Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

The Doomed Puma

Album publié en 2025 aux Editions Paquet.


couverture bd The Doomed Puma

En 1988, le 1er escadron de chasse du MH 59 a été créé à Kecskemét (Hongrie). La base aérienne de Dezso Szentgyorgyi a fait revivre le nom et l’insigne du Puma, perpétuant ainsi la tradition. 
Cependant, les pilotes ayant porté l’insigne du Puma qui avaient participés à la seconde guerre mondiale sont restés dans l’ombre pendant des décennies.
Beaucoup d’entre eux ont été contraints de quitter leur patrie bien-aimée et de commencer une nouvelle vie dans un pays étranger.
Beaucoup de ceux qui sont restés ont été persécutés. Parmi ceux-là, Lajos Toth, « Drumi » comme l’appelaient ses amis, a été condamné à mort par pendaison et exécuté en 1951.
Voici son histoire…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « The Doomed Puma »

La BD sortira en aout 2025.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

KievKirowogradLac Balaton

La guerre de Maurice – Une histoire vraie

Album publié en 2021 aux Editions des éléphants.


couverture bd La guerre de Maurice - Une histoire vraie

La Guerre de Maurice est inspirée de la vie de mon père Maurice, de ses parents Adèle et Max, de sa sœur Adeline et de son frère Henri.

Mon père, Maurice Fajgenbaum, est né en Pologne, à Varsovie, en 1928. Quand il était enfant, sa famille est partie vivre à Bruxelles, en Belgique.


La première langue de mon père a été le français, même si à la maison on parlait aussi le yiddish, la langue des Juifs d’Europe de l’Est.
A l’arrivée des nazis en mai 1940, la famille a fui Bruxelles. La France a été la première escale d’un long périple.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La guerre de Maurice – Une histoire vraie »

Cary Fagan et Enzo Lord Mariano livrent avec La guerre de Maurice – Une histoire vraie une bande dessinée bouleversante, inspirée du destin réel du père de l’auteur. Maurice, jeune garçon juif de 12 ans à Bruxelles, voit sa vie basculer en mai 1940 lors de l’invasion nazie. Sa famille entame alors une fuite éperdue à travers la France, l’Espagne franquiste et le Portugal, avant de trouver refuge en Jamaïque, une étape méconnue de l’exil juif pendant la Seconde Guerre mondiale.

Loin de se limiter à la chronique d’une survie, l’album explore avec finesse la force des rêves et la quête d’éducation comme acte de résistance. Maurice, mû par le désir de devenir avocat, s’accroche à l’apprentissage malgré la clandestinité et l’incertitude. La psychologie des personnages, en particulier celle de Maurice, est traitée avec une grande justesse : sa détermination, le soutien familial et la bienveillance de figures rencontrées en chemin donnent au récit une dimension profondément humaine et universelle.

extrait bd La guerre de Maurice - Une histoire vraie

Graphiquement, les aquarelles d’Enzo Lord Mariano, aux tons sépia et aux contours délicats, enveloppent l’histoire d’une douceur paradoxale, atténuant la dureté du propos sans jamais l’édulcorer. Ce choix graphique, allié à une mise en page aérée, permet au lecteur de ressentir l’émotion brute tout en gardant une distance respectueuse face à l’horreur de l’Histoire.

La guerre de Maurice s’impose ainsi comme une œuvre lumineuse, porteuse d’espoir, qui saura toucher aussi bien les jeunes lecteurs dès 9 ans que les adultes sensibles à la transmission de la mémoire.

Dunkerque 1940

Album publié en 2025 aux Editions Casterman.


couverture bd Dunkerque 1940

Avec un premier chapitre qui évoque le 10 mai 1940, l’invasion de la Belgique, de la France et du Pays-Bas par l’Allemagne nazie.


Le reste de l’album se situe à Dunkerque et aux environs, il retrace la bataille de Dunkerque à partir du 20 mai, l’Opération Dynamo du 26 mai au 3 juin, la résistance héroïque du Fort des Dunes, Dunkerque sous l’occupation avec la vie quotidienne, la libération en mai 1945 par des troupes canadiennes et tchèques.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Dunkerque 1940 »

La BD sortira en juin 2025.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Dunkerque

Le Partisan

Album publié en 2017 aux Editions des éléphants.


