Catégorie : Toutes les BD

Seuls sont les indomptés

Album publié en 2019 aux éditions Sarbacane.


Résumé éditeur

Adapté du roman d’Edward Abbey publié en septembre 1956.

DÉSERT DU NOUVEAU-MEXIQUE, 1950.

Jack Burns, cow-boy solitaire en rupture avec le monde moderne, chevauche son Appaloosa, vit de petits boulots et dort à la belle étoile.
Lorsqu’il apprend que son ami Paul vient d’être incarcéré, il descend dans la vallée pour l’aider à s’évader.

Mais son amour de la liberté n’est pas du goût de tout le monde.
Une chasse à l’homme s’engage bientôt, aussi absurde qu’implacable…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Seuls sont les indomptés »

Seuls sont les indomptés, adapté du roman d’Edward Abbey par Max de Radiguès et illustré par Hugo Piette, plonge le lecteur au cœur d’un Nouveau-Mexique des années 1950, où se joue la résistance d’un dernier cow-boy libre face à la modernité. Jack Burns, électron libre chevauchant dans le désert, se fait emprisonner pour libérer son ami objecteur de conscience. Ce scénario, empreint de nostalgie, interroge le prix de la liberté individuelle dans une Amérique en pleine mutation.

Le scénario de l’album déploie une tension subtile entre tradition et progrès : la traque policière, anachronique au milieu des paysages arides, devient le symbole d’une bureaucratie implacable. Les dialogues, sobres et percutants, rendent justice aux silences de Burns et aux moments de complicité.

extrait bd Seuls sont les indomptés

Sur le plan graphique, Hugo Piette sécurise chaque case par un trait ligne claire aux contours anguleux, rehaussé de couleurs chaudes et contrastées qui soulignent l’âpreté du désert et la chaleur humaine de ce récit. Le découpage, fluide, mêle plans larges et gros-plans expressifs, renforçant l’immersion.

Seuls sont les indomptés se distingue par la force de son propos et l’élégance de son dessin : un western moderne parfaitement maîtrisé !

Tristan Et Iseult – 3 – Le Philtre d’Amour

Album publié en 2026 aux Editions Glénat.


Adapté des versions de la légende publiée par Béroul et Thomas d’Angleterre vers 1175.

couverture bd Tristan Et Iseult - 3 - Le Philtre d'Amour

L’amour ne connaît pas de frontière.

Après Lancelot, cette épopée médiévale nous invite à redécouvrir le mythe fondateur de l’amour courtois.
Une aventure extraordinaire pour une saga en 4 volumes.
Le destin mettra Iseult sur le chemin de Tristan, qui dévoile par son courage et ses nobles sentiments un cœur chevaleresque.



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Tristan Et Iseult – 3 – Le Philtre d’Amour »

La BD sortira en mars 2026.


Ada Lovelace, la visionnaire

Livre illustré publié aux éditions A pas de loups en 2022.


couverture bd Ada Lovelace la visionnaire

Difficile d’être une personne ordinaire lorsqu’on est la fille du célèbre poète révolutionnaire, Lord Byron !
Et pourtant, née en 1815, dans une société où les femmes n’ont pas voix au chapitre, rien ne prédispose Ada Lovelace à faire de grandes choses !
Malgré une santé fragile, Ada déborde d’imagination et se tourne avec passion vers les matières scientifiques. À douze ans, elle se lance dans la création de machines volantes en s’inspirant de l’anatomie des oiseaux. Les mathématiques et la mécanique sont pour elle une façon géniale d’explorer les mondes invisibles qui l’entourent et d’expliquer les mystères de la nature.
Adolescente, son esprit créatif et ingénieux l’amène à se rapprocher des stars de l’époque, comme Charles Babbage avec lequel elle collabore pendant près de vingt ans pour mettre sur pied la première machine analytique, ancêtre de notre ordinateur.
Cent ans avant l’avènement du monde moderne, et contre toute attente, c’est une femme qui devient la première programmeuse de l’Histoire.

Après plusieurs portraits de femmes oubliées, Anne Loyer et Claire Gaudriot qui a utilisé essentiellement son stylet et sa tablette graphique pour les illustrations rendent hommage à une femme sans laquelle le monde que nous connaissons aujourd’hui ne pourrait exister.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Ada Lovelace, la visionnaire »

Anne Loyer et Claire Gaudriot restituent la trajectoire extraordinaire d’Augusta Ada Byron, fille du poète Lord Byron, née en 1815 dans une société hostile aux ambitions scientifiques féminines. Cet album de 48 pages dépasse la simple biographie en explorant comment une enfant fragile se métamorphose en pionnière de l’informatique.

