Un très bel ouvrage pour plonger à l’époque des premiers dinosaures et observer leurs modes de vie.
L’ouvrage se compose de 3 grandes parties, contenant chacune : * Un documentaire de précision scientifique. * Une bande dessinée de 32 pages qui permettra aux enfants d’observer le mode de vie des premiers dinosaures et leur évolution.
La bd « La Saga des Dinosaures » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Saga des Dinosaures »
Publié en 2009 par Larousse, La Saga des Dinosaures réunit Marco Signore (auteur) et Matteo Bacchin (dessinateur) dans un projet ambitieux : faire vivre l’univers préhistorique aux jeunes lecteurs. Marco Signore, expert en paléontologie, apporte une rigueur scientifique remarquable à ce travail.
L’ouvrage conjugue trois éléments clés : bande dessinée, documentation scientifique et apprentissage ludique. Chaque section trace l’évolution des créatures à travers différentes ères géologiques, exposant non seulement leur apparence physique, mais aussi leur comportement, leur environnement et leurs rapports prédateur-proie. Ce parti pris transforme les dinosaures en créatures complexes, dotées d’instincts et d’écosystèmes crédibles.
Le dessin de Matteo Bacchin excelle par sa clarté. Les illustrations en couleur restituent fidèlement les écailles, la musculature et les mouvements des dinosaures avec précision. Les panels colorés captivent sans surcharger : chaque dinosaure respire, se bat, se nourrit. La mise en page aérée permet aux enfants de suivre aisément les aventures tout en absorbant les informations.
La Saga des Dinosaures s’adresse aux enfants curieux de 6 à 12 ans, notamment ceux traversant leur « phase dinosaures ». C’est bien plus qu’un divertissement : c’est une porte d’entrée vers la paléontologie. Les parents apprécieront la fusion équilibrée entre histoires captivantes et exactitude scientifique.
Adapté des fables d’Esopemises à l’écrit par Démétrios de Phalère vers 325 av. J.-C.
Le sens de la fable selon Ésope, l’inventeur du genre, est d’amadouer les puissants et de réparer les injustices subies universellement par les faibles de corps, de rang et d’esprit. Dans ces petites saynètes dramatiques, il donne la parole et la pensée aux animaux et aux objets quotidiens. Ésope décrit, dans un style pur et simple, des scènes qui sont autant de miroirs où chacun peut se voir agir et penser. Ses fables connaissent un succès universel à travers les adaptations de Phèdre, Jean de La Fontaine ou Charles Perrault.
Eric Vincent les adapte à son tour dans toute leur saveur et leur malice. Lumineusement illustré, ce recueil anime chaque animal de l’esprit humain qui lui est propre, grâce à une large palette d’émotions et à une ivresse touchante dans les traits. Goran Vejvoda, intrigué par les hybrides culturels, explore un monde où les animaux parlent le langage des hommes grâce à des sonorités profondes, joueuses et synthétiques.
D’Esope on ne sait pas grand chose, si ce n’est qu’il vécut entre les VIIe et VIe siècle avant notre ère. D’après Plutarque, Esope est un ancien esclave bègue doté d’un physique particulièrement ingrat. Après avoir rêvé que la Fortune lui déliait la langue, il s’éveille un jour guéri de son bégaiement. Acheté par un marchand d’esclaves, il arrive dans la demeure d’un philosophe de l’île de Samos, auprès duquel sa vivacité d’esprit et son habileté à résoudre les énigmes lui auraient permis de recouvrer la liberté. Il se rend alors auprès de Crésus pour tenter de sauvegarder l’indépendance de Samos et réussit sa mission en racontant une fable au roi. Il met alors son talent au service du roi de Babylone qui se réjouit de ses énigmes. Possédé par le désir de voyager, il retourne en Grèce et s’arrête notamment à Delphes. Sa mort reste obscure mais on raconte qu’il fut précipité dans la mer par les habitants de Delphes qui se croyaient offensés par ses histoires…
La bd « Les fables d’Ésope » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les fables d’Ésope »
Dans la collection Classics Illustrated des ¡éditions!, Eric Vincent propose une adaptation des Fables d’Ésope, parue en 2009. Cette bande dessinée 64 pages réunit les récits fondateurs du fabuliste grec antique, inventeur du genre qui a inspiré Jean de La Fontaine et Charles Perrault. Eric Vincent respecte l’essence des Fables d’Ésope : ces « petites saynètes dramatiques » où animaux et objets quotidiens acquièrent parole et pensée pour dénoncer les injustices subies par les faibles. L’adaptation préserve la structure classique du genre avec ses récits courts culminant sur une morale explicite. Le dessinateur américain parvient à varier intelligemment la longueur narrative, certaines fables s’épanouissant sur sept pages quand d’autres se concentrent sur une seule.