Dans une bande dessinée muette et saisissante, nous vivons un moment charnière de l’histoire italienne, les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale, aux côtés d’un homme, le grand-père de l’auteur, qui choisit de rejoindre le maquis, et de son épouse, qui fait face aux soldats allemands.
Des embuscades dressées par les partisans aux rafles effectuées par les fascistes et les nazis, jusqu’à la Libération au printemps 1945, cet ouvrage est un bel hommage de Maurizio Quarello à ses grands-parents, aux valeurs qu’ils lui ont transmises, et à la résistance.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Partisan »

Avec « Le Partisan« , Maurizio Quarello livre une œuvre saisissante qui plonge le lecteur au cœur de la résistance italienne durant la Seconde Guerre mondiale.
Publiée aux éditions des éléphants, cette bande dessinée sans texte s’empare d’un pan méconnu de l’Histoire : la lutte des anonymes contre l’occupation allemande après la chute de Mussolini.
Maurizio Quarello rappelle avec force que l’Italie, tout comme la France, a dû se battre pour sa liberté, offrant ainsi une proximité inattendue entre les deux peuples face à la barbarie.

La narration, entièrement visuelle, est la grande force de l’album. Maurizio Quarello compose son récit en doubles pages qui se répondent, usant d’une symétrie graphique et chromatique pour opposer ou rapprocher les personnages et les situations. Ce choix structurel, allié à une continuité visuelle remarquable, confère à l’ensemble une intensité digne d’un film d’action, chaque séquence s’enchaînant avec fluidité.

extrait bd Le Partisan

Graphiquement, Maurizio Quarello adopte un réalisme poignant, proche de Gipi mais plus attaché à la véracité historique. Les personnages, aux traits légèrement grossiers et rouges, évoluent dans des ambiances peintes aux tons sourds, renforçant l’immersion et l’émotion. Cette approche presque documentaire, donne au récit une authenticité rare, comme si l’on feuilletait un reportage sur la Résistance.

« Le Partisan » s’adresse à tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire et notamment le seconde Guerre Mondiale vue d’Italie.
Un album essentiel, qui prouve que le silence peut parfois en dire bien plus que les mots.


La maison des enfants – L’incroyable sauvetage des enfants juifs de Moissac

Album publié en 2025 aux Editions Plein Vent.


couverture bd La maison des enfants

Après la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942, l’étau se resserre sur les Juifs vivant en zone libre.
À Moissac, dans le Sud-Ouest, une maison, tenue par un couple d’éclaireurs israélites, accueille des enfants. La menace d’une rafle se rapproche. Pour leur permettre d’échapper à la déportation, un réseau de résistants juifs, baptisé La Sixième, va tenter de tous les sauver avec la complicité d’habitants de la ville.
Commence alors une course contre la montre afin de mettre les enfants à l’abri. De jeunes scouts vont s’engager dans cette opération périlleuse, avec pour seules armes le courage et le sens du sacrifice.
Cette bande dessinée met en lumière l’action de La Sixième et de tous les résistants qui ont œuvré à ce sauvetage.
Une histoire vraie et exemplaire pour la jeunesse d’aujourd’hui.
Leur devise était « servir ». Elle le restera jusqu’au bout.Anny Latour


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La maison des enfants »

Publié aux éditions Plein Vent en mai 2025, La maison des enfants illustre avec une précision documentaire l’un des épisodes les plus méconnus de la Résistance française. Pierre-Roland Saint-Dizier, scénariste spécialisé dans les récits historiques, s’empare de l’histoire authentique de la maison de Moissac qui abrita près de 500 enfants juifs entre 1939 et 1943.

Le récit débute après la rafle du Vel d’Hiv de juillet 1942, quand l’étau se resserre sur les Juifs en zone libre. Pierre-Roland Saint-Dizier orchestre magistralement la course contre la montre menée par le réseau de résistants juifs baptisé « La Sixième », dirigé par des figures comme Robert Gamzon (alias Castor) et le couple Shatta et Bouli Simon. La scénario privilégie l’humanité des personnages sans tomber dans l’excès, révélant la complexité psychologique des jeunes scouts engagés dans cette mission périlleuse.

extrait bd La maison des enfants

Andrea Mutti, dessinateur italien reconnu pour son trait réaliste et précis, livre ici une interprétation visuelle d’une rare justesse. Son style, déjà éprouvé dans des œuvres historiques comme Campus Stellae, sert parfaitement l’intensité dramatique du récit. La colorisation d’Angelo Bussacchini, maître de la technique à l’huile, apporte une profondeur émotionnelle.

