Vitalis, un mystérieux musicien ambulant. À ses côtés, il va apprendre la rude vie de saltimbanque et à chanter pour gagner son pain.
Accompagné du fidèle chien Capi et du petit singe Joli-Cœur, le long voyage de Rémi à travers la France, fait de rencontres, d’amitiés et d’entraide, le mènera au secret de ses origines…

Au moyen d’une mise en scène et une esthétique riche proche d’Hugo Cabret, le réalisateur Antoine Blossier offre dans ce film une vision raffraichissante du classique d’Hector Malot.
Ce grand film familial de fin d’année avec Daniel Auteuil, Virginie Ledoyen, Jacques Perrin et Ludivine Sagnier sortira en salles le 12 décembre. Afin de prolonger l’expérience, retrouvez l’adaptation du film en BD signée Cédric Simon et Éric Stalner.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Rémi Sans Famille »

Rémi Sans Famille : quand le trait sublime l’émotion

Adaptation graphique du film éponyme (2018) inspiré du classique d’Hector Malot, « Rémi Sans Famille » signé Cédric Simon et Éric Stalner offre une relecture visuelle saisissante de cette quête identitaire intemporelle. En 56 pages denses et richement illustrées, les auteurs parviennent à capturer l’essence du récit originel.

La narration suit fidèlement l’histoire de Rémi, orphelin arraché à sa mère adoptive et confié au mystérieux Signor Vitalis, musicien ambulant qui l’initie à la vie de saltimbanque. Accompagné du fidèle chien Capi et du singe Joli-Cœur, son périple à travers la France du XIXe siècle dévoile progressivement le secret de ses origines.

extrait bd Rémi Sans Famille

L’album brille particulièrement par la maîtrise graphique d’Éric Stalner, dont le trait classique confère une remarquable profondeur aux personnages. Chaque visage incarne un caractère remarquablement défini. Les physionomies, reprenant les traits des acteurs du film, sont sublimées par les couleurs chaudes de Florence Fantini qui créent une atmosphère immersive proche de l’esthétique d' »Hugo Cabret ».

Le rythme soutenu bouscule parfois le lecteur d’une émotion à l’autre, cette contrainte n’altère en rien la densité émotionnelle de l’œuvre. La dimension universelle de ce destin dramatique et touchant reste intacte.

Une œuvre puissante qui séduira tant les amateurs du roman original que les néophytes, offrant une fenêtre esthétique somptueuse sur un classique de la littérature jeunesse française.

Taïpi – Un paradis cannibale

Albums publiés en 2016 aux éditions Gallimard.


Résumé éditeur

L’adaptation du célèbre roman d’Herman Melville publié pour la première fois en 1846.

couverture bd Taïpi - Un paradis cannibale

1841. Un baleinier accoste aux Marquises, avec à son bord Tom et Toby, qui ne rêvent que de déserter.
Profitant d’une permission, et malgré les mises en garde sur les dangers de l’île, les deux hommes s’enfoncent dans la jungle.
Rien ne se passe comme prévu et la fuite dans cette nature luxuriante vire au cauchemar. D’autant que les fugitifs se retrouvent bientôt aux mains de la tribu Taïpi, réputée cannibale…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Taïpi – Un paradis cannibale »

Taïpi – Un paradis cannibale de Stéphane Melchior et Benjamin Bachelier est une adaptation brillante et audacieuse du premier roman semi-autobiographique d’Herman Melville, relatant sa fuite d’un baleinier au début des années 1840 et son séjour chez les Taïpi, tribu réputée cannibale des Marquises. Le duo d’auteurs, déjà remarqué pour leur Gatsby le Magnifique, s’empare ici d’un récit d’aventure à la fois initiatique et anthropologique, où l’exotisme sert de toile de fond à une réflexion sur la différence et l’altérité.

La narration, vive et contemporaine, s’affranchit du style parfois pesant de d’Herman Melville pour offrir une lecture fluide et accessible, sans perdre la profondeur du propos : la découverte de l’autre, la remise en cause des préjugés occidentaux, et la tension permanente entre fascination et crainte de l’inconnu. Les personnages, notamment Tom (devenu Tommo), gagnent en épaisseur au fil de leur immersion, oscillant entre méfiance et mimétisme civilisationnel, jusqu’à l’intégration quasi inconsciente dans la tribu.

extrait bd Taïpi - Un paradis cannibale

Graphiquement, Benjamin Bachelier impose un style vif, nerveux, proche de l’esquisse, où les couleurs intenses et les contrastes évoquent la moiteur tropicale et la luxuriance des paysages marquisiens. Ce parti pris esthétique insuffle une énergie singulière au récit et traduit avec justesse l’ambivalence du paradis insulaire, à la fois enchanteur et inquiétant.