Les fables emblématiques sont présentes : « Le Corbeau et le Renard« , « La Cigale et les Fourmis« , « Le Cheval et le Soldat« . Eric Vincent enrichit cette sélection de récits moins connus, offrant une découverte renouvelée. Sa transposition graphique anime l’univers anthropomorphique des fables, donnant corps aux allégories morales
Le trait d’Eric Vincent, formé dans l’underground comix des années 1970, se révèle parfaitement adapté à l’exercice. Son approche rend chaque animal immédiatement reconnaissable tout en lui conférant « l’esprit humain qui lui est propre ». L’illustrateur déploie une « large palette d’émotions » et une « ivresse touchante dans les traits » qui dépasse le simple anthropomorphisme pour atteindre une véritable expressivité dramatique.
Cette adaptation s’inscrit dans la tradition de Classics Illustrated : rendre la littérature classique accessible au plus grand nombre. Eric Vincent réussit le pari de moderniser ces textes antiques sans en trahir l’esprit moralisateur. L’ouvrage, accompagné d’un CD audio avec la musique originale de Goran Vejvoda, constitue un pont idéal entre patrimoine littéraire et culture contemporaine.
Cette bande dessinée réussit le difficile équilibre entre fidélité au texte source et renouvellement graphique, offrant aux lecteurs de tout âge une redécouverte enchanteresse de ces leçons de sagesse universelles.
Adapté du roman de J.R.R. Tolkienpublié le 21 septembre 1937.
Bien longtemps avant la quête du Seigneur des Anneaux, alors que Bilbo Sacquet était encore un tout jeune et paisible Hobbit, Gandalf le Magicien l’entraîna dans une folle aventure. En compagnie de treize nains, Bilbo se lança dans la conquête d’un trésor caché sous le Mont Solitaire, usurpé par le Dragon Smaug. En route, il s’appropriera l’anneau magique de Gollum, combattra trolls, gobelins et araignées géantes, et deviendra ami avec le peuple des Elfes.
La légende de Bilbo était née.
La bd « Bilbo le Hobbit » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Bilbo le Hobbit »
Bilbo le Hobbit, adapté du roman publié en 1937 par J.R.R. Tolkien, restitue avec fidélité l’esprit du texte originel tout en offrant une lecture visuelle riche et subtile en 144 pages.
Charles Dixon équilibre habilement l’essor des thèmes majeurs : le courage naissant de Bilbo, la puissance de l’amitié entre le hobbit, Gandalf et les treize nains, ainsi que la tension permanente face à Smaug. Chaque étape de la quête apparaît justement rythmée, ménageant suspense et moments de répit, à l’image de la scène des devinettes avec Gollum où l’intériorité de Bilbo se dévoile pleinement.
Graphiquement, l’aquarelle de David Wenzel séduit par ses couleurs pastel et ses nuances de lumière, renforçant l’émotion à chaque planche. Les expressions faciales, finement travaillées, rendent palpable l’évolution psychologique des personnages, tandis que la qualité du papier et la typographie soignée assurent une immersion totale.