Cette bande dessinée s’impose comme un témoignage essentiel, fidèle à la devise des Éclaireurs Israélites de France : « servir ». Une œuvre indispensable pour transmettre aux jeunes générations cette page d’héroïsme ordinaire, où courage et sens du sacrifice ont permis de sauver des centaines de vies.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Moissac

Paroles d’enfants cachés 1939 – 1945

Album publié en 2025 aux Editions Soleil.


couverture bd Paroles d'enfants cachés 1939 - 1945

À l’âge de l’insouciance, projetés dans la guerre, marqués d’une étoile jaune et souvent séparés de leurs parents, des milliers d’enfants ont dû apprendre à se méfier, à mentir et se cacher.
Ils ont noté leurs souvenirs dans des lettres ou des journaux intimes, adaptés ici en histoires courtes qui constituent un témoignage attestant des parts d’ombre et de lumière de notre Histoire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Paroles d’enfants cachés 1939 – 1945 »

La BD sortira en septembre 2025.


Les Enfants de Buchenwald

Album publié en 2025 aux Editions Steinkis.


couverture bd Les Enfants de Buchenwald

En avril 1945, à la libération du camp de Buchenwald, plus d’un millier d’enfants juifs ne savent pas où aller. Ils ont miraculeusement survécu et sont pour la plupart orphelins. Une mobilisation internationale, animée par l’Œuvre de Secours aux Enfants, organise leur prise en charge et tente de les aider.
En juin 1945, 426 d’entre eux sont accueillis en Normandie, le temps d’un été. Ils sont en mauvaise santé, traumatisés et sans repères. Médecins, éducateurs et assistantes sociales vont les soigner, les aider à se reconstruire, et à reprendre goût à la vie.

Dans ce récit inspiré de témoignages, Dominique Missika nous raconte l’histoire bouleversante des Enfants de Buchenwald.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Enfants de Buchenwald »

En juin 1945, 426 enfants survivants de Buchenwald trouvent refuge en Normandie, au préventorium d’Écouis, sous l’égide de l’Œuvre de Secours aux Enfants. Cette page méconnue de l’après-Shoah constitue le cœur du roman graphique Les Enfants de Buchenwald, fruit de la collaboration entre l’historienne Dominique Missika, l’illustratrice Anaïs Depommier et la coloriste Alessandra Alexakis.

Dominique Missika, forte de son expertise d’historienne et de son travail à la Fondation pour la Mémoire de la Shoah , choisit délibérément de ne pas représenter l’horreur des camps mais de se concentrer sur « l’après » : ce moment crucial où des orphelins traumatisés doivent réapprendre leur humanité. Le récit, nourri de témoignages authentiques et d’un travail documentaire de deux ans , suit le parcours de quatre personnages fictifs mais représentatifs : Zeev, Fischel, Chaïm et Aron. Cette approche permet d’incarner l’expérience collective tout en préservant la vérité historique des 426 jeunes survivants accueillis en France.

extrait bd Les Enfants de Buchenwald

Anaïs Depommier, formée à l’école Émile Cohl , développe un style graphique d’une sobriété remarquable qui évite l’écueil du voyeurisme. Ses dessins servent parfaitement le propos : plutôt que d’illustrer l’indicible, ils accompagnent avec délicatesse la reconstruction progressive de ces adolescents. Alessandra Alexakis apporte une mise en couleur qui « donne une touche de douceur aux personnages malgré l’horreur » , créant une atmosphère propice à l’empathie.

L’ouvrage s’appuie sur une documentation exceptionnelle : témoignages de survivants comme Elie Wiesel, archives de l’OSE, photographies d’époque. Il met en lumière le rôle déterminant des éducateurs – Rachel Minc, Gaby Cohen, Judith Hemmendinger – qui accompagnèrent ces jeunes dans leur retour à la vie. Cette rigueur transforme la bande dessinée en véritable outil pédagogique, particulièrement adapté aux établissements scolaires.