L’approche narrative d’Anne Loyer captive par son équilibre entre dimension romanesque et rigueur historique, révélant comment Ada perçut dans la machine analytique de Charles Babbage bien plus qu’un simple calculateur : une machine capable de manipuler des symboles au-delà du nombre.

extrait bd Ada Lovelace la visionnaire


Claire Gaudriot renforce cette vision novatrice par un univers graphique à la fois onirique et précis, créé numériquement à la tablette graphique. Cette esthétique accompagne l’intellectualité du propos sans jamais la submerger.

L’ouvrage honore celle qui, cent ans avant l’ordinateur, devint la première programmeuse de l’histoire.

Le Pilleur de cimetières

Album publié en 2024 aux Editions Les Humanoïdes Associés.


Adapté de la nouvelle « The Body Snatcher » de Robert Louis Stevenson publié en décembre 1884.

Edimbourg, XIXe siècle. 
Fettes, timide et maladroit étudiant en médecine, se voit proposer le poste d’assistant du grand Mc Farlane
Voulant à tout prix épater Jane, étudiante elle aussi, il accepte la proposition et découvre alors bien malgré lui que les corps utilisés à l’école sont fournis par des criminels qui tuent dans le seul but de les revendre au professeur. Désormais impliqué dans ce complot macabre, il devra choisir entre la fidélité, la moralité… et la survie.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Pilleur de cimetières »

Sebastià Cabot signe avec Le Pilleur de cimetières une adaptation audacieuse et parodique de la nouvelle horrifique The Body Snatcher de Robert Louis Stevenson, publiée en 1884. L’auteur espagnol transpose cette chronique macabre dans l’Édimbourg de 1828, période tristement célèbre pour les meurtres de Burke et Hare, qui alimentaient en cadavres le célèbre anatomiste Robert Knox.

Le graphisme caricatural de Sebastià Cabot, reconnaissable à ses personnages aux « gros nez » et aux traits expressifs outrés, constitue le parti pris le plus saisissant de cette bande dessinée. Cette stylisation humoristique crée un contraste fascinant avec la noirceur du récit, transformant l’horreur en comédie macabre. Les aplats colorés vifs et chamarrés accentuent ce décalage volontaire, insufflant une légèreté bienvenue à cette descente aux enfers du naïf étudiant Fettes.

Le scénario suit méticuleusement le héros pris dans un engrenage infernal, contraint de cautionner un sinistre trafic de cadavres entre criminels et faculté de médecine. Sebastià Cabot excelle à rendre palpable ce dilemme moral entre fidélité, survie et conscience, dans une ambiance gothique rehaussée d’ironie mordante.
Cette adaptation en 80 pages séquencée avec soin offre une réflexion sur les compromissions humaines, portée par un humour noir salvateur qui désarme sans édulcorer la violence du propos.

Train de nuit dans la Voie lactée

Album publié en 2026 aux Editions Morgen.


Adapté du roman de Kenji Miyazawa publié en 1934.

couverture bd Train de nuit dans la Voie lactée

Le soir de la Fête de la Voie Lactée, en butte aux moqueries de ses camarades d’école, Giovanni part s’isoler sur une colline et s’assoupit.
A son réveil, un train à vapeur en provenance du Cosmos se pose à ses côtés…
Curieux, il embarque sans se douter qu’il va visiter les confins de la galaxie, en compagnie de son ami Campannella…



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Train de nuit dans la Voie lactée »

La BD sortira en janvier 2026.

extrait bd Train de nuit dans la Voie lactée

La bataille de la Neretva – Tito

Album publié en 1982 aux Editions Dargaud.


La série « Les Grands Capitaines » est une collection d’albums historiques retraçant des épisodes majeurs liés à des figures militaires importantes du XXe siècle. Le quatrième tome porte sur la Bataille de la Neretva et le rôle de Josip Broz Tito durant la Seconde Guerre mondiale.

Historiquement, la Bataille de la Neretva s’est déroulée entre janvier et mars 1943 en Bosnie-Herzégovine occupée, impliquant les partisans yougoslaves de Tito face aux forces de l’Axe (Allemands, Italiens, Oustachis croates) et les Tchetniks monarchistes.
Cet épisode est devenu légendaire car il a permis aux partisans de s’échapper d’un encerclement allemand en effectuant une manœuvre audacieuse.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La bataille de la Neretva – Tito »

Paru en 1982 chez Dargaud, ce quatrième album de la série « Les Grands Capitaines » offre une plongée dans l’un des moments décisifs de la Seconde Guerre mondiale. Le scénariste Jean Sanitas, ancien résistant, et le dessinateur Pierre Dupuis, prolifique créateur de plus de 40 000 planches, conjuguent ici leur expertise pour ressusciter l’épopée yougoslave de février-mars 1943.