Cette bande dessinée s’adresse tant aux néophytes qu’aux aficionados de J.R.R. Tolkien. Son mariage réussi entre rigueur et virtuosité graphique en fait une adaptation incontournable pour les jeunes lecteurs en quête d’un premier contact avec la Terre du Milieu comme pour les amateurs désireux d’un regard neuf sur un classique indémodable.
D’après le roman Ben-Hur : A Tale of the Christ de Lewis Wallace publié en novembre 1880.
Année 30. Sous le règne de César Tibère, la Judée est désormais une province romaine gouvernée par le procurateur Pilate. Pour mieux imposer le joug impérial face à la rébellion, mais aussi afin d’assouvir ses propres prétentions, Messala, tribun de Jérusalem, fait condamner pour l’exemple son ami d’enfance le prince Juda Ben Hur à l’infâme supplice des galères dont il n’est jamais revenu.
Et pourtant… À la suite d’une bataille navale, alors que tout semble perdu pour les rameurs enchaînés comme pour le grand amiral Quintus Arrius, une indéfectible affection lie le Juif déchu au vieux patricien romain ; réunis dans le même naufrage et dans le même foi en l’homme. Mais en dépit de son triomphe et de sa liberté retrouvée, le cruel souvenir de Messala et le sort des siens hantent les nuits de Juda Ben Hur, promu citoyen romain et fils adoptif du noble Arrius.
La bd « Ben Hur – Livre Second- Quintus Arrius » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ben Hur – Livre Second- Quintus Arrius »
Dans le deuxième volume de son adaptation du roman de Lewis Wallace, Jean-Yves Mitton démontre tout son art que ce soit au niveau du scénario ou des dessins. Livre Second – Quintus Arrius transforme l’épisode maritime le plus dramatique du récit originel en une véritable épopée graphique.
L’intrigue plonge le lecteur au cœur des galères impériales, trois années après la condamnation de Judah Ben-Hur. L’ancien prince de Judée, devenu rameur n°41, attire l’attention de Quintus Arrius, grand amiral de la flotte romaine, par sa détermination exceptionnelle. Cette rencontre inattendue entre deux hommes que tout oppose – l’un juif déchu, l’autre patricien romain au faîte de sa gloire – constitue le véritable moteur narratif de ce tome.
Jean-Yves Mitton excelle dans sa restitution de l’univers maritime antique. Son dessin réaliste, admirablement rehaussé par les couleurs de Jocelyne Charrance, donne vie aux trirèmes romaines avec une authenticité saisissante. Les séquences de la bataille navale contre les Macédoniens s’étalent sur plus de vingt pages d’un spectacle guerrier homérique.
L’auteur déploie ici un style graphique plus énergique que dans le premier tome, privilégiant l’action sur les dialogues. Cette approche révèle toute la dimension cinématographique de son trait, héritée de sa formation aux éditions Lug et de son expérience sur les séries historiques comme Vae Victis. Son découpage dense et régulier maintient une tension constante, transformant chaque planche en un véritable storyboard épique.
Jean-Yves Mitton prend le temps d’explorer le passé torturé de Quintus Arrius, enrichissant considérablement le personnage par rapport aux versions cinématographiques. Cette approche fidèle à l’esprit du roman de Lewis Wallace, plutôt qu’à sa transposition hollywoodienne, constitue l’un des atouts majeurs de cette adaptation.
Cette œuvre confirme Jean-Yves Mitton comme l’un des maîtres contemporains de la bande dessinée historique française. Destiné aux amateurs d’épopées antiques exigeants autant qu’au grand public épris d’aventures authentiques, ce second tome est superbe.
Album publié en 2009 aux éditions Emmanuel Proust.
Résumé éditeur
Adapté de la nouvelle de Jules Barbey d’Aurevilly publiée novembre 1874 (au sein du recueil Les Diaboliques).
« … Elle avait combiné la transparence insidieuse des voiles et l’osé de la chair, avec le génie et le mauvais goût d’un libertinage atroce, car, qui ne le sait ? en libertinage, le mauvais goût est une puissance… »
Paris, XIXe, un dandy libertin est attiré par une femme d’une étrange beauté… Celle-ci lui avoue être en réalité une duchesse espagnole qui, en se prostituant, élabore la plus raffinée des vengeances. Honneur, amour, châtiment, sont les thèmes de cette nouvelle de Jules Barbey d’Aurevilly extraite du recueil Les Diaboliques (1874), et qui devient, en bande dessinée, sous le trait sensuel du jeune dessinateur Lilao, un portrait de femme si moderne et si ambigu. Soit un roman graphique magnifique à la croisée du romantisme, du fantastique et du symbolisme décadent.
La bd « La Vengeance d’une femme » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Vengeance d’une femme »
Fabrice Lilao, professeur d’arts plastiques titulaire d’une maîtrise sur le dandysme, signe avec La Vengeance d’une femme une adaptation remarquable de la célèbre nouvelle de Jules Barbey d’Aurevilly extraite des Diaboliques (1874). Cette bande dessinée de 92 pages, publiée en 2009 aux éditions Emmanuel Proust dans la collection Atmosphères, transpose avec intelligence l’univers sulfureux et romantique de l’auteur normand.
La BD explore les thèmes centraux de la nouvelle de Jules Barbey d’Aurevilly : la vengeance féminine, l’honneur bafoué et la déchéance volontaire comme arme de destruction sociale. Fabrice Lilao préserve la substantifique moelle narrative en conservant l’esprit comme la lettre de l’œuvre originale, tout en effectuant des coupes judicieuses pour adapter le texte au medium graphique. La duchesse d’Arcos de Sierra Leone, prostituée par choix vengeur, conserve toute sa complexité psychologique dans cette transposition visuelle.
Le choix esthétique du noir et blanc s’avère pertinent pour restituer l’atmosphère mélancolique et sombre de cette histoire tragique. Les cases immenses permettent une lecture fluide tandis que l’imagerie très XIXe siècle colle parfaitement à l’époque romantique évoquée. Le trait de Fabrice Lilao capture la sensualité et la noblesse déchue des personnages.
Cette adaptation constitue un pont réussi entre littérature classique et bande dessinée contemporaine, permettant aux lecteurs découvrant Jules Barbey d’Aurevilly un accès privilégié à son univers. A noter : l’inclusion du texte intégral en fin d’ouvrage.
Adapté de la nouvelle « Chronique des jours désespérés » de Pierre Mac Orlan (publiée pour la première fois en 1927).
En sauvant de la noyade un nouveau-né, les pirates du «Hollandais volant», vaisseau fantôme errant sans fin sur les mers, retrouvent goût à la mort. Roi rose, comme ils le surnomment, grandit parmi les squelettes en rêvant du jour où à son tour il sera mort. Mais le voyage de l’enfance a pour lui une autre fin.
«Roi rose» est une nouvelle extraite de «Chronique des jours désespérés». David B. adapte Mac Orlan et réalise un rêve vieux de vingt ans. Son art de la narration et l’incomparable force graphique de ses planches servent une fable sur l’enfance : drôle, sombre et poétique à la fois.
La bd « Roi rose » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Roi rose »
Vingt ans d’attente ont été nécessaires à David B. pour concrétiser son projet d’adapter Roi Rose, nouvelle extraite de Chronique des jours désespérésde Pierre Mac Orlan. Cette fable maritime, née de la désillusion post-Grande Guerre de l’auteur du Quai des Brumes, trouve chez le fondateur de L’Association une résonance parfaite.
L’histoire suit l’équipage fantôme du Hollandais Volant, condamné à errer éternellement sur les océans, jusqu’à ce qu’un nourrisson vienne bouleverser leur malédiction. David B. transforme cette rencontre entre la vie et la mort en une méditation philosophique sur l’apprentissage de l’existence.
Graphiquement, l’auteur de L’Ascension du Haut Mal déploie tout son talent de dessinateur. Ses pirates squelettiques aux expressions saisissantes, ses cadrages inventifs et ses couleurs soigneusement choisies créent un univers fantasmagorique. Le trait de David B., reconnaissable entre tous, sert parfaitement cette atmosphère où se mêlent macabre et tendresse.
Roi Rose constitue une introduction idéale à l’univers de David B., démontrant sa capacité à s’approprier totalement l’imaginaire de Pierre Mac Orlan. Une adaptation qui redonne brillamment ses couleurs au pavillon noir !
Album publié en 2009 aux éditions Emmanuel Proust.
Résumé éditeur
D’après l’œuvre Agatha Christie publié en novembre 1939.
Au commencement, ils étaient dix, invités en vacances, sur cette île enchanteresse. Rapidement, ils ne furent plus que neuf. Puis huit… Une seule certitude pour les derniers survivants, l’assassin se cache parmi eux, mais qui a osé tuer ?
L’un des plus célèbres romans à énigme de la reine du crime, adapté par le spécialiste français d’Agatha Christie : le scénariste et romancier François Rivière. Quant au dessinateur, Frank Leclercq, son trait sensuel a su retranscrire cette atmosphère pesante de huis clos fantastique.
La bd « Dix petits nègres » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Dix petits nègres »
Paru initialement en roman en 1939, Dix Petits Nègres d’Agatha Christie a été adapté en bande dessinée par François Rivière (scénario) et Frank Leclercq (dessin) chez Claude Lefrancq en 1996 (réédition Emmanuel Proust, 2002, 2009). Ce huis clos policier rassemble dix personnages isolés sur l’île du Nègre, confrontés à une comptine macabre annonçant tour à tour leurs disparitions.
François Rivière parvient à condenser l’intrigue d’Agatha Christie en 46 planches sans sacrifier la montée de la tension : chaque accusation dictée par un disque envoûtant et la disparition successive des figurines de plomb captivent le lecteur.
Le style semi-réaliste de Frank Leclercq se distingue par un trait sensuel et précis, jouant sur les contrastes ombres-lumière pour renforcer l’atmosphère oppressante de l’île. Les décors, souvent épurés, accentuent le sentiment d’enfermement, et la mise en couleur sobre souligne l’évolution dramatique sans distraire de l’intrigue.
Adaptation réussie, cette bande dessinée séduira les amateurs de polar et les passionnés d’Agatha Christie.
Du « chopper » d’Achenheim (600.000 avant notre ère) à la dernière victoire des Romains sur les Alamans (377), voici les temps où l’Alsace ne portait pas encore son nom. Déjà, elle se révèle à la fois comme une terre de contact, favorable aux échanges culturels, et comme une région convoitée, théâtre de conflits.
La bd « L’Alsace avant l’Alsace » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Alsace avant l’Alsace »
D’après le roman de Kenneth Grahame publié en avril 1908.
Tirant leçon de ses mésaventures, Crapaud s’engage à s’amender : fini les voitures et la conduite intempestive, il sera désormais sage et tranquille, à mener la vie paisible d’un gentlemen propriétaire. Hélas, propriétaire, il ne l’est plus guère… Car les belettes, les fouines et les hermines du Bois Sauvage ont élu domicile chez lui ! Et voilà notre fulminant Crapaud bien décidé à récupérer le manoir Tétard, quoi qu’il en coûte !