Taïpi – Un paradis cannibale s’impose ainsi comme une relecture respectueuse et inventive, idéale pour les amateurs de récits d’aventure, de voyages et de questionnements sur l’humanité. Un album à recommander à tous ceux qui aiment être dépaysés.

Jekyll & Hyde – Le docteur et l’assassin

Album publié en 2025 aux Editions Glénat.


Adapté de l’œuvre de Robert Louis Stevenson L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de mister Hyde (publiée pour la première fois en janvier 1886).

couverture bd Jekyll & Hyde - Le docteur et l'assassin

Un homme, deux identités 

À Londres, le docteur Jekyll, un philanthrope obsédé par l’idée de cohabitation en un même être de plusieurs personnalités, met au point une potion pour séparer son bon côté de son côté sombre. Mais c’est ce dernier qui bientôt prendra le dessus pour le transformer en monstrueux Mister Hyde… Après Dracula et Frankenstein, ce troisième volume consacré aux classiques littéraires du fantastique gothique adaptés en bande dessinée offre un souffle nouveau à Docteur Jekyll & Mister Hyde, le chef-d’œuvre de Robert Louis Stevenson.
À travers l’étrange affaire du docteur Jekyll, Marco Cannavó explore le thème de la dualité qui caractérise le roman, les notions de bien et de mal ainsi que le dédoublement de personnalité, ce que souligne superbement Corrado Roi, grâce aux subtils contrastes de son trait en clair-obscur.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jekyll & Hyde – Le docteur et l’assassin »

La BD sortira en aout 2025.

Emma

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Jungle.


D’après le roman de Jane Austen publié le 23 décembre 1815.

Une délicieuse comédie de mœurs signée Jane Austen portée par une héroïne haute en couleurs.

Dans le petit bourg de Highbury, Emma entend bien faire régner sa loi : elle s’est en effet improvisée entremetteuse auprès de son entourage.
En quête d’un mari pour la jeune Harriet, une jeune fille sans le sou qu’elle a prise sous son aile, il n’est pas impossible qu’elle se trouve elle-même face aux affres de l’amour et aux déconvenues de l’existence.
Dans cette fresque qui dépeint avec réalisme la campagne anglaise, c’est aussi le parcours initiatique d’une héroïne rafraichissante par son inexpérience que nous livre ici Jane Austen.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Emma »

La BD sortira en juin 2025.

Guy de Maupassant – Nouvelles – Tome 4

Album publié en 2025 aux éditions Varou.


Résumé éditeur

couverture bd bd Guy de Maupassant - Nouvelles - Tome 4

Originaire de Normandie, Guy de Maupassant est un écrivain majeur de la littérature française et certainement le plus grand auteur de nouvelles.
Grâce à son style sobre et limpide et à ses thèmes touchant l’universel, ses œuvres gardent aujourd’hui encore la même modernité, la même force.
Disséquant l’âme humaine à travers ses vices et ses malices, il n’épargne personne, ni les paysans, ni les bourgeois, ni les jeunes, ni les anciens. Il a une prédilection pour les destins tragiques, même s’il ne délaisse pas totalement un registre plus léger, teinté d’ironie.
Il est aussi l’un des pères du fantastique avec ses histoires mystérieuses et angoissantes.
Pour vous, nous avons sélectionné sept nouvelles représentatives de l’œuvre unique de Guy de Maupassant et de sa vision du monde. 3 nouvelles extraites de l´album : Le tic, La rempailleuse, Divorce.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Guy de Maupassant – Nouvelles – Tome 4 »

L’adaptation en bande dessinée des nouvelles de Guy de Maupassant sortira en septembre 2025.


Voyage au centre de la Terre – Tome 2

Albums publiés en 2025 aux éditions Pika.


Résumé éditeur

L’adaptation du célèbre roman de Jules Verne publié pour la première fois en 1864.

couverture bd Voyage au centre de la Terre - Tome 2

Pas encore de description.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Voyage au centre de la Terre – Tome 2 »

La BD sortira en juillet 2025.