L’album retranscrit la stratégie audacieuse de Tito face à l’étau de l’opération Weiss. Au-delà du simple récit militaire, Jean Sanitas explore la dimension humaine du conflit : les combattants affamés, l’hôpital de campagne menacé, les civils entraînés dans la tourmente. Le trait vigoureux de Pierre Dupuis renforce cette atmosphère dramatique, ses perspectives capturant la fureur des combats et la ténacité des partisans.

Cette bande dessinée historique se destine particulièrement à un public aux passionnés d’histoire militaire et à ceux appréciant les adaptations graphiques d’événements significatifs.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Bataille de la Neretva

Entretien avec un vampire – L’histoire de Claudia

Album publié en 2013 aux Editions Pika.


Adapté du roman d’Anne Rice publié en avril 1976.

couverture bd Entretien avec un vampire - L'histoire de Claudia

Vampire, elle n’aurait jamais dû le devenir. Son existence est une abomination pour les créatures de la nuit.
Elle chemine entre les ombres d’un monde pour toujours hors de sa portée, prédateur pris au piège dans le corps d’une enfant.
À la fois, orpheline, victime et monstre…
Voici l’histoire de Claudia.



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Entretien avec un vampire – L’histoire de Claudia »

Ashley Marie Witter offre une adaptation graphique fidèle au chef-d’œuvre d’Anne Rice, en axant le récit sur Claudia, le personnage emblématique de 1794 à la Nouvelle-Orléans. Transformée en vampire à seulement cinq ans par Lestat pour retenir Louis, Claudia incarne un destin tragique : un esprit d’adulte prisonnier d’un corps éternel d’enfant.

Thématiquement, l’œuvre explore la contradiction au cœur de l’existence de Claudia, prédateur invulnérable condamné à l’infantilisation perpétuelle. Cette dualité entre sa prédation carnée et son impossibilité sociale d’accéder à l’âge adulte crée une profondeur psychologique intense, amplifiée par le ressentiment envers ses créateurs.

extrait bd Entretien avec un vampire - L'histoire de Claudia

Graphiquement, Ashley Marie Witter déploie un style semi-réaliste manga élégant, maîtrisant cheveux, vêtements XVIIIe siècle et expressions faciales avec finesse. Les planches exploitent dominantes sepias, instillant une atmosphère romantique et vintage, avant que le rouge du sang surgisse dramatiquement, criant l’horreur et la beauté du mythe vampirique.

Cette adaptation captivera les amateurs du roman d’Anne Rice à travers l’interprétation visuelle saisissante de Ashley Marie Witter.

Frankenstein

Album publié en 2023 aux Editions Bang.


Adapté du roman de Mary Shelley (publié pour la première fois le 1 janvier 1818).

couverture bd Frankenstein

Frankenstein, jeune étudiante en médecine, est fascinée par la connaissance des secrets de l’univers.
Après plusieurs expériences, elle parvient à donner vie à un être composé de différentes parties de cadavres disséqués. Horrifiée par sa création, elle fuit son laboratoire. Rejetée par son créateur et par l’humanité, la haine envahit peu à peu la créature et s’éveille en elle une soif de vengeance.

L’œuvre de Mary Shelley coïncide avec le matérialisme scientifique croissant du début du XIXe siècle qui nourrit l’idée que l’homme atteindra enfin la divinité, comme le révèle le sous-titre choisi par l’auteure : Frankenstein ou le Prométhée moderne. Par sa riche adaptation visuelle, Sandra Hernández nous fait redécouvrir des facettes inaperçues de ce classique alors même qu’elles sont peut-être les plus pertinentes : le mystère de la vie, la condition humaine et ses vicissitudes.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Frankenstein »

« Frankenstein », paru le 6 janvier 2023 chez Bang Éditions, transpose le classique de Mary Shelley en bande dessinée. En inversant le genre du savant, Sandra Hernández offre une relecture subtile où la figure maternelle supplante celle du créateur : la jeune étudiante en médecine, promise à un brillant avenir, se heurte à l’horreur de sa propre création et à la culpabilité d’un abandon monstrueux.

Au niveau du scénario, l’album respecte fidèlement la trame originelle : questionnements sur la portée éthique de la science, solitude du monstre et poursuite implacable ; mais l’accent est mis sur la dualité mère/progéniture, conférant une dimension psychologique inédite et poignante. Les échanges muets et les récitatifs introspectifs illustrent la tourmente intérieure des deux protagonistes.

extrait bd Frankenstein

Graphiquement, Sandra Hernández déploie un style composite où se mêlent textures « éponge », effets négatif et pastels contrastés. Chaque case devient un tableau, modulant ombres et teintes pour traduire la tension émotionnelle et l’effroi latent. Cette audace visuelle, alliée à une mise en scène cinématographique, intensifie le drame sans dénaturer l’œuvre de Mary Shelley.

Sandra Hernández offre une adaptation à la fois respectueuse du roman de Mary Shelley et profondément renouvelée. Une autre vision du roman qui fut une belle découverte.

Bons baisers de Corse et d’ailleurs

Bande dessinée publiée en 2003 aux éditions Albin Michel.


L’ouvrage présente l’actualité de 2003 sous l’angle satirique caractéristique de Pétillon, couvrant des sujets variés tels que :
– La situation en Corse (environ un quart des pages )
– La guerre en Irak et George W. Bush avec ses « preuves d’armes de destruction massive »
– La canicule de l’été 2003
– Le gouvernement Raffarin
– L’arrestation d’Yvan Colonna


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Bons baisers de Corse et d’ailleurs »

René Pétillon livre avec Bons baisers de Corse et d’ailleurs un recueil de dessins de presse publié en 2003 qui témoigne de son regard acéré sur l’actualité politique et sociale. Ce one-shot de 64 pages compile ses chroniques graphiques de l’année 2003.

extrait bd Bons baisers de Corse et d'ailleurs
Image extraite de la BD en N&B et colorisée par IA.

La BD traite des sujets variés comme la Corse, l’enseignement, les retraites, le naufrage du Prestige, la guerre en Irak, les réformes Raffarin…et plus de 20 ans après, sans le contexte, il est plus difficile de comprendre toute la subtilité des différents gags.
Seul les lecteurs d’un certains âge comprendront aujourd’hui cette BD.

La Commedia des Ratés – Seconde partie

Album publié en 2011 aux Editions Dargaud.


Adapté du roman de Tonino Benacquista publié le 12 avril 1991.

Antonio, un jeune rital de la banlieue parisienne, hérite d’un lopin de vigne en Italie, un bout de terre produisant une infâme piquette, mais qui attire bien des convoitises.
Alors que des truands patibulaires, ou d’onctueux membres du clergé, pressent Antonio de vendre, celui-ci, sur les traces de son ami Dario, abattu d’une balle de 9 mm met au point une arnaque redoutable qui le rendra immensément riche… ou le tuera.
Olivier Berlion réalise une remarquable adaptation du célèbre roman de Tonino Benacquista et signe une merveille de polar dense et noir.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Commedia des Ratés – Seconde partie »

Avec cette seconde partie de La Commedia des Ratés, Olivier Berlion conclut magistralement l’adaptation du roman primé de Tonino Benacquista. Antonio Polsinelli, ce fils d’immigré italien de Vitry-sur-Seine, achève son parcours initiatique dans les terres ancestrales de Sora, où l’héritage de son ami Dario révèle ses véritables enjeux.

L’intrigue orchestrée autour de la chapelle Sant’Angelo constitue le cœur battant de ce dénouement. Antonio découvre et réalise l’arnaque imaginée par Dario : transformer un lieu de culte délabré en site de pèlerinage lucratif grâce à un faux miracle soigneusement orchestré. Cette supercherie, mêlant vin rouge, statue miraculeusement intacte et guérison spectaculaire d’un faux aveugle, révèle toute la virtuosité narrative de Tonino Benacquista dans sa critique mordante des dérives religieuses et mafieuses.

Olivier Berlion se dépasse dans la retranscription graphique de l’univers méditerranéen. Son trait réaliste aux contours affirmés saisit avec justesse l’atmosphère lourde du village italien, où se côtoient truands patibulaires et onctueux membres du clergé. Les couleurs chaudes soutiennent parfaitement cette ambiance parfois oppressante, tandis que les flashbacks sur la Résistance italienne de 1944 apportent la profondeur historique nécessaire à la compréhension des enjeux familiaux.

La galerie de personnages révèle toute la richesse psychologique de l’œuvre originale. Marcello, ce vagabond faussement aveugle, incarne avec justesse ces « ratés » du titre, ces laissés-pour-compte qui trouvent dans l’escroquerie religieuse une forme de revanche sociale. Antonio lui-même, initialement en « perte de repères », trouve dans cette arnaque italienne une réconciliation inattendue avec ses origines niées.

L’adaptation de Olivier Berlion respecte scrupuleusement l’esprit grinçant du polar de Tonino Benacquista, cette « comédie à l’italienne » au « goût amer » où se mêlent tous les stéréotypes transalpins : mafia, Vatican, miracles douteux et spéculations financières.

Cette conclusion s’impose comme un modèle d’adaptation BD, prouvant qu’Olivier Berlion sait allier fidélité littéraire et excellence graphique pour servir une histoire où l’absurdité le dispute à l’humanité.