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Le Capitaine Fracasse, de Théophile Gautier – Tome 2

Album publié en 2009 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de Théophile Gautier publiée en 1863.

Le Capitaine Fracasse, alias le jeune baron de Sigognac, croise la lame d’un certain duc de Vallombreuse pour gagner la faveur d’Isabelle.

Il l’emporte, sans pour autant ravir le cœur de sa belle ; la noblesse lui faisant défaut, celle-ci se refuse à toute union.

Le Capitaine Fracasse doit donc choisir son chemin, celui de la noblesse retrouvée ou celui d’un saltimbanque sur les planches…

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Capitaine Fracasse, de Théophile Gautier – Tome 2 »

Dans ce deuxième tome du « Capitaine Fracasse« , Mathieu Mariolle poursuit son entreprise audacieuse de donner une seconde vie aux héros de Théophile Gautier.

Sous la plume de Mariolle, le baron de Sigognac, affligé par l’ennui et la désolation de son héritage familial en ruine, se métamorphose en un preux Capitaine Fracasse, embrassant ainsi la truculence et la précarité de la vie théâtrale. Cette bascule du destin est dessinée avec un dynamisme palpable par Kyko Duarte, dont les coups de pinceau donnent vie à un 17ème siècle à la fois sombre et exubérant.

Le récit est à la fois un hommage et une réinvention, jonglant entre le respect de la prose originelle et l’impulsion de lui insuffler un souffle contemporain.

Cependant, cette oscillation entre deux ères semble parfois laisser le lecteur dans une incertitude stylistique, un écart qui se reflète dans la divergence des critiques : louée pour son ambition par certains, la BD est vue par d’autres comme une œuvre qui peine à harmoniser le classicisme de son modèle avec l’élan de la modernité.

« Le Capitaine Fracasse tome 2 » reste une aventure captivante qui mérite l’attention pour son audace narrative et visuelle.

Le Capitaine Fracasse, de Théophile Gautier – Tome 1

Album publié en 2008 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de Théophile Gautier publiée en 1863.

couverture bd Le Capitaine Fracasse de Théophile Gautier Tome 1

Sous Louis xiii, le baron de Sigognac, dernier rejeton d’une famille noble, mais désargentée, se morfond en son château délabré de Gascogne.

Lorsqu’une troupe de comédiens, venus lui demander l’hospitalité pour la nuit, frappe à sa porte, le baron se réveille…

Ébloui par les yeux de la jeune Isabelle, il prend la décision de suivre le chariot comique pour accompagner la troupe à la grand-ville ; voyage durant lequel il se fera comédien et prendra un nom de guerre…

Il sera le Capitaine Fracasse !

couverture bd Ivanhoé Tome 3

L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Capitaine Fracasse, de Théophile Gautier – Tome 1 »

Dans l’univers foisonnant de la bande dessinée, l’adaptation d’une œuvre littéraire classique est toujours un exercice périlleux.

Mathieu Mariolle s’attelle à cette tâche avec une ambition certaine dans « Le Capitaine Fracasse« , revisitant le roman de Théophile Gautier. Cette BD se distingue par un scénario qui saisit l’esprit de l’aventure originelle et des illustrations qui transforment le texte en une fresque visuelle captivante.

D’emblée, le lecteur est plongé dans le XVIIe siècle, avec ses codes et ses costumes, que Kyko Duarte rend avec une précision historique exquise et un dynamisme graphique entraînant. Le choix de préserver le langage de l’époque est audacieux ; il confère une authenticité certaine aux dialogues, bien que leur complexité puisse parfois freiner la fluidité de la lecture. Il s’agit là d’un hommage à la richesse de la langue française de l’époque, qui nécessite une certaine acclimatation.

La trame narrative conserve la structure du roman de Gautier, avec ses rebondissements et ses duels de capes et d’épées. Cependant, la densité du texte original est quelque peu allégée pour s’adapter au format de la bande dessinée, permettant ainsi une narration plus aérée et une progression rythmée.