En évoquant ces semaines cruciales de l’été 1945 à Écouis, la BD révèle comment l’humanité peut renaître après l’indicible, grâce à la bienveillance et à la solidarité. Cette bande dessinée, portée par une équipe créatrice de talent et éditée avec soin par Steinkis , est une œuvre remarquable pour transmettre la mémoire de la Shoah aux nouvelles générations.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp de Buchenwald

Columbus strasse – Une Histoire de famille

Album publié en 2025 aux Editions Robinson.


couverture bd Columbus strasse - Une Histoire de famille

Une saga familiale pendant la Seconde Guerre mondiale.

À partir des témoignages de sa famille, Tobi Dahmen réalise dans ce roman graphique une chronique poignante des années de guerre en Allemagne, qui dépasse largement le cadre privé.
À travers l’histoire de sa famille, il réfléchit de manière saisissante à la mémoire allemande et aux questions de responsabilité politique et personnelle.
Avec une grande sensibilité et une recherche minutieuse, Tobi Dahmen signe une oeuvre à la fois profondément émouvante et historiquement essentielle.

«Un livre révolutionnaire, tout aussi oppressant qu’immersif.»
Andreas Platthaus, Frankfurter Allgemeine Zeitung.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Columbus strasse – Une Histoire de famille »

Tobi Dahmen livre avec Columbusstraße un roman graphique monumental de 528 pages qui dépasse le récit familial pour devenir une réflexion sur la mémoire allemande. Publié en 2025 aux éditions Robinson, cette œuvre ne constitue pas l’adaptation d’un roman préexistant, mais naît directement des archives familiales de l’auteur : lettres, documents et photographies découverts après la mort de son père.

L’auteur reconstitue minutieusement la vie de la famille Dahmen à Düsseldorf entre 1935 et 1945, période où leur maison de la Columbusstraße faisait face au siège du parti nazi. La force du scénario réside dans la complexité psychologique des personnages : Karl, l’avocat catholique tiraillé entre ses convictions religieuses et les compromissions nécessaires, ou encore ses fils confrontés aux réalités du front oriental. Tobi Dahmen évite tout manichéisme en montrant comment une famille ordinaire navigue entre résistance passive et adaptation forcée au régime.

extrait bd Columbus strasse - Une Histoire de famille

Le choix du noir et blanc aux nuances de gris, rehaussé par la technique du lavis, confère à l’œuvre une atmosphère authentiquement oppressante. Cette palette monochrome, que l’auteur justifie comme « un regard en arrière vers une sombre époque », soutient parfaitement la gravité du propos. Le trait stylisé mais expressif de Tobi Dahmen permet une immersion totale dans cette chronique familiale.

Cette bande dessinée, fruit de dix années de recherches entamées en 2016, s’adresse particulièrement aux lecteurs passionnés d’Histoire et de récits mémoriels. Elle rejoint les grands classiques du genre historique par sa capacité à questionner les notions de responsabilité politique et personnelle à travers le prisme intime d’une saga familiale.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Düsseldorf

Le garçon qui ne voulait pas mourir

Album publié en 2025 aux Editions Albin Michel.


Adapté du livre pour enfant « The Boy Who Didn’t Want to Die » de Peter Lantos publié le 5 janvier 2023.

Un survivant raconte.

L’histoire vraie du périple d’un garçon de cinq ans dans une Europe déchirée par la Seconde Guerre mondiale.

Parce qu’ils sont juifs, Peter et sa famille sont contraints de quitter la petite ville hongroise de Makó. Ils entament alors un terrible voyage à travers l’Autriche et l’Allemagne. Préservé par ses parents, Peter ne prend pas immédiatement la pleine mesure du drame qui se joue…

Peter Lantos se replonge dans ses souvenirs afin de nous livrer un témoignage poignant, sur lequel plane l’ombre de Bergen-Belsen.

80 ans après la libération du camp de concentration, un ouvrage mémoriel essentiel, récit d’une survie et d’un espoir rendu invincible par l’amour maternel.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le garçon qui ne voulait pas mourir »

Adaptation fidèle du témoignage autobiographique de Peter Lantos, « Le Garçon qui ne voulait pas mourir » se déploie en bande dessinée sous le trait délicat et expressif de Victoria Stebleva. Déporté à cinq ans de Makó (Hongrie) au camp de Bergen-Belsen en 1944, Peter Lantos offre une plongée dans la conscience enfantine confrontée à l’horreur nazie, sans jamais céder à la complaisance.

Peter Lantos, devenu neuroscientifique et auteur de renom, transpose ici son ouvrage « The Boy Who Didn’t Want to Die ». Chaque planche suit le regard émerveillé ou effrayé du jeune garçon, créant une montée dramatique maîtrisée. Les silences, ponctués par de rares bulles et légendes sobres, renforcent la puissance émotionnelle.

extrait bd Le garçon qui ne voulait pas mourir

Le dessin en noir et blanc de Victoria Stebleva se pare de touches de bleu – symboles d’espoir et de répit – offrant une respiration visuelle bienvenue. Ces accents colorés éclairent les instants de chaleur humaine : un regard maternel, une prière chuchotée, un sourire malgré la terreur. Le contraste entre les ombres profondes et les pleins clairs souligne la dualité du récit, entre angoisse et résistance intérieure. La composition des cases, souvent centrée sur les gros plans, focalise l’attention sur l’expression des personnages, rendant palpable l’intensité des émotions.

« Le Garçon qui ne voulait pas mourir » s’inscrit dans la tradition des récits graphiques de la Shoah, tout en renouvelant l’approche. En mettant l’accent sur l’amour familial et la capacité de l’enfant à trouver des bribes d’espoir, Peter Lantos et Victoria Stebleva offrent une réflexion sur la résilience humaine. Cette bande dessinée s’adresse à un large public, y compris aux jeunes lecteurs, et constitue un outil précieux de transmission mémorielle. Elle rappelle, soixante-dix ans après les faits, que la lumière peut jaillir de l’obscurité lorsque l’esprit refuse de mourir.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Camp de Bergen-Belsen

Six jours – La Tragédie du village de Graignes

Album publié en 2019 aux Editions Urban Comics.


couverture bd Six jours - La Tragédie du village de Graignes

6 juin 1944, Jour-J.
Cent quatre-vingts deux parachutistes de l’armée américaine sont largués au-dessus des campagnes françaises, à trente kilomètres de leur objectif initial, loin derrière les lignes ennemies…

Plongez dans l’histoire vraie du village de Graignes, en Normandie, où l’horreur de la guerre et le hasard des circonstances ont unis les soldats américains et les villageois français dans l’adversité et la fraternité.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Six jours – La Tragédie du village de Graignes »

Six jours, scénarisé par Robert Venditti et Kevin Maurer, et illustré par Andrea Mutti, plonge le lecteur dans un épisode méconnu mais poignant de la Seconde Guerre mondiale : la bataille de Graignes. Ce récit historique retrace le destin tragique de parachutistes américains et des habitants d’un petit village normand, unis dans une lutte désespérée contre les forces SS.

La bande dessinée se distingue par sa fidélité aux faits historiques, fruit d’une recherche approfondie. Robert Venditti, inspiré par l’histoire de son grand-oncle, offre une œuvre empreinte d’humanité où se mêlent courage, fraternité et sacrifice. Les thèmes de la solidarité face à l’adversité et de l’horreur de la guerre sont explorés avec intensité.

extrait bd Six jours - La Tragédie du village de Graignes

Andrea Mutti excelle dans la retranscription visuelle des combats, avec des scènes violentes et immersives qui capturent l’intensité du conflit. Les couleurs alternent entre teintes apaisantes et atmosphères oppressantes, renforçant l’impact émotionnel du récit. Cependant, le cadre normand manque parfois d’authenticité graphique, ce qui peut nuire à l’ancrage géographique.

Accessible et poignant, Six jours constitue une porte d’entrée idéale pour les amateurs d’histoire militaire ou les lecteurs curieux du Débarquement. Cette œuvre rend hommage au courage des héros oubliés de Graignes.


Lien vers l’article Ouest-France en cliquant sur l’image ci dessous.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Graignes