La bd « Le Vent dans les saules – Intégrale » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Vent dans les saules – Intégrale »
Adaptée du roman classique de Kenneth Grahame, Le Vent dans les saules de Michel Plessix est une œuvre magistrale qui sublime l’histoire originale tout en lui insufflant une nouvelle vie. Cette bande dessinée, publiée chez Delcourt, offre une immersion poétique et contemplative dans un univers bucolique où la nature et l’amitié sont au cœur du récit.
Michel Plessix parvient à capturer l’essence du roman en mettant en scène les aventures de Taupe, Rat, Crapaud et Blaireau. Ces personnages anthropomorphes incarnent des archétypes universels, oscillant entre naïveté, excentricité et sagesse. Le rythme volontairement lent de la narration invite le lecteur à savourer chaque moment, à l’image d’une ode au temps suspendu.
Le style visuel est un véritable enchantement. Le trait précis et méticuleux de Michel Plessix donne vie à des décors riches en détails, évoquant les cottages anglais et les paysages pastoraux. Les couleurs pastel, bien que discrètes, renforcent l’atmosphère nostalgique et apaisante. Chaque planche est une œuvre d’art à part entière, où la nature devient un personnage à part entière. L’ajout des « Carnets de Taupe », illustrés par Loïc Jouannigot, enrichit encore cet univers en apportant une touche ludique et narrative originale.
Le Vent dans les saules – Intégraleest une œuvre intemporelle qui séduira autant les amateurs de littérature classique que les passionnés de bande dessinée. Son charme réside dans son éloge de la simplicité et sa capacité à transporter le lecteur dans un monde empreint de douceur et de poésie.
Les grands mythes de l’Histoire sous forme de bande dessinée ! Une façon plus ludique de découvrir l’Histoire !
Une façon plus ludique et mieux adaptée aux jeunes d’aujourd’hui de découvrir ou redécouvrir la mythologie romaine. Chaque ouvrage est composé d’un dossier documentaire apportant des précisions sur la mythologie et sur le peuple romain et d’une partie « bande dessinée » retraçant les plus célèbres mythes romains comme Romulus et Rémus. Le concept de cette collection est très en vogue en ce moment : Le journal « Le Monde » a décidé de rééditer le grand succès de Larousse, « L’Histoire de France en Bandes Dessinées ».
Ces documentaires-BD constituent un moyen accessible et actuel de connaître l’histoire de l’Humanité. Ce sont des outils pédagogiques essentiels pour tous les élèves.
La bd « Les Mythes romains – Mythologie en bande dessinées » disponible ici
L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Mythes romains – Mythologie en bande dessinées »
Avec « Les Mythes romains – Mythologie en bande dessinées« , David West et Ross Watton signent une œuvre originale qui allie avec brio pédagogie et plaisir de lecture. Destiné principalement à un public jeune, cet ouvrage se distingue par son approche accessible et visuellement captivante pour aborder les récits mythologiques de la Rome antique.
La structure du livre est astucieusement pensée : une partie documentaire introduit les lecteurs à l’histoire et aux coutumes des Romains, tandis que la bande dessinée prend le relais pour illustrer les récits mythiques. Cette combinaison permet de contextualiser les légendes telles que celles de Romulus et Rémus ou encore des dieux vénérés par les Romains, tout en captant l’attention grâce à des illustrations dynamiques et soignées.
Le style graphique, bien que simple, s’avère efficace, mettant en lumière l’intensité des récits mythologiques tout en restant fidèle aux grandes lignes des légendes. Cette approche visuelle facilite la compréhension et l’assimilation pour les jeunes lecteurs.
En mêlant savoir historique et narration graphique, David West et Ross Watton livrent une porte d’entrée idéale vers la mythologie romaine. Cet ouvrage s’inscrit parfaitement dans la tendance moderne visant à réconcilier apprentissage et loisir. Une lecture enrichissante, aussi divertissante qu’éducative.
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations relatives aux appareils. Nous le faisons pour améliorer l’expérience de navigation et pour afficher des publicités personnalisées. Consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines fonctonnalités et caractéristiques.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.