Les personnages, dont le baron de Sigognac, sont croqués avec une vivacité qui traduit leur caractère et leurs aspirations. La jeune Isabelle est une figure lumineuse, capturant le cœur du protagoniste et du lecteur avec une aisance naturelle.

L’œuvre de Mariolle et Duarte pourrait bien servir de pont pour les lecteurs non initiés à la littérature classique, les invitant à explorer l’univers de Gautier avec une approche plus contemporaine et visuelle.

Cependant, on ne peut omettre de mentionner que la BD peut parfois s’éloigner de l’intensité dramatique du roman, privilégiant une approche qui valorise l’action et l’aventure.

Pour conclure, « Le Capitaine Fracasse » est une œuvre qui, tout en rendant hommage à son matériel source, s’émancipe pour devenir une création à part entière.

Elle invite à une réflexion sur l’art de l’adaptation et sur la manière dont les histoires traversent les siècles, se réinventant sans cesse pour captiver de nouvelles générations de lecteurs.

L’épervier Tome 8 : Corsaire du Roy

Album publié en 2012 aux éditions Quadrants (filiale éditions Soleil)


Résumé éditeur

couverture bd L'épervier Tome 8 : Corsaire du Roy

Sur ordre du roi Louis XV, le corsaire Yann de Kermeur prend la suite d’un espion sauvagement assassiné au Canada.

Sa mission ? Démêler les tensions explosives qui règnent entre Britanniques, Français et Indiens… bien que l’intrépide marin brestois ignore encore tout de ces vastes contrés ou de ses indigènes !

Mais les possessions du royaume de France au Canada sont en jeu, et les Anglais des ennemis redoutables…

Après les perfides intrigues de la Cour de Versailles, après maints dangers et attentats évités de justesse à Brest, Yann parvient enfin à quitter le port.

Le voici, pour l’heure, naviguant en compagnie d’hôtes mystérieux dont on ne sait ce qu’il faut en attendre ou redouter ! D’où viendra le prochain danger ?


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’épervier Tome 8 : Corsaire du Roy »

« L’Épervier Tome 8 : Corsaire du Roy » poursuit les aventures captivantes de Yann de Kermeur, blessé et fait prisonnier à la fin du tome précédent. Toutefois, la résolution de sa situation ne souffre d’aucun doute, car Yann est un intrépide aventurier.

Le récit nous transporte de Brest à Port-Louis, en passant par le château du Taureau, le palais de Versailles, et même au Canada. Patrice Pellerin parvient à recréer l’atmosphère du XVIIIe siècle avec des décors somptueux et des costumes d’époque.

Cependant, malgré les rebondissements, le mystère entourant la mission de l’Épervier reste partiellement éclairci, laissant le lecteur avec des questions en suspens.

L’Épervier est une série historique de grande qualité, offrant une immersion épique dans le XVIIIe siècle. Les illustrations sont de plus en plus soignées au fil des épisodes, offrant des paysages magnifiques de Brest, Versailles, et Port Louis.

Cette bande dessinée continue à captiver et promet une suite riche en réponses. « Corsaire du Roy » est une aventure trépidante, portée par un héros charismatique, et le lecteur reste impatient de découvrir la suite de cette saga maritime.


Lieux visités par la bd en Bretagne

BrestChâteau du Taureau

L’épervier Tome 2 : Le Rocher du crâne

Album publié en 1995 aux éditions Dupuis


Résumé éditeur

couverture bd L'épervier Tome 2 : Le Rocher du crâne

Accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, l’Épervier, un corsaire du Roi de France, est pourchassé et isolé de son équipage, prisonnier dans les geôles de Brest.

L’Épervier, désormais seul, doit se réfugier dans son dernier refuge : le Rocher du crâne.

Mais cet endroit risque bien de devenir son tombeau s’il ne trouve pas le moyen d’échapper à l’armada qui l’attend en embuscade…

La bd « L’épervier Tome 2 : Le Rocher du crâne » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’épervier Tome 2 : Le Rocher du crâne »

Ce second tome « L’Épervier – Le Rocher du Crâne » maintient brillamment le cap de cette captivante série. Là où nous avions laissé Yann de Kermeur, en proie à une sombre situation, il renaît de ses cendres avec une détermination inébranlable. Sa ténacité, son audace et la loyauté de ses amis forment la toile de fond de cette aventure.

Niché dans son repaire du « rocher du crâne, » Yann échappe à ses poursuivants, dévoilant son ingéniosité. L’histoire creuse son passé tumultueux entre la France et la Guyane, renforçant son caractère. Les motivations du complot qui le cible se dessinent, un trésor ancestral convoité par des individus louches.

Nous naviguons sur des vaisseaux majestueux, découvrant un Yann prêt à riposter. Le scénario étoffé maintient notre intérêt, tandis que les personnages gagnent en profondeur. Les talents de Patrice Pellerin en matière d’illustration se révèlent dans ses jeux d’ombres et de lumières.

Le réalisme historique de la série est remarquable, nous plongeant dans le XVIIIe siècle avec précision.

« L’Épervier – Le Rocher du Crâne » est une aventure épique, portée par un héros attachant, des paysages splendides et une intrigue qui se densifie.

Une bande dessinée à ne pas manquer.


Lieux visités par la bd en Bretagne

BrestCamaret

Colonel Armand, de Washington à l’armée des Chouans

Album publié en 2023 aux éditions Triomphe


Résumé éditeur

couverture bd Colonel Armand, de Washington à l'armée des Chouans

En 1777, Armand Tuffin de la Rouërie, jeune officier breton à la recherche d’aventures, quitte la France pour l’Amérique et s’engage dans la guerre d’indépendance aux côtés des Insurgents face aux troupes anglaises.

Téméraire, généreux, droit, il devient un proche de Washington et gagne le surnom de « Colonel Armand » au gré de ses exploits militaires, à la tête d’un corps franc d’infanterie qu’il finance sur ses fonds.

Quand la guerre prend fin en 1783, son séjour américain s’achève : Armand de la Rouërie traverse l’Atlantique et retrouve sa Bretagne bien-aimée.

Son expérience des idées républicaines le conduit à défendre les droits des Bretons face à la monarchie tandis que s’annonce la Révolution française.

Très vite, la nature oppressive du mouvement politique lui apparaît : dès lors le « Colonel Armand » n’aura de cesse de se battre pour défendre la liberté de son peuple et de sa terre.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Colonel Armand, de Washington à l’armée des Chouans »

La bd n’a pas encore été lue. Un avis sera posté dans quelques semaines.


Armand-Charles Tuffin, le marquis de La Rouërie, est né le 13 avril 1751 à Fougères et est décédé le 30 janvier 1793 au château de La Guyomarais à Saint-Denoual. Ce fut un soldat français et un héros de la guerre d’indépendance américaine, en plus d’être le chef d’un groupe appelé l’Association bretonne.

La Rouërie décide d’aller en Amérique. Là-bas, il a rejoint l’armée américaine et se fait appeler « Colonel Armand ». Il a dirigé un groupe de soldats à cheval appelé la 1re légion de dragons et a participé à la bataille de Yorktown. Il était ami avec George Washington.

Après son retour en Bretagne, La Rouërie a défendu le parlement de Bretagne contre certaines règles du gouvernement français, ce qui l’a conduit en prison à la Bastille.

Il est devenu contre la Révolution quand la noblesse de Bretagne a refusé de coopérer avec le gouvernement. Il a alors créé l’Association bretonne pour former une armée contre les révolutionnaires.

Malheureusement, il a été trahi et est mort avant de terminer son plan, mais son mouvement a inspiré plus tard d’autres personnes à se rebeller, ce qu’on appelle la Chouannerie.

L’histoire de Porto-Vecchio racontée aux enfants

Album publié en 2023 aux éditions Clémentine


Résumé éditeur

Natale et Serena parcourent le monde et voyagent dans le temps à l’aide de leur livre magique, accompagnés de l’abeille Abbabella.

Cette fois, ils découvrent l’histoire de la ville de Porto-Vecchio, en Corse.



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’histoire de Porto-Vecchio racontée aux enfants »

L’histoire de Porto-Vecchio racontée aux enfants, scénarisée par Lisa D’Orazio et Frédéric Bertocchini et illustrée par L’Ours, plonge jeunes lecteurs et passionnés d’histoire dans la genèse de cette cité corse. Les auteurs, tous deux docteurs en histoire, exploitent leur rigueur académique pour restituer fidèlement la fondation génoise de 1539 et la transition au « bastion de France » en 1769, sans simplification abusive.

La narration repose sur le duo de héros, Natale et Serena, accompagnés de l’abeille Abbabella, véritable fil conducteur pédagogique. Les bulles alternent dialogues et encadrés historiques, offrant un rythme soutenu.

Le trait de L’Ours se distingue par ses couleurs vives et son cadrage dynamique : les planches exploitent avec justesse les contrastes entre architectures fortifiées et paysages marins, renforçant l’immersion émotionnelle.

Ces 40 pages s’adresse tout particulièrement aux lecteurs de 7 à 12 ans désireux de découvrir l’histoire locale Corse sans renoncer à l’esthétique d’une bande dessinée de qualité. Une réussite pédagogique et artistique.


Lieu visité par la bd en Corse

Porto-Vecchio

L’histoire de Calvi racontée aux enfants

Album publié en 2024 aux éditions Clémentine.


Résumé éditeur

Natale et Serena parcourent le monde et voyagent dans le temps à l’aide de leur livre magique, accompagnés de l’abeille Abbabella.

Cette fois, ils découvrent l’histoire de la ville de Calvi, en Corse.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’histoire de Calvi racontée aux enfants »

Publiée en octobre 2024 aux éditions Clémentine, cette bande dessinée de Lisa D’Orazio et Frédéric Bertocchini, illustrée par L’Ours, plonge jeunes et moins jeunes dans l’épopée de la cité génoise de Calvi, en Corse. À travers le voyage de Natale et Serena, accompagnés de l’abeille Abbabella, l’album allie pédagogie et fantaisie pour transmettre un riche patrimoine historique avec justesse et enthousiasme.

Le scénario met en lumière la construction puis le rayonnement de la citadelle de Calvi, soulignant son rôle stratégique dans la marine génoise et les légendes locales – notamment la tradition qui fait de Calvi le lieu de naissance de Christophe Colomb. En transposant ces enjeux à hauteur d’enfant, Lisa D’Orazio et Frédéric Bertocchini réussissent à évoquer des thèmes majeurs : la transmission du savoir, l’identité insulaire et la rencontre des cultures méditerranéennes. Les traits de caractère de Natale, curieux et rêveur, et de Serena, déterminée et empathique, sont subtilement dessinés : leurs réactions face aux épreuves historiques donnent de la profondeur aux personnages sans alourdir le récit.

Le trait de L’Ours se distingue par sa clarté et sa douceur : un encrage précis, des couleurs chaudes à dominance ocre et azur, qui évoquent la pierre de la citadelle et le bleu intense de la Méditerranée. La mise en page alterne cases larges pour les panoramas de Calvi et vignettes plus petites pour les dialogues.

Fidèle à son objectif éducatif, « L’histoire de Calvi racontée aux enfants » réussit à concilier rigueur historique et plaisir de lecture. Un bel hommage à la citadelle de Calvi, à recommander aux 7-12 ans et à tous les amoureux du patrimoine Corse.


Lieu visité par la bd en Corse

Calvi

Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As »

Album publié en 2011 aux éditions Zéphyr.


Résumé éditeur

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Combat-mer-Tome-2-U-Boote-Lorient-la-base-des-781x1024.jpg.

Le 20 juin 1941, le U-203 est le premier U-Boote à être confronté, dans la zone de blocus autour de l’Angleterre, à la présence inattendue d’un cuirassé américain.

Dix jours plus tard, il est le premier à pénétrer dans une base sous-marine bétonnée sur les côtes françaises.

Après avoir obtenu des succès réguliers face aux convois dans l’Atlantique Nord durant ses 4 premières missions, à la fin de l’année, il fait de nouvelles victimes face au Canada.

Mais c’est sur les côtes américaines et dans les Caraïbes qu’il obtient ses plus grands résultats, pendant le premier semestre 1942.

Il se trouve toujours dans les secteurs les plus propices à la réussite, avant que les Alliés n’organisent leur défense, ce qui permet à son commandant Rolf Mützelburg d’obtenir les plus hautes décorations de l’époque et de devenir l’un des as de l’arme sous-marine.

Après avoir obtenu les deux les Feuilles de Chêne à la Croix de Chevalier le 15 juillet 1942, il refuse obstinément de débarquer comme l’Amiral Doenitz le lui demande.

Cette volonté de continuer le combat auprès de ses hommes lui coute la vie dès la patrouille suivante, lors d’un accident resté unique dans l’histoire de l’arme sous-marine : à cause du roulis, il se tue accidentellement après avoir percuté un ballast de la tête en ayant plongé du kiosque.

Pour les missions suivantes du U-203, il est remplacé par son ancien officier en second, Hermann Kottmann. Cet officier du cuirassé Graf Spee sabordé en Argentine en 1939 avait traversé le Pacifique pour rejoindre l’Allemagne et s’engager dans l’arme sous-marine. Malgré les progrès alliés réalisés en matière d’armement et de technologie au moment où il part au combat fin 1942, il réussira à faire encore 3 patrouilles, étant coulé pendant la dernière par l’action conjointe de l’aviation et d’un bâtiment de surface alliés.

Découvrez toute l’histoire du U-203 en mer et à St-Nazaire, Lorient et Brest grâce à 200 exceptionnelles photos pour la plupart inédites !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des « As » »

« Combat mer – Tome 2 – U-Boote : Lorient, la base des ‘As’ » se démarque comme une bande dessinée ambitieuse qui transcende le simple cadre du divertissement. Par son approche méticuleuse, l’œuvre plonge ses lecteurs au cœur d’une période historique fascinante, où la base de Lorient devient le théâtre des opérations stratégiques des sous-marins allemands.

Luc Braeuer déploie un récit visuellement saisissant grâce à une iconographie remarquable : 190 photographies d’époque, accompagnées de cartes et de plans précis, viennent illustrer les enjeux militaires et humains de cette base. Ce travail documentaire, rare en bande dessinée, ravira les amateurs d’histoire qui y trouveront une richesse inédite d’informations. Loin d’être un simple album, ce tome s’apparente à une chronique historique détaillée.

L’un des points forts réside dans la mise en lumière des commandants et des équipages des U-Boote, véritables figures d’un chapitre souvent méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Le lecteur suit leurs parcours audacieux, explorant leurs succès militaires et les défis techniques auxquels ils ont fait face.

« U-Boote : Lorient, la base des « As » est une œuvre pour les passionnés d’histoire maritime et militaire.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Lorient

Jules B – L’histoire d’un Juste

Album publié en 2016 aux éditions Des ronds dans l’O


Résumé éditeur

Dans cette BD Armelle Modéré rend un touchant hommage à son grand-père Julien Badey, dit « Jules ». Pendant la deuxième guerre mondiale, ce simple villageois bourguignon a fait partie de ceux que l’on a nommé les « Justes parmi les Nations ».

couverture bd Jules B - L'histoire d'un Juste

Jules Badey est un cordonnier bourguignon pendant la Seconde Guerre mondiale, un homme sans histoire qui essaie tant bien que mal d’exercer son métier dans un pays occupé.


De la guerre, il ne pense pas grand-chose, hormis qu’elle l’empêche de traiter ses commandes correctement par le manque de matières premières, ces dernières étant souvent bloquées et/ou réquisitionnées par les Allemands.


C’est un homme seul et abattu qui accuse le coup du départ de sa femme pour un autre homme, un « baron » qui possède un manoir à la sortie du village. Il noie sa détresse dans son vin quotidien.

Des juifs, il ne pense rien non plus. A peine sait-il qui ils sont. De la déportation, il n’a jamais entendu parler et l’exode qui commence sous ses yeux est pour lui un simple défilé de voitures qui partent se mettre en lieu sûr plus au Sud.
Alors quand il croise sur sa route 3 petits enfants juifs, il est décontenancé. Son cœur parle et lui demande de les protéger.

La bd « Jules B – L’histoire d’un Juste » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Jules B – L’histoire d’un Juste »

« Jules B – L’histoire d’un Juste » est une bande dessinée poignante qui raconte l’histoire de Jules Badey, un cordonnier bourguignon pendant la Seconde Guerre mondiale. Au milieu d’une occupation allemande qui entrave son métier et d’une vie personnelle en déroute, Jules se trouve soudainement confronté à trois enfants juifs, victimes d’un accident de voiture. Sans réfléchir, il décide de les protéger, mettant sa propre vie en danger.

L’histoire, vue à travers les yeux de Jules, offre un point de vue authentique sur la guerre, la résistance, et la déportation des Juifs.

Jules, un homme ordinaire, devient un Juste parmi les nations, agissant par instinct et empathie. Les dessins doux et les couleurs pastel d’Armelle Modéré créent un contraste saisissant avec la gravité du sujet, tout en permettant aux jeunes lecteurs de s’immerger dans l’histoire.

Ce récit accessible aborde des thèmes complexes tels que la résistance, la peur, la solidarité et l’empathie, offrant aux lecteurs plus jeunes une opportunité de réfléchir sur des sujets difficiles de manière sensible et éducative.

« Jules B – L’histoire d’un Juste » est un ouvrage important qui contribue à préserver la mémoire de cette période sombre de l’histoire.

Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

Album publié en 2020 aux éditions Des ronds dans l’O


Résumé éditeur

couverture bd Si je reviens un jour...Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

En 2010, lors d’un déménagement au sein du lycée Jean de La Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris, des lettres et des photographies ont été trouvées dans une vieille armoire.

Enfouis là depuis des dizaines d’années, ces documents appartenaient à une ancienne élève, Louise Pikovsky.

Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne a correspondu avec sa professeure de lettres. Son dernier courrier date du 22 janvier 1944, jour où elle est arrêtée avec sa famille.

La bd « Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Si je reviens un jour…Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky »

« Si je reviens un jour… Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky » est une bande dessinée qui prend sa source dans la découverte de lettres et de photographies cachées dans une vieille armoire du lycée Jean de La Fontaine, à Paris.

Ces documents appartenaient à Louise Pikovsky, une élève juive de 15 ans. L’histoire nous plonge dans la vie de Louise, une jeune fille brillante et mature pour son âge, tout en nous exposant la relation spéciale qu’elle entretenait avec sa professeure de lettres, Mlle Malingrey.

Les dessins, bien que simples, parviennent à transmettre des émotions profondes et rendent hommage à cette période sombre de l’Histoire.

Les lettres de Louise, extrêmement réfléchies malgré son jeune âge, suscitent l’empathie du lecteur. On ressent sa souffrance, les restrictions et les violences subies par les Juifs pendant la guerre.

Les photos et documents d’archives à la fin de la BD ajoutent une dimension poignante en mettant un visage sur cette tragédie.

L’ouvrage est un devoir de mémoire essentiel pour ne jamais oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Il offre une vision intime de la vie d’une jeune fille prometteuse, brutalement arrachée à sa famille et à l’avenir qui aurait dû être le sien.

Cette bande dessinée mérite d’être lue et partagée pour perpétuer la mémoire de Louise et de tant d’autres victimes innocentes de cette période sombre de l’histoire humaine.


Pour aller plus loin

Le webdoc de France 24 sur les lettres de Louise Pikovsky ici